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La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse : une entité dynamique.

Authors :
Nnang Obada, E.
Ferlicot, S.
Noël, L.H.
Dahan, K.
Vrtovsnik, F.
Joly, D.
Daugas, E.
Fremeaux Bacchi, V.
Beaudreuil, S.
Charpentier, B.
Durrbach, A.
François Pradier, H.
Source :
Néphrologie & Thérapeutique; Sep2014, Vol. 10 Issue 5, p337-338, 2p
Publication Year :
2014

Abstract

Introduction Bien qu’en nette régression dans les pays développés, le pronostic de la glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse chez l’adulte reste réservé. Patients et méthodes Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective pour faire un état des lieux de cette maladie glomérulaire en termes épidémiologique, clinique, histologique, microbiologique et pronostique ; et discuter de l’intérêt d’un traitement immunosuppresseur pour récupérer une fonction rénale optimale. Résultats Soixante-dix patients ont été inclus, 70 % de caucasiens : 50 hommes, 20 femmes. L’âge moyen est de 58,08 ans ; 25,4 % des sujets sont diabétiques, 18,6 % alcooliques chroniques, 5,1 % toxicomanes. Au diagnostic, l’hématurie est quasi constante ; 40 % des patients ont un syndrome néphrotique inaugural avec une protéinurie moyenne de 3,24 g/24 h ; la créatininémie moyenne est de 355 μmol/L (58–1587 μmol/L). Vingt patients ont un taux de C3 bas. Soixante-dix-huit pour cent des patients ont une prolifération endocapillaire pure. Pour les 22 % restants, on note une prolifération extracapillaire associée ou isolée. La porte d’entrée infectieuse n’est pas identifiée dans 14,75 % des cas. Les germes les plus fréquemment identifiés sont le staphylocoque aureus et le streptocoque mais dans la majorité des cas (45,9 %), le micro-organisme pathogène n’est pas identifié. Cinq patients vont bénéficier d’épuration extrarénale en phase aiguë et 2 de façon chronique. Avec un suivi moyen de 457,5 jours, le taux de créatinine sérique est de 166 μmol/L en moyenne avec une protéinurie de l’ordre de 2,2 g/24 h. Discussion et conclusion La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse reste fréquente sur un terrain à risque « immunodéprimé », avec un profil clinique, histologique, microbiologique variable. La corticothérapie ne semble pas influer sur le pronostic rénal. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
French
ISSN :
17697255
Volume :
10
Issue :
5
Database :
Supplemental Index
Journal :
Néphrologie & Thérapeutique
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
98400176
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.153