37 results on '"Joly, D."'
Search Results
2. Adéquation en dialyse péritonéale : mise au point.
- Author
-
Issad, Belkacem, Durand, Pierre-Yves, Siohan, Pascale, Goffin, Éric, Cridlig, Joëlle, Jean, Guillaume, Ryckelynck, Jean-Philippe, Arkouche, W., Bourdenx, J.-P., Cridlig, J., Dallaporta, B., Fessy, H., Fischbach, M., Giaime, P., Goffin, E., Issad, B., Jean, G., Joly, D., Mercadal, L., and Poux, J.-M.
- Abstract
Résumé: La méthode optimale pour évaluer l’adéquation en dialyse péritonéale (DP) reste encore controversée. Doit-on considérer aujourd’hui l’adéquation en DP comme un concept, un nombre, un chiffre évalués essentiellement par deux paramètres le KT/Urée global et la clairance de la créatinine globale rapportée à la surface corporelle 1,73m
2 (CANUSA, 1996 [1]), ou doit on redéfinir l’adéquation comme étant plus qu’un KT/V ? En effet, depuis la ré-analyse de l’étude CANUSA (Bargman et al., 2001 [2]), confirmée et soutenue par d’autres études ADEMEX study (Paniagua et al., 2005 [3]), EAPOS Study (Brown et al., 2003 [4]), ANZDATA study (Brown et al., 2009 [5]), il a été démontré que les clairances péritonéales ne sont pas corrélées à la survie patient. Seuls les maintiens de la fonction rénale résiduelle et de l’ultrafiltration (UF) péritonéale chez les patients anuriques étaient corrélés à la survie patient et considérés comme des facteurs prédictifs majeurs de morbi-mortalité cardiovasculaire (Brown et al., 2003 [4]). Ces deux facteurs sont devenus dès lors des paramètres incontournables d’adéquation. C’est la raison pour laquelle le KT/V urée et la clairance de la créatinine globale doivent être considérés plus comme des « garde-fous » que comme des paramètres fiables et indiscutables d’adéquation. Aussi, la dimension clinique joue un rôle majeur dans l’adéquation en DP, en particulier la gestion de la balance hydrosodée, le monitoring de la dénutrition, le contrôle du métabolisme phosphocalcique et surtout la charge glucosée, considérée comme la pierre angulaire chez les patients en DP. Le but principal est de minimiser la charge en glucose et de mettre en place toutes les stratégies thérapeutiques d’épargne en glucose possibles, seul moyen de réduire la néovascularisation au sein de la membrane péritonéale. [Copyright &y& Elsevier]- Published
- 2013
- Full Text
- View/download PDF
3. Quelle modalité thérapeutique chez le sujet très âgé ? Le traitement conservateur.
- Author
-
Joly, D.
- Subjects
CHRONIC kidney failure ,PATIENTS ,DIALYSIS (Chemistry) ,KIDNEY diseases - Abstract
Copyright of Néphrologie & Thérapeutique is the property of John Libbey Eurotext Ltd. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
- Published
- 2007
- Full Text
- View/download PDF
4. COVID-19 chez les patients dialysés, expérience multicentrique en Île-de-France.
- Author
-
Chawki, S., Sakhi, H., Buchard, A., Dardim, K., Chawki, M., Boulanger, H., Kofman, T., Joly, D., El Karoui, K., and Attias, P.
- Abstract
La pandémie de COVID-19 a été à l'origine d'une crise sanitaire sans précédent. Nous décrivons la présentation clinique, l'évolution et les facteurs pronostiques au sein d'une vaste cohorte de patients hémodialysés. Il s'agit d'une étude rétrospective de l'ensemble des patients COVID-19 diagnostiqués par PCR ou imagerie compatible dans dix-neuf centres de dialyse en Île-de-France entre le 5 février et le 1
er mai 2020. Nous rapportons l'évolution des patients à un mois. Les facteurs de risque de mortalité à la fin du suivi ont été déterminés par une régression logistique multivariée et l'effet des traitements a été analysé par score de propension. Une maladie COVID-19 a été diagnostiquée chez 248 patients (hommes 66 %, âge 67 ± 15 ans, ancienneté en dialyse de 5 ± 5 ans, suivi moyen de 39 ± 20 jours). La présentation clinique incluait fièvre (n = 152 ; 61 %), toux (n = 121 ; 49 %) et asthénie (n = 101 ; 41 %). Une diarrhée aiguë était présente dans 12 % des cas (n = 29). Cent quarante-deux patients (57 %) ont été hospitalisés et 46 sont décédés (mortalité globale 18 %, mortalité des hospitalisés 30 %). En analyse multivariée, un traitement immunosuppresseur (OR = 7,54 [2,39–24,96] ; p < 0,001) ; l'âge (OR = 1,06 [1,02–1,10] ; p = 0,002), ainsi que la dyspnée (OR = 2,9 [1,24–7,07] ; p = 0,014) étaient prédicteurs de la mortalité. La prescription d'hydroxychloroquine (avec ou sans azithromycine) (OR = 0,94 [0,38–2,09] ; p = 0,9) et les différents traitements antibiotiques n'étaient associés à aucune réduction significative de la mortalité. Notre étude montre une mortalité importante des patients hémodialysés atteints de COVID-19. L'âge, le traitement immunosuppresseur et la présence d'une dyspnée étaient les prédicteurs indépendants du décès dans cette cohorte. [ABSTRACT FROM AUTHOR]- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
5. Prise en charge des angiomyolipomes rénaux multiples (AML) chez les patients atteints de sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) - résultats de l’étude observationnelle OSCAR.
- Author
-
Joly, D., Kalbacher, E., Fantoni, J.C., Bisot-Locard, S., Chapon, P., and Correas, J.M.
- Abstract
Introduction L’étude observationnelle OSCAR décrit la prise en charge d’une cohorte de patients porteurs d’angiomyolipomes rénaux multiples (AML) associés ou non à une sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Patients/matériels et méthodes Entre août 2015 et août 2017, 3 centres ont inclus et suivi 103 patients adultes ayant des AMLs rénaux multiples (n ≥ 5) et recueillis de façon rétrospective et prospective les caractéristiques des AMLs, l’évolution et leur prise en charge ainsi que les caractéristiques des patients STB. Résultats La durée moyenne de suivi des 103 patients dans l’étude (périodes rétrospective et prospective cumulées) était de 5,86 (± 3,93) ans (médiane : 5,5 ans). Les 96 patients qui avaient des AMLs associés à la STB étaient de sexe féminin pour 64 patients (66,7 %), âge médian 37 ans. Les anomalies extrarénales les plus fréquentes étaient cutanés (79 patients), neurologiques (76 patients) et pulmonaires (LAM) (30 patients). Les plus volumineux AML dépassaient 3 cm (TDM ou IRM) chez 33 patients. Vingt-quatre patients ont eu au moins une complication des AMLs (0,112 événement par patient/année) : complication hémorragique (11 patients), détérioration de la fonction rénale (6 patients) ; compressions (5 patients), lésions malignes (4 patients), pyélonéphrites (4 patients). Ces événements sont survenus en médiane 27,7 mois après la première visite dans le centre. Pour les complications rénales, les types de prise en charge curative et/ou préventive les plus fréquentes, étaient l’artério-embolisation sélective (36 patients) et un traitement par inhibiteur mTOR (35 patients). Quarante patients ont eu un traitement préventif (artério-embolisation, intervention microinvasive (cryothérapie, radiofréquence) et/ou traitement par inhibiteur de mTOR) sans complication de leurs AMLs. Trente-neuf patients n’ont eu aucune complication de leurs AMLs et ceci sans traitement préventif. Conclusion Cette cohorte a permis de montrer que les patients porteurs d’AML rénaux multiples sont essentiellement des patients porteurs d’une STB et de décrire la nature, la fréquence et la prise en charge des complications rénales liées aux AML. Cette connaissance permettra d’optimiser la prise en charge des patients ayant des AML associés à la STB, notamment en préventif. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
6. Complications métaboliques de l’insuffisance rénale chronique.
- Author
-
Chazot, C., Jean, G., and Joly, D.
- Abstract
Resume La Maladie Rénale Chronique (MRC) expose à de nombreuses complications métaboliques qui peuvent elles-mêmes induire des problèmes de santé, voire menacer le pronostic vital si elles ne sont pas correctement prises en charge, alors qu’il est possible de les anticiper. À travers les cas cliniques de patients rencontrés dans la pratique quotidienne, il est proposé d’étudier trois de ces complications fréquentes que sont l’hypocalcémie, l’hyperkaliémie et l’acidose métabolique. De la démarche diagnostique jusqu’à la prise en charge, ces cas seront l’occasion de rappeler les fondamentaux de ces troubles et de présenter les dernières données de la littérature venant éclairer les connaissances qui s’y rapportent. Patients with Chronic Kidney Disease (CKD) are at risk of various metabolic complications, which can lead to health issues and even be life-threatening if not correctly treated, whereas they can be anticipated. Through clinical cases of patients taken from the daily practice, we propose to look into three of these common complications, namely hypocalcemia, hyperkalemia and metabolic acidosis. From the diagnostic approach to the patient care, these cases provide the opportunity to recall the fundamentals of these disorders and to present the recent literature date enlightening the knowledge related to them. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
7. Insuffisance rénale aiguë après méthotrexate haute-dose : impact de la glucarpidase.
- Author
-
Garcia, H., Leblond, V., Goldwasser, F., Bouscary, D., Raffoux, E., Boissel, N., Broutin, S., and Joly, D.
- Abstract
Introduction Le méthotrexate haute-dose (HD-MTX ≥ 1 g/m 2 ) est utilisé pour traiter certaines hémopathies malignes et ostéosarcomes. La survenue d’une insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication classique qui favorise le retard d’élimination du MTX et ses diverses toxicités. Au-delà des mesures thérapeutiques classiques (hyperhydratation alcaline, acide folinique, épuration extrarénale), une enzymothérapie spécifique onéreuse est disponible (glucarpidase), mais son impact clinique est mal évalué. Patients et méthodes Nous avons analysé les prescriptions d’HD-MTX dans 11 centres au cours des 15 dernières années, afin d’identifier et décrire les patients adultes ayant développé une IRA (classification KDIGO). Nous avons référencé un éventuel usage de glucarpidase (ATU officielle : méthotrexatémie ≥ 10 μmol/L après H48, ou ≥ 3 μmol/L après H48 avec IRA). Résultats Dans une cohorte préliminaire de 126 patients adultes traités par HD-MTX, l’incidence d’IRA était de 20 cas (18 % des patients en oncologie et 15 % en hématologie). Au total 76 cas d’IRA ont été étudiés. En moyenne, le pic de créatinine était de 206 μmol/L (+227 %), observé après 5,6 jours ; il y avait 19 IRA stade 1 (25,0 %), 29 IRA stade 2 (38,2 %) et 27 IRA stade 3 (35,5 %). L’anurie (1 cas) et le recours à la dialyse (4 cas) étaient rares, la surcharge hydrosodée fréquente (29 % des patients). À 3 mois, 13 patients étaient décédés (17,3 %) et dix (15,4 %) présentaient des séquelles rénales. Lors de l’épisode d’IRA, 61 % des patients ont reçu de la glucarpidase. Malgré un effet spectaculaire sur la méthotrexatémie, la glucarpidase (comparativement à un traitement conservateur) ne modifiait ni le profil évolutif de l’IRA (sévérité, délai de récupération, recours à l’épuration extrarénale) ni l’incidence des toxicités extrarénales. L’absence de bénéfice persistait après stratification pour les taux résiduels de MTX, le délai d’utilisation ou encore le respect ou non du libellé d’ATU. Discussion La glucarpidase a probablement peu d’effet sur le MTX déjà présent au niveau de la lumière tubulaire ou dans la cellule tubulaire rénale, ce qui pourrait expliquer l’absence d’effet néphroprotecteur observé. Conclusion La glucarpidase ne modifie pas le profil évolutif de l’IRA post-HD-MTX. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
8. Dépistage des anévrismes intracrâniens dans la polykystose rénale autosomique dominante : étude de cohorte et analyse coûts–bénéfices.
- Author
-
Flahault, A., Trystram, D., Nataf, F., Fouchard, M., Knebelmann, B., Grünfeld, J.P., and Joly, D.
- Abstract
Introduction La rupture d’anévrisme intracrânien (AIC) est une complication grave de la polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD). Deux options existent : le dépistage des AIC doit-il être systématique, ou doit il être ciblé en fonction des antécédents familiaux d’AIC ? Patients et méthodes Dans cette étude de cohorte prospective, monocentrique, 507 patients PKRAD ont bénéficié d’une politique de dépistage ciblé des AIC. Une angiographie par résonance magnétique (ARM) a été proposée aux patients avec antécédents de rupture ou de traitement préventif d’AIC ( n = 12, groupe 1A), aux patient avec risque familial d’AIC ( n = 110, groupe 1B). Nous n’avions pas l’intention de proposer ce dépistage aux patients sans risque familial d’AIC ( n = 385, groupe 2). Nous avons analysé de façon rétrospective les résultats des ARM, le traitement préventif des AIC, la survenue de rupture d’AIC et réalisé une analyse coût–bénéfice des différentes stratégies de dépistage. Résultats Cinq rupture d’AIC sont survenues au cours du suivi (suivi médian de 5,9 ans, taux d’incidence de 1,9 [0,84–4,5]/1000 patients-années). Aucun évènement n’est survenu dans le groupe 1A. Dans le groupe 1B, 90 % des patients ont été dépistés, et un AIC a été détecté chez 14 (14 % des ARM) d’entre eux. Cinq AIC ont été traités préventivement et un patient a présenté une rupture d’AIC malgré la surveillance radiologique. Dans le groupe 2, 21 % des patients ont été dépistés, un AIC a été détecté chez 5 (6 % des ARM) d’entre eux, dont 1 a fait l’objet d’un traitement préventif. Une rupture d’AIC est survenue chez 4 patients dans le groupe 2. Le dépistage systématique entraîne un gain net de 0,94 années de vie ajustées à la qualité de vie (QALY) comparativement à l’absence de dépistage, et de 0,45 QALY en comparativement à un dépistage ciblé. Discussion Le taux de rupture d’AIC observé dans cette cohorte est plus élevé qu’attendu. La majorité des ruptures d’AIC (4/5) sont survenues en l’absence de facteur de risque familial. L’analyse coût–bénéfice est en faveur d’un dépistage systématique. Conclusion Nos résultats plaident en faveur du dépistage des AIC chez l’ensemble des adultes atteints de PKRAD. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
9. Prise en charge des angiomyolipomes rénaux multiples.
- Author
-
Corréas, J.M., Kalbacher, E., Fantoni, J.C., and Joly, D.
- Abstract
Introduction L’étude observationnelle OSCAR a permis de former en France en 2015–2016 une cohorte de patients porteurs d’angiomyolipomes rénaux multiples, qui bénéficieront d’un suivi prospectif de 2 ans. Patients et méthodes Entre août 2015 et août 2016, 3 centres ont inclus 103 patients adultes consécutifs atteints d’angiomyolipomes rénaux (AML) multiples ( n ≥ 5). Nous présentons ici les caractéristiques initiales de cette population et une analyse rétrospective de la morbidité liée aux AML. Résultats Au moment de la visite d’inclusion, l’âge médian était de 33 ans (69 femmes/34 hommes). Les AML étaient liés à une sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) prouvée dans 96/103 cas. Il s’agissait de patients déjà suivis ( n = 89, depuis en médiane 6 ans) ou vus pour la première fois ( n = 14). La comorbidité extrarénale (pulmonaire, neurologique) des patients STB était forte. Les plus volumineux AML dépassaient 3 cm (TDM ou IRM) chez 43 % des patients. Rétrospectivement, les complications et/ou interventions ciblées liées aux AML étaient fréquentes (55 patients, 0,37 patient/année). Les principales complications étaient les hémorragies (11 patients, 0,055 patient/année), les compressions (5 patients), les lésions malignes (2 cancers et 1 un AML épithélioïde malin), les pyélonéphrites (4 patients) et les détériorations de la fonction rénale (5 patients). Les traitements préventifs ciblés du risque hémorragique (embolisation, radiofréquence, cryoablation, chirurgie) avaient été effectués chez 40 patients, parfois de façon itérative (0,23 procédure par année/patient). Discussion Le suivi prospectif de cette cohorte permettra de mesurer « dans la vie réelle » l’incidence des complications et actes thérapeutiques liés aux AML rénaux multiples, notamment chez les 18 patients ont débuté un traitement par inhibiteur de mTOR. Conclusion Les patients atteints d’AML multiples ont le plus souvent une STB, une lourde comorbidité et de fréquents antécédents de complications ou de traitements ciblés préventifs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
10. Néphropathies surajoutées au diabète chez des patients atteints d’une néphropathie diabétique prouvée histologiquement.
- Author
-
Ferrière, E., Rabant, M., and Joly, D.
- Abstract
Introduction Le diagnostic de néphropathie diabétique (ND) est le plus souvent présomptif. Dès lors, qui sont les patients ayant un diagnostic histologique de ND ? Sont-ils des diabétiques connus ? Pourquoi la biopsie est-elle effectuée ? Le diagnostic d’une néphropathie surajoutée au diabète (NSDB) est-il fréquent ? Peut-on prédire la présence d’une NDSB, et ce diagnostic est-il utile ? Patients et méthodes Les patients ayant un diagnostic histologique de ND entre 2000 et 2016 ont été inclus dans cette analyse rétrospective monocentrique. La présence ou l’absence de NSDB a été notée et confrontée aux caractéristiques anamnestiques, cliniques et biologiques. Résultats Cent deux patients (66 hommes et 36 femmes) ont été inclus. Au moment de la biopsie, l’âge médian était de 58 ans. Chez tous, le diabète était connu (évoluant depuis 15 ans en médiane) et la biopsie était effectuée afin de rechercher une NSDB. Vingt-six patients (25 %) présentaient une NSDB et 76 (75 %) une ND isolée. Les biopsies réalisées dans un contexte d’insuffisance rénale aiguë ont souvent décelé une NSBD ( n = 12/14, dont 7 nécroses tubulaires aiguës, 3 néphrites interstitielles aiguës et une vascularite à ANCA) conduisant à une thérapeutique spécifique dans 5 cas. Les biopsies effectuées en contexte chronique ont rarement révélé une NSDB ( n = 14/88, dont 9 glomérulopathies) et ont mené à un traitement spécifique dans 3 cas. En analyse multivariée, la présence d’une maladie générale non diabétique (tumorale, auto-immune, infectieuse) était associée à une NSDB, tandis que les autres éléments ayant fait porter l’indication de la biopsie rénale (hématurie, évolution de la protéinurie, déclin de la fonction rénale, absence de rétinopathie, absence de neuropathie, hypoalbuminémie, ancienneté du diabète) n’étaient pas discriminants. Discussion La biopsie rénale a permis d’identifier une NSDB chez seulement 25 % des diabétiques biopsies. Conclusion Une NSBD est plus probable en contexte aigu, et/ou en cas de maladie générale surajoutée au diabète. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
11. Glomérulonéphrite à dépôts de C3 et traitement par éculizumab, corticoïdes et mycophénolate mofétil.
- Author
-
Ailioaie, O., Uzan, M., Veyssier-Belot, C., Frémeaux-Bacchi, V., Zaidan, M., and Joly, D.
- Abstract
Introduction La glomérulonéphrite à dépôts de C3 est une entité rare, récemment décrite. En microscopie optique, c’est une glomérulonéphrite membranoproliférative, avec des dépôts isoles de C3 en immunofluorescence. La pathogénie semble être associée aux anomalies de la voie alterne du complément. Observation Nous présentons le cas des deux frères (homme 36 ans et femme de 23 ans), atteints d’une mutation homozygote du facteur H, qui ont développé une atteinte rénale. Tous les deux ont développé un syndrome hémolytique urémique (SHU) atypique avec tableau clinique de microangiopathie thrombotique (MAT) périphérique et atteinte rénale avec insuffisance rénale aiguë sévère, protéinurie et hématurie microscopique. Le bilan biologique avait mis en évidence pour les deux un déficit en facteur H lié a une mutation homozygote du facteur H. Tous les deux ont été traités par éculizumab, avec amélioration de la fonction rénale. Par la suite, apparition d’une protéinurie non néphrotique et d’une hématurie microscopique pour les deux. La biopsie rénale a montré dans les deux cas une glomérulonéphrite membranoproliférative à dépôts isoles de C3. Le bilan biologique a montré la persistance du déficit en facteur H. Le dosage de l’éculizumab a été dans les limites considérés efficace. Les deux patients ont été traites avec immunosupresseurs : corticoïdes a 1 mg/kgc/jour et mycophénolate mofétil. La réponse a été favorable dans les deux cas, avec amélioration de la protéinurie et de l’hématurie microscopique. Discussion Dans les deux cas, le facteur étiologique est le déficit en facteur H secondaire a une mutation homozygote du facteur H. La nécessité de rajouter des immunosupresseurs (MMF et corticoïdes) au traitement par éculizumab souligne la pathogénie complexe de la glomérulonéphrite a C3. Conclusion Deux cas familiaux de glomérulonéphrite à dépôts isoles de C3, avec bonne réponse au traitement par éculizumab, corticoïdes et mycophénolate mofétil. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
12. Contrôle de la pression artérielle et de la protéinurie chez des diabétiques de type 2 protéinuriques : résultats finaux de la cohorte ALICE-Protect.
- Author
-
Halimi, J.M., Joly, D., Fiquet, B., Combe, C., Dussol, B., Fauvel, J.P., Quéré, S., and Choukroun, G.
- Abstract
Introduction Nous rapportons les résultats de l’étude française prospective observationnelle ALICE-Protect sur la fréquence d’obtention, après 2 ans de suivi néphrologique, des cibles thérapeutiques usuelles de pression artérielle (PA) et de protéinurie (Pu). Patients et méthodes En 2010, 153 néphrologues ont inclus en médiane 6 patients DT2 consécutifs avec une Pu clinique (≥ 0,5 g/j) et un DFGe > 15 mL/min/1,73 m 2 . Nous rapportons les données, après 23 mois de suivi moyen, de 729 patients (74 % des 986 inclus). Résultats À l’inclusion, les patients de 70 ans en moyenne avaient un DFGe moyen de 40 mL/min/1,73 m 2 . Une très grande majorité d’entre eux étaient hypertendus traités (99 %, 75 % sous trithérapie ou plus), 33 % avaient une PA contrôlée (< 140/90 mmHg), 34 % avaient une Pu comprise entre 0,5 et 1 g/j, 47 % entre 1 et 3 g/j et 19 % > 3 g/j. À 2 ans, le double objectif de PA < 140/90 et Pu < 0,5 g/j était atteint dans 11 % des cas seulement. La Pu est devenue < 0,5 g/j chez 21 % des patients, mais parmi eux 57 % avaient une Pu initiale faible (< 1 g/j) à l’inclusion. L’augmentation franche de la protéinurie (passant de < 1 g à > 3 g/j) était rare (2,6 % des cas). La PA était < 140/90 mmHg dans 39 % des cas, avec un score thérapeutique antihypertenseur stable (3,5). Trente-quatre pour cent des patients ayant une PA non contrôlée ont vu leur score de traitement antihypertenseur diminuer et 22 % des patients ne recevaient aucun bloqueur du SRA (vs 9 % à l’inclusion). La fréquence du double blocage du SRA a diminué (16 % vs 22 % à l’inclusion), aux dépens de l’aliskiren (ARA2 + aliskiren −74 %) tandis que l’association (ARA2 + IEC a cru de 24 %). Discussion et conclusion Les cibles thérapeutiques de contrôle de PA et de Pu restent difficiles à atteindre malgré un traitement intensif. Les résultats de l’étude ALTITUDE expliquent certainement une diminution de l’utilisation d’un double blocage du SRA. Les récentes recommandations des agences américaines et européennes de santé devraient accentuer cette tendance, y compris pour l’association des ARA2 et des IEC. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
13. La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse : une entité dynamique.
- Author
-
Nnang Obada, E., Ferlicot, S., Noël, L.H., Dahan, K., Vrtovsnik, F., Joly, D., Daugas, E., Fremeaux Bacchi, V., Beaudreuil, S., Charpentier, B., Durrbach, A., and François Pradier, H.
- Abstract
Introduction Bien qu’en nette régression dans les pays développés, le pronostic de la glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse chez l’adulte reste réservé. Patients et méthodes Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective pour faire un état des lieux de cette maladie glomérulaire en termes épidémiologique, clinique, histologique, microbiologique et pronostique ; et discuter de l’intérêt d’un traitement immunosuppresseur pour récupérer une fonction rénale optimale. Résultats Soixante-dix patients ont été inclus, 70 % de caucasiens : 50 hommes, 20 femmes. L’âge moyen est de 58,08 ans ; 25,4 % des sujets sont diabétiques, 18,6 % alcooliques chroniques, 5,1 % toxicomanes. Au diagnostic, l’hématurie est quasi constante ; 40 % des patients ont un syndrome néphrotique inaugural avec une protéinurie moyenne de 3,24 g/24 h ; la créatininémie moyenne est de 355 μmol/L (58–1587 μmol/L). Vingt patients ont un taux de C3 bas. Soixante-dix-huit pour cent des patients ont une prolifération endocapillaire pure. Pour les 22 % restants, on note une prolifération extracapillaire associée ou isolée. La porte d’entrée infectieuse n’est pas identifiée dans 14,75 % des cas. Les germes les plus fréquemment identifiés sont le staphylocoque aureus et le streptocoque mais dans la majorité des cas (45,9 %), le micro-organisme pathogène n’est pas identifié. Cinq patients vont bénéficier d’épuration extrarénale en phase aiguë et 2 de façon chronique. Avec un suivi moyen de 457,5 jours, le taux de créatinine sérique est de 166 μmol/L en moyenne avec une protéinurie de l’ordre de 2,2 g/24 h. Discussion et conclusion La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse reste fréquente sur un terrain à risque « immunodéprimé », avec un profil clinique, histologique, microbiologique variable. La corticothérapie ne semble pas influer sur le pronostic rénal. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
14. L’insuffisance cardiaque et le déficit en 25OH Vit D, facteurs de résistance aux agents stimulant l’érythropoïèse (ASE) ?
- Author
-
Dussol, B., Joly, D., Daugas, E., Choukroun, G., Juillard, L., Mourad, G., Stroumza, P., and Henri, P.
- Abstract
Introduction PREDICT est une enquête transversale conduite auprès de 86 néphrologues français qui visait à mettre en évidence le(s) facteur(s) de résistance aux ASE chez les patients ayant une maladie rénale chronique stades 3 et 4. Un questionnaire comportant les données démographiques et biologiques d’intérêt était renseigné pour chaque malade ayant bénéficié de l’initiation d’un traitement par ASE entre le 1/1/2011 et le 31/7/2013. La résistance aux ASE était définie par une augmentation de l’Hb < 2 % à 1 mois (M1) comme dans l’étude post-hoc de TREAT de Solomon [1] . Patients et méthodes Parmi les 695 malades inclus, 422 avaient des données exploitables à M1. Il n’y avait pas de différences démographiques ou biologiques entre les 422 malades exploitables et les 273 malades non exploitables. Les patients étaient âgés de 76 ans (67–82), 56 % était des hommes, avec un IMC à 26 kg/m 2 (23–29), 44 % avait une néphropathie vasculaire, 28 % une GNC (dont 68 % 2aire à un diabète), 9 % une NIC, 5 % une polykystose et 14 % une néphropathie indéterminée. Parmi les 422 malades, 61 (14 %) étaient non répondeurs aux ASE et 361 (86 %) étaient répondeurs. En analyse univariée, il n’y avait pas de différence entre les 2 populations concernant l’âge, le sexe, la fréquence de la néphropathie, de l’HTA ou du diabète, les facteurs de risque et les complications cardiovasculaires, les néoplasies ou hémopathies, et le traitement par AVK ou par fer ou vitamines B9, B12, D et C. Il n’y avait pas non plus de différence entre les 2 populations pour les molécules et les posologies d’ASE, et les variables biologiques comme la fonction rénale, les paramètres du bilan phosphocalcique ou d’inflammation, et la ferritinémie. Par contre l’insuffisance cardiaque était plus fréquente (38 % vs 21 %, p < 0,01) et les taux de 25OH Vit D étaient plus bas (15 vs 25 ng/mL, p < 0,05) dans le groupe non répondeur. Discussion et conclusion Au total, cette enquête met possiblement en évidence l’insuffisance cardiaque et les taux sériques bas de 25OH Vit D comme facteurs de résistance aux ASE. Ces résultats doivent être confirmés par une analyse multivariée et d’autres analyses basées sur une définition de la résistance aux ASE plus pertinente que celle de Solomon. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
15. Atteinte rénale au cours de la maladie associée aux IgG4.
- Author
-
Zaidan, M., Ebbo, M., Grados, A., Brochériou, I., Mercadal, L., Halimi, J.M., Jourde, N., Moranne, O., Schleinitz, N., Boffa, J.J., and Joly, D.
- Published
- 2013
- Full Text
- View/download PDF
16. Évolution après 1 an de suivi en néphrologie d’une cohorte de patients diabétiques de type 2 protéinuriques : étude Alice-protect.
- Author
-
Joly, D., Choukroun, G., Combe, C., Dussol, B., Fauvel, J.P., Fiquet, B., Quéré, S., and Halimi, J.M.
- Published
- 2013
- Full Text
- View/download PDF
17. Transplantés rénaux avec insuffisance rénale chronique : caractéristiques des patients pour lesquels il n’y a pas d’intention de proposer une nouvelle greffe.
- Author
-
Joly, D., Touam, M., Dussol, B., Daugas, E., Juillard, L., Henri, P., Stroumza, P., and Mourad, G.
- Published
- 2012
- Full Text
- View/download PDF
18. L’exposition aux sels de lithium expose-t-elle à un risque accru de tumeurs rénales ?
- Author
-
Zaidan, M., Stucker, F., Stengel, B., Hummel, A., Landais, P., Vasiliu, V., Joly, D., Knebelmann, B., Lesavre, P., Ronco, P., Grünfeld, J.-P., and Servais, A.
- Published
- 2012
- Full Text
- View/download PDF
19. Particularités de la maladie rénale chronique des transplantés : comparaison des études Anticipe et Prepare.
- Author
-
Daugas, E., Juillard, L., Dussol, B., Henri, P., Joly, D., Stroumza, P., Touam, M., and Mourad, G.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
20. Description de la prise en charge des insuffisants rénaux greffés stades 3b et 4. Étude ANTICIPE.
- Author
-
Stroumza, P., Touam, M., Dussol, B., Daugas, E., Julliard, L., Joly, D., Mourad, G., and Henri, P.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
21. Quel est le profil des patients diabétiques de type 2 suivis en Néphrologie recevant un double blocage du système rénine angiotensine ?
- Author
-
Halimi, J.-M., Joly, D., Choukroun, G., Combe, C., Dussol, B., Fauvel, J.-P., Quéré, S., and Fiquet, B.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
22. Diversité des atteintes glomérulaires associées à la sarcoïdose : étude rétrospective française portant sur 25 patients.
- Author
-
Stehlé, T., Joly, D., Rémy, P., Vanhille, P., Lang, P., Boffa, J.-J., Mesnard, L., Hoffmann, M., Choukroun, G., Vrtovsnik, F., Sahali, D., and Audard, V.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
23. Quelle est la qualité du contrôle tensionnel chez les patients diabétiques de type 2 protéinuriques suivi en néphrologie ?
- Author
-
Fauvel, J.-P., Choukroun, G., Combe, C., Dussol, B., Halimi, J.M., Joly, D., Quere, S., and Fiquet, B.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
24. Impact de la réadaptation cardiovasculaire sur la VO2 max des insuffisants rénaux chroniques.
- Author
-
Chaabouni Jallouli, Y., Joly, D., Amah, G., and Abdennbi, K.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
25. Prédiction en ligne de la dégradation de la fonction rénale à 2 ans des diabétiques de type 2 protéinuriques suivis en néphrologie dans la cohorte ALICE-PROTECT.
- Author
-
Fauvel, J.P., Joly, D., Choukroun, G., Dussol, B., Fiquet, B., Halimi, J.M., Quéré, S., Combe, C., and Ducher, M.
- Abstract
Introduction Le but de l’analyse est de prédire en ligne le doublement de la créatininémie ou l’initiation de la dialyse à 2 ans des diabétiques de type 2 protéinuriques. Patients et méthodes Les données proviennent de l’étude multicentrique observationnelle prospective ALICE–Protect : 153 néphrologues exerçant en France ont recruté, entre janvier 2010 et février 2011, 986 adultes diabétiques de type 2 ayant une protéinurie clinique et un eDFG > 15 mL/min/1,73 m 2 . Vingt-sept variables ayant trait aux caractéristiques du sujet, à son traitement, à ses antécédents, à ses caractéristiques biologiques ont été recueillies. Le modèle de prédiction a été réalisé à l’aide d’une méthode non paramétrique s’appuyant sur la théorie des réseaux bayésiens. L’algorithme de découverte d’association utilisé est de type naïf augmenté. Résultats La population à l’inclusion était constituée de 74 % d’hommes (70 ± 10 ans), ayant un eDFG (MDRD) de 40,0 ± 20,3 mL/min/1,73 m 2 , aux stades de MRC 2 (13 %), 3a (18 %), 3b (32 %), et 4 (37 %). Parmi la population évaluable ( n = 729), un événement rénal a été observé chez 118 patients durant le suivi de 23 mois. Le modèle prédit à 86,7 % le devenir rénal à 2 ans des diabétiques inclus dans l’étude. L’ajustement du modèle aux données est très statistiquement significatif, l’AUC sous la courbe ROC est à 0,84. La valeur prédictive négative est de 97,1 % et la valeur prédictive positive pour la survenue d’un événement rénal est de 33,1 %. Les 3 paramètres les mieux reliés au risque rénal sont l’ancienneté du diabète, le tabagisme et la pression artérielle. Discussion Le risque d’avoir un événement rénal à 2 ans peut être calculé en ligne à partir des 18 données les plus reliées au risque rénal à l’adresse suivante : https://www.hed.cc/?s=renalevent&t=renal%20Event . Conclusion Le modèle détecte très bien (à 97 %) les sujets qui n’auront pas d’événement rénal dans les 2 ans. Une validation prospective est souhaitable avant la diffusion du logiciel de prédiction d’évolution de la fonction rénale. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2015
- Full Text
- View/download PDF
26. Prédiction en ligne de la survie avec ou sans évènements cardiovasculaires à 2 ans des patients diabétiques de type 2, protéinuriques, suivis en néphrologie dans la cohorte Alice-Protect.
- Author
-
Ducher, M., Joly, D., Choukroun, G., Dussol, B., Fiquet, B., Quéré, S., Halimi, J.M., Combe, C., and Fauvel, J.P.
- Abstract
Introduction Le but de l’étude est de prédire en ligne la survie avec ou sans évènements cardiovasculaires à 2 ans des diabétiques de type 2 protéinuriques. Patients et méthodes Les données proviennent de l’étude multicentrique observationnelle prospective Alice-Protect : 153 néphrologues exerçant en France ont recruté, entre janvier 2010 et février 2011, 986 adultes diabétiques de type 2 ayant une protéinurie clinique et un DFG > 15 mL/min/1,73 m 2 . Vingt-sept variables ayant trait aux caractéristiques du sujet, à son traitement, à ses antécédents, à ses caractéristiques biologiques ont été recueillies. Le modèle de prédiction a été réalisé à l’aide d’une méthode non paramétrique s’appuyant sur la théorie des réseaux bayésiens. L’algorithme de découverte d’association utilisé est de type naïf augmenté (NETICA 5,15). Résultats La population à l’inclusion était constituée de 74 % d’hommes (70 ± 10 ans), ayant un eDFG (MDRD) de 40,0 ± 20,3 mL/min/1,73 m 2 , aux stades de MRC 2 (13 %), 3a (18 %), 3b (32 %), et 4 (37 %). Les taux de mortalité et morbidité observés parmi la population évaluable ( n = 729) durant le suivi de 23 mois ont été de 8,2 % pour les décès (60 patients, dont 26 décès de cause cardiovasculaire) et 24,1 % pour les évènements cardiovasculaires. Le modèle prédit à 83,9 % le devenir à 2 ans des diabétiques inclus dans l’étude. L’ajustement du modèle aux données est très statistiquement significatif, l’AUC sous la courbe ROC est à 0,78. La valeur prédictive négative est de 94,6 % et la valeur prédictive positive pour la survenue d’un événement CV est de 34 %. Les 3 paramètres les mieux reliés au risque CV sont l’utilisation d’une statine, l’âge et l’HbA 1c . Discussion Le risque d’avoir un évènement CV à 2 ans peut être calculé en ligne à l’adresse suivante : https://www.hed.cc/?s=cvevent&t=CV%20Event . Conclusion Le modèle détecte très bien (à 95 %) les sujets qui n’auront pas de complication CV dans les 2 ans. Une surveillance accrue doit être apportée aux 90 sujets qui ont 66 % de risque de développer à 2 ans un évènement CV parfois mortel (28 %). [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2015
- Full Text
- View/download PDF
27. Evènements cardiovasculaires, rénaux et décès chez des diabétiques de type 2 protéinuriques suivis en néphrologie : résultats à 2 ans de la cohorte ALICE–PROTECT.
- Author
-
Joly, D., Choukroun, G., Dussol, B., Fauvel, J.P., Fiquet, B., Halimi, J.M., Quéré, S., and Combe, C.
- Abstract
Introduction Les diabétiques de type 2 (DT2) protéinuriques sont exposés à deux risques « compétitifs » majeurs : l’évolution vers l’IRT et la survenue d’un décès de cause cardiovasculaire (CV). Nous avons souhaité rapporter et comparer, par un suivi de cohorte prospectif, l’incidence des décès et des évènements CV et rénaux au sein d’une vaste population de DT2 protéinuriques. Patients et méthodes Les données proviennent de l’étude multicentrique observationnelle prospective ALICE–Protect ; 153 néphrologues exerçant en France ont recruté, entre janvier 2010 et février 2011, 986 adultes DT2 ayant une protéinurie (Pu) clinique et un DFGe > 15 mL/min/1,73 m 2 . Résultats La population à l’inclusion était constituée de 74 % d’hommes (70 ± 10 ans), ayant un DFGe de 40 ± 20 mL/min/1,73 m 2 , aux stades de MRC 2 (13 %), 3a (18 %), 3b (32 %), et 4 (37 %). Les taux de morbi-mortalité observés parmi la population évaluable (n = 729) durant le suivi de 23 mois ont été de 8,2 % pour les décès (60 patients, dont 26 décès de cause CV), 16,2 % pour les évènements rénaux (doublement de la créatininémie 12 % et/ou début de dialyse 10 %, aucune greffe rénale) et 24,1 % pour les évènements CV (6,9 % ont également un événement rénal). Une analyse multivariée préliminaire a identifié plusieurs facteurs prédictifs indépendants des évènements CV et/ou rénaux : existence d’un SAS appareillé, ATCD vasculaires périphériques à l’inclusion, absence de blocage du SRA, PAS élevée, Pu abondante à l’inclusion. Discussion et conclusion Les résultats de la cohorte UKPDS (britannique, ancienne, peu de patients avec néphropathie) montraient que le risque de décès dépassait systématiquement celui de progresser vers un stade plus avancé de la néphropathie diabétique. La cohorte ALICE–Protect (française, contemporaine, uniquement des patients avec néphropathie) montre l’inverse, avec un risque de progression de la néphropathie largement > au risque de décès. L’incidence des complications CV et rénales et le taux de décès sont élevés dans cette étude, mais comparables à ceux observés au cours d’essais interventionnels récents. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
28. Déclin du eDFG des diabétiques de type 2 protéinuriques : étude ALICE-Protect.
- Author
-
Fauvel, J.P., Choukroun, G., Combe, C., Fiquet, B., Halimi, J.M., Joly, D., Quere, S., and Dussol, B.
- Abstract
Introduction L’étude ALICE-Protect (Analyse Longitudinale Informatisée de Cohorte Évaluant la Protéinurie, la tension et les évènements Cardiovasculaires et Rénaux chez les diabétiques de type 2) nous donne l’opportunité de connaître « dans la vraie vie » la vitesse du déclin du DFGe (MDRD) à 2 ans chez des patients diabétiques de type 2 protéinuriques suivis en néphrologie. Patients et méthodes Cent cinquante-trois néphrologues ont inclus 987 diabétiques de type 2 ayant une protéinurie > 0,5 g/24 h et un DFGe > 15 mL/min/1,73 m 2 . Résultats Sept cent vingt-neuf patients (74 % des inclus) ont eu un suivi moyen de 23 mois. À l’inclusion, les diabétiques étaient âgés de 70 ± 10 ans, étaient hypertendus à 99,9 % et avaient un diabète évoluant depuis 17 ± 10 ans. Le DFGe a baissé significativement de 40,6 ± 21,0 à 36,5 ± 22,0 à 1 an puis à 33,9 ± 22,0 mL/min/1,73 m 2 à l’issue du suivi de 23 mois. La perte relative annuelle de fonction rénale a été de 4,3 % au stade 1 de la MRC, de 8,0 % au stade 2, de 7,2 % au stade 3a, de 8,5 % au stade 3b et a atteint 11,3 % au stade 4. La perte relative annuelle de DFGe augmente avec la protéinurie ; de 5,3 % pour une protéinurie comprise entre 0,5 et 1 g/L (ou g/24 h ou g/g de créat), à 7,9 % pour une protéinurie comprise entre 1 et 3 g/L et atteint 13 % pour une protéinurie > 3 g/L. Si la PA d’inclusion était < 140/90 mmHg, la perte de DFGe a été inférieure à celle observée si la PA était > 140/90 mmHg (5,5 vs 9,5 %). Discussion et conclusion La perte annuelle de filtration glomérulaire (−3,5 mL/min/an) est légèrement inférieure à celle rapportée dans RENAAL et IDNT pour des patients diabétiques protéinuriques dans le bras traité par ARA2 (déclin annuel voisin de −5 mL/min/an) et aussi inférieure à celle rapportée par Parving chez des diabétique protéinuriques (−5,1 mL/min/an). Ce résultat est rassurant quant à la qualité du suivi des patients diabétiques en France. Cette étude permet aussi de quantifier le rôle relatif des principaux facteurs influençant la vitesse de déclin du DFG ; le contrôle tensionnel, la protéinurie et le stade initial de DFG. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
29. Atteinte rénale au cours des cryoglobulinémies de type 1.
- Author
-
Zaidan, M., Joly, D., Karras, A., Caudwell, V., Bruneval, P., Blanche, P., Jacquot, C., Pouchot, J., Hill, G., Hermine, O., Thervet, E., and Nochy, D.
- Abstract
Introduction Cette étude rétrospective et multicentrique avait pour objectif d’étudier les caractéristiques des patients ayant une glomérulonéphrite (GN) cryoglobulinémique monoclonale. Patients et méthodes Vingt-huit patients (14 F/14 H, âge moyen : 58 ± 13 ans) ont été inclus, dont 7 n’avaient pas de cryoglobuline détectable mais une immunoglobuline (Ig) monoclonale sérique et des lésions typiques de GN cryoglobulinémique (GN proliférative avec dépôts monotypiques et « bouchons » d’Ig). Résultats L’atteinte rénale associait : une HTA (86 %), une protéinurie de 6 ± 5 g/j, une hématurie (79 %) et/ou une insuffisance rénale (89 %). La créatininémie au diagnostic était de 249 ± 196 μmol/L, soit un DFG de 34 ± 22 mL/min/1,73 m 2 . Dix-sept patients avaient des manifestations extrarénales. Une hypocomplémentémie était retrouvée dans 67 % des cas. Dix-huit patients avaient une hémopathie maligne : myélome multiple ( n = 7), maladie de Waldenström ( n = 4), lymphome B non hodgkinien ( n = 5) ou leucémie lymphoïde chronique ( n = 2). En microscopie optique, les lésions rénales prenaient l’aspect d’une GN membranoproliférative ou endocapillaire, avec dépôts glomérulaires d’Ig monotypiques identiques à l’Ig monoclonale circulante : IgGκ ( n = 8), IgGλ ( n = 7), IgMκ ( n = 9) et IgMλ ( n = 4), associés à des dépôts de C3 ( n = 20). L’aspect de GN cryoglobulinémique typique était retrouvé chez 17 patients, incluant les 7 n’ayant pas de cryoglobuline détectable. Le traitement a comporté une combinaison variable de corticoïdes ( n = 23), rituximab ( n = 15), agent alkylant ( n = 14) et/ou autres agents chimiothérapeutiques ( n = 12). Huit patients ont eu des échanges plasmatiques. Trois n’ont pas reçu de traitement spécifique en dehors d’un IEC/ARA2. Avec un recul moyen de 44 ± 28 mois, 10 patients étaient en rémission rénale complète, 7 en rémission partielle, 11 n’avaient pas été améliorés dont 8 en hémodialyse. Une infection sévère était survenue chez 9 patients, dont 2 sont décédés. Discussion et conclusion Les GN cryoglobulinémiques monoclonales sont une complication rare mais sévère des gammapathies monoclonales, associée à une hémopathie maligne dans plus de la moitié des cas. Un traitement spécifique adapté à la cause permet le plus souvent une évolution rénale favorable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
30. Relations entre équilibre glycémique et fonction rénale chez des diabétiques de type 2 avec néphropathie avérée : l’étude de cohorte ALICE-Protect.
- Author
-
Joly, D., Choukroun, G., Combe, C., Dussol, B., Fauvel, J.P., Halimi, J.M., Quéré, S., and Fiquet, B.
- Abstract
Introduction Nous avons souhaité décrire et analyser les relations entre la fonction rénale et le contrôle glycémique chez les diabétiques de type 2 (DT2) atteints de néphropathie avérée. Patients et méthodes Les données ont été extraites de l’étude multicentrique observationnelle prospective ALICE-Protect ; 153 néphrologues exerçant en France ont participé, entre janvier 2010 et février 2011, au recrutement des patients. Un total de 986 patients DT2, une protéinurie clinique et une filtration glomérulaire > 15 mL/min/1,73 m 2 ont été retenus pour l’analyse. Résultats En analyse bivariée, l’HbA1c était d’autant plus élevée que le débit de filtration glomérulaire (DFG) était réduit. La signification statistique de cette relation disparaissait toutefois lorsque l’analyse multivariée prenait en compte le type de traitement pharmacologique utilisé pour traiter l’hyperglycémie (le modèle tenant compte par ailleurs de l’âge, du sexe, de l’IMC, du taux d’hémoglobine et de l’utilisation de l’érythropoïétine). Les traitements antidiabétiques utilisés différaient selon les strates de DFG. En dessous de 60 mL/min/1,73 m 2 , l’utilisation de la metformine diminuait progressivement et l’utilisation de l’insuline augmentait progressivement ; en dessous de 45 mL/min/1,73 m 2 , l’utilisation d’autres agents antidiabétiques augmentait. Après un an de suivi, 35 % des patients avaient un déséquilibre glycémique persistant ou aggravé (HbA1c > 8 %) ; la seule variable indépendamment associée à cette caractéristique était l’ancienneté (≥ 5 ans) du traitement par insuline. Discussion et conclusion Chez les diabétiques de type 2 avec néphropathie avérée, l’HbA1c est plus élevée chez les patients ayant les DFG les plus réduits, mais le DFG n’est pas en soi un prédicteur indépendant de cette relation. Nos données soulignent plutôt une utilisation différente des traitements antidiabétiques chez les patients atteints d’insuffisance rénale avancée, notamment un abandon précoce de la metformine, ainsi que la grande difficulté à améliorer le contrôle glycémique des patients ayant une insulinothérapie de longue date. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
31. Une nouvelle forme de néphropathie amyloïde : l’amylose à la calcitonine.
- Author
-
Bouteau, I., Barbet, C., Joly, D., Machet, M.C., Goujon, J.M., Bremont-Weill, C., Valleix, S., Touchard, G., Halimi, J.M., and Bridoux, F.
- Published
- 2013
- Full Text
- View/download PDF
32. Le sexe du néphrologue influence-t-il la prise en charge de la néphropathie diabétique ?
- Author
-
Fauvel, J.-P., Choukroun, G., Combe, C., Dussol, B., Fiquet, B., Halimi, J.-M., Joly, D., and Quere, S.
- Published
- 2012
- Full Text
- View/download PDF
33. Hyperkaliémie et IRC ND/5D : observatoire national des pratiques néphrologiques.
- Author
-
Joubet, R., Jean, G., Rieu, P., Joly, D., Frantzen, L., Urena, P., and Bouchet, J.-L.
- Published
- 2012
- Full Text
- View/download PDF
34. Le suivi de la maladie rénale chronique des transplantés est-il homogène dans les régions de la France métropolitaine ? Résultats de l’étude ANTICIPE.
- Author
-
Mourad, G., Joly, D., Daugas, E., Juillard, L., Henry, P., Stroumza, P., Touam, M., and Dussol, B.
- Published
- 2012
- Full Text
- View/download PDF
35. Quel est l’impact des services proposés aux patients par le réseau de néphrologie d’Île-de-France RENIF ?
- Author
-
Mourozeau, H., Lesavre, B., Belanfant, X., Ronco, P., Isnard Bagnis, C., and Joly, D.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
36. Typologie comparée des malades diabétiques de type 2 porteur d’une néphropathie avec protéinurie traitée ou non par bloqueur du système rénine angiotensine.
- Author
-
Dussol, B., Choukroun, G., Halimi, J.-M., Fauvel, J.-P., Joly, D., Combe, C., Quéré, S., and Fiquet, B.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
37. Une photographie des diabétiques de type 2 protéinuriques suivis en néphrologie en 2010 : l’étude ALICE-PROTECT.
- Author
-
Joly, D., Choukroun, G., Combe, C., Dussol, B., Fauvel, J.-P., Halimi, J.-M., Quéré, S., and Fiquet, B.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
Catalog
Discovery Service for Jio Institute Digital Library
For full access to our library's resources, please sign in.