76 results on '"Le Jeunne, C"'
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2. Œdèmes.
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Aslangul, E. and Le Jeunne, C.
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EDEMA ,EXTRACELLULAR fluid ,SUPINE position ,DIURETICS ,LYMPHATICS - Abstract
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- Published
- 2005
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3. Corticothérapie prolongée et alimentation
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Le Jeunne, C. and Aslangul, E.
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ADRENOCORTICAL hormones , *HORMONE therapy , *DIETETICS , *OSTEOPOROSIS , *VITAMIN D , *PHYSIOLOGICAL effects of glucose , *HIGH-potassium diet - Abstract
Abstract: In order to prevent adverse effects of long lasting treatments by glucocorticoids, some dietetic measures are underlined. If one was to strictly follow all these recommendations i.e., no salt, little glucose intake, high level of proteins, low calories diet, sufficient potassium intake and supplementation with calcium and vitamin D3, it would hardly be possible. The most common practice from doctors and patients is a salt-less diet, followed by calcium and vitamin D supplementation. Literature analysis on the opportunity of all these dietetic measures is surprisingly very poor, knowing that these drugs have been on the market for over fifty years. Only because osteoporosis has been on the front of the scene those past years a little more is known about calcium and vitamin D. It seems there are plenty opportunities on more studies on the subject. [Copyright &y& Elsevier]
- Published
- 2013
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4. Risques des médicaments anti-inflammatoires et immunosuppresseurs au cours de la grossesse
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Le Jeunne, C.
- Published
- 2011
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5. Apport et limites des « ECOS », « examen clinique au lit du malade » et « appréciation globale de stage » comme modalité d'évaluation de fin de stage. Expérience de deux services de médecine interne
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Régent, A., Arlet, J.-B., Cheminet, G., Pouchot, J., Mouthon, L., and Le Jeunne, C.
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CLINICAL trials , *DRUGS , *PERIODIC health examinations , *ANTIRETROVIRAL agents , *MULTIPLE organ failure - Abstract
Les stages hospitaliers sont l'occasion d'un apprentissage de compétences cliniques et de l'évaluation de leur mise en pratique au cours d'un examen de fin de stage. La pertinence d'un examen de stage est discutable, tant la compétence médicale est contextuelle. Nous avons évalué l'apport et les limites de différentes modalités docimologiques comme examen de fin de stage. Les externes de deux services de médecine interne ont été évalués à l'aide de la grille Mini-Cex par un examen clinique objectif et structuré (ECOS), un examen clinique au lit du malade (ECLM) et une appréciation globale de stage (AGS). Un questionnaire qualitatif a été proposé aux étudiants et enseignants à l'issue des évaluations. En 2021, 41 étudiants et 16 enseignants ont participé à l'étude. L'examen physique était évalué dans 0 %, 97 % et 76 % des cas lors des ECOS, de l'ECLM et de l'AGS respectivement ; les compétences pédagogiques, un des items de la grille Mini-Cex étaient évaluées chez 100, 42 et 49 % des étudiants lors des ECOS, de l'ECLM et de l'AGS, respectivement. L'analyse des ECOS comparativement à l'ECLM identifie une supériorité perçue de l'ECLM à visée formative (p = 0,07 et p = 0,03) et évaluative (p = 0,0007 et p = 0,02), pour les étudiants et les enseignants, respectivement. L'analyse qualitative souligne la diversité des compétences évaluées lors d'un parcours d'ECOS. L'intégration dans l'équipe et la progression en stage étaient également évaluées lors d'une AGS. Malgré sa subjectivité, l'ECLM semblait être la modalité docimologique préférée pour une évaluation de fin de stage. During placements, there is an opportunity to learn clinical skills and to assess their application. However, it represents two different goals. The validity of an end-of-placement assessment is questionable, as the medical competency is contextual. We decided to evaluate the contribution and limits of different assessment modalities as an end-of-placement assessment. Internal medicine clerks were assessed using the Mini-Cex grid by a structured objective clinical examination (OSCE), a long-case clinical examination (LCE) and a global end-of-placement marking (GEPM). Following these evaluations, students and teachers fulfilled an open questionnaire. In 2021, 41 students and 16 teachers participated in the study. Physical examination was evaluated in 0%, 97% et 76% of cases during OSCE, LCE and GEPM, respectively; teaching skills were assessed for 100, 42 et 49% of students in OSCE, LCE and GEPM, respectively. As compared to OSCE, there was a perceived superiority of LCE regarding its formative value (P = 0.07 and P = 0.03) and its summative value (P = 0.0007 and P = 0.02), for students and teachers, respectively. Qualitative analysis highlights the breadth of clinical skills that could be assessed during OSCE stations. Integration into a team was an additional skill that could specifically be assessed during GEPM. GEPM could also take into account the progress made during placement. Despite its subjectivity, LCE seemed to be the preferred modality for an end-of-rotation assessment. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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6. Échec primaire du tocilizumab au cours de l'artérite à cellules géantes.
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Cioni, P., Parreau, S., Smets, P., Melboucy Belhkir, S., Lobbes, H., Belfeki, N., Perrin, F., Rossi, P., Liozon, E., Le Guenno, G., Le Jeunne, C., Prat, L., Fogel, O., Samson, M., and Terrier, B.
- Abstract
L'artérite à cellules géantes (ACG) est la vascularite la plus fréquente chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Il s'agit d'une vascularite des vaisseaux de gros calibre, notamment l'aorte et les branches des artères carotidiennes. La corticothérapie est le traitement de référence, mais les rechutes et/ou une corticodépendance restent fréquentes. Dans ces situations, le méthotrexate et le tocilizumab représentent les deux principales stratégies d'épargne. Rarement, le tocilizumab peut être en échec ou insuffisamment efficace et d'autres stratégies thérapeutiques sont nécessaires. Aucune étude ne s'est intéressée aux facteurs de risque d'échec du tocilizumab. L'objectif de cette étude est de décrire les situations d'échec primaire du tocilizumab chez les patients atteints d'ACG, les stratégies de secours mises en œuvre et à termes d'identifier d'éventuels facteurs prédictifs d'échec. Nous avons mené une étude française, rétrospective, incluant des patients atteints d'ACG selon les critères ACR/EULAR 2022, et en échec d'un traitement par tocilizumab selon le médecin référent. Pour chaque patient, les données clinicobiologiques, pathologiques et radiologiques ont été recueillies rétrospectivement à l'aide d'un formulaire anonyme rempli par le médecin référent. Seize patients (4 hommes et 12 femmes, âge médian 66 ans [EIQ 61–78,5]) en échec primaire du tocilizumab ont été inclus. Les situations d'échec étaient les suivantes : (1) survenue d'un évènement ischémique sous tocilizumab, notamment ophtalmologique (neuropathie optique ischémique postérieure, diplopie et ophtalmoplégie, occlusion de l'artère mésentérique supérieur, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral constitué) dans 6 cas (37,5 %), (2) impossibilité de décroître la corticothérapie à moins de 7,5 mg/jour dans 5 cas (31,3 %), (3) survenue d'un évènement clinique spécifique de l'ACG hors complication ischémique (douleurs des ceintures, céphalée, signes généraux) dans 4 cas (25 %), et (4) persistance d'un syndrome inflammatoire biologique sous anti-IL-6R dans un cas (6,3 %). Les stratégies de rattrapage étaient les suivantes : (1) adjonction de méthotrexate au tocilizumab (n = 5), avec une rémission chez 4/5 patients (80 %), (2) inhibiteurs de JAK (n = 4, tofacitinib pour 3 patients et baricitinib pour 1), avec une rémission clinicobiologique chez 4/4 patients (100 %), (3) switch du tocilizumab pour le méthotrexate (n = 2) avec une rémission chez 1 patient sur 2, (4) majoration de la corticothérapie sans autre modification (n = 2), avec une efficacité chez 1 patient sur 2, (5) switch du tocilizumab pour le secukinumab (n = 1), sans efficacité, (6) absence de modification thérapeutique et maintien d'une corticothérapie > 7,5 mg/jour (n = 2). Par ailleurs, parmi les patients ayant reçu un inhibiteur de JAK, un d'entre eux avait d'abord reçu l'association tocilizumab–méthotrexate et un autre du cyclophosphamide, sans efficacité dans les deux cas, motivant l'introduction de l'inhibiteur de JAK. Une étude comparative visant à identifier d'éventuels facteurs prédictifs d'échec du tocilizumab est en cours. Les situations d'échec du tocilizumab au cours de l'ACG sont rares. Les stratégies de rattrapage les plus employées reposent sur la combinaison de méthotrexate et de tocilizumab et les inhibiteurs de JAK, donnant une réponse favorable dans 80 % et 100 %, respectivement. L'identification de facteurs de risque d'échec du tocilizumab est en cours d'analyse. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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7. Association des comorbidités psychiatriques avec la durée de séjour des patients en médecine interne d'aval des urgences.
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Lampros, A., Montardi, C., Journeau, L., Georgin-Lavialle, S., Hanslik, T., Dhôte, R., Goujard, C., Le Jeunne, C., Mahe, I., Papo, T., Godeau, B., Bourgarit, A., Fain, O., Fantin, B., Dzierzynski, N., Leblanc, J., Nevoret, C., and Steichen, O.
- Abstract
Les patients atteints de troubles psychiatriques souffrent de problèmes somatiques nombreux et souvent mal pris en charge. Cette étude vise à établir le profil des patients avec comorbidités psychiatriques hospitalisés en médecine interne depuis les urgences et à comparer leurs durées de séjour avec celles des patients sans comorbidité psychiatrique. Cette étude observationnelle rétrospective sur données de soins collectées dans l'Entrepôt de Données de Santé de l'Assistance publique–Hôpitaux de Paris a inclus les patients hospitalisés après passage aux urgences, au cours de l'année 2017, dans 9 services de médecine interne. L'existence d'une comorbidité psychiatrique et le poids des comorbidités somatiques (score de Charlson) étaient déterminés par le codage diagnostique. Le score de Charlson et la durée moyenne de séjour étaient comparés entre les patients avec et sans comorbidités psychiatriques. Au total, 8981 séjours étaient inclus (8001 patients), dont 1867 (21 %) avec comorbidité psychiatrique. Après ajustement sur l'âge, le sexe, le service et le diagnostic principal, le score de Charlson moyen était supérieur de 0,68 chez les patients avec comorbidités psychiatriques (p < 0,001) et leur durée moyenne de séjour était supérieure de 30 % après ajustement supplémentaire sur le score de Charlson (p < 0,001). Ces différences étaient similaires dans les analyses restreintes à chacune des dix catégories majoritaires de diagnostic principal. Les patients avec comorbidités psychiatriques sont nombreux en hospitalisation d'aval des urgences. Ils ont des durées de séjour plus longues, incomplètement expliquées par des comorbidités somatiques plus lourdes. Une attention particulière doit être portée à cette population vulnérable. Patients with psychiatric disorders suffer from a higher rate of somatic disorders than those without psychiatric disorder, often inappropriately managed. Our study aimed to describe patients with psychiatric comorbidity in post-emergency internal medicine units and to compare their length of hospital stay to patients without psychiatric disease. This French cross sectional study used the data warehouse of the greater Paris hospitals. It included, all patients hospitalized through the emergency department in 9 internal medicine departments during the year 2017. Psychiatric disorders and the burden of somatic disorders (Charlson score) were determined through diagnostic coding. Charlson score and hospital length of stay were compared between patients with and without psychiatric comorbidity. In total, 8981 hospital stays (8001 patients) were included, 1867 (21%) with psychiatric comorbidity. After adjusting for age, gender, hospital and main diagnosis, the Charlson score was on average 0.68 higher in the psychiatric comorbidity group (P < 0.001) and the length of hospital stay was 30% higher after further adjustment on the Charlson score (P < 0.001). These differences were consistent for each main diagnosis. Patients with psychiatric comorbidity are frequent in post-emergency internal medicine wards. They experience longer hospital stays, only partly related with a higher burden of somatic disorders. Special attention should be paid to this vulnerable population. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2020
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8. Évaluation multicentrique de la reproductibilité et de la validité d'un carnet d'évaluation des compétences professionnelles des internes de médecine interne.
- Author
-
Bonnard, G., Cohen-Aubart, F., Steichen, O., Bourgarit, A., Abad, S., Ranque, B., Pouchot, J., Dossier, A., Espitia-Thibault, A., Jego, P., Granel, B., Launay, D., Rivière, E., Le Jeunne, C., Mouthon, L., and Pottier, P.
- Abstract
Des outils d'évaluation des compétences professionnelles des internes par observation directe sur le lieu d'exercice sont validés mais leur appropriation reste anecdotique en France. L'objectif de cette étude était d'évaluer la reproductibilité et la validité d'un carnet d'observation comprenant plusieurs grilles évaluant différentes composantes de la compétence professionnelle. Trois grilles ont été testées, au cours d'une étude multicentrique sur 6 mois impliquant 12 services de médecine interne français : une grille d'observation de l'examen clinique (mini-EC), une grille d'observation des compétences relationnelles (OD_CR) et une grille d'évaluation des compétences génériques (E_360), remplie par tous les collaborateurs de l'interne. La reproductibilité a été évaluée par le coefficient de corrélation intraclasse (CCI) et par le coefficient alpha de Cronbach. La validité a été appréciée par la capacité à détecter une amélioration des compétences dans le temps et avec l'ancienneté de l'interne. Vingt-cinq internes ont été inclus. Le coefficient alpha de Cronbach était à 0,90 (n = 70) pour la grille mini-EC, 0,89 pour la grille OD_CR (n = 62) et à 0,77 pour la grille E_360 (n = 86). Les CCI étaient très variables selon les items pour les deux grilles mini-EC et OD_CR, en partie en raison du faible nombre d'observations réalisées par interne. Ces grilles ont détecté une progression des internes pour la plupart des items entre M1 et M6. Les scores de la grille E_360 étaient élevés, à 7,3 ± 0,8 à 8,3 ± 2,4 (score maximum 9) et ne variaient que très peu pas avec l'ancienneté de l'interne. Garantir la reproductibilité de l'évaluation des compétences avec ces grilles ne parait pas faisable en l'état actuel de nos moyens sur nos lieux d'exercice. En revanche, ces grilles pourraient être intégrées au portfolio des internes comme supports des débriefings, afin de documenter les progrès réalisés au cours de leur formation. Though several assessment tools for resident professional skills based on workplace direct observation have been validated, they remain scarcely used in France. The objective of this study was to evaluate the reliability and the validity of a workbook including several assessment forms for different components of the professional competency. Three assessment forms have been tested over a period of 6 months in a multicentric study including 12 French internal medicine departments: the French version of the mini-CEX, an interpersonal skills assessment form (OD_CR) and the multisource feedback form (E_360). Reliability has been assess using the intra-class correlation coefficient (ICC) and the Cronbach alpha coefficient. Arguments for validity have been provided looking at the ability of the forms to detect an increase in the scores over time and according to the level of experience of the resident. Twenty-five residents have been included. The Cronbach alpha was of 0.90 (n = 70) with the mini-CEX, 0.89 with the OD_CR (n = 62) and 0.77 with the E_360 (n = 86). ICC showed a wide variation according to the items of the mini-CEX and the OD-CR probably due to the poor number of observations performed by residents. The scores of most of the items of these two forms increased between M1 and M6. The scores of the E_360 were high: 7.3 ± 0.8 to 8.3 ± 2.4 (maximum 9) and did not vary according to the level of experience. This study suggest that it would be difficult to ensure a sufficient reliability for professional skills assessment using these tools given our available current human and material resources. However, these assessment forms could be added to the resident portfolio as supports for the debriefing in order to document their progression during their formation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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9. Si je me sens mieux, essaye d’être cool !
- Author
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Danlos, F.-X., London, J., Dunogue, B., Blanche, P., Paugam, A., Henry, B., Salmeron, S., Le Jeunne, C., Mouthon, L., and Gros, H.
- Published
- 2016
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10. Les 100 médicaments essentiels. Une approche de médecine interne.
- Author
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Thomas, M., Arlet, P., Aumaitre, O., Cosserat, J., Grosbois, B., Guillevin, L., Kettaneh, A., Le Jeunne, C., Massot, C., and Morlat, P.
- Subjects
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ESSENTIAL drugs , *INTERNAL medicine , *DRUG bioavailability , *PATHOLOGY , *EMAIL systems - Abstract
Résumé: Propos: Il y a en France 4600 médicaments disponibles sous près de 15 000 formes galéniques. Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé incite tous les pays développés à définir leur propre liste de médicaments essentiels, et que celle établie en 2008 par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) est restée totalement confidentielle, un groupe d’internistes a décidé d’établir la ű liste sage Ƈ (wise list) des 100 médicaments leur paraissant essentiels pour traiter 95 % de la pathologie observée en France. Méthodes: Dix internistes ont accepté en juin 2011 d’établir leur liste de 100 molécules indispensables. Une réunion des participants en décembre 2011 a dégagé un premier consensus et chargé cinq d’entre eux de faire des propositions dans les domaines où une dispersion avait été constatée et dans ceux qu’une majorité de participants avait négligé. Après échanges par courrier électronique, une deuxième liste consensuelle complémentaire a ainsi été validée mi-janvier 2012. Résultats: Le premier consensus a retenu 54 molécules (dont neuf molécules retenues par les dix participants) et le second 46, constituant cette ű liste sage Ƈ de 100 médicaments. Cinquante-six de ces molécules sont génériquées en juin 2012. Une comparaison de cette liste avec celles établies dans cinq pays de l’Union Européenne est effectuée. Conclusion: Une telle liste est réalisable. Encore incomplète, elle bénéficiera de l’apport de 14 généralistes qui au travers la France ont établi une liste semblable, en cours de finalisation. La liste finale sera validée à plus large échelle au sein des sociétés françaises des généralistes enseignants et des internistes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2013
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11. Abcès cutanés aseptiques récidivants atypiques révélateurs d’une maladie de Crohn
- Author
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Szwebel, T.-A., Casadevall, M., Chosidow, O., Gaucher, F., Perrot, S., Le Jeunne, C., and Aslangul, E.
- Subjects
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CROHN'S disease , *CUTANEOUS manifestations of general diseases , *SKIN disease treatment , *DISEASE relapse , *INFLAMMATORY bowel diseases , *ULCERS , *ANTIBIOTICS - Abstract
Abstract: Introduction: We report here a case of chronic inflammatory bowel disease revealed by multiple large cutaneous aseptic distal necrotic ulcers. Case report: A 44-year-old male presented with high fever at 40°C associated with multiple necrotic abcesses located on the distal part of his limbs. They were treated successfully by debridment and dressings associated with antibiotics allowing complete healing after 1 month. Six months later, the patient relapsed on his left hand with a short episode of diarrhoea. A total coloscopy revealed a Crohn''s disease. Systemic corticotherapy and azathioprine were administered and complete remission was obtained with a 1-year follow-up. Conclusion: Skin manifestations that this patient presented were atypical because of their number, size, and location, exclusively distally on the limbs. This report illustrates an unusual presentation of Crohn''s disease with multiple necrotic ulcers only located on the patient extremities. [Copyright &y& Elsevier]
- Published
- 2010
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12. Prévalence, facteurs associés et impact pronostique de la sarcopénie au cours des vascularites nécrosantes : étude prospective de 120 patients.
- Author
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Henriquez, S., Dunogué, B., Porcher, R., Régent, A., Cohen, P., Berezne, A., Le Jeunne, C., Mouthon, L., Roux, C., Guillevin, L., Briot, K., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction La sarcopénie, définie par une perte progressive de masse et de force musculaire, a été associée à une évolution défavorable dans de nombreux champs médicaux et chirurgicaux. Cependant, son impact dans les vascularites nécrosantes systémiques (VNS) n'a jamais été étudié. L'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence, les facteurs de risque associés et l'impact pronostique de la sarcopénie au cours des VNS. Patients et méthodes Les patients ayant une vascularite associée aux ANCA ou une périartérite noueuse pris en charge dans notre service ont été consécutivement inclus dans une étude prospective évaluant des paramètres musculosquelettiques, cardiovasculaires et autres séquelles (cohorte OSTEOVAS). À l'inclusion, l'index de masse musculaire squelettique (IMMS) était évalué par absorptiométrie biphotonique, et la force musculaire de préhension à l'aide d'un dynamomètre manuel. Les patients étaient suivis de manière prospective et la survenue de rechutes, fractures osseuses, évènements cardiovasculaires, évènements indésirables graves (EIG) ont été analysés. Résultats Cent vingt patients ayant une VNS ont été inclus (54 hommes, âge médian de 54,4 ans [EIQ 40,0–67,4], durée médiane d'évolution de la maladie de 54 mois). La médiane de suivi était de 42 mois. À l'inclusion, une faible force de préhension (moins de 30 kg chez les hommes et 20 kg chez les femmes) était constatée chez 28 (23 %) patients, alors qu'aucun patient ne présentait d'IMMS abaissé (moins de 7,23 kg/m2 chez les hommes et 5,67 kg/m2 chez les femmes). À l'inclusion, la force de préhension abaissée était significativement associée à l'âge (p < 0,0001), au type de vascularite (plus de granulomatose avec polyangéite et de granulomatose éosinophilique avec polyangéite) (p = 0,011), au Vasculitis Damage Index (p = 0,01), aux antécédents de chute (p = 0,0002), à l'ostéoporose (p = 0,036), à un taux bas d'albumine (p = 0,003) et de préalbumine (p = 0,0007), et à une CRP ascensionnée (p = 0,001). La force de préhension abaissée était aussi associée à un score de Framingham élevé (p = 0,008), un haut risque fracturaire évalué par le FRAX (p = 0,002) et une faible densité minérale osseuse au col fémoral (p = 0,0002). Le faible IMMS (inférieur au premier quartile spécifique au sexe) était significativement associé à un faible indice de masse corporelle, au score d'activité de la vascularite élevé, à l'ostéoporose, à un haut score FRAX et à une faible densité minérale osseuse au col fémoral. À cours du suivi, la faible force de préhension était associée à une plus forte incidence cumulative de fracture [HR 4,25 (1,37–13,2), p = 0,012] et aux EIG [HR 2,80 (1,35–5,81), p = 0,006], parmi les plus fréquents des décès (n = 9), des infections sévères (n = 23), une ostéoporose fracturaire (n = 7). A contrario, elle ne s'associait pas à un risque accru de rechute ou d'évènements cardiovasculaires. Conclusion Au cours des VNS, la force de préhension est associée au statut nutritionnel et aux comorbidités telles que la maladie osseuse, et semble prédire le risque de fracture et d'EIG au cours du suivi. En revanche, l'intérêt de l'évaluation de l'IMMS dans cette population reste incertain. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2018
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13. D-dimères dans la sclérodermie systémique : prévalence et association avec des complications vasculaires ?
- Author
-
Furtado, S., Dunogué, B., Chaigne, B., Terrier, B., Le Jeunne, C., and Mouthon, L.
- Abstract
Introduction La sclérodermie systémique (ScS) est une maladie fibrosante qui s'accompagne de manifestations vasculaires potentiellement graves. Les D-dimères (DD) constituent un marqueur d'un état prothrombotique et ont été rapportés être augmentée au cours de la ScS. Patients et méthodes Objectifs: déterminer la fréquence de l'élévation des DD chez les patients atteints de SSc (> 500 ng/mL) ; évaluer l'association entre des DD élevés et la survenue de complications vasculaires : ulcères digitaux, hypertension artérielle pulmonaire précapillaire (confirmée par cathétérisme cardiaque droit) et crise rénale sclérodermique. Méthodes : étude rétrospective monocentrique. Les patients étaient pris en charge dans le service de médecine interne de l'hôpital Cochin, Centre de référence maladies systémiques auto-immunes rares d'Ile de France. Critères d'inclusion : ScS répondant aux critères de l'ACR/EULAR 2013 et au moins une mesure de D-dimères (DD) par ELISA entre 2005 et 2018. Les tests de Chi2 et le test exact de Fisher étaient utilisés. Résultats Au total, 214 patients ont été analysés. L'âge moyen à l'inclusion était de 55 ± 14,7 ans et 179 patients (84 %) étaient des femmes. La durée d'évolution de la maladie était de 7,5 (IQR 4–12) ans. Il s'agissait d'une ScS diffuse chez 74 (35 %) patients. Les Ac anti-Scl70 étaient positifs chez 74 (35 %) patients et les Ac anticentromère étaient positifs chez 75 (35 %) patients. Douze (6 %) patients avaient des antécédents de cancer du solide/hémopathie maligne dans les 5 dernières années, 48 (22 %) avaient une hypertension artérielle et 28 (13 %) avaient un tabagisme actif. Des inhibiteurs calciques étaient prescrits chez 164 (77 %) patients, des immunosuppresseur étaient prescrits chez 61 (29 %) des patients, des corticoïdes chez 70 (33 %), des anticoagulants chez 20 (9 %), des antiagrégants chez 32 (15 %) et %). Le DD a été élevé en 93 patients (43 %). Une élévation des DD était observée avec une fréquence équivalente dans les formes diffuses et limitées de ScS (44,6 % contre 42,9 %, p = 0,807). Dans les patients avec ScS diffuse, le score de Rodnan étaient plus élevé chez les patients avec DD élevé (6 [IQR 2–15] vs 4 [IQR 210], p < 0,001). La maladie pulmonaire interstitielle était aussi plus fréquente chez les patients avec DD élevé (60,9 % vs 47,9 %, p = 0,061). [Office1] Une complication vasculaire était notée chez 108 (50 %) patients : 105 (49 %) avaient des ulcères digitaux actuels ou passés (24 [11 %]), 6 (3 %) avaient un antécédent de crise rénale et 5 (2 %) une hypertension artérielle pulmonaire. Les complications vasculaires étaient plus fréquentes chez les patients présentant un taux de DD élevé (57 % vs 45,5 %, p = 0,094), mais la différence n'était pas statistiquement significative. Plus précisément, les ulcers digitaux (53,8 % vs 45,5, p = 0,228), l'hypertension artérielle pulmonaire (3,4 % vs 1,7 %, p = 0,365), la crise rénale (5,6 % vs 0,8 %, p = 0,052). Nous avons trouvé une corrélation positive entre le DD et la pression artérielle pulmonaire systolique mesurée par ecocardiography (coef 0,003, p = 0,028). Conclusion Le DD a été fréquemment élevé dans les patients avec ScS, tant dans les formes diffuses comme limités. Le DD peut ne pas être utile pour le diagnostique de phénomènes thromboemboliques chez ces patients, mais il peut être un marqueur de complications vasculaires, ce qui doit être étudier dans des études prospectives. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2018
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14. Apport de la tomographie par émission de positons couplée au scanner dans le diagnostic de leishmaniose viscérale
- Author
-
Casadevall, M., Mambré, L., Cornet, M., Caillat-Vigneron, N., Le Jeunne, C., and Aslangul, E.
- Published
- 2010
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15. Anticorps versus phénotype dans la sclérodermie systémique : une étude de cas-témoins.
- Author
-
Tieu, A., Chaigne, B., Dunogué, B., Dion, J., Regent, A., Legendre, P., Terrier, B., Costedoat-Chalumeau, N., Le Jeunne, C., and Mouthon, L.
- Abstract
La sclérodermie systémique (ScS) est une connectivite fibrosante auto-immune caractérisée par une sclérose cutanée et des auto-anticorps. Classiquement, les patients avec une forme cutanée diffuse (dScS) ont des anticorps anti-Scl70 (Scl70) et les patients avec une forme cutanée limitée (lScS) ont des anticorps anti-centromères (ACA). Très peu de séries de patients avec des phénotypes inversés ont été rapportées [1,2]. Dans cette étude, nous avons étudié la prévalence et les caractéristiques des patients atteints d'une ScS avec un phénotype inversé. Il s'agit d'une étude cas-contrôle rétrospective monocentrique pour laquelle nous avons inclus les patients lScS Scl70 et dScS ACA. Les patients éligibles avaient une ScS définie selon la classification ACR/EULAR 2013 [3] et caractérisée en dScS ou lScS. Chaque patient inclus a été apparié à un contrôle ayant le même auto-anticorps mais le phénotype clinique opposé. Parmi les 912 (336 dScS et 576 lScS) patients inclus dans la base de données de notre centre, 12 patients avec une dScS ACA et 93 patients avec une lScS Scl70, ont été identifiés. La prévalence de ces phénotypes inversés, est respectivement de 12/912 (1,3 %) et de 93/912 (10,2 %). À l'inclusion, les patients avec une lScS Scl70 avaient un score de Rodnan modifié (mRSS) plus faible (4 [2–7,5] versus (vs) 18 [10–27] ; p < 0,0001), moins fréquemment d'atteinte articulaire (58 (62,4 %) vs 80 (86 %) ; p < 0,0005), autant d'atteinte interstitielle (67 (72 %) vs 74 (79,6 %) ; p = 0,30), mais une capacité vitale forcée (CVF) plus élevée (86 % [66–103] vs 70 % [59–90] ; p < 0,05)et moins de syndrome inflammatoire (CRP > 5 mg/L) (4 [2–10] vs 9 [4–17] ; p < 0,05) que les patients ayant une dScS ScL70. De plus, les patients lScS Scl70 avaient plus d'atteinte articulaire (58 [62,4 %] vs 1 [8,3 %] ; p < 0,005), plus d'atteinte interstitielle (67 (72 %) vs 1 (8,3 %) ; p < 0,0001), et une CVF plus basse (86 % [66–103] vs 114 % [105–126] ; p < 0,05) que les lScS ACA. À l'inclusion, les patients avec une dScS ACA avaient un mRSS plus élevé (26[17–30] vs 2,5 [1,5–4,5], p < 0,005), plus fréquemment une atteinte articulaire (8 (66,7 %) vs 1 (8,3 %) ; p < 0,05), et une CVF plus basse (92,5 % [76–96] vs 114 % [105–126] ; p < 0,05) que les lScS ACA. De plus, les patients avec dScS ACA avaient moins d'atteinte interstitielle (5 (41,7 %) vs 74 (79,6 %) ; p < 0,05) et une DLCO plus élevée (72,5 % [62–85] vs 50 % [41–64] ; p < 0,05) que les patients dScS Scl70. Au terme d'un suivi médian de 5 [3–5] ans, les décès étaient plus nombreux chez les patients dScS dScS Scl70 vs lScS Scl70 21 (30 %) vs 3 (5,2 %) ; p < 0,0001 et dScS ACA vs lScS ACA (3(42,9 %) vs 0 ; p < 0,05). Il y avait une plus grande proportion de patients avec une atteinte interstitielle entre les patients avec une lScS Scl70 vs ACA (37 (63,8 %) vs 1 (9,1 %) ; p < 0,01) ; plus d'ulcères digitaux et plus d'HTAP entre les patients dScS Scl70 vs lScS Scl70 (29 (41,4 %) vs 13 (22,4 %) ; p < 0,05 et 14 (25,5 %) vs 4(9,5 %) ; p < 0,05 respectivement). Cette étude montre que les patients avec une ScS de phénotype inversé sont rares et ont une présentation clinique spécifique. En outre, ce travail confirme que les patients avec un anticorps anti-ScL70, qu'ils aient une lScS ou une dScS ont une forme plus sévère de ScS. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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16. Caractéristiques, spectre étiologique et évolution des uvéoméningites.
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Hadjadj, J., Gaube, G., Groh, M., Paule, R., Salah, S., Hoogewoud, F., Blanche, P., Mouthon, L., Monnet, D., Le Jeunne, C., Brézin, A., and Terrier, B.
- Abstract
Les uvéites sont des processus inflammatoires intraoculaires allant de l'iris et des procès ciliaires jusqu'à la choroïde et la rétine au pôle postérieur. La choroïde étant en continuité avec l'espace sous-arachnoïdien où circule le liquide céphalo-rachidien, l'association d'une uvéite avec une méningite (uvéoméningite) est fréquente. Dans certaines situations, l'uvéite et la méningite résultent de mécanismes inflammatoires similaires mais indépendants. L'objectif de cette étude est d'étudier les caractéristiques, les étiologies, et l'évolution des uvéoméningites. Étude monocentrique rétrospective réalisée dans un centre tertiaire spécialisé dans la prise en charge des uvéites. Parmi 1990 ponctions lombaires réalisées entre 2007 et 2017 dans le service de médecine interne, 449 (23 %) l'étaient pour l'exploration d'une uvéite, parmi lesquelles 110 (24 %) ont permis la mise en évidence d'une méningite (définie par une cellularité > 10 éléments/mm3). Tous les patients ont bénéficié d'un examen ophtalmologique complet suivi d'un bilan clinique et paraclinique. Afin d'évaluer leur pronostic, les uvéoméningites ont été comparées à 116 uvéites avec atteintes du segment postérieur sans méningite avec étiologies similaires. Cent-dix patients ont été inclus (âge médian 35 ± 14 ans, hommes 63 %). Les principales caractéristiques de l'uvéite étaient : bilatérale (77 %), postérieure (34 %), panuvéite (54 %), évolution chronique (30 %), granulomateuse (29 %), et avec présence d'une papillite ou de décollement séreux-rétiniens dans 36 % et 39 % des cas, respectivement. Trente-huit patients (35 %) présentaient des symptômes neurologiques (majoritairement des céphalées). La ponction lombaire mettait en évidence en médiane 29 (10–800) éléments/mm3 et une protéinorachie à 0,55 (0,18–2,63) g/l. Une IRM cérébrale était pratiquée chez 54 patients, mettant en évidence des anomalies dans 33 % des cas (hypersignaux de la substance blanche dans 78 %, atteinte méningée dans 22 %). À l'issue du bilan étiologique, les principales causes retrouvées étaient : maladie de Vogt-Koyanagi-Harada (31 %), syphilis (16 %), sarcoïdose (12 %), pathologies ophtalmologiques (ophtalmie sympathique ou épithéliopathie en plaque, 9 %), maladie de Behçet (7 %), et sclérose en plaques (5 %). Seulement 17 (16 %) des uvéoméningites restaient d'origine indéterminée. Après un suivi médian de 21 mois, en comparaison avec des uvéites avec atteinte postérieure sans méningite et d'étiologies similaires, les patients avec uvéoméningite étaient plus souvent traités par corticothérapie systémique (p < 0,0001) et par immunosuppresseurs (conventionnels et biothérapie) (p = 0,004). Le taux de rechute était en revanche similaire entre les uvéites avec ou sans méningite. Les uvéoméningites sont une entité particulière orientant vers un nombre limité d'étiologies. La présence d'une méningite est fréquemment à l'origine de la mise en route d'un traitement immunosuppresseur, sans qu'un impact négatif d'une méningite associée n'ait pu être démontré. L'impact pronostique d'une atteinte méningée sur l'évolution ophtalmologique et/ou extra-ophtalmologique reste à déterminer. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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17. Caractérisation phénotypique des perturbations périphériques des basophiles dans le syndrome des antiphospholipides.
- Author
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Chaigne, B., Le Guern, V., Szwebel, T.A., Paule, R., Le Jeunne, C., Costedoat-Chalumeau, N., and Mouthon, L.
- Abstract
Introduction Le syndrome des anti-phospholipides (SAPL) est une affection auto-immune caractérisée par des thromboses, des complications obstétricales et la présence d’anticorps anti-phospholipides. Les basophiles, longtemps associés aux allergies et aux infections parasitaires, sont connus pour être activés et capables d’améliorer la production d’auto-anticorps dans les maladies auto-immunes, en particulier dans le lupus érythémateux systémique (LES). Ici, nous avons caractérisé le phénotype périphérique des basophiles dans le SAPL. Patients et méthodes Les basophiles périphériques de patients atteints de SAPL primaire, de SAPL associé aux LES (SAPL-LES) et de témoins sains (HC) ont été analysés en cytométrie en flux. Résultats Quarante-trois patients consécutifs avec SAPL dont 10 patients atteints de SAPL-LES, et 20 HC ont été recrutés. Aucun patient n’était traité par corticostéroïde ou immunosuppresseur. Trente-cinq (81,4 %) patients avaient un anticoagulant circulant lupique, 33 (76,7 %) avaient des anticorps anti-cardiolipines et 24 (55,8 %) avaient des anticorps anti-β2GP1. Vingt (46,5 %) patientes avaient eu un SAPL obstétrical, 20 (46,5 %) patients avaient eu un SAPL artériel et 19 (44,2 %)patients un SAPL veineux. Six patients (14 %) avaient eu un SAPL catastrophique (CAPS). Les marqueurs d’activation des basophiles ont révélé une diminution de la proportion de basophiles CD193+ chez les patients atteints de SAPL comparativement aux sujets sains (63,0 % [27,3–85,0] vs 90,4 % [74,1–97,1] ; p < 0,05) et une intensité moyenne de fluorescence (MFI) accrue de CD69 à la surface des basophiles chez les patients atteints de SAPL vs HC (839 [436–1434] vs 318 [103–755] ; p < 0,05). Les marqueurs fonctionnels des basophiles ont révélé une diminution de la proportion de basophiles CD62L+ dans le SAPL vs HC (99,0 % [95,6–100] vs 100 % [99,6–100] p < 0,05) et une proportion accrue de basophiles HLA − DR+ dans le SAPL vs HC (32,3 % [16,8–77,2] vs 10,0 % [3,4–21,7] ; p < 0,05). Il n’y avait aucune différence entre les patients atteints de SAPL, les patients atteints de LES-SAPL, et les patients atteints de CAPS. Par rapport aux patients sans SAPL obstétricale, les patientes ayant eu un SAPL obstétrical (46,5 %) avaient une proportion réduite de basophiles CD196+ (25,5 % [11,3–32,5] vs 31,9 % [25,8 à 66,3] ; p < 0,05), une proportion accrue de basophiles CD63+ (34,8 % [0,25–53,3] vs 7,4 % [0–37,9] ; p < 0,05) et une proportion accrue de basophiles HLA − DR+ (49,0 % [23,4–79,6] contre 20,8 % [8,7 à 70,8] ; p < 0,05). Enfin, la proportion de basophiles CD154+ était plus élevée chez les patients qui avaient eu des fausses couches (47,6 % [38,2–56,1] vs 19,7 % [5,1 à 35,8] ; p < 0,01) et la MFI de CD62L était plus élevée à la surface des basophiles des patientes ayant expérimenté une mort fœtale in utero (11 823 [9862–15 546] vs 7978 [4628–10 160] ; p < 0,05). Conclusion Les principales caractéristiques phénotypiques des basophiles dans le SAPL sont une expression accrue du marqueur CD69, une diminution de l’expression du marqueur CD193 et une augmentation de l’expression du marqueur HLA-DR. Ces perturbations suggérent un rôle potentiel pour les basophiles dans cette pathologie auto-immune. Les patientes atteintes de SAPL obstétrical diffèrent des autres patients atteints de SAPL par les récepteurs CD196+, CD63+ et HLA − DR+ à la surface des basophiles. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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18. Le rituximab comme traitement d’induction et d’entretien de la granulomatose avec polyangéite (Wegener). Étude de cohorte monocentrique de 114 patients.
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Puéchal, X., Iudici, M., Calich, A.L., Vivot, A., Terrier, B., Regent, A., Cohen, P., Le Jeunne, C., Mouthon, L., Ravaud, P., and Guillevin, L.
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Introduction Deux essais randomisés contrôlés ont montré que le rituximab (RTX) n’était pas inférieur au cyclophosphamide comme traitement d’induction de la granulomatose avec polyangéite (Wegener, GPA) et de la polyangéite microscopique sévère [1,2] , ayant permis son enregistrement comme traitement d’induction de ces vascularites. Une étude menée par le Groupe français d’étude des vascularites a aussi démontré la supériorité du RTX par rapport au traitement conventionnel d’entretien de ces vascularites, conduisant au dépôt d’une demande d’enregistrement en traitement d’entretien [3] . L’objectif de cette étude est d’évaluer, dans la vraie vie, l’efficacité et la tolérance du RTX, comme traitement d’induction et d’entretien de la GPA. Patients et méthodes Tous les patients adultes, qui ont reçu au moins une perfusion de rituximab pour une GPA au centre de référence des maladies systémiques auto-immunes rares de l’hôpital Cochin, ont été inclus. Les patients ayant participé à un essai thérapeutique ont été exclus. Une estimation de la survie sans rechute a été réalisée par méthode de Kaplan–Meier et test du log-rank . Des modèles de régression de Cox ont été utilisés pour identifier les facteurs prédictifs de rechute, d’infection sérieuse et d’effet indésirable sérieux. Résultats Au total, 114 patients avec une GPA active ont reçu un traitement d’induction par le RTX ; 100 ont reçu ≥ 1 perfusion(s) d’entretien par le RTX et 90 ont reçu une perfusion de 500 mg tous les 6 mois. La posologie quotidienne médiane (IQR) de prednisone à l’initiation du traitement d’induction était de 30 (20–50) mg. Le suivi médian après la première perfusion était de 3,6 ans. À 2 ans, le taux de survie sans rechute était de 85 % (intervalle de confiance à 95 %, 78–92) et le taux de maintien thérapeutique du RTX de 74 % (SE 5 %). Le taux d’infection sérieuse était de 4,9 pour 100 patient–années et celui d’effet indésirable sérieux de 8,1 pour 100 patient–années. Une probabilité moindre d’obtention de rémission était observée dans les GPA granulomateuses pures ( p < 0,05), les GPA réfractaires/avec activité persistante à l’induction versus les GPA débutantes/en rechute ( p < 0,001), les pachyméningites ( p < 0,05) et en cas de débit de filtration glomérulaire > 60 mL/min ( p = 0,01). Les analyses multivariées ont retenu comme facteur indépendant de rechute une sténose sous-glottique ( p < 0,005), une atteinte ORL ( p = 0,01), une atteinte cutanée ( p < 0,0005) et une GPA réfractaire/avec activité persistante versus GPA débutante/en rechute ( p = 0,05). Seule la posologie de prednisone était associée au risque de survenue d’une infection sérieuse (HR 1,06 ; p < 0,005) ou d’un effet indésirable sérieux (HR 1,03 ; p < 0,005). Conclusion Le taux de maintien thérapeutique du RTX est élevé dans cette étude réalisée dans la vraie vie. La posologie de prednisone représente le facteur majeur de risque d’effet indésirable sérieux, même dans cette cohorte dans laquelle la dose médiane à l’induction était déjà moindre que celle utilisée dans les études d’enregistrement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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19. Évaluation des limites des critères SLICC de classification pour le lupus systémique dans le syndrome des antiphospholipides primaire.
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Paule, R., Morel, N., Le Guern, V., Fredi, M., Coutte, L., Belhocine, M., Mouthon, L., Le Jeunne, C., Chauvin, A., Piette, J.C., and Costedoat-Chalumeau, N.
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Introduction Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) peut exister isolément (SAPL primaire) ou être associé à une autre pathologie, généralement un lupus systémique (LS). De nouveaux critères de classification du LS ont été établis par le groupe Systemic Lupus International Collaborating Clinics (SLICC) en 2012. Certains de ces critères de LS sont non spécifiques, car ils ont été rencontrés, plus ou moins fréquemment, en cas de SAPL primaire. Ainsi les patients ayant un SAPL primaire peuvent théoriquement remplir jusqu’à 10 critères SLICC de LS sans en être atteints. L’objectif de cette étude est d’évaluer le nombre de critères de LS remplis par des patients ayant un SAPL primaire. Patients et méthodes Étude rétrospective d’une cohorte de patients présentant un SAPL (critères de Sydney). Nous avons exclu successivement les patients ayant (1) au moins une manifestation « spécifique » de LS (néphropathie immune documentée histologiquement, arthrite, manifestations cutanées ou neurologiques [hors comitialité] de LS, péricardite, anémie hémolytique auto-immune, ulcères buccaux ou nasaux, alopécie non cicatricielle, anticorps anti-ADN natif et/ou anti-Sm) ; (2) toute autre connectivité associée ; (3) ou enfin des anticorps antinucléaires (ANA) > 1/320. Le caractère primaire du SAPL a alors été confirmé après une réévaluation des dossiers. Nous avons ensuite colligé le nombre de critères SLICC de LS remplis par ces patients présentant un SAPL primaire indiscutable. Les manifestations cliniques et immunologiques prises en compte, car parfois observées au cours du SAPL primaire étaient : un épanchement pleural ou frottement pleural (satellite d’une embolie pulmonaire), une protéinurie > 500 mg/24 h (néphropathie antiphospholipides), une comitialité, une anémie hémolytique mécanique, une lymphopénie, une thrombopénie, des ANA ≤ 1/320, une diminution du complément, un test de Coombs direct positif et une biologie antiphospholipides positive (toujours présente par définition). Résultats Parmi 214 patients avec SAPL, nous avons exclu 85 patients ayant au moins une manifestation « spécifique » de LES, 8 ayant une autre connectivité puis 21 ayant des ANA > 1/320, aboutissant à 100 patients atteints de SAPL primaire indiscutable. Parmi ces 100 patients, 28 (28 %) présentaient au moins 4 critères SLICC, dont un critère clinique et un critère immunologique (à savoir les anticorps antiphospholipides par définition) permettant leur classification théorique en LS : 50 % ( n = 14) avaient un phénotype artériel, 64 % ( n = 18) une triple positivité pour les anticorps antiphospholipides et 32 % ( n = 9) un antécédent de syndrome catastrophique des antiphospholipides (CAPS). Aucun d’entre eux n’a développé de lupus pendant un suivi médian de 12 [6,5–17] ans. Conclusion Parmi les patients, 28 % présentaient un SAPL primaire indiscutable, et peuvent être classés par erreur en LS selon les critères SLICC. Même si ces critères de classification ne sont pas destinés à poser un diagnostic individuel, leur manque de spécificité peut faciliter des erreurs diagnostiques conduisant à une prise en charge inadaptée. Nous suggérons que toute classification futur pour le LS nécessite que les patients ayant une biologie antiphospholipides aient au moins un critère « spécifique » du LS avant d’autoriser leur classification en LS. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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20. I3DC : mise en place d’un cours intensif européen de maladies infectieuses.
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Charlier, C., Johannessen, I., Mackintosh, C., Wilks, D., Cauda, R., Wolf, F., and Le Jeunne, C.
- Abstract
Introduction L’enseignement facultaire des maladies infectieuses est confronté à des défis qui bouleversent notre pédagogie : la désaffection par les étudiants des enseignements classiques conduit à développer des approches plaçant l’étudiant dans un rôle d’apprentissage actif ; la prise en compte de la dimension transversale et internationale « one health » de la discipline nécessite une coopération entre enseignants de différentes spécialités et de différents pays. Nous rapportons la mise en place depuis 2014 d’un enseignement Européen harmonisé de Maladies Infectieuses impliquant infectiologues, microbiologistes et pathologistes, de 3 universités européennes (Paris Descartes, Catholique de Rome, Edinburgh). Matériels et méthodes I3DC (International Intensive Infectious Disease Course) est un programme conçu en commun à partir des programmes de chaque faculté et repose sur la mobilité enseignante. Son originalité est d’être assuré par des enseignants des 3 universités, en anglais, sur une semaine (30H) à 25 étudiants volontaires de chaque université. Le cours est répété 3 fois/an (1/ville). Il est validé par un examen et reconnu comme équivalent/additif au curriculum classique. Le contenu, mis à jour annuellement alterne cours théoriques courts (45 min) QCM, discussion de cas pratiques interactifs, d’imagerie et jeux de rôle. Résultats Depuis 2014, I3DC a formé 199 étudiants de 3 e (Paris, Rome) ou 4 e année (Edinburgh). Tous ont réussi l’examen final. Vingt-deux (11 %) ont bénéficié par la suite d’un stage pratique dans une des institutions partenaires. Au total, 153 étudiants (77 %) ont jugé le cours « excellent » et 42 (21 %) l’ont jugé « bon ». Tous le recommandent. À Paris Descartes, le nombre de candidats est de 100–120/an pour 25 places. À Edinburgh, le cours a permis l’implantation d’un enseignement de maladies infectieuses, qui n’existait pas dans leur curriculum. Le programme est financé depuis 2016 par un partenariat stratégique Erasmus+ et se renforce : nouveaux partenaires en Ouganda et à Anvers, création d’un cours d’été, mise à disposition sur une plate forme en ligne des supports pédagogiques dans l’objectif de l’élargir à d’autres pays européens. Conclusion Cette expérience montre la faisabilité d’un curriculum harmonisé européen, attractif pour les étudiants, permettant de développer de nouveaux partenariats pédagogiques entre universités européennes et au-delà (idealprogram.eu). [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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21. Intérêt du dosage plasmatique du mycophénolate mofétil dans la prise en charge de l’atteinte cutanée diffuse et l’atteinte interstitielle pulmonaire de la sclérodermie systémique.
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Legendre, P., Blanchet, B., Porcher, R., Alice, B., London, J., Terrier, B., Cohen, P., Le Jeunne, C., and Mouthon, L.
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Introduction Le mycophénolate mofétil (MMF) est un des immunosuppresseurs recommandés par l’EULAR dans le traitement des formes diffuses précoces de sclérodermie systémique (ScS). La concentration plasmatique du MMF est corrélée à son efficacité dans le lupus érythémateux systémique. L’objectif de cette étude est de déterminer un seuil d’aire sous la courbe (AUC) de MMF chez des patients ayant une ScS permettant d’obtenir une réponse clinique sur l’atteinte cutanée et/ou l’atteinte interstitielle pulmonaire à 1 an. Patients et méthodes Cette étude rétrospective concerne les patients ayant un diagnostic de ScS répondant aux critères de l’ACR/EULAR de 2013, inclus dans la base de données nationale de la sclérodermie systémique et pris en charge dans le service de médecine interne de l’hôpital Cochin, et ayant bénéficié d’au moins un dosage plasmatique permettant le calcul d’une AUC entre janvier 2007 et décembre 2016 pour lesquels des épreuves fonctionnelles respiratoires et une évaluation cutanée à moins d’un mois de l’AUC et à un an de celle-ci ont été réalisés. Les critères de jugement sont : la variation du score de Rodnan de plus de 25 % à 1 an, et/ou la variation de la capacité vitale forcée (CVF) de plus de 10 % à 1 an et/ou la variation de la diffusion libre du monoxyde de carbone (DLCO) de plus de 15 % à 1 an. Résultats Cinquante-deux patients ont été inclus, d’âge médian 49 ans (17–79), dont 69 % ( n = 36) de femmes. Au diagnostic, 96 % ( n = 50) ont une sclérose cutanée avec un score Rodnan médian à 14 (0–38), 76 % ( n = 38) ont une atteinte interstitielle pulmonaire et 51 % ( n = 25) une fibrose pulmonaire. La CVF médiane est de 81 % (37–127) de la théorique, la DLCO médiane est de 56 % de la théorique (28–103). La durée moyenne de traitement par MMF est de 10 mois (0–173) avec une posologie médiane de 2 g/24 h (0,5–3). L’indication du traitement est l’atteinte cutanée pour 20 patients (38 %), l’atteinte respiratoire pour 30 patients (58 %) et en post-transplantation bi-pulmonaire chez 2 patients (4 %). Le résultat de l’AUC a conduit à une modification de posologie dans 13,4 % ( n = 7). Nous n’avons pas observé de corrélation entre l’AUC du MMF et de la variation de score de Rodnan ( p = 0,085), la variation CVF ( p = 0,800) ou de la DLCO ( p = 0,720) entre l’inclusion et 1 an. Dans l’analyse en sous-groupe selon l’indication de la prescription du MMF, il n’existe pas de corrélation entre l’AUC et la variation du Rodnan pour l’atteinte cutanée ou avec la CVF et la DLCO pour l’atteinte pulmonaire. Conclusion Une AUC cible de MMF dans le traitement de la ScS n’est pas corrélée avec l’amélioration du Rodnan, de la CVF ou de la DLCO. Cela pose la question de la pertinence de la réalisation d’une AUC chez les patients sclérodermiques traités par MMF. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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22. Évaluation de l’intérêt de l’étude du liquide céphalorachidien sur Transfix® au cours des uvéites postérieures et/ou intermédiaires.
- Author
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Denis, L., Paule, R., Pereira, B., Chapuis, N., Blanche, P., Costedoat-Chalumeau, N., Monnet, D., Mouthon, L., Le Jeunne, C., Brézin, A., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction Parmi l’ensemble des uvéites consultants dans un service d’ophtalmologie spécialisé, environ 3 à 15 % se révèlent être des sarcoïdoses. L’existence d’une alvéolite lymphocytaire dans le liquide bronchiolo-alvéolaire avec un taux de lymphocytes supérieur à 15 % et un rapport CD4/CD8 supérieur à 3,5 est un critère très spécifique mais qui manque de sensibilité. Le Transfix ® est un milieu de stockage permettant de stabiliser les cellules et de compatibiliser les antigènes sur les liquides biologiques. Nous avons souhaité dans cette étude évaluer l’intérêt du dosage des lymphocytes T CD4 et CD8 dans le liquide céphalorachidien (LCR) par la méthode de stockage Transfix ® , pour le diagnostic étiologique des uvéites postérieures et/ou intermédiaires. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 24 patients admis dans un service de médecine interne pour le bilan étiologique d’une uvéite postérieure et/ou intermédiaire, et ayant eu une analyse du LCR par la méthode de stockage Transfix ® , entre mai et novembre 2016. Les patients ont eu, outre l’analyse du LCR, un examen ophtalmologique complet ainsi qu’un bilan clinique et paraclinique à visée diagnostique. Les diagnostics étiologiques des uvéites ont été établis selon les critères diagnostics internationaux récents, dont les critères IWOS pour les uvéites sarcoïdosiques. Une analyse statistique a été réalisée ainsi que des courbes ROC afin de définir un seuil optimal des valeurs de CD4/CD8 dans le LCR. Résultats Parmi les 24 cas d’uvéites, 6 uvéites concernaient le segment intermédiaire, 5 le segment postérieur, et 13 étaient des panuvéites. À l’issue du bilan étiologique, un diagnostic d’uvéite sarcoïdosique prouvée était porté dans 3 cas et présumée dans 7 cas, tandis que 14 patients ne remplissaient pas les critères diagnostiques d’uvéite sarcoïdosique. Le diagnostic chez ces patients était : 12 uvéites idiopathiques, une uvéite HLA B27, une sclérose en plaques. Les rapports médians CD4/CD8 parmi les différents diagnostics portés étaient : 4,24 (3,33–5,45) dans les sarcoïdoses prouvées, 4,29 (2,7–5,84) dans les sarcoïdoses présumées, et 2,5 (1,85–3,5) dans les uvéites dites idiopathiques. En comparant les uvéites sarcoïdosiques prouvées et présumées aux uvéites idiopathiques, la sensibilité du Transfix ® pour un seuil de 3,5 (par analogie au LBA) était de 62,5 %, la spécificité de 58,3 %, avec une valeur prédictive positive à 50 % et une valeur prédictive négative à 70 %. L’analyse de la courbe ROC retrouvait une aire sous la courbe de 0,77 (0,55–0,99), et montrait que le rapport CD4/CD8 le plus performant était un seuil à 4, permettant d’obtenir une sensibilité à 62,5 %, une spécificité à 91,7 %, une valeur prédictive positive à 83,34 % et une valeur prédictive négative à 78,57 %. Un seuil à 2,7 avait une sensibilité de 100 % mais une mauvaise spécificité à 41,7 %. Conclusion Dans le bilan étiologique des uvéites postérieures et/ou intermédiaires, l’analyse du LCR par méthode Transfix ® semble être un outil intéressant. Un rapport CD4/CD8 supérieur à 4 est en faveur du diagnostic d’uvéite sarcoïdosique, avec en particulier une très bonne spécificité. Ces résultats sont à confirmer sur un effectif plus large de patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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23. Intérêt du dosage de la 25-OH et de la 1,25-OH-vitamine D3 au cours du diagnostic étiologique des uvéites sarcoïdosiques.
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Rohmer, J., Hadjadj, J., Salah, S., Paule, R., Groh, M., Blanche, P., Mouthon, L., Monnet, D., Le Jeunne, C., Lahlou, N., Brézin, A., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction La sarcoïdose est une cause fréquente d’uvéite, dont la présentation clinique peut être très polymorphe et peut toucher les deux segments de l’œil. Inversement les manifestations ophtalmologiques au cours de la sarcoïdose sont retrouvées dans 25 à 50 % des cas. L’augmentation de l’activité 1-alpha-hydroxylase au sein des granulomes sarcoïdosiques est à l’origine de taux élevés de 1,25-OH-vitamine D3. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt du dosage de la 25-OH et de la 1,25-OH-vitamine D3 au cours du diagnostic étiologique des uvéites sarcoïdosiques. Patients et méthodes Étude rétrospective monocentrique de 300 patients référés en médecine interne par le service d’ophtalmologie pour le bilan étiologique d’une uvéite entre 2008 et 2014. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, d’un bilan clinique et para clinique incluant notamment un dosage sérique du couple 25-OH et 1,25-OH-vitamine D3 pour 59 d’entre eux. Les diagnostics étiologiques des uvéites ont été établis selon les critères diagnostiques internationaux récents, dont les critères IWOS pour les uvéites sarcoïdosiques. Une analyse statistique a été réalisée ainsi que des courbes ROC afin de définir un seuil optimal des valeurs de 1,25-OH-vitamine D3 et du rapport 1,25-OH/25-OH-vitamine D3. Résultats Parmi les 59 patients ayant eu un dosage sérique du couple 25-OH et 1,25-OH-vitamine D3, le diagnostic retenu indépendamment de ces dosages était celui de sarcoïdose définie ou présumée dans 16 cas (27,1 %) et probable dans 6 cas (10,2 %), de tuberculose latente dans 6 cas (10,2 %), d’autres pathologies inflammatoires dans 7 cas (11,8 %), et d’uvéite d’origine indéterminée dans 24 cas (40,6 %). Les taux sériques médians [IC95 %] de 25-OH-vitamine D3 étaient de 31,1 nmol/mL [24,1–40,7] dans les uvéites sarcoïdosiques définies ou présumées, de 42,3 nmol/mL [23,1–56,3] au cours dans les sarcoïdoses probables, de 49,7 nmol/mL [30,9–66,4] dans les uvéites associées à une tuberculose latente, de 54,9 nmol/mL [35,6–88,8] dans les uvéites d’autres étiologies, et de 38,5 nmol/mL [33,9–49,3] au cours des uvéites idiopathiques. Les taux sériques médians de 1,25-OH-vitamine D3 étaient de 125,7 pmol/mL [109,8–145,8] dans les uvéites sarcoïdosiques définies ou présumées, de 173,0 pmol/mL [82,9–242,7] dans les sarcoïdoses probables, de 111,3 pmol/mL [45,0–192,9] dans les uvéites associées à une tuberculose latente, de 108,0 pmol/mL [50,1–166,8] dans les uvéites d’autres étiologies et de 98 pmol/mL [89,5–133,5] dans les uvéites idiopathiques. Le rapport 1,25-OH/25-OH-vitamine D3 était de 4,22 [3,65–5,12] dans les uvéites sarcoïdosiques définies ou présumées, de 3,65 [1,14–7,27] au cours des sarcoïdoses probables, de 2,92 [1,22–3,89] dans les uvéites associées à une tuberculose latente, de 1,37 [0,14–4,03] dans les uvéites d’autres étiologies, et de 2,63 [2,24–4,06] dans les uvéites idiopathiques. En comparant les sarcoïdoses oculaires (définies ou probable) aux uvéites d’autres étiologies, le dosage médian de la 25-OH-vitamine D3 médiane était de 34,5 nmol/mL [27,2–40,7] dans les uvéites sarcoïdosiques versus 43,2 nmol/mL [39,5–53,7] aux cours des uvéites d’autres étiologies ( p = 0,02), la 1,25-OH-vitamine D3 médiane était à 132,4 pmol/mL [116,2–156,0] dans les uvéites sarcoïdosiques versus 108,0 pmol/mL [96,56–130,7] ( p = 0,02), et le rapport 1,25-OH/25-OH-vitamine D3 médian était à 4,17 [3,52–5,16] versus 2,56 [2,18–3,53] ( p = 0,0007). L’analyse des courbes ROC retrouvait une meilleure performance du rapport 1,25-OH/25-OH-vitamine D3 que du seul dosage du taux de 1,25-OH-vitamine D3, avec une aire sous la courbe de 0,768 [0,644–0,892] et de 0,681 [0,535–0,827], respectivement. Ainsi, un rapport 1,25-OH/25-OH-vitamine D3 > 3,5 permettait de retenir le diagnostic de sarcoïdose oculaire (définie ou présumée) avec une sensibilité de 68,2 % et une spécificité de 78,4 %. Conclusion Dans le bilan étiologique des uvéites, le dosage des taux sériques de 25-OH et de 1,25-OH-vitamine D3 semble être un outil intéressant. Un rapport 25-OH/1,25-OH-vitamine D3 supérieur à 3,5 est en faveur du diagnostic d’uvéite sarcoïdosique. Ces résultats sont à confirmer à plus grande échelle. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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24. Pertinence des examens complémentaires au cours du bilan étiologique des uvéites : étude rétrospective de 300 patients.
- Author
-
Hadjadj, J., Dechartres, A., Chapron, T., Assala, M., Salah, S., Groh, M., Blanche, P., Mouthon, L., Monnet, D., Le Jeunne, C., Brézin, A., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction Les uvéites sont un motif fréquent de consultation en médecine interne. Elles représentent un enjeu diagnostique, thérapeutique et économique, du fait d’une présentation clinique hétérogène, de la multiplicité des étiologies, et de l’absence de bilan étiologique codifié. Par ailleurs, un tiers des uvéites est considéré comme idiopathique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence des méthodes d’investigations réalisées dans un centre spécialisé dans la prise en charge des uvéites. Patients et méthodes Étude rétrospective monocentrique de patients référés entre janvier 2009 et décembre 2014 pour le bilan étiologique d’une uvéite sans élément d’orientation. Les uvéites s’intégrant dans le cadre d’entités purement ophtalmologiques, de pathologies infectieuses ou inflammatoires évidentes, ainsi que celles s’intégrant dans une pathologie déjà identifiée ont été exclues de l’analyse. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet suivi d’un bilan clinique et paraclinique orienté. Les diagnostics ont été établis selon les critères diagnostiques internationaux récents. Résultats Trois cents patients ont été inclus (âge moyen 48 ± 30 ans, hommes 49 %). Les principales caractéristiques de l’uvéite étaient : bilatérale 56 %, antérieure isolée 33 %, postérieure 8 %, panuvéite 30 %, granulomateuse 44 %, d’évolution chronique 39 %. Quarante-trois pour cent des patients avaient au moins une manifestation clinique extra-ophtalmologique, telle que des arthralgies (17 %), des signes généraux (15 %), ou une éruption cutanée (12 %). Le scanner thoracique était réalisé dans 94 % des cas et montrait des anomalies évocatrices de sarcoïdose médiastino-pulmonaire dans 39 % et de tuberculose latente dans 6 %. Les facteurs associés à un scanner anormal étaient : la présence d’œufs de fourmi dans le vitré et/ou d’une choroïdite multifocale périphérique à l’examen ophtalmologique ( p = 0,003), une lymphopénie sanguine ( p < 0,0001), et une augmentation sanguine de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) supérieure à 1,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) ( p = 0,007). La biopsie des glandes salivaires accessoires (BGSA), réalisée dans 76 % des cas, ne conduisait à l’identification d’un granulome que chez seulement 6 %. La fibroscopie bronchique était réalisée dans 61 % des cas, avec des biopsies bronchiques montrant un granulome dans seulement 8 %, tandis que le lavage broncho-alvéolaire révélait une alvéolite lymphocytaire suggestive de sarcoïdose (lymphocytes > 15 % et CD4/CD8 > 3,5) dans 27 %. Les patients présentant du granulome sur les biopsies avaient toujours des anomalies au scanner thoracique, tandis que 31 % des patients avec alvéolite lymphocytaire avaient un scanner normal. Les facteurs associés à une fibroscopie bronchique contributive étaient : la présence d’œufs de fourmi dans le vitré et/ou d’une choroïdite multifocale périphérique à l’examen ophtalmologique ( p = 0,003), une ECA > 1,5 LSN ( p = 0,007), et un scanner thoracique anormal ( p < 0,0001). L’IRM cérébrale, réalisée dans 56 % des cas, était considérée anormale dans 9 %, essentiellement chez des patients présentant des œufs de fourmi dans le vitré ( p = 0,002) et/ou une vascularite rétinienne ( p < 0,0001). La ponction lombaire, réalisée dans 44 % des cas, était considérée contributive chez 14 %, majoritairement chez les patients présentant des anomalies à l’IRM cérébrale ( p < 0,0001). À l’issue de ce bilan étiologique, les principales causes identifiées étaient : une uvéite associée à une tuberculose latente dans 25 %, une sarcoïdose dans 22 % et une maladie de Behçet dans 5 %. Trente-trois pour cent des uvéites restaient d’origine indéterminée. La présence combinée d’œufs de fourmi dans le vitré et/ou d’une choroïdite multifocale périphérique à l’examen ophtalmologique, d’une lymphopénie sanguine, et d’une ECA > 1,5 LSN était associée à un scanner thoracique, une fibroscopie bronchique, et une BGSA contributifs dans 100 %, 88 %, et 50 % des cas respectivement, et à un diagnostic de sarcoïdose (définie ou présumée) dans 100 % des cas. Une rechute était observée dans 32 % des cas, sans différence entre les uvéites avec un diagnostic établi et celles restant d’origine indéterminée. Conclusion Malgré une enquête étiologique approfondie, un tiers des uvéites reste d’origine indéterminée. L’identification de facteurs associés à la rentabilité des examens complémentaires envisagés pourrait améliorer la pertinence du bilan diagnostique réalisé et ainsi contribuer à tendre vers une prise en charge individualisée à chaque patient. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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25. O.99 - Passage systématique de la forme princeps de l’INFLIXIMAB à son biosimilaire : Première expérience Française.
- Author
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Avouac, J., Molto, A., Abitbol, V., Salcion, A., Gutermann, L., Conort, O., Chast, F., Le Jeunne, C., Goulvestre, C., Chaussade, S., Kahan, A., Roux, C., Allanore, Y., and Dougados, M.
- Published
- 2016
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26. Caractéristiques phénotypiques et fonctionnelles des sous-populations lymphocytaires au cours de la granulomatose éosinophilique avec polyangéite.
- Author
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Dion, J., London, J., Chaigne, B., Dumoitier, N., Lofek, S., Dunogué, B., Cohen, P., Groh, M., Le Jeunne, C., Guillevin, L., Mouthon, L., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction La granulomatose éosinophilique avec polyangéite est une vascularite associée aux anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA) caractérisée par un asthme sévère à début tardif, une hyperéosinophilie sanguine et des manifestations systémiques liées à une vascularite et à une infiltration tissulaire par les éosinophiles. Les études physiopathologiques sont rares, expliquant en partie l’absence de stratégies thérapeutiques ciblées. Nous avons étudié les profils d’activation lymphocytaires T et B, les cellules de l’immunité innée de type 2 (ILC2) ainsi que les différentes cytokines pouvant jouer un rôle dans la physiopathologie de la maladie. Patients et méthodes Les sous-populations lymphocytaires B, T et ILC2 ont été étudiées par cytométrie en flux dans le sang périphérique de patients avec une granulomatose éosinophilique avec polyangéite active ( n = 14), en rémission ( n = 8) ainsi que chez des sujets sains ( n = 20). Les principales cytokines associées à ces sous-populations lymphocytaires ont été dosées dans le sérum de patients avec une granulomatose éosinophilique avec polyangéite active ( n = 20), en rémission ( n = 25) et de sujets sains ( n = 35) par Elisa et Luminex. Résultats L’étude des sous-populations lymphocytaires montrait chez les malades, comparativement aux sujets sains, une augmentation significative des lymphocytes T CD4+ de type TH2 (3,6 ± 3,8 % contre 1,1 ± 1,3 % p = 0,002) et une augmentation non significative des lymphocytes TH9 (0,81 ± 0,86 % contre 0,40 ± 0,52 %, p = 0,1) et TH17 (1,5 ± 1,1 % contre 0,9 ± 0,5 % p = 0,052). Les lymphocytes T helper folliculaires (TFH) étaient augmentés chez les malades (7,3 ± 3,1 % contre 4,5 ± 1,5 % p = 0,001), tandis que les lymphocytes T régulateurs étaient diminués (0,75 ± 0,4 % contre 1,5 ± 0,8 p = 0,02). Les lymphocytes B des malades atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite avaient un profil activé comparativement aux lymphocytes B de sujets sains, avec une augmentation significative des marqueurs CD95 (56 ± 13 % contre 27 ± 2 %, p < 0,0001), CD86 (28 ± 14 % contre 12 ± 12 %, p < 0,001) et CD69 (11 ± 11 % contre 1,9 ± 1,8 %, p < 0,0001). En ce qui concerne les marqueurs d’inhibition B, on notait chez les patients une expression plus faible des récepteurs CD72 (60 ± 23 % contre 81 ± 8 %, p < 0,01) et CD22 (74 ± 22 % contre 87 ± 9, p < 0,01) comparativement aux sujets sains. Les ILC2 étaient significativement diminuées dans le sang périphérique des patients atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite comparativement aux sujets sains (317 ± 336 contre 563 ± 284/mL, p < 0,05) et chez les malades en poussée par rapport à ceux en rémission (143 ± 53 contre 491 ± 415/ml p < 0,05). En ce qui concerne le profil cytokinique, les patients atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite avaient des taux plus élevés de ST2 soluble (469 ± 268 contre 288 ± 102 pg/mL, p = 0,002) et d’IL-25 (302± 405 contre 107 ± 99 pg/mL, p = 0,04). Comparativement aux sujets sains, les patients atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite en poussée avaient des taux plus élevés de TSLP (5,6 ± 5,9 contre 1,4 ± 1,3 pg/mL, p = 0,001), de la chémokine TARC/CCL17 (1143 ± 710 contre 709 ± 287 pg/ml, p = 0,05), d’IL-5 (2,8 ± 6 contre 0,53 ± 0,11 pg/mL, p < 0,0001), et d’IL-9 (1,6 ± 2 contre 0,58 ± 0,2 pg/mL, p = 0,03). L’interféron (IFN)-γ (2,1 ± 0,8 pg/mL contre 1,6 ± 0,2 pg/mL, p = 0,02) et l’interleukine (IL)-17 (10,2 ± 22 contre 1,3 ± 0,4 pg/mL, p = 0,03) étaient également plus élevés chez les patients atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite que chez les sujets sains. Des résultats similaires étaient observés pour l’IL-10 et L’IL-2. Il n’y avait pas de différence concernant les taux d’IL-33. Conclusion Nous avons observé que les patients atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite présentaient une polarisation lymphocytaire T de type Th2 et une tendance pour une polarisation Th9 et Th17, une activation lymphocytaire B et une diminution importante des ILC2 dans le sang périphérique lors des poussées. Cette diminution pourrait suggérer un recrutement accru de ces cellules au niveau des sites inflammatoires. L’augmentation de l’IL-25, de TSLP de TARC et des cytokines TH2 dans le sérum des patients actifs renforce l’hypothèse d’un dialogue entre l’immunité innée et l’immunité adaptative au cours de cette pathologie où les ILC2 joue vraisemblablement un rôle important. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2016
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27. Analyse phénotypique et fonctionnelle des sous-populations lymphocytaires au cours de la granulomatose avec polyangéite.
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London, J., Dumoitier, N., Lofek, S., Dion, J., Chaigne, B., Cohen, P., Le Jeunne, C., Varin-Blank, N., Guillevin, L., Terrier, B., and Mouthon, L.
- Abstract
Introduction La granulomatose avec polyangéite est une vascularite systémique associées à la présence d’anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA). Les perturbations de l’homéostasie lymphocytaire et les mécanismes conduisant à la rupture de tolérance sont mal connus. L’objectif de cette étude est de déterminer les caractéristiques phénotypiques et fonctionnelles des lymphocytes des patients atteints de granulomatose avec polyangéite présentant une vascularite évolutive. Patients et méthodes Dix-sept patients atteints de granulomatose avec polyangéite et 17 sujets sains ont été inclus dans l’étude. Les patients âgés de plus de 18 ans pouvaient être inclus dans l’étude s’ils répondaient aux critères diagnostiques de granulomatose avec polyangéite de l’American College of Rheumatology, s’ils avaient des anticorps anti-PR3 et/ou une preuve histologique de vascularite, et si la vascularite était évolutive au moment de l’inclusion (Birmingham vasculitis activity score [BVAS] > 3). Les prélèvements des sujets sains ont été obtenus auprès de l’Établissement français du sang. Les cellules mononuclées étaient isolées à partir du sang périphérique et analysées par cytométrie de flux. Nous avons étudié le phénotype des lymphocytes B et T. Pour l’étude des lymphocytes T régulateurs (Treg), un marquage intracytoplasmique de FoxP3 était réalisé. La production des cytokines IL-4, IL-9, IL17, IFN-γ et IL-6 était analysée par marquage intra-cytoplasmique après stimulation des cellules mononuclées de sang périphérique. Résultats Nous n’avons pas retrouvé de différence significative dans la proportion de lymphocytes B naïfs, mémoires commutés et de la zone marginale ou de différence d’expression des marqueurs d’activation lymphocytaire B (CD86, CD95, CD69 et CD40) et des récepteurs inhibiteurs (CD22, CD32, CD72 et FCRL5) entre les patients atteints de granulomatose avec polyangéite et les sujets sains. L’expression des récepteurs de cytokine IL-6R et IL-21R était également similaire entre les 2 groupes. Il existait en revanche une diminution significative de l’expression de BAFF-R chez les patients atteints de granulomatose avec polyangéite par rapport aux sujets sains (ratio de l’intensité médiane de fluorescence [MFI] à 11,8 contre 20,45 ; p < 0,01). Il était retrouvé significativement plus de lymphocytes B inflammatoires, caractérisés par la production d’IL-6, chez les patients que chez les sujets sains (26,2 % contre 14,8 % ; p < 0,002). Chez les patients en poussée de granulomatose avec polyangéite comparativement aux sujets sains, il était retrouvé une augmentation significative des lymphocytes Th2 (1,25 % contre 0,8 % ; p < 0,02) et Th9 (0,45 % contre 0,1 % ; p < 0,02) alors que les lymphocytes Th1 étaient diminués chez les malades comparativement aux sujets sains (7,2 % contre 16,1 % ; p = 0,0035). Les lymphocytes Th17 étaient en revanche comparable entre les 2 groupes. La proportion de Treg entre les 2 groupes était similaire (5,8 % contre 5,4 % ; p = 0,19). L’analyse plus fine des Treg retrouvait en revanche une diminution significative des Treg les plus suppresseurs FoxP3hi/CD25hi (0,7 % contre 1 % ; p = 0,04) chez les patients comparativement aux sujets sains, alors qu’il existait une tendance à une augmentation chez les patients atteints de granulomatose avec polyangéite des lymphocytes T CD4+ FoxP3low/CD25+ (5,3 % contre 4 % ; p = 0,06) regroupant à la fois les Treg naïfs et certains lymphocytes T effecteurs non régulateurs. Enfin, il n’y avait pas de différence significative entre les patients atteints de granulomatose avec polyangéite et sujets sains concernant la proportion de lymphocytes T helper folliculaires. Conclusion Le profil phénotypique des patients avec une granulomatose avec polyangéite en poussée est avant tout marqué par une augmentation des lymphocytes Th2 et Th9, une baisse des lymphocytes T régulateurs les plus suppresseurs et une augmentation des lymphocytes B inflammatoires. La baisse d’expression de BAFF-R sur les lymphocytes B chez les patients en poussée suggère un rôle de cette cytokine au cours de la granulomatose avec polyangéite. La diminution significative des Treg effecteurs pourrait favoriser l’émergence de lymphocytes B autoréactifs et ainsi favoriser la production des ANCA. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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28. Échec de la vaccination antipneumococcique en phase d’attaque du traitement des vascularites à ANCA : l’étude Pneumovas Pilote 1.
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Groh, M., Puéchal, X., Terrier, B., Régent, A., Le Jeunne, C., Mouthon, L., Guillevin, L., Batteux, F., and Launay, O.
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Introduction Malgré l’amélioration de la survie des patients atteints de vascularite associée aux ANCA (VAA), les rechutes restent fréquentes, justifiant l’utilisation prolongée de corticoïdes (CS), d’immunosuppresseurs et de biothérapies. Leur morbidité est importante. Les infections sont la principale cause de décès au cours de la première année suivant le diagnostic de VAA, et comptent pour encore 20 % des décès après cinq ans de suivi, avec au premier plan les infections respiratoires hautes et basses. Prévenir ces complications infectieuses est donc indispensable afin d’améliorer le pronostic à court et long terme. Patients et méthodes Les taux sériques d’immunoglobulines G (IgG) spécifiques dirigés contre les sérotypes 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F [contenus à la fois dans le vaccin conjugué 13-valent (PCV13) et dans le vaccin polysaccharidique 23-valent (PPV23)] ont été mesurés par Elisa chez des patients atteints de VAA suivis dans notre centre et inclus entre septembre et décembre 2015 (ClinicalTrials.gov NCT02463539 ). L’immunité protectrice résiduelle était définie par la présence de ≥ 4 sérotypes protecteurs sur les 7 évalués. Le caractère protecteur était défini par un taux d’IgG spécifiques pour chaque sérotype ≥ 1 μg/mL. Les patients ont été divisés en 2 groupes en fonction du moment où la vaccination a été réalisée : – pendant le traitement d’induction de la rémission par cyclophosphamide (CYC) ou rituximab (RTX) de la VAA (groupe A) ; – pendant le traitement d’entretien ou en l’absence de traitement immunosuppresseur (groupe B). Résultats Dix-neuf (9 hommes, 10 femmes) patients de 55 (24–80) ans d’âge moyen ont été inclus. Dix patients souffraient de granulomatose avec polyangéite, 6 de granulomatose éosinophilique avec polyangéite et 3 de polyangéite microscopique. Au moment de la vaccination, les patients du groupe A ( n = 9) étaient traités avec des CS et des bolus de CYC ( n = 7) et des CS et du RTX ( n = 2), alors que les patients du groupe B ( n = 10) étaient traités avec des CS seuls ( n = 4), l’association de CS et d’ azathioprine ( n = 3), de CS et de RTX ( n = 1) ou étaient sans traitement ( n = 2). L’immunité anti-pneumococcique a été évaluée après une moyenne (SD) de 27 (20) mois dans le groupe A et de 21 (11) mois (groupe B) après que le dernier vaccin ait été pratiqué. Un seul des 9 patients du groupe A et 7 des 10 patients du groupe B avaient une immunité anti-pneumococcique résiduelle ( p = 0,02, test exact de Fisher). Pour les 3 patients du groupe B n’ayant pas répondu à la vaccination, 2 avaient été vaccinés avec PPV23 avant l’injection de PCV13 (possible phénomène d’hyporéponse paradoxale), tandis que le troisième patient était le seul du groupe B à avoir reçu du rituximab comme traitement d’entretien. Conclusion Ces données préliminaires suggèrent que la vaccination anti-pneumococcique (même combinant PCV13 et PPV23) n’est pas efficace lorsqu’elle est effectuée au cours du traitement d’induction des VAA. Des études prospectives évaluant des stratégies de vaccination anti-pneumococcique renforcées sont nécessaires afin d’évaluer l’immunogénicité de la vaccination dans le contexte de VAA. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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29. Une gingivite chronique hypertrophique
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Aslangul, E., Gadhoum, H., Badoual, C., Szwebel, T., Perrot, S., and Le Jeunne, C.
- Published
- 2009
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30. Manifestations cutanées au cours des vascularites associées aux ANCA : étude dans une cohorte de 1535 patients.
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Frumholtz, L., Aumaître, O., Maurier, F., Ruivard, M., Laurent, S., Puéchal, X., Aractingi, S., Le Jeunne, C., Mouthon, L., Guillevin, L., Dupin, N., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction Les vascularites associées aux ANCA (VAA) sont des vascularites des vaisseaux de petit calibre, pour lesquelles les signes cutanés sont fréquents et souvent inauguraux. Peu d’études se sont intéressées aux différents types de manifestations cutanées, au profil des patients présentant ces lésions et à leur impact pronostic. L’objectif de cette étude est d’analyser les différentes manifestations cutanées observées au cours des VAA, de les comparer selon le type de VAA et d’étudier le profil clinico-biologique des patients. Patients et méthodes Les patients ayant un diagnostic de granulomatose avec polyangéite (GPA), polyangéite microscopique (PAM) et granulomatose éosinophilique avec polyangéite (GEPA) selon les critères de l’ACR et/ou la nomenclature de Chapel Hill ont été analysés. Sept cent trente patients avaient un diagnostic de GPA, 434 une GEPA et 371 une PAM. Le type de manifestation cutanée a été étudié dans chaque type de VAA, ainsi que le profil clinico-biologique des patients selon la présence ou non d’une atteinte cutanée. Résultats Une atteinte cutanée était plus fréquemment observée au cours de la GEPA (51,2 %) et de la PAM (50,4 %) qu’au cours de la GPA (34,8 %) ( p < 0,0001). Certaines manifestations étaient associées plus fréquemment à un type particulier de VAA. Au cours de la GPA, les ulcères et aphtes buccaux étaient plus fréquents qu’au cours de la PAM et la GEPA (4,3 % vs 0,3 % et 2,5 % respectivement, p = 0,0007). Au cours de la PAM, les œdèmes segmentaires étaient plus fréquents qu’au cours de la GPA et la GEPA (19,3 % vs 4,4 % et 12,5 % respectivement, p < 0,0001), de même qu’un livedo (12,0 % vs 2,3 % et 4,9 % respectivement, p < 0,0001). Enfin, au cours de la GEPA, les lésions urticariennes étaient plus fréquentes qu’au cours de la GPA et la PAM (11,1 % vs 1,7 % et 3,5 % respectivement, p < 0,0001), de même que des nodosités sous-cutanées (11,6 % vs 4,6 % et 8,4 % respectivement, p < 0,0001). Le purpura était significativement plus fréquent au cours de la GEPA qu’au cours de la GPA et la PAM (25,7 % vs 15,9 % et 22,1 % respectivement, p = 0,0002). Au cours de la GPA, les patients avec des signes cutanés avaient des manifestations vascularitiques plus fréquentes : hémorragie intra-alvéolaire (22,1 % vs 15,6 %, p = 0,03), signes cardiovasculaires (19,8 % vs 11,1 %, p = 0,002), atteinte gastro-intestinale (15,9 % vs 8,5 %, p = 0,005), atteinte rénale (67,8 % vs 52,6 %, p = 0,0001) avec une créatininémie plus élevée chez les patients avec atteintes cutanées (202 vs 144 μmol/L, p = 0,0004), et neuropathie périphérique (25,7 % vs 17,7 %, p = 0,01). À l’inverse, les patients avec des signes cutanés avaient moins de manifestations granulomateuses : nodules pulmonaires (37,9 % vs 47,2 %, p = 0,02) et pachyméningite (0 % vs 2,5 %, p = 0,01). Au cours de la PAM, les patients avec des signes dermatologiques avaient plus souvent des signes digestifs (24,3 vs 14,5 %, p = 0,02), notamment à type d’hémorragies digestives, et une neuropathie périphérique (58,8 vs 38,8 %, p = 0,0001). En revanche, l’atteinte rénale était moins fréquente chez les patients avec atteinte cutanée (61,7 % vs 72,2 %, p = 0,0349) comme en témoigne la valeur plus basse de la créatininémie moyenne (171 vs 265 μmol/L, p = 0,0002). Au cours de la GEPA, les patients avec des signes cutanés avaient plus fréquemment : fièvre (50 % vs 36,9 %, p = 0,008), arthralgies (44,2 % vs 25,5 %, p < 0,0001), atteinte gastro-intestinale (29 % vs 20,3 %, p = 0,04), hémorragie alvéolaire (7,7 % vs 0,5 %, p = 0,0001) et atteinte oculaire (12 vs 4,8 %, p = 0,009). En revanche, il n’y avait pas de différence concernant les atteintes cardiovasculaire, neurologique ou rénale. Enfin, l’atteinte cutanée était associée à moins bonne survie sans rechute (HR 1,29 [1,02–1,67], p = 0,03) et à une moins bonne survie globale (HR 1,89 [1,23–3,21], p = 0,005) au cours de la GPA, mais pas au cours des autres VAA. Conclusion Cette étude montre que les manifestations cutanées sont plus fréquentes au cours de la PAM et la GEPA qu’au cours de la GPA. Certaines manifestations cutanées sont préférentiellement associées à certains types de VAA, notamment l’urticaire et les nodules sous-cutanées au cours de la GEPA, les ulcères et aphtes buccaux au cours de la GPA, et les œdèmes segmentaires et un livedo au cours de la PAM. Les manifestations cutanées sont également associées à une vascularite plus sévère au diagnostic, et à un pronostic à long terme plus défavorable au cours de la GPA. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2015
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31. Intérêt diagnostique de la fibroscopie bronchique dans le bilan étiologique des uvéites adressées en médecine interne : étude rétrospective de 174 patients.
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Hadjadj, J., Chapron, T., Assala, M., Salah, S., Dunogué, B., Groh, M., Blanche, P., Mouthon, L., Monnet, D., Le Jeunne, C., Brézin, A., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction En dépit d’un bilan clinique et paraclinique souvent large, une quantité importante d’uvéite reste idiopathique. Parmi les étiologies identifiées le plus fréquemment, outre l’uvéite associée à l’antigène HLA B27, on retrouve la sarcoïdose et l’uvéite associée à une tuberculose latente. La fibroscopie bronchique avec lavage bronchiolo-alvéolaire et biopsies bronchiques étagées pourraient représenter un examen paraclinique intéressant, plus performant que le scanner thoracique ou la biopsie de glandes salivaires accessoires (BGSA). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la fibroscopie bronchique et en particulier du lavage bronchiolo-alvéolaire (LBA) pour le diagnostic étiologique des uvéites, ce dernier ne faisant pas partie des critères diagnostiques. Patients et méthodes Étude rétrospective monocentrique incluant des patients référés entre janvier 2009 et décembre 2014 pour le bilan étiologique d’une uvéite sans élément d’orientation. Les uvéites s’intégrant dans le cadre de pathologies purement ophtalmologiques, de pathologies infectieuses ou inflammatoires évidentes, ainsi que celles s’intégrant dans une pathologie déjà identifiée ont été exclues de l’analyse. Parmi les 290 patients inclus, 174 patients (60 %) ont eu une fibroscopie bronchique, comportant un lavage bronchiolo-alvéolaire (LBA) dans 155 cas et des biopsies bronchiques étagées dans 159 cas. Le LBA était considéré comme contributif en cas de lymphocytose alvéolaire supérieure à 15 % avec un rapport CD4/CD8 > 3,5. Les critères de l’IWOS ont été utilisés pour le diagnostic d’uvéite sarcoïdosique. Résultats La fibroscopie bronchique était contributive chez 46 patients (26 %), incluant un LBA anormal dans 40 cas (23 %) et/ou des biopsies bronchiques anormales dans 15 cas (8 %) Les patients avec des biopsies bronchiques retrouvant des lésions de granulomes épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose ( n = 15), et chez qui un diagnostic de sarcoïdose était posé, avaient une enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) augmentée dans 73 % des cas, avec une valeur moyenne à 2,2 fois la limite supérieure de la normale, une intradermo-réaction ou un test Quantiféron négatifs dans 80 %, et des anomalies évocatrices de sarcoïdose sur le scanner thoracique dans 100 % des cas, dont des adénopathies médiastino-hilaires isolées dans 33 %. Les patients avec un LBA contributif tel que défini précédemment ( n = 40) avaient une ECA augmentée dans 63 % des cas, et des anomalies évocatrices de sarcoïdose au scanner thoracique dans 65 %, dont des adénopathies médiastino-hilaires isolées dans 25 %. Ainsi, 35 % des patients avec un LBA contributif n’avaient aucune anomalie évocatrice de sarcoïdose sur le scanner thoracique. À l’issu du bilan étiologique et en se basant sur les critères diagnostiques internationaux, la répartition des diagnostics étiologiques était la suivante : sarcoïdose définie ou présumée dans 15 %, sarcoïdose, probable dans 7 %, uvéite associée à une tuberculose latente dans 29 %, autres diagnostics dans 14 %, et enfin uvéite idiopathique dans 35 % des cas. Un LBA contributif était retrouvé chez 52 % des patients avec sarcoïdose prouvée ou présumée, 64 % des sarcoïdoses probables, 17 % des uvéites associées à une tuberculose latente, et 5 % des patients avec un autre diagnostic retenu ( p < 0,0001). Enfin, 24 % des patients avec une uvéite dite idiopathique avaient un LBA contributif. Ainsi, la sensibilité du LBA pour le diagnostic de sarcoïdose (prouvée, présumée ou probable) était de 56 % (IC95 % : 38–74 %), la spécificité de 87 % (76–94 %), la valeur prédictive positive de 67 % (46–83 %), et la valeur prédictive négative de 81 % (70–89 %), comparativement aux uvéites d’autres causes identifiées. Les rapports de vraisemblance positif et négatif étaient de 4,25 et 0,50, respectivement. Conclusion La fibroscopie bronchique avec lavage bronchiolo-alvéolaire et biopsies bronchiques étagées est un examen utile dans le bilan étiologique des uvéites. Elle permet la confirmation histologique de sarcoïdose chez les patients présentant des anomalies scanographiques évocatrices et/ou une ECA augmentée. Un LBA contributif est retrouvé chez plus de la moitié des patients avec une uvéite sarcoïdosique prouvée, présumée ou probable, mais également chez ¼ des patients avec uvéite dite idiopathique, suggérant qu’il pourrait également s’agir d’uvéite sarcoïdosique. Enfin, la normalité du LBA est performante pour éliminer le diagnostic de sarcoïdose. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2015
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32. La mesure de la graisse viscérale abdominale est un facteur de risque cardiovasculaire chez les patients ayant une vascularite primitive nécrosante.
- Author
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Dunogué, B., Briot, K., Kolta, S., Régent, A., Cohen, P., Berezne, A., Puéchal, X., Le Jeunne, C., Mouthon, L., Roux, C., Guillevin, L., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction Il existe une augmentation du risque cardiovasculaire chez les patients ayant une vascularite primitive nécrosante. Des études suggèrent que la mesure de la graisse viscérale abdominale est un facteur de risque cardiovasculaire associé aux évènements cardiovasculaires. L’absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) est une technique validée pour évaluer la graisse abdominale viscérale et sous-cutanée. L’objectif de l’étude était d’étudier la relation entre la graisse viscérale abdominale et le risque cardiovasculaire des patients avec vascularite primitive nécrosante. Patients et méthodes Les patients avec vascularite associée aux ANCA et une périartérite noueuse (PAN) consultant ou hospitalisés dans le service de médecine Interne entre décembre 2013 et décembre 2014 ont été évalués. Une ostéodensitométrie a permis la mesure de composition corporelle (masse grasse et musculaire) et de la graisse abdominale viscérale ( visceral adipose tissue [VAT]) et sous-cutané ( subcutaneous adipose tissue [SAT]), et du calcul du rapport VAT/SAT. Les données démographiques, cliniques, biologiques, ainsi que les traitements antérieurs et actuels (corticothérapie, immunosupresseurs) ont été recueillis. Le risque cardiovasculaire était évalué selon les recommandations nord-américaines du National Cholesterol Education Program (NCEP)-Adult Treatment Panel (ATP III), définissant le haut risque cardiovasculaire par la présence d’un antécédent de maladie cardiovasculaire, un diabète et/ou un score de risque à 10 ans de Framingham ≥ 20 %. Les variables associées à la présence d’un risque cardiovasculaire élevé ont été recherchées par une analyse univariée et multivariée. Résultats Cent vingt patients avec vascularite nécrosante systémique ont été analysés prospectivement (66 femmes et 54 hommes, âge moyen 53 ± 18 ans) avec une durée médiane de la maladie de 54 mois. Le diagnostic était celui de granulomatose avec polyangéite ( n = 61), granulomatose éosinophilique avec polyangéite ( n = 30), PAN ( n = 14), polyangéite microscopique ( n = 13), et vascularite cryogloblinémique ( n = 2). Au moment de l’évaluation, la dose moyenne de corticoïdes était de 8,5 mg/j (0–80), avec une dose cumulée estimée de 15 ± 10 grammes de corticoïdes. Un haut risque cardiovasculaire élevé selon le NCEP-ATPIII a été retrouvé chez 28 (23,3 %) patients, incluant 15 (12,5 %) patients ayant eu un événement cardiovasculaire antérieur. Les variables significativement associées à un haut risque cardiovasculaire en analyse multivariée étaient un âge plus élevé ( odds ratio [OR] 1,04 [1,00–1,08] ; p = 0,048) et une augmentation du rapport VAT/SAT ratio (OR 1,06 [1,03–1,09] ; p < 0,0001). Le rapport VAT/SAT ratio était significativement plus élevé chez les patients à haut risque cardiovasculaire (66,3 ± 21,2 vs 39,4 ± 18,2 %, p < 0,0001), et en particulier ceux avec un antécédent d’événement cardiovasculaire (75,2 ± 13,4 vs 41,1 ± 19,5 %, p < 0,0001). En utilisant une courbe ROC, la valeur seuil optimale du rapport VAT/SAT qui était associée à un événement cardiovasculaire était 58 %, avec une sensibilité et une spécificité de 80,4 % et 92,3 %, respectivement. Le score de Framingham, prédisant le risque pour une personne d’avoir à 10 ans un événement cardiovasculaire, était également fortement corrélé au rapport VAT/SAT ( r = +0,60, p < 0,0001). Un rapport VAT/SAT était également associé de manière indépendante à un âge plus élevé ( p < 0,0001), le sexe masculin ( p < 0,0001), et un taux sérique plus élevé de triglycérides ( p = 0,01), d’hémogloine glyquée ( p = 0,007) et de troponine ( p = 0,05) au moment de l’évaluation. Enfin, le risque cardiovasculaire évalué par le score de Framinghman était également fortement corrélé aux risques à 10 ans de fracture ostéoporotique majeur ( r = +0,35, p = 0,0009) et de fracture de hanche ( r = +0,51, p < 0,0001), évalués par le FRAX. Conclusion Cette étude montre pour la première fois une association significative entre l’augmentation de la graisse viscérale abdominale mesurée par DXA et le risque cardiovasculaire chez des patients ayant une vascularite primitive nécrosante. La mesure de la graisse abdominale semble être un marqueur valide et indépendant du risque cardiovasculaire chez ces patients. Le risque cardiovasculaire est par ailleurs fortement associé au risque de fracture ostéoporotique, soulignant l’importance de la prise en charge de ces comorbidités chez ces patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2015
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33. Caractéristiques des uvéites adressées en médecine interne pour bilan étiologique : étude rétrospective de 290 patients.
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Hadjadj, J., Chapron, T., Assala, M., Salah, S., Dunogué, B., Groh, M., Blanche, P., Mouthon, L., Monnet, D., Le Jeunne, C., Brézin, A., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction Les uvéites sont un motif non négligeable de consultation en médecine interne. Elles représentent un enjeu diagnostique, thérapeutique et économique, du fait d’une présentation clinique hétérogène, de la multiplicité des étiologies, et de l’absence de bilan étiologique codifié. Compte tenu de l’absence de recommandations sur le bilan étiologique, la moitié des uvéites est considérée comme idiopathique. L’objectif de cette étude est de décrire la présentation clinique, les étiologies retrouvées, et les méthodes d’investigations paracliniques employées dans un centre spécialisé dans la prise en charge des uvéites. Patients et méthodes Étude rétrospective monocentrique incluant des patients référés entre janvier 2009 et décembre 2014 pour le bilan étiologique d’une uvéite sans élément d’orientation. Les uvéites s’intégrant dans le cadre de pathologies purement ophtalmologiques, de pathologies infectieuses ou inflammatoires évidentes, ainsi que celles s’intégrant dans une pathologie déjà identifiée ont été exclues de l’analyse. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet suivi d’un bilan clinique et paraclinique. Les diagnostiques ont été établis selon les critères diagnostiques internationaux récents. Résultats Deux cent quatre-vingt-dix patients (âge moyen 46 ± 30 ans, hommes 49 %) ont été inclus. Les principales caractéristiques de l’uvéite étaient : uvéite bilatérale dans 54 %, touchant le plus fréquemment le segment antérieur isolément dans 33 %, le segment postérieur isolément dans 8 %, touchant les 3 segments de l’œil (panuvéite) dans 29 %, et granulomateuse dans 41 % des cas. Lors de l’exploration en médecine interne, les patients étaient adressés après une première poussée dans 58 %, et il s’agissait d’une évolution chronique dans 37 % des cas. Quarante-trois pour cent des patients présentaient au moins un signe clinique extra-ophtalmologique d’orientation, les principaux étant : signes généraux (15 %), arthralgies (17 %), éruption cutanée (13 %). Les principaux examens paracliniques réalisés dans le cadre du bilan étiologique étaient : scanner thoracique dans 95 %, test Quantiféron ® dans 87 %, biopsie des glandes salivaires accessoires dans 76 %, fibroscopie bronchique avec lavage bronchiolo-alvéolaire et biopsies bronchiques étagées dans 60 %, IRM cérébrale dans 55 %, et ponction lombaire en cas d’atteinte du segment intermédiaire ou du pôle postérieur, soit dans 44 % des cas. À l’issue de ce bilan étiologique, une étiologie était retenue dans 64 % des cas, tandis que 36 % des uvéites restaient de cause indéterminée. Parmi les principales étiologies mises en évidence, on retrouvait : uvéite associée à une tuberculose latente dite uvéite d’hypersensibilité au bacille de Koch dans 26 %, sarcoïdose dans 17 %, maladie de Behçet dans 5 %, pathologie purement ophtalmologique atypique dans 6 %, uvéite associée à l’HLAB27 dans 3 %, et secondaire à une pathologie démyélinisante du système nerveux central dans 2 % des cas. Le profil des uvéites qui restaient de cause indéterminée ne différait pas des uvéites pour lesquelles un diagnostic étiologique était retenu. Quatre-vingt-dix pour cent des patients étaient hospitalisés pour la prise en charge de cette uvéite, avec une durée médiane de séjour de 3 ± 3 jours. Après un suivi moyen de 33 mois (0–396 mois), on observait 32 % de récidive, sans augmentation significative du taux de diagnostic posé. Conclusion En dépit d’un bilan clinique et paraclinique souvent large, une quantité importante d’uvéite reste sans étiologie. L’identification des éléments cliniques et/ou paracliniques d’orientation les plus discriminants permettrait probablement de réduire ce bilan étiologique, associée bien entendue à une collaboration étroite entre ophtalmologiste et interniste. Des études médico-économiques sont nécessaires afin de codifier cette prise en charge. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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34. Le caractère granulomateux des uvéites est-il un élément pertinent pour leur diagnostic étiologique ? Étude rétrospective cas-témoin de 239 patients.
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Hadjadj, J., Chapron, T., Assala, M., Salah, S., Dunogué, B., Groh, M., Blanche, P., Mouthon, L., Monnet, D., Le Jeunne, C., Brézin, A., and Terrier, B.
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Introduction L’examen ophtalmologique, par certains éléments sémiologiques, peut orienter le bilan étiologique au cours des uvéites. Parmi ceux-ci, le caractère granulomateux de l’uvéite en chambre antérieure est habituellement associé à une origine infectieuse, une sarcoïdose, une sclérose en plaques, ou certaines pathologies exclusivement ophtalmologiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence du caractère granulomateux de l’uvéite pour le diagnostic étiologique. Patients et méthodes Étude rétrospective monocentrique incluant des patients référés entre janvier 2009 et décembre 2014 pour le bilan étiologique d’une uvéite sans élément d’orientation. Les uvéites s’intégrant dans le cadre de pathologies purement ophtalmologiques, de pathologies infectieuses ou inflammatoires évidentes, ainsi que celles s’intégrant dans une pathologie déjà identifiée ont été exclues de l’analyse. Les patients avec une uvéite considérée comme granulomateuse (groupe A) après examen ophtalmologique dans un centre expert dans la prise charge des uvéites ont été comparées à des uvéites non granulomateuses (groupe B). Le caractère granulomateux était défini par l’aspect des précipités rétro-descemétiques (volumineux, voire en graisse de mouton) et/ou par la présence de nodules iriens (Busacca ou Koeppe). Résultats Cent vingt-trois uvéites granulomateuses ont été comparées à 116 uvéites non granulomateuses. Les constatations ophtalmologiques définissant le caractère granulomateux de l’uvéite étaient : volumineux précipités rétro-descemétiques ( n = 99), prenant un aspect dit en graisse de mouton dans 14 cas, nodules iriens ( n = 24). Les groupes étaient similaires en termes d’âge et de sexe. Les caractéristiques ophtalmologiques suivantes étaient similaires entre les 2 groupes (A vs B) : bilatéralité, atteinte antérieure isolée, panuvéite et oedème maculaire cystoïde. On retrouvait en revanche plus fréquemment une atteinte du segment intermédiaire avec un aspect en œuf de fourmi ( snowballs ) dans le groupe granulomateux (32 % vs 19 %, p = 0,027). La présence de signes cliniques extra-ophtalmologiques d’orientation était comparable entre les 2 groupes. Le nombre de patients avec une enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) augmentée était comparable entre les groupes A et B (47 % vs 44 % respectivement, p = 0,70), de même que le nombre de patients ayant une intradermo-réaction et/ou un test Quantiféron positifs (55 % vs 45 %, p = 0,12). Les uvéites granulomateuses étaient plus fréquemment associées à la présence d’anomalies évocatrices de sarcoïdose (adénopathies médiastino-hilaires et/ou atteinte interstitielle) au scanner thoracique (46 % vs 29 %, p = 0,008). Lorsqu’une fibroscopie bronchique était réalisée ( n = 78 dans le groupe A, n = 58 dans le groupe B), le taux de LBA contributif (lymphocytose alvéolaire supérieure à 15 % avec un rapport CD4/CD8 > 3,5) et de biopsies bronchiques anormales était semblable entre les 2 groupes. À l’issu du bilan étiologique, le taux d’uvéite restant de cause indéterminée était similaire entre les 2 groupes (35 % vs 32 %, p = 0,68). La répartition des principales étiologies mises en évidence était également comparable entre les groupes A et B pour la sarcoïdose, qu’elle soit prouvée ou présumée (16 % vs 10 %, p = 0,19), et l’uvéite associée à une tuberculose latente (34 % vs 23 %, p = 0,09). Il y avait en revanche significativement plus d’uvéite associée à l’antigène HLA B27 (6 % vs 0 %, p = 0,006) et s’intégrant dans une maladie de Behçet (9 % vs 0 %, p = 0,0003) dans le groupe non granulomateux. L’association d’une uvéite granulomateuse à des œufs de fourmi ( n = 39) était en revanche significativement associée à un diagnostic de sarcoïdose prouvée ou présumée (26 %) comparativement aux uvéites granulomateuses ou non sans œufs de fourmi (12 % et 6 %, respectivement, p = 0,004). L’association d’une uvéite granulomateuse à une choroïdite multifocale ( n = 16) tendait à être associée à un diagnostic de sarcoïdose (31 %) comparativement aux uvéites granulomateuses ou non sans choroïdite multifocale (14 % et 11 %, respectivement, p = 0,08). Conclusion Le caractère granulomateux d’une uvéite pris de façon isolé n’est pas un élément permettant d’orienter le diagnostic étiologique des uvéites. Il est plus fréquemment associé à des anomalies scanographiques évocatrices de sarcoïdose, mais ne rend pas compte d’un taux supérieur de diagnostic élucidé. Son association avec des œufs de fourmi ou une choroïdite multifocale oriente en revanche plus fréquemment vers le diagnostic de sarcoïdose. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2015
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35. Analyse des profils évolutifs de l’atteinte interstitielle pulmonaire au cours de la sclérodermie systémique et évaluation de différentes méthodes permettant d’identifier les poussées aggravatives chez 100 patients
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London, J., Porcher, R., Berezne, A., Dinh Xuan, A.T., Valeyre, D., Bussone, G., Terrier, B., Costedoat-Chalumeau, N., Le Jeunne, C., and Mouthon, L.
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Introduction La pneumopathie infiltrante diffuse (PID) est une complication relativement fréquente de la sclérodermie systémique (ScS) et son évolution est très variable et difficile à prévoir. L’atteinte pulmonaire constitue actuellement la principale cause de mortalité au cours de la sclérodermie systémique. Le profil d’évolution de la fonction respiratoire des patients ayant une PID associée à la ScS est mal connu. Par ailleurs, les différentes études sur l’efficacité du traitement par cyclophosphamide au cours de l’atteinte interstitielle pulmonaire n’ont pu montrer qu’un effet très modeste de ce traitement. Les traitements de la PID associée à la ScS sembleraient plus efficaces chez un sous-groupe de patients présentant une dégradation rapide de leur fonction respiratoire. Il n’existe pas à ce jour de définition reconnue d’une aggravation significative de la PID associée à la ScS. Il existe de plus plusieurs méthodes de calcul du déclin des paramètres fonctionnels respiratoires (diminution de la valeur absolue ou de la valeur relative), mais il n’existe pas de consensus sur quelle méthode utiliser. L’objectif de ce travail était d’analyser le profil évolutif de la PID associée à la ScS et d’évaluer différentes méthodes permettant d’identifier les poussées aggravatives de fibrose pulmonaire. Patients et méthodes Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique évaluant le profil évolutif de la PID chez 100 patients sclérodermiques. Les patients ont été identifiés à partir de la base de données informatique du centre de référence pour la ScS de Cochin. Tous les patients inclus dans la base de données entre 1997 et août 2014 étaient éligibles pour cette étude s’ils avaient une ScS remplissant les critères de classification de l’ACR/EULAR de 2013, une atteinte pulmonaire interstitielle en rapport avec la ScS confirmée sur une imagerie thoracique et si au moins 4 EFR avaient été réalisées et pouvaient être récupérées. Nous avons analysé les courbes d’évolution des différents paramètres fonctionnels respiratoires afin de décrire des profils évolutifs de l’atteinte pulmonaire interstitielle distincts. L’évolution sur 72 mois de la capacité vitale forcée (CVF) chez 98 patients a été modélisée à l’aide d’un modèle non linéaire à effets mixtes. Nous avons comparé les probabilités cumulées de survenue d’une diminution absolue et d’une diminution relative de 10 % de la CVF sur 12 mois. Résultats Le déclin annuel moyen ajusté, évalué entre la réalisation des premières et des dernières EFR était de −1,2 % ± 3,1 pour la capacité pulmonaire totale (CPT), de −2 % ± 3,4 pour la CVF et de −2,3 % ± 3,6 pour la DLCOc. L’analyse des profils évolutifs de l’atteinte interstitielle pulmonaire des différents patients a permis de dégager plusieurs profils évolutifs : stabilité, évolution par poussées aggravatives, aggravation lentement progressive et aggravation rapidement progressive. La probabilité cumulée pour un patient d’avoir une poussée aggravative à 72 mois était estimée à 19 % (IC95 % = [10 ; 27]) lorsque qu’une aggravation significative était définie par une diminution absolue de 10 % de la CVF et 35 % (IC95 % = [20 ; 46]) lorsqu’une diminution relative de 10 % de la CVF était utilisée [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2015
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36. Profil des patients ayant une biopsie d’artère temporale et chez qui le diagnostic d’artérite à cellules géantes n’est pas retenu : étude de cohorte bicentrique.
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Ly, K.H., Régent, A., Liozon, E., Groh, M., Gondran, G., Le Jeunne, C., Brézin, A., Robert, P.Y., Bourges, J.L., Bertin, P., Fauchais, A., and Mouthon, L.
- Abstract
Introduction Décrire le profil des patients chez qui une biopsie d’artère temporale (BAT) a été réalisée et chez qui le diagnostic final retenu n’est pas une artérite à cellules géantes (ACG). Patients et méthodes Étude de cohorte bicentrique, prospective menée de janvier 2010 à décembre 2014. Tout patient suspect d’ACG chez qui une BAT était effectuée était inclus dans l’étude après avoir signé un consentement éclairé. Les données recueillies comprenaient les critères de l’American College of Rheumatology (ACR) pour le diagnostic d’ACG et/ou de PPR, les données cliniques, biologiques (syndrome inflammatoire), le diagnostic retenu et la prescription d’une corticothérapie systémique. Les patients étaient classés en trois groupes : groupe 1 : ACG+ (patients avec une ACG et une BAT positive), groupe 2 : ACG− (patients avec une ACG et une BAT négative) groupe 3 (pseudopolyarthrite rhizomélique [PPR]) (PPR sans ACG) et groupe 4 : autre diagnostic (ni ACG ni PPR). Résultats Deux cent quarante-huit patients (165 femmes) ont été inclus. L’âge moyen était de 73,7 ans. La répartition des patients par groupe était le suivant : groupe 1 : 69 patients (27,8 %) ; groupe 2 : 65 patients (26,2 %) ; groupe 3 : 23 patients (9,2 %) ; groupe 4 : 91 patients (36,7 %). Les critères de l’ACR pour le diagnostic d’ACG étaient présents chez 9,8 % des patients du groupe 4. Dans ce groupe la BAT était positive chez un patient seulement avec un diagnostic de vascularite de cryoglobulinémie. Les patients du groupe 4 avaient moins souvent des signes cliniques en faveur d’une ACG que dans les autres groupes : céphalées (37 % vs 65,8 %, p < 0,0001), hyperesthésie du cuir chevelu (18,6 % vs 39 %, p = 0,0019), claudication intermittente des mâchoires (13,7 % vs 30 %, p = 0,0073), inflammation de l’artère temporale (2,3 % vs 18,9 %, p = 0,0006). Ces patients avaient également un syndrome inflammatoire moins marqué : vitesse de sédimentation (53,6 contre 74 mm à la 1er heure, p = 0,0003), CRP (51,7 contre 70,5 mg/L, p = 0,03). La proportion de patients chez qui la CRP était < 5 mg/L était plus importante dans le groupe 4 comparée aux autres groupes (27,4 %, n = 25/91 vs 10,8 %, n = 17/157 ; p = 0,0014). Les principales étiologies retenues pour les patients du groupe 4 étaient : ophtalmologiques (17 %, n = 16), maladies systémiques (16,7 %, n = 15) et infectieuses (13,1 %, n = 12). Aucun diagnostic n’était retenu pour 20 patients (21,9 %) de ce groupe. Les étiologies ophtalmologiques étaient : neuropathie optique ischémique antérieure aiguë ( n = 4), paralysie oculo-motrice ( n = 4), papillite, atrophie optique et dégénérescence maculaire ( n = 2 pour chacune de ces causes), une névrite optique rétrobulbaire et une occlusion de l’artère centrale de la rétine. Parmi les maladies systémiques on trouvait des connectivites (Sjögren n = 2, Sharp n = 1, SAPL n = 1), des vascularites (ANCA+ n = 4, Takayasu n = 2, crypoglobulinémie n = 2), deux maladies de Still et une pneumopathie infiltrante diffuse. Les infections consistaient en : infection à germes intracellulaires ( n = 4), endocardite, cellulite de la face, infection dentaire, infection urinaire, pneumopathie ( n = 1 pour chaque) et trois cas sans germe identifié. La corticothérapie systémique a été prescrite chez 45 % ( n = 41) des patients de ce groupe, principalement dans les maladies systémiques ( n = 11), les causes ophtalmologiques ( n = 11), rhumatologiques ( n = 7) et pour un syndrome inflammatoire nu mal tolé [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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37. Implication du système de l’endothéline et intérêt potentiel du macitentan au cours de l’artérite à cellules géantes (maladie de Horton).
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Regent, A., Ly, K.H., Groh, M., Khifer, C., Lofek, S., Tamby, M., Baud, V., Labrousse, F., Guillevin, L., Brézin, A., Le Jeunne, C., and Mouthon, L.
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Introduction Les études physiopathologiques sur l’artérite à cellules géantes (ACG) ont porté, avant tout, sur le dysfonctionnement du système immunitaire. Les mécanismes qui conduisent au remodelage artériel et à l’éventuelle occlusion des vaisseaux sont mal connus et le rôle des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV) dans ce contexte reste à identifier. Nous avons identifié que l’endothéline-1 interagissait avec de nombreuses protéines dont l’expression par les CMLV se modifie au cours de l’ACG. Matériels et méthodes Nous avons étudié l’expression de l’endothéline-1 (ET-1) et de ses récepteurs ETAR et ETBR par qPCR à partir de CMLV isolées d’artère temporale de patients suspects d’ACG et avons étudié leur expression protéique par immuno-histochimie. Nous avons étudié la prolifération des CMLV de patients atteints d’ACG comparativement à des CMLV d’aorte normale (HAoSMC) en présence de bosentan, d’ambrisentan, de macitentan et de son métabolite actif mais également de sildénafil et d’iloprost. Résultats Nous avons pu confirmer par qPCR l’augmentation d’expression de l’ARN de l’ET-1 et de l’ETBR dans les CMLV de patients atteints d’ACG comparativement à des CMLV de patients témoins ( p < 0,05) alors que l’expression d’ARN d’ETAR n’était pas significativement modifiée. Par immuno-histochimie, nous avons pu confirmer l’expression forte de l’ET-1 et ses récepteurs ETAR et ETBR chez les patients atteints d’ACG. Le macitentan et en particulier son métabolite actif ont permis de réduire de façon significative la prolifération excessive des CMLV de patients ayant une ACG ( p < 0,05). Nous n’avons pas observé de différence de prolifération en présence de bosentan, de macitetan, d’iloprost ou de sildénafil. Conclusion Nous avons confirmé l’implication de l’ET-1 et de ses récepteurs ETAR et ETBR au cours de l’ACG. L’inhibition de la prolifération excessive des CMLV de patients atteints d’ACG par le macitentan et en particulier par son métabolite actif ouvre la voie à un usage thérapeutique de cette molécule. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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38. Apport de l’IRM cardiaque avec séquences T1 mapping et de diffusion multi-b au cours de la sclérodermie systémique.
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Terrier, B., Gouya, H., Berezne, A., Régent, A., Cohen, P., Guillevin, L., Le Jeunne, C., Legmann, P., Vignaux, O., and Mouthon, L.
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Introduction La sclérodermie systémique (ScS) est une maladie complexe associant une vasculopathie, une fibrose cutanée et viscérale et de l’auto-immunité. Parmi les complications fibrosantes viscérales observées, on retrouve de manière fréquente une pneumopathie infiltrante diffuse ou une atteinte digestive. Une fibrose myocardique, dont les mécanismes restent controversés, peut également survenir, pouvant conduire à une altération de la contraction myocardique et à des troubles du rythme ou de conduction myocardique. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque est désormais l’examen de choix pour la caractérisation non invasive du myocarde. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’apport de l’IRM cardiaque avec séquences T1 mapping et de diffusion multi-b au cours de la ScS. Patients et méthodes Étude prospective monocentrique incluant des patients successifs atteints de ScS. Une IRM cardiaque avec séquences T1 mapping et de diffusion multi-b a été réalisée chez tous les patients. La séquence T1 mapping permet de mettre en évidence l’infiltration collagénique tissulaire, définissant la fibrose microscopique. La séquence de diffusion multi-b permet quant à elle l’évaluation de la perfusion tissulaire par la mesure du coefficient F. Les caractéristiques associées à la présence d’une fibrose myocardique et d’un défaut perfusionnel par atteinte micro-circulatoire ont été analysées. Résultats Quarante patients, 35 femmes et 5 hommes, âge moyen 54,7 ± 14,6 ans, ont été inclus. Il s’agissait de : formes cutanées diffuses dans 19 cas, de formes cutanées limitées dans 16 cas, et de formes limitées dans 5 cas. Le score de Rodnan modifié médian était à 6 (0–38), et la durée médiane d’évolution de la maladie était de 77 mois (1–302). Une fibrose myocardique microscopique, définie sur les séquences T1 mapping par une valeur > 1250 ms, était retrouvée chez 21 patients (53 %) des patients ScS. À l’inverse, elle n’était retrouvée chez aucun des 20 témoins sains (12 hommes et 8 femmes, âge moyen 28 ans). Les caractéristiques démographiques étaient identiques entre les patients ScS avec et sans fibrose myocardique microscopique en IRM. On retrouvait en revanche chez les patients avec fibrose myocardique une forme cutanée diffuse plus fréquente (67 % vs. 26 %, p = 0,01), un score de Rodnan modifié médian plus élevé (11 vs. 2, p = 0,036), et une pneumopathie infiltrante diffuse plus fréquente (48 % vs. 16 %, p = 0,046). Les patients avec une forme cutanée diffuse précoce (évolution inférieure à 4 ans) ( n = 7) avaient une fibrose myocardique dans 6/7 cas (86 %). Les patients avec anticorps anti-ARN polymérase III, anti-Scl70 ou anti-fibrillarine ( n = 12), associés aux formes diffuses, avaient une fibrose myocardique dans 10/12 cas (83 %). À l’inverse, les patients avec anticorps anti-centromères avaient une fibrose myocardique dans 6/13 cas (46 %). L’étude du coefficient F au cours des séquences de diffusion multi-b révélait un défaut perfusionnel par atteinte micro-circulatoire (défini par un coefficient F < 0,5) chez 9/36 (25 %) des patients ScS. La totalité de ces patients (100 %) avait une fibrose microscopique, tandis que seulement 11/27 patients (41 %) sans atteinte micro-circulatoire avaient une fibrose sur la séquence T1 mapping ( p = 0,002). Enfin, chez les patients avec fibrose microscopique, la prescription d’un vasodilata [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2015
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39. Utilisation des échanges plasmatiques au cours de vascularites nécrosantes systémiques.
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De Luna, G., Karras, A., Jourde-Chiche, N., Marchand-Adam, S., Bally, S., Aumaître, O., Puéchal, X., Le Jeunne, C., Mouthon, L., Guillevin, L., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction Les échanges plasmatiques (EP) sont souvent prescrits dans les formes sévères, évolutives ou dans certaines formes virales des vascularites nécrosantes systémiques. La seule indication validée en phase aiguë est l’insuffisance rénale définie par une créatininémie supérieure à 500 μmol/L, mais le bénéfice à long terme reste mauvais. Les EP sont également prescrits dans de nombreuses autres situations cliniques pour lesquelles les données sont absentes de la littérature. L’objectif de ce travail est de décrire les indications des EP au cours des vascularites nécrosantes systémiques, sans infection virale, en pratique quotidienne et d’évaluer le devenir des patients. Patients et méthodes Nous avons conduit une étude rétrospective multicentrique (2005–2014) incluant des patients traités par EP avec un diagnostic de vascularite associée aux ANCA (AAV) ou de périartérite noueuse (PAN) non liée au virus de l’hépatite B définie sur les critères de l’ACR et/ou la nomenclature de Chapel-Hill. Résultats Cinquante-huit patients ont été inclus, 34 hommes et 24 femmes, avec un âge moyen de 55,7 ± 17,5 ans. Les vascularites étaient : granulomatose avec polyangéite (GPA, n = 39), polyangéite microscopique (PAM, n = 11), granulomatose éosinophilique avec polyangéite (GEPA, n = 4), PAN ( n = 4). Parmi les VAA, les ANCA étaient présents dans 51/54 cas (94 %), avec une spécificité anti-PR3 34 fois et anti-MPO 17 fois. Les indications des EP étaient : une insuffisance rénale rapidement progressive dans 39 cas (67 %), avec une créatininémie moyenne de 406 ± 316 μmol/L (< 250 μmol/L dans 16 cas, entre 250 et 500 μmol/L dans 12 cas, et >500 μmol/L dans 11 cas) ; hémorragie intra-alvéolaire dans 27 cas (47 %), le plus souvent associée à une insuffisance rénale rapidement progressive, et justifiant une ventilation mécanique dans 12/27 cas (44 %) ; vascularite mal contrôlée malgré le traitement entrepris dans 23 cas (40 %) ; mononeuropathie multiple extensive dans 17 cas (29 %), le plus souvent d’installation inférieure à 4 semaines et avec un déficit moteur sévère ; nécroses cutanées extensives dans 4 cas (7 %). Il s’agissait d’une première poussée de la vascularite dans 40 cas (69 %), avec un BVAS moyen de 19,5 ± 6,7. Le nombre médian d’EP était de 7 (2–12) sur une durée médiane de 14 jours (2–42). La masse plasmatique médiane échangée était de 3500 mL. Le produit de substitution était du plasma frais dans 13 cas, de l’albumine dans 12 cas, et un mélange des deux dans 31 cas. Les effets indésirables des EP étaient une anémie (38 %), justifiant une transfusion de concentrés globulaires ou de l’érythropoïétine dans la moitié des cas, infections sur cathéter (10 %), infection hors cathéter (7 %), thromboses veineuses (9 %), thrombopénie (7 %), réaction allergique (7 %), hypotension orthostatique (5 %), hémorragie (5 %), trouble de rythme (5 %), et accident cardiovasculaire (2 %). Aucun décès n’est survenu pendant les EP. Parmi les thérapeutiques associées, un ou des bolus de méthylprednisolone étaient prescrits chez 42 patients (72 %) suivie d’une corticothérapie orale dans tous les cas à une dose médiane de 60 mg/j, cyclophosphamide dans 43 cas (74 %), rituximab dans 11 cas (19 %), prescrits chez des patients en âge de procréer ou en rechute. Le taux d’effet rebond à l’arr [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2014
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40. Influence du tabac sur le phénotype clinicobiologique des vascularites associées aux ANCA au diagnostic.
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Benarous, L., Terrier, B., Puéchal, X., Dunogué, B., Cohen, P., Le Jeunne, C., Mouthon, L., and Guillevin, L.
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Introduction Les expositions environnementales professionnelles et non professionnelles pourraient influencer la survenue des vascularites associées aux ANCA (VAA) et modifier leur présentation clinicobiologique. Parmi ces facteurs, le tabagisme pourrait avoir un impact sur les caractéristiques des vascularites au diagnostic. Par ailleurs, l’impact du tabagisme pourrait varier en fonction du type de vascularite, la granulomatose avec polyangéite (GPA), la polyangéite microscopique (PAM) et la granulomatose éosinophilique avec polyangéite (GEPA) impliquant des physiopathologiques différents. Patients et méthodes Nous avons étudié les patients présentant une VAA inclus dans la base du GFEV et pour lesquels les informations sur le statut tabagique passé et actuel étaient disponibles. Le phénotype clinique et biologique au diagnostic a été comparé en fonction de la présence d’un tabagisme actif (fumeurs actuels) ou pas (anciens fumeurs ou jamais fumeurs). Résultats Mille six cent soixante-cinq patients ont été analysés (545 hommes et 620 femmes) ayant un âge moyen de 52,8 ± 16,1 ans. Les différentes formes de vascularites étaient : 583 GPA (50 %), 256 PAM (22 %) et 326 GEPA (28 %). Parmi l’ensemble des patients, 973 n’avaient jamais fumé au diagnostic (84 %), 116 étaient des fumeurs sevrés (10 %), et 76 étaient des fumeurs actifs (6 %). Chez les patients atteints de GPA, les patients fumeurs actifs ( n = 55), comparativement aux non-fumeurs ( n = 528), étaient plus jeunes (44,5 ± 13,5 vs 52,0 ± 16,3, p = 0,0001), plus fréquemment des hommes (64 vs 48 %, p = 0,016), avaient plus souvent une atteinte cutanée (50 vs 32 %, p = 0,025), et avaient tendance à présenter plus souvent des arthralgies (67 vs 54 %, p = 0,11). À l’inverse, les patients fumeurs actifs avaient moins fréquemment des signes généraux (33 vs 47 %, p = 0,08) et d’atteinte ORL (73 vs 83 %, p = 0,13). Le score BVAS, le taux de positivité des ANCA anti-PR3, et les paramètres inflammatoires étaient similaires dans les deux groupes. Chez les patients atteints de GEPA, les fumeurs actifs ( n = 15), comparativement aux non-fumeurs ( n = 311), étaient plus jeunes (41,1 ± 15,8 vs 50,3 ± 15,2, p = 0,028) et présentaient moins de signes généraux (29 vs 62 %, p = 0,02), d’arthralgies (7 vs 35 %, p = 0,04), d’atteinte rénale (0 vs 26 %, p = 0,025), et un plus faible taux de positivité des ANCA anti-MPO (0 vs 30 %, p = 0,02). Le BVAS et les paramètres inflammatoires biologiques étaient comparables dans les deux groupes. Enfin, l’analyse des patients atteints de PAM était impossible du fait d’un effectif trop faible avec seulement 6 patients fumeurs actifs (2 %). Conclusion Ces résultats suggèrent que le tabac influence les caractéristiques clinicobiologiques des vascularites au diagnostic avec un effet variable selon le type de vascularite sans que des conclusions puissent être tirées pour les PAM. Ces données renforcent l’hypothèse d’un rôle des facteurs environnementaux dans la survenue et l’expression des vascularites associées aux ANCA. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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41. Traitement de l’hémophilie acquise A par rituximab : expérience d’un centre sur dix ans.
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Rossi, B., Groh, M., Roussel-Robert, V., Berezne, A., Mouthon, L., Le Jeunne, C., Guillevin, L., Stieltjes, N., and Blanche, P.
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Introduction L’hémophilie A acquise(HAA) est une maladie hémorragique auto-immune au pronostic sévère. L’amélioration de la prise en charge a permis une diminution du taux de décès par saignements au pris d’une importante iatrogénie. Dans des cohortes hétérogènes de patients, le rituximab semble être efficace dans cette indication. Patients et méthodes Étude monocentrique rétrospective de patients pris en charge dans notre centre pour HAA entre 2004 et 2014 et traités par rituximab (associé à une corticothérapie en cas de saignement actif) comme première ligne de traitement immunosuppresseur. Résultats Quinze patients consécutifs ont été identifiés. La rémission complète (RC) a été obtenue chez 11 (84 %) des 13 patients pour lesquels les réponses biologiques étaient analysables avec un délai médian de 17(8-79) semaines. Aucun des patients ayant obtenu une RC n’a rechuté (délai de suivi de 42 ± 44 mois. Les deux patients n’ayant pas obtenu de RC ont été re-traités avec succès par du rituximab en monothérapie. La réponse clinique a été obtenue en 6 [0–27] jours. Aucun patient n’est décédé d’événement hémorragique. Des événements indésirables (parmi lesquels un choc septique et 2 neutropénies) ont été rapportés chez 3 (20 %) patients. Discussion Dans cette cohorte de patients pris en charge de manière protocolisée et avec une longue durée de suivi, le rituxmab apparaît comme étant un traitement à la fois efficace et relativement sûr de l’HAA. Le délai relativement long pour obtenir la rémission biologique complète ne semble pas représenter de sur-risque hémorragique. Conclusion Ces données méritent d’être confirmées sur de plus larges effectifs. Les résultats du PHRC comparant cyclophosphamide oral et rituximab dans l’HAA sont attendus avec impatience. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2014
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42. Prévalence élevée de l’ostéoporose et des fractures chez les patients ayant une vascularite primitive nécrosante.
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Dunogué, B., Briot, K., Régent, A., Cohen, P., Berezne, A., Puéchal, X., Le Jeunne, C., Roux, C., Mouthon, L., Guillevin, L., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction La survie des patients atteints de vascularites primitives nécrosantes, incluant les vascularites associées aux ANCA et la périartérite noueuse (PAN), s’est améliorée ces dernières années du fait de l’optimisation des traitements. Les comorbidités et les séquelles à long-terme restent en revanche un problème majeur qui nécessite d’être évalué de manière plus optimale. L’objectif du travail était d’évaluer la prévalence de l’ostéoporose et des fractures vertébrales chez les patients ayant une vascularite primitive nécrosante et d’identifier les facteurs de risque associés. Patients et méthodes Les patients avec vascularite associée aux ANCA et PAN consultant ou hospitalisés dans le service de médecine interne entre décembre 2013 et mai 2014 ont été évalués. Une ostéodensitométrie a permis de mesurer la densité minérale osseuse, la composition corporelle (masse grasse et musculaire) et la recherche de fractures vertébrales par VFA (Vertebral Fracture Assessment). Les données démographiques, cliniques (maladie, facteurs de risque de fracture), force musculaire par force de préhension au poignet, scores de qualité de vie et traitements antérieurs et actuels (corticothérapie, immunosuppresseurs) ont également été recueillies. Les variables associées à la présence d’une atteinte osseuse (ostéoporose densitométrique et/ou fracture vertébrale) ont été recherchées par une analyse univariée et multivariée. Résultats Soixante-cinq patients ont été analysés (38 femmes et 27 hommes, âge moyen 50 ± 18 ans) avec une durée moyenne de maladie de 85 ± 19 mois. Le diagnostic était celui de granulomatose avec polyangéite ( n = 33), polyangéite microscopique ( n = 6), granulomatose à éosinophiles avec polyangéite ( n = 18), et PAN ( n = 8). Au moment de l’évaluation, la dose moyenne de corticoïdes était de 5 mg/j (0–80) et 35 % des patients recevaient des bisphosphonates. Le diagnostic d’ostéoporose a été fait chez 17 patients (26 %) et 9 patients (14 %) avaient au moins une fracture vertébrale. Les variables associées à la présence d’ostéoporose et/ou fracture vertébrale en analyse multivariée étaient : le score Vasculitis Damage Index (VDI) (OR = 1,80 [1,23–2,64] pour une augmentation d’un écart-type ; p = 0,002) et la force musculaire de préhension au poignet (OR = 5,56 [1,33–25] pour une diminution d’un écart-type ; p = 0,019). Conclusion Cette étude montre que l’ostéoporose et les fracture vertébrales sont présentes chez un tiers des patients âgés de 50 ans en moyenne avec vascularite primitive nécrosante. La diminution de la force musculaire évaluée par la force de préhension est significativement associée au risque de fracture. L’évaluation du risque osseux et de la force musculaire doivent être évaluées de manière systématique et prises en charge en pratique clinique chez les patients ayant une vascularite primitive nécrosante. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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43. Validation d’une liste de médicaments essentiels par 101 internistes français : base pour une liste officielle.
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Poisson, J., Arlet, P., Aumaître, O., Cosserat, J., Grosbois, B., Guillevin, L., Hanslik, T., Kettaneh, A., Le Jeunne, C., Massot, C., Morlat, P., and Thomas, M.
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Introduction Les autorités de santé incitent actuellement au soutien et à l’évaluation des expériences d’élaboration et d’utilisation des listes de médicaments essentiels, inspirée de l’expérience conduite en Suède, comme outil d’aide à la prescription médicale. En juin 2011 un groupe de dix internistes a décidé de réaliser une telle liste de médicaments, limitée à 100 molécules, capable de traiter la plupart des maladies observées en France chez l’adulte. Cette liste a été publiée en août 2013. En juin 2013 le groupe « médicaments essentiels » de la SNFMI, constituant le groupe d’initiative, a décidé de solliciter les membres de celle-ci pour réaliser une validation nationale de cette liste et éventuellement l’implémenter. Matériels et méthodes Une enquête Delphi a été menée auprès d’un groupe d’experts formé par appel à participation aux 980 membres titulaires de la SNFMI en France métropolitaine en 2013. Il leur a été demandé de valider grâce à un questionnaire anonymisé en ligne une liste de médicaments leur « paraissant essentiels pour traiter (en ville et/ou à l’hôpital) les pathologies observées chez l’adulte en France, en excluant les vaccins, les traitements destinés à l’hématocancérologie et les traitements spécifiques éventuels des maladies rares (atteignant moins de 5/10 000 habitants) ». Cette liste, obtenue après soustraction des molécules à visée onco-hématologique de la liste des 100 médicaments essentiels sélectionnés par le groupe d’initiative, comportait 87 molécules. Leur validation par le groupe d’experts a été effectuée selon le consensus formalisé par l’HAS en 2010. Le degré de consensus a été également analysé selon les méthodes Delphi publiées dans la littérature (très bon et bon consensus). Au premier tour de l’enquête chaque participant pouvait proposer 3 nouvelles molécules et faire les commentaires de son choix. Les deux premiers tours de l’enquête ont été effectués par voie électronique, le troisième tour par voie postale. Au décours de l’enquête, le groupe d’initiative était chargé d’analyser la liste avec possibilité de rajouter des médicaments manifestement manquants (omission prévisionnelle liée au fait que certaines maladies pourtant fréquentes sont rarement prises en charge par les internistes). Résultats Sur les 980 membres titulaires de la SNFMI sollicités, 101(10,3 %) ont accepté de participer. Parmi eux, 76,9 % ont répondu au premier tour, validant 26 molécules et en proposant 15 de plus (suggérées par au moins trois participants). Au deuxième tour, 90 % ont répondu, validant 9 molécules de plus. Pour le dernier tour, 89 % des 101 participants ont répondu, permettant de valider 28 molécules. A la fin des trois tours, 63 molécules ont été validées selon la méthode HAS. Le groupe d’initiative a analysé les résultats de l’enquête. Parmi les molécules non validées, 12 ont fait l’objet d’un très bon consensus et 10 d’un bon consensus. Après discussion (molécules devenues obsolètes, ajout de molécules manifestement manquantes) une liste complémentaire de 24 molécules a été constituée. Conclusion Il s’agit d’une première démarche de validation d’une liste de médicame [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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44. Analyse protéomique et génomique des cellules musculaires lisses vasculaires au cours de l’artérite à cellules géantes (maladie de Horton).
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Regent, A., Ly, K.H., Groh, M., Khifer, C., Clary, G., Broussard, C., Federici, C., Baud, V., Le Jeunne, C., Witko-Sarsat, V., Guillevin, L., and Mouthon, L.
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Introduction Les études physiopathologiques sur l’artérite à cellules géantes (ACG) ont porté, avant tout, sur le dysfonctionnement du système immunitaire. Les mécanismes qui conduisent au remodelage artériel et à l’éventuelle occlusion des vaisseaux sont mal connus et le rôle des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV) dans ce contexte reste à identifier. Matériels et méthodes Nous avons cultivé des CMLV issues d’artère temporale de patients suspects d’ACG. Nous avons retenus les CMLV de 4 patients avec ACG prouvée histologiquement (TAB ± ACG), de 4 patients avec ACG sans preuve histologique (TAB--ACG) et de 4 patients ayant un autre diagnostic que l’ACG (GCA-controls) et avons analysé les protéomes par 2D-DIGE à pH 3-11. Les CMLV d’aorte normale (HAoSMC) ont été utilisé comme contrôle. Par ailleurs, nous avons fait une analyse du profil d’expression génique à l’aide de puces Affymetrix ® . Résultats Nous avons identifié que 16, 30 et 2 protéines de CMLV respectivement étaient différemment exprimées entre les groupes TAB ± GCA et GCA-control, entre les groupes TAB ± GCA et TAB–GCA et entre les groupes TAB–GCA et GCA-control (rapport d’expression ≥ 1,5 et p ≤ 0,05). Nous avons pu montrer que parmi les 153 protéines différemment exprimées entre les CMLV du groupe TAB + -GCA et HAoSMC, de nombreuses étaient liées à la paxilline. De nombreux gènes parmi ceux différemment exprimés entre les groupes TAB ± GCA et GCA-control sont impliqués dans la prolifération cellulaire. La paxilline a de nouveau été identifiée comme lien entre les gènes d’intérêt. Conclusion Le contenu protéique et le profil d’expression génomique des CMLV se modifie au cours de l’ACG. Cela pourrait témoigner d’une capacité de prolifération accrue de ces CMLV. La paxilline pourrait constituer une cible thérapeutique qui pourrait permettre d’inhiber le remodelage vasculaire au cours de l’ACG. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2014
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45. Évaluation des séquelles à long terme au cours des vascularites nécrosantes systémiques.
- Author
-
Dunogué, B., Briot, K., Cohen, P., Régent, A., Berezne, A., Puéchal, X., Le Jeunne, C., Roux, C., Mouthon, L., Guillevin, L., and Terrier, B.
- Abstract
Introduction L’amélioration de la survie globale et l’emploi de traitements prolongés au cours des vascularites systémiques nécrosantes sont associées à l’apparition de comorbidités et séquelles à long terme. Le Vasculitis Damage Index (VDI), score actuellement employé pour évaluer les séquelles des vascularites, est d’évaluation difficile et sa signification en pratique clinique n’est pas claire. L’objectif était d’évaluer les comorbidités et séquelles à long terme par un dépistage exhaustif systématique et définir les facteurs associés à un score VDI élevé au cours des vascularites systémiques nécrosantes. Patients et méthodes Les patients suivis dans notre service pour des vascularites à ANCA et des périartérites noueuses (PAN) ont été inclus de façon prospective dans une étude transversale de cohorte évaluant les comorbidités et les séquelles (cohorte OSTEOVAS). Le score VDI a été calculé pour chaque patient avant et après cette évaluation systématique. Les facteurs associés à un score VDI élevé ont été analysés par analyse uni- puis multifactorielle. Résultats Soixante-cinq patients ont été inclus dans l’étude (38 femmes et 27 hommes, âge moyen de 50 ± 18 ans) atteints respectivement de granulomatose avec polyangéite pour 33 patients, de polyangéite microscopique pour 6 patients, de granulomatose éosinophilique avec polyangéite pour 18 patients et de PAN pour 8 patients. Après une évaluation systématique, le score VDI moyen a augmenté significativement de 2,0 ± 2,0 à 2,6 ± 2,1 ( p < 0,0001), témoignant d’une sous-évaluation des séquelles lors de l’évaluation en pratique quotidienne. Le score VDI a augmenté chez 27/65 patients (42 %) : pour 14 patients en raison d’une ostéoporose ou de fractures vertébrales non dépistées, pour 5 patients en raison d’une faiblesse musculaire révélée par un test de force de préhension ( grip strength ), et pour 8 patients du fait d’une atteinte à la fois osseuse et musculaire. En analyse unifactorielle, les facteurs associés à un score VDI plus élevé étaient : l’âge ( r = +0,49, p < 0,0001), la durée d’évolution de la maladie ( r = +0,38, p = 0,002), la dose cumulée de corticoïdes ( r = +0,44, p = 0,0003), le score de Framingham du risque cardiovasculaire ( r = +0,42, p = 0,0009), la valeur de la graisse viscérale abdominale ( r = +0,31, p = 0,01), le risque de fracture ostéoporotique ( r = +0,59, p < 0,0001) et une force de préhension diminuée ( r = –0,30, p = 0,02). En analyse multifactorielle, seuls la dose cumulée de corticoïdes et le risque de fracture ostéoporotique étaient corrélés de manière significative à une élévation du score VDI. Conclusion Une évaluation systématique des patients atteints de vascularites nécrosantes permet une meilleure appréciation des comorbidités et séquelles par le score VDI, fréquemment sous-évalué. La dose cumulée de corticoïdes est corrélée significativement à un score de séquelles accru, tandis que le risque de fracture reste associé au score de séquelles indépendamment de la dose cumulée de corticoïdes. Ces données soulignent l’importance des stratégies d’épargne cortisonique au cours des vascularites nécrosantes et de la prévention du risque de fracture chez les patients avec les séquel [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2014
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46. Étude de l’alpha-1-antitrypsine sérique comme marqueur d’activité au cours des vascularites associées aux ANCA anti-protéinase 3.
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De Luna, G., Terrier, B., Cohen, P., Puéchal, X., Le Jeunne, C., Mouthon, L., and Guillevin, L.
- Abstract
Introduction Les polynucléaires neutrophiles des patients atteints de vascularite présentent des anomalies fonctionnelles. Dans la granulomatose avec polyangéite (GPA), les neutrophiles ont une forte expression membranaire de protéinase 3 (PR3), et les ANCA anti-PR3 fixés sur leur surface peuvent les activer. En situation physiologique, la PR3 en excès est rapidement inhibée par l’α1-antitrypsine (α1-AT) dont la concentration sérique normale est de 1,5 à 3,5 g/L. Des travaux ont suggéré un lien de causalité entre le déficit en α1-AT et la susceptibilité à la GPA. L’objectif de ce travail est de déterminer si les taux sériques d’α1-AT sont corrélés à l’activité de la GPA. Patients et méthodes Des sérums de patients atteints de GPA selon les critères de l’ACR et/ou la nomenclature de Chapel-Hill ont été collectés en phase d’activité et en rémission de la maladie et analysés de manière centralisée, afin de déterminer la concentration sérique d’α1-AT et de la CRP. Des études de corrélation entre les taux sériques d’α1-AT et l’activité de la GPA, les paramètres inflammatoires et immunologiques ont été réalisées. Résultats Deux cent trente-cinq sérums issus de 176 patients ont été analysés, incluant 139 patients avec ANCA anti-PR3, 18 patients avec ANCA anti-myéloperoxidase, et 19 patients sans ANCA. Chez les patients avec ANCA anti-PR3, les taux sériques d’α1-AT étaient corrélés au score d’activité BVAS ( r = +0,18, p = 0,01) mais également et surtout aux taux sériques de protéine C-réactive ( r = +0,49, p < 0,0001). Les taux sériques d’α1-AT n’étaient en revanche pas corrélés au taux d’ANCA. Chez les patients sans ANCA anti-PR3, les taux sériques d’α1-AT restaient corrélés aux taux sériques de CRP, mais pas au score d’activité de la maladie. Les taux sériques d’α1-AT ont ensuite été analysés chez les patients avec ANCA anti-PR3 selon l’activité de la maladie et les taux sériques de CRP, permettant de distinguer 4 groupes de patients : (1) maladie active avec CRP ≥ 10 mg/L ; (2) maladie active avec CRP < 10 mg/L ; (3) maladie en rémission avec CRP ≥ 10 mg/L ; (4) maladie en rémission avec CRP < 10 mg/L. Les taux sériques d’α1-AT étaient comparables entre les malades actifs et les malades en rémission après ajustement sur l’existence ou non d’un syndrome inflammatoire. Conclusion Cette étude suggère que les taux sériques d’α1-AT ne sont pas corrélés à l’activité de la vascularite après ajustement sur le syndrome inflammatoire biologique. Le dosage sérique d’α1-AT n’a donc pas d’intérêt en pratique clinique au cours du suivi des vascularites. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
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47. Étude comparative de la qualité de vie chez les patients atteints de vascularites associées aux ANCA.
- Author
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Benarous, L., Terrier, B., Berezne, A., Dunogué, B., Laborde-Casterot, H., Cohen, P., Puéchal, X., Costedoat-Chalumeau, N., Le Jeunne, C., Choudat, D., Mouthon, L., and Guillevin, L.
- Published
- 2014
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48. L'endocardite à Bartonella quintana et à Bartonella henselae est associée à la présence de fort taux d'anticorps anti-protéinase 3.
- Author
-
Aslangul, E., Szwebel, T., Goulvestre, C., Mallat, Z., Le Jeunne, C., and Mainardi, J.-L.
- Published
- 2013
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49. Les neurotrophines sont impliquées dans le remodelage vasculaire de l'artérite à cellules géantes.
- Author
-
Ly, K.-H., Régent, A., Molina, E., Sindou, P., Le-Jeunne, C., Brézin, A., Labrousse, F., Robert, P.-Y., Fauchais, A.-L., Vidal-Cathala, E., Mouthon, L., and Jauberteau-Marchan, M.-O.
- Published
- 2013
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50. Les 100 médicaments essentiels des internistes
- Author
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Thomas, M., Arlet, P., Aumaitre, O., Cosserat, J., Grosbois, B., Guillevin, L., Kettaneh, A., Le Jeunne, C., Massot, C., and Morlat, P.
- Published
- 2012
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