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Las meningitis purulentas de la infancia siguen siendo graves por su alto indice de mortalidad (sobre todo en los paises en vias de desarrollo) y sus secuelas. En los lugares en que se ha generalizado la vacunacion contra Haemophilus influenzae b, han empezado a prevalecer otros dos germenes: Streptococcus pneumoniae en el lactante y Neisseria meningitidis a cualquier edad. El diagnostico clinico debe sospecharse de inmediato, aunque es mas dificil de evaluar en el lactante, y, en todos los casos, debe confirmarse con un analisis del liquido cefalorraquideo (LCR). El tratamiento antibiotico debe ser precoz, rapidamente bactericida y, sobre todo, tiene que estar ajustado a los datos epidemiologicos actuales: cefalosporinas de tercera generacion (C3G) inyectables (cefotaxima, ceftriaxona) en monoterapia en caso de Neisseria meningitidis y C3G inyectables + vancomicina en caso de Streptococcus pneumoniae. Las reglas de profilaxis (antibioticoterapia y vacunacion) se establecen en funcion de los datos actuales. Las meningitis linfociticas agudas virales son las formas infecciosas mas frecuentes de la meningitis infantil. El cuadro clinico habitual es benigno y el diagnostico se confirma con el analisis del LCR. Entre los agentes causales mas frecuentes destacan los enterovirus. El pronostico suele ser favorable. Las meningoencefalitis son mas infrecuentes y de pronostico mas grave.

Extraintestinal pathogenic Escherichia coli (ExPEC) causing urinary tract infections, bacteraemia or meningitis are characterized by a particular genetic background (phylogenetic group B2 and D) and the presence, within genetic pathogenicity islands (PAI) or plasmids, of genes encoding virulence factors involved in adhesion to epithelia, crossing of the body barriers (digestive, kidney, bloodbrain), iron uptake and resistance to the immune system. Among the many virulence factors described, two are particularly linked with a pathophysiological process: type P pili PapGII adhesin is linked with acute pyelonephritis, in the absence of abnormal flow of urine, and the K1 capsule is linked with neonatal meningitis. However, if the adhesin PapGII appears as the key factor of pyelonephritis, such that its absence in strain causing the infection is predictive of malformation or a vesico-ureteral reflux, the meningeal virulence of E. coli can not be reduced to a single virulence factor, but results from a combination of factors unique to each clone, and an imbalance between the immune defenses of the host and bacterial virulence.

Resume L’isolement d’une bacterie au niveau du site infectieux et l’identification du profil de sensibilite aux antibiotiques contribuent a guider le traitement optimal. Cependant, l’antibiogramme qui ne prend en compte que les seuls phenomenes de bacteriostase et qui expose a un certain nombre de difficultes techniques, doit faire l’objet d’une lecture interpretative en fonction des mecanismes impliques. Le but de cet article est de prendre quelques exemples illustrant les difficultes classiques de l’antibiogramme et leurs interpretations.

Las meningitis purulentas infantiles siguen siendo graves, a causa de su elevada mortalidad y sus secuelas. En aquellos lugares en que se ha generalizado la vacunacion contra Haemophilus influenzae b, se ha producido un predominio de otros dos microorganismos causales en todos los grupos de edad: Streptococcus pneumoniae y Neisseria meningitides. El diagnostico clinico es mas dificil de establecer en los lactantes, en los que siempre ha de confirmarse mediante el analisis del liquido cefalorraquideo. Dado el actual incremento de las cepas de Streptococcus pneumoniae y de Neisseria meningitides resistentes a la penicilina, el tratamiento con antibioticos debe ser precoz, rapidamente bactericida y, sobre todo, adaptado a la epidemiologia actual: cefalosporinas de 3. a generacion inyectables (cefotaxima, ceftriaxona) en monoterapia si se trata de Neisseria meningitides y estos mismos antibioticos en dosis altas e inicialmente asociados a vancomicina si el responsable es Streptococcus pneumoniae. Las normas de la profilaxis (antibioticoterapia y vacunacion) se han modificado en fechas recientes.

Resume La vancomycine represente actuellement le traitement de premiere intention des infections a Staphylococcus aureus resistant a la methiciline d'origine communautaire ou nosocomiale. Le taux residuel (TR) serique est le parametre le mieux correle au succes therapeutique en raison de l'activite bactericide temps dependante de la vancomycine. La valeur initialement recommandee pour le TR, de 5–10 mg/l, a ete reevaluee plus recemment en raison de l'apparition de souches avec des CMI proches des concentrations critiques et surtout devant l'observation croissante d'echecs therapeutiques. Plus recemment des TR de 15–20 mg/l ont donc ete recommandes pour le traitement des infections severes a staphylocoque et en particulier celles pour lesquelles la penetration de la vancomycine est faible. Cependant, devant la grande variabilite des CMI (0,12–4 mg/l) des souches de staphylocoque sensibles a la vancomycine, le choix des posologies devrait induire l'obtention d'un TR qui soit un multiple de la CMI (cinq a dix fois la CMI) de la souche responsable de l'infection.

Resume L'angine aigue a streptocoque du groupe A (SGA ou Streptococcus pyogenes) represente la pathologie infectieuse bacterienne des voies respiratoires de l'enfant la plus frequente. En France, il est preconise d'utiliser un test de diagnostic rapide du SGA pour affirmer la responsabilite de celui-ci dans l'angine et mettre en route un traitement antibiotique adapte. Le traitement de l'angine a SGA beta-hemolytique repose sur la prescription d'une beta-lactamine ou, en alternative, d'un macrolide si l'administration d'une betalactamine est impossible, en particulier en cas d'allergie. En France, des taux faibles de la resistance a l'erythromycine et a la clarythromycine, proches de 6 %, ont ete retrouves en 2000. Ce niveau de resistance a l'erythromycine et a la clarythromycine a rapidement evolue puisque la prevalence a triple en trois ans pour atteindre 22 % en 2004. L'emergence de la resistance in vitro aux macrolides expose a un risque eleve d'echec d'eradication, voisin de 50 %.

Resume L'analyse de l'impact d'un vaccin dans une pathologie infectieuse peut representer un moyen indirect d'evaluer l'importance de cette pathologie lorsque le diagnostic est difficile. En ce qui concerne le vaccin pneumococcique conjugue l'ensemble des etudes rapporte une efficacite proche de 90 % (90–97 %) dans les pathologies invasives a pneumocoque de serotypes inclus dans le vaccin chez les enfants correctement vaccines de moins de deux ans. Les etudes d'efficacite vaccinale chez les enfants de moins de deux ans suggerent que le pneumocoque serait responsable de plus de 30 % des pneumonies si l'on tient compte de la couverture vaccinale proche de 80 % avec le vaccin heptavalent conjugue. En conclusion les vaccins pneumococciques conjugues ont montre leur efficacite dans la reduction des pneumonies a pneumocoque et de la mortalite en pediatrie.

Resume L'infection bacterienne neonatale par contamination maternofœtale a fait l'objet de nombreuses recommandations au cours de la derniere decennie du fait de sa frequence et de sa gravite. Le but de ces demarches est le depistage de Streptococcus agalactiae afin de l'eradiquer par une antibiotherapie per partum. La revue de la litterature tente d'en effectuer la synthese, de presenter les recommandations francaises et nord-americaines publiees, et d'exposer les differents inconvenients de ces recommandations successives : leur difficulte d'application ; leurs risques maternels en rapport avec l'antibiotherapie, en particulier l'emergence des bacteries a Gram negatif resistantes ; leurs risques neonatals, certaines consequences de ces strategies aboutissant a l'impression de leur inefficacite (recrudescence des infections neonatales a bacteries resistantes, survenue plus tardive des sepsis, utilisation d'antibiotherapie a spectre de plus en plus large et augmentation des infections nosocomiales a bacteries resistantes) ; puis d'aborder les facteurs de risque d'infection et les propositions de prise en charge.

Resumen Debido a su frecuencia y gravedad, la infeccion bacteriana neonatal por contaminacion maternofetal ha dado lugar a numerosas recomendaciones en los ultimos diez anos. El objetivo es la deteccion de Streptococcus agalactiae para erradicarlo mediante tratamiento antibiotico durante el parto. Esta revision hace la sintesis de las publicaciones francesas y estadounidenses sobre este tema, y analiza las dificultades que plantean tales recomendaciones: problemas de aplicacion, riesgos maternos del tratamiento antibiotico (en particular, desarrollo de bacterias gramnegativas resistentes), riesgos neonatales (algunas estrategias dan la impresion de ser ineficaces a causa de sus consecuencias: recrudecimiento de infecciones neonatales por bacterias resistentes, desarrollo mas tardio de sepsis, uso de antibioticos de espectro cada vez mas amplio e incremento de las infecciones nosocomiales por bacterias resistentes). Al final se analizaran los factores de riesgo de infeccion y las propuestas de tratamiento.

Objectif Reactualiser l’epidemiologie des germes et de la resistance des adenites cervicales suppurees chez l’enfant pour optimiser la prise en charge therapeutique. Patients et Methode Etude retrospective de 1998 a 2002 (5 ans) des dossiers des enfants admis pour adenite cervicale suppuree. Resultats 45 enfants ont ete admis, avec une repartition a peu pres stable dans l’annee et d’une annee sur l’autre. Les enfants etaient âges de 2 mois et demi a 13 ans et demi, avec une mediane de 1 an 10 mois. 29 avaient recu une antibiotherapie prealable. A l’admission 15 prelevements sur 45 etaient steriles, Staphylococcus aureus a ete mis en evidence dans 20 cas, toutes les souches etaient Meti-S. Le traitement antibiotique parenteral a comporte l’association cefotaxime-fosfomycine. Ce traitement associe a la ponction a permis la guerison dans 14 cas. Un drainage chirurgical a ete necessaire dans 31 cas. Conclusion Staphylococcus aureus est le germe predominant dans les adenites cervicales suppurees de l’enfant. Le traitement ambulatoire per os n’est pas toujours suffisant pour eviter l’abcedation et la necessite d’un traitement chirurgical.

Resume En depit des progres attendus depuis l'identification du gene de la mucoviscidose en 1989, et d'une meilleure connaissance physiopathologique, l'infection bronchopulmonaire conditionne le pronostic vital. Cette infection est caracterisee essentiellement par la succession ou la coexistence de Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa ; ce dernier est en grande partie responsable de l'aggravation de l'affection. D'autres germes sont egalement retrouves avec une frequence variable : Burkholderia cepacia, Stenotrophomonas maltophilia, Alcaligenes sp. Le traitement intensif des primocolonisations previent ou retarde la survenue de l'infection chronique. Celle-ci impose une strategie a long terme, lors des cures antibiotiques regulieres, afin d'eviter l'apparition precoce de souches multiresistantes.

Streptococcus pneumoniae is the most common bacterial cause of invasive and non-invasive infections in children of less than two years. The high level of resistance to penicillin and other antimicrobial agents observed particularly in France is responsible of the difficulties concerning the treatment of acute otitis media and meningitis due to S. pneumoniae. Potential positive consequences of the implementation of pneumococcal conjugate vaccine may include prevention of invasive diseases and prevention of spread of the drug resistant-strains.

Les meningites bacteriennes representent une cause importante de morbidite et mortalite chez l'enfant. Le pneumocoque est actuellement le germe le plus preoccupant en terme de strategie therapeutique. L'amoxicilline a constitue le traitement de reference de ces meningites durant des decennies. Cependant, la frequence croissante d'isolements de souches de pneumocoque de sensibilite anormale a la penicilline (PSDP) a conduit a des echecs therapeutiques cliniques avec retard de sterilisation du liquide cephalo-rachidien lors des traitements habituels par cet antibiotique. Chez l'enfant, la frequence d'isolement des PSDP est plus elevee que chez l'adulte, atteignant 53,4 % en 1997. Les cephalosporines de 3 e generation (C3G) injectables telles que le cefotaxime ou la ceftriaxone ont ete recommandees comme traitement de premiere intention des meningites bacteriennes de l'enfant. Cependant, devant la persistance d'echecs de traitement avec les C3G en monotherapie, le traitement actuel de premiere intention repose sur l'utilisation du cefotaxime ou de la ceftriaxone auxquels est ajoutee de la vancomycine (40 a 60 mg/kg/j en 4 perfusions de plus de 60 minutes ou en perfusion continue). Le traitement est ensuite adapte en fonction des CMIs des β-lactamines de la souche isolee. Si la CMI de la C3G est ≥ 0,5 mg/L, la bitherapie est maintenue. Si la CMI de la C3G est < 0,5 mg/L, la C3G est maintenue en monotherapie.

Escherichia coli K1 is the leading cause of gram-negative bacterial meningitis in neonates. It is associated with a mortality rate as high as 40%, and more than half of the survivors have neurologic sequelae. Bacterial meningitis is the result of bacterial translocation from gastrointestinal tract to the blood and from blood to the central nervous system. Successful crossing of the BBB by E. coli K1 requires (a) a high degree of bacteremia and (b) several E. coli determinants contributing to invasion of BMEC such as the K1 capsule, Sfa, Ibe proteins, and CNF1. A better understanding for the molecular basis of E. coli K1 penetration of the BBB could potentially lead to the development of novel therapeutic and preventative strategies for E. coli K1 meningitis.

Resume H. influenzae joue un role majeur dans les infections communautaires de l'enfant. Sous sa forme capsulee de serotype b, H. influenzae etait, en France avant la vaccination, la premiere bacterie isolee des meningites, des epiglottites, et des cellulites; c'est la deuxieme bacterie des bacteriemies occultes et des osteoarthrites. L'introduction des vaccins contre H. influenzae type b a reduit sensiblement le risque d'infections graves chez le nourrisson. La forme non capsulee est retrouvee dans les manifestations localisees plus particulierement ORL et bronchopulmonaires de l'enfant et de l'adulte. L'evolution de la resistance aux β lactamines est lente et croissante, due en grande partie a la production d'une β lactamase. Le traitement des meningites et des autres pathologies invasives repose sur l'utilisation des cephalosporines de troisieme generation (C3G) injectables. L'antibiotherapie de premiere intention dans les infections ORL et respiratoires basses de l'enfant est representee par l'association amoxycilline-acide clavulanique et les C3G orales.

Resume La determination de l'etiologie microbienne des pneumopathies de l'enfant est difficile et la traitement antibiotique est probabiliste. Il repose sur une connaissance precise de l'epidemiologie, de la virulence des germes impliques, de leur resistance aux antibiotiques et des donnees pharmacocinetiques. La cible privilegiee du traitement probabiliste des pneumpathies est le pneumocoque en raison de sa frequence, sa gravite et ses nouveaux mecanismes de resistance.

Resume L'augmentation preoccupante de l'incidence des pneumocoques presentant une sensibilite diminuee aux β-lactamines dans le cadre des meningites, impose de redefinir les strategies antibiotiques au cours de ces infections. Celles-ci doivent tenir compte de la difficulte d'acces des antibiotiques au niveau du LCR et de la necessite d'obtenir in situ des concentrations d'antibiotiques au moins superieures a 10 fois la CMI pour etre bactericide. Pour ameliorer le quotient inhibiteur au niveau du LCR (concentration d'antibiotiques in situ /CMI de la bacterie en cause), deux attitudes sont envisageables : augmenter les posologies et/ou diminuer la CMI en utilisant une association synergique. Les etudes in vitro , notamment la comparaison des cinetiques de bactericidie, permettent d'evaluer les differentes combinaisons. Ainsi, l'association d'un aminoside aux cephalosporines de troisieme generation ou a la vancomycine augmente l'activite de l'antibiotique partenaire tandis que l'addition de rifampicine reduit l'activite du partenaire. Selon les auteurs, la combinaison de C3G et de vancomycine est indifferente ou synergique in vitro , et synergique en modele experimental ; ce qui en fait un excellent candidat dans le traitement de premiere intention des meningites pneumococciques.

Resume La coqueluche chez le nouveau-ne est rare, atypique et souvent grave. La presence d'un facteur protecteur maternel est probable. Les complications respiratoires et neurologiques sont 3 a 10 fois plus frequentes que chez l'enfant plus âge. La vaccination est debutee des l'âge de 3 mois, y compris chez l'ancien premature. L'erythromycine et le port d'un masque par le sujet infecte sont efficaces a titre preventif.

Depuis 1987, l'incidence des souches de pneumoque de sensibilite anormale a la penicilline G a augmente regulierement en France et particulierement en pediatrie. Cette resistance touche l'ensemble des β-lactamines, et remet en cause les traitements classiques des infections pneumococciques. Face a cette nouvelle situation epidemiologique, les laboratoires de microbiologie medicale doivent non seulement detecter les souches de sensibilite anormale a la penicilline G mais egalement evaluer la concentration minimale inhibitrice des differentes β-lactamines utilisables dans les traitement des infections severes.

A 10-day course of penicillin is the antibiotic regimen currently recommended by the American Heart Association (AHA) as treatment for patients with tonsillitis caused by group A β-haemolytic streptococci (GABHS), with the aim of preventing both the suppurative and non-suppurative complications of this infection. This prospective, multicentre, randomized, double-blind, double-dummy clinical trial was undertaken in order to compare the efficacy of, tolerability of and compliance with a 5-day course ofcefotiam hexetil (CTM) 200 mg bd with that of 10-day course of penicillin V (PEV) I megaunit (600 mg) tds, to investigate the significance of recovering GABHS during or after treatment and to evaluate the potential economic advantages of short-term regimens. Two hundred and fifty ambulatory adult patients with a presumptive diagnosis (based on a positive rapid antigen detection test) of GABHS tonsillitis were recruited in 60 centres ; the diagnosis was subsequently confirmed by a positive culture of a throat swab. At the time of entry into the trial there was no statistically significant difference between the groups in terms of clinical symptoms. In an intention-to-treat analysis, both the clinical and bacteriological response rates at days 10 and 30 were comparable for each group i.e. 106 of 119 (89.1%) patients and 90 of 109 (82.6%) patients respectively in the CTM group and 103 of 117 (88.0%) patients and 92 of 107 (86.0%) patients respectively in the PEV group. The times until defervescence and resolution of symptoms were also similar. Of the 115 patients in each group who were assessed at day 90, there were three clinical relapses in the CTM group and seven in the PEV group. No non-suppurative complications of GABHS infection were detected. Tolerance was significantly better in the CTM group than in the PEV group, 14 of 119 (11.8%) patients and 26 of 117 (22.2%) patients in the former and latter groups respectively reporting adverse events. In three cases in each group treatment was discontinued prematurely because of adverse events ; none of these in the CTM group was serious but one patient in the PEV group experienced a severe allergic reaction. Compliance in both groups was good during the first 5 days of therapy but, by the end of each course, 93.6% of patients in the CTM group had completed treatment, compared with 73.0% in the PEV group. Time lost from work was noted in respect of 68.0% ofpatients who were gainfully employed and prolonging treatment from 5 to 10 days would have led to a mean increase in the time away from work of 1.7 days. In conclusion, a 5 day course of cefotiam hexetil was shown to be effective and safe therapy for patients with GABHS tonsillitis. However, a more accurate estimate of the cost-effectiveness of this regimen will be required before AHA recommendations can be revised.

Resume Depuis 1987, l'incidence des souches de pneumocoque de sensibilite anormale a la penicilline G augmente regulierement en France et particulierement en pediatrie. Cette resistance touche l'ensemble des s-lactamines, et remet en cause les traitements classiques des infections pneumococciques. Face a cette nouvelle situation epidemiologique, les laboratoires de microbiologie medicale doivent non seulement detecter les souches de sensibilite anormale a la penicilline G mais egalement evaluer la concentration minimale inhibitrice des differentes s-lactamines utilisables dans le traitement des infections severes.

Resume Les infections a SCN du nouveau-ne sont le plus souvent acquises et atteignent surtout le premature porteur d'un catheter. Le delai moyen de survenue de la septicemie est de 34 jours. Un score clinique et biologique associe a la positivite des hemocultures confirment le diagnostic. Les hemocultures quantitatives par le catheter et en peripherie permettent d'affirmer le role de la prothese. Les atteintes meningees peuvent ne s'accompagner d'aucune reaction cytologique dans le LCR. Les caracteres multiresistants du S.E. et frequemment producteurs de slime expliquent les echecs de l'antibiotherapie qui conduisent au retrait du materiel. Le traitement repose sur l'association vancomycine et aminoside en cas d'atteinte systematique ; l'atteinte meningee est traitee par l'association cefotaxime et fosfomycine.

Resume Escherichia coli (E coli) est responsable d'environ 90 % des infections urinaires communautaires. Sa migration le long des voies urinaires en depit du flux urinaire requiert rattachement de structures specifiques bacteriennes ou fimbriae sur des recepteurs a la surface des cellules epitheliales. Les fimbriae sont des polypeptides specifiques de recepteurs saccharidiques generalement des glycolipides, presents a la surface des cellules eucaryotes. E coli peut en exprimer plusieurs types, dont les fimbriae de type P trouvees avec une prevalence elevee (70 %) chez les E coli responsables de pyelonephrites chez l'enfant; les taux de prevalence sont respectivement inferieurs a 30 et a 20 % lors de cystites ou de bacteriuries asymptomatiques. La prevalence des P fimbriae est plus faible chez les souches de E coli isolees chez les patients atteints de pyelonephrite en presence de malformations des voies urinaires.

We describe a case of candidaemia in a paediatric cystic fibrosis (CF) patient with a totally implantable vascular access (TIVA). Serial quantitative blood cultures during therapy with amphotericin B delivered via the catheter suggested that the patient was responding to therapy. The TIVA was finally removed because of persistent fever, but its culture remained sterile. Randomly amplified polymorphic DNA (RAPD) analysis of Candida albicans from various anatomical sites showed that the patient's sputum was the most likely source of TIVA contamination. Investigation of TIVA-related candidaemia by molecular analysis could guide rational antifungal chemoprophylaxis of TIVA-related candidaemia.

The effect of optimized maternal therapy by bactericidal agents was evaluated in a reproducible rabbit model of Escherichia coli maternofetal infection simulating human pharmacokinetics. Intravenous antibiotic therapy was begun in the pregnant rabbit 12 h after bacterial intrauterine inoculation, using a computer-controlled pump to simulate human pharmacokinetics of ceftriaxone (1 g/day) associated or not with gentamicin (3 mg/kg of body weight/day). Data were compared for fetal survival, quantitative blood cultures, fetal histology in treated versus untreated groups, and maternal and fetal antibiotic concentrations in plasma in treated animals. Antibiotic therapy led to dramatic improvement in maternal outcome (100% survival versus 100% death in the untreated group in association with maternal septicemia). Fetal survival also improved, with the two-drug combination providing a more potent effect. After 3 days of treatment, 32% of fetuses survived with one-drug therapy and 62% with two-drug therapy (Yates corrected χ 2 , P < 0.05). In untreated animals, bacterial counts in blood cultures increased rapidly during the first 24 h up to 8.1 ± 0.5 log CFU/ml, but remained relatively constant at all times with antibiotic treatment: 4.5 ± 0.7 log CFU/ml at the start of treatment and 6.2 ± 0.4 and 5.2 ± 0.9 log CFU/ml after 72 h for one- and two-drug therapy, respectively (data are means ± standard deviations). The failure of animals to be cured after 3 days of treatment was not due to an inadequate concentration of ceftriaxone, as the residual level in fetal serum at sacrifice was more than 1,000 times the MIC of the microbe. Unexpectedly, inflammation in fetal lung decreased in the treated group after as little as 24 h of antibiotic therapy, despite persistent bacteremia. Although maternal outcome improved and drug concentrations were above the MIC, the treatment did not achieve sterilization of fetuses in utero for this rabbit E. coli maternofetal infection. However, fetal survival showed some improvement, and the histologic features of lung inflammation were reduced.

An epidemiological study was conducted in order to monitor the involvement of penicillin-resistant pneumococci (PRP) in treatment failure in acute otitis media (AOM), in an area of France where resistance to antibiotics is high. A total of 293 children presenting to 12 ear, nose and throat (ENT) specialists were included in the study. The mean age of the patients was 15.3 months and most of the children (58.7%) were attending day care centres. Bacteriological sampling demonstrated that in 146 cases (49.8%), no pathogen was present at the time of treatment failure. In the remaining patients Streptococcus pneumoniae was the most frequently recovered pathogen, being isolated from 81/147 (55.1%) of bacteriologically documented cases. Serotype 23F was the predominant strain, representing 53% of all S. pneumoniae isolates recovered. Resistance or reduced susceptibility to the prescribed antibiotic was seen in 70/81 (86.4%) of the S. pneumoniae isolates. In 32 out of 49 children administered a beta-lactam antibiotic, treatment failure involved PRP. Amoxycillin seemed to be the most active oral beta-lactam against these pathogens. The multiresistance of S. pneumoniae poses a serious therapeutic problem and should make myringotomy and bacteriological sampling obligatory in cases of antibiotic treatment failure.

Introduction et objectifs Nous relatons l’epidemiologie bacterienne des IOA communautaires survenues a l’hopital R. Debre entre 2000 et 2008 chez les enfants de moins de 15 ans. Materiels et methodes Ces infections ont ete documentees par culture des prelevements, par PCR universelle a partir de 2005 et PCR specifique vis-a-vis de Kingella kingae a partir de 2006. Resultats 177 IOA ont ete documentees. Douze sont survenues chez des patients presentant des facteurs de risques (drepanocytose, immunodepression) et ont ete exclus des analyses suivantes. Les 165 IOA restantes (57 avant 2005, 108 apres 2005) comprenaient 43 osteomyelites, 119 arthrites et 3 arthrites + osteomyelites chez des enfants âges de 17 jours a 15 ans (mediane : 28 mois, sexe ratio : 1,46). Avant 2005, Staphylococcus aureus etait le germe majoritaire tout âge confondu (52,5 %). Apres 2005, il retrocede a la seconde place (36 %) derriere K. kingae (41,5 %). Le diagnostic moleculaire a permis, en effet de multiplier par 4 la frequence de K. kingae . Chez les nourrissons n = 6), les bacteries retrouvees sont exclusivement Streptocoque du groupe B et E. coli. Entre 3 mois et 3 ans, K. kingae predomine largement (48 %) suivi par 3 germes de frequence proche (12-16 %) : S. aureus, Streptocoque A et Streptococcus pneumoniae . Apres 3 ans, S. aureus est de loin le pathogene majoritaire (75 %), le gene codant pour la leucocidine de Panton et Valentine etait present chez 26 % des souches et le taux de resistance a la meticilline etait de 12 % sans augmentation notable dans le temps de ces deux variables. Conclusion S. aureus et K. kingae constituent les cibles majeures de l’antibiotherapie probabiliste de ces infections. La prevalence preoccupante des S. aureus resistant a la meticilline impose une surveillance reguliere pour evaluer la pertinence de leur prise en compte dans le traitement probabiliste.

Contexte L’InVS et le CNR des streptocoques ont realise une enquete prospective pour determiner l’incidence nationale des infections invasives a Streptococcus pyogenes (taux de letalite et de sequelles eleves pouvant survenir sous la forme de cas groupes), la frequence des differentes formes cliniques, et caracteriser les souches impliquees. Methodes L’enquete a ete realisee entre novembre 2006 et novembre 2007 dans 214 etablissements hospitaliers representant 57 % des admissions en medecine en France. Les infections invasives a S. pyogenes etaient identifiees par les microbiologistes et les questionnaires completes avec l’aide des referents en infectiologie. Les souches de S. pyogenes ont ete caracterisees par leurs marqueurs moleculaires et leur sensibilite aux antibiotiques. Resultats Au total 660 cas d’infections invasives et 611 souches de S. pyogenes ont ete etudies. S. pyogenes a ete isole d’une hemoculture pour 69 % des cas, d’un autre site normalement sterile pour 19 % et d’un site non sterile pour 11 % ; 17 % des cas avaient moins de 15 ans et 32 % plus de 70 ans ; 24 % des patients presentaient une lesion cutanee, 24 % un autre facteur de risque et 14 % les deux. La letalite a 7 jours de 15 % atteignait 45 % en cas de choc. Un membre de l’entourage presentait un facteur risque d’infection streptococcique dans 12 % des cas. Six episodes de cas groupes d’infections du postpartum et deux episodes en milieu familial ou institutionnel ont ete identifies. Parmi 56 genotypes emm , trois : emm 1, emm 89 et emm 28, representaient plus de 60 % des souches ; 11 % des souches etaient resistantes a l’erythromycine et 15 % l’etaient a la tetracycline. Conclusion L’etude a permis des estimations d’incidence et confirme la severite des infections invasives a S. pyogenes et le risque de cas secondaires notamment nosocomiaux.

Resume Les auteurs rapportent quatre cas de meningite a Haemophilus resistant a l'ampicilline. Cette resistance est un phenomene recent surtout decrit jusqu'a present dans les infections O.R.L. et bronchopulmonaires. La gravite de tels cas met l'accent sur la necessite imperieuse de detecter la presence de l'enzyme responsable de la resistance, une betalactamase constitutive de type IIIa. En effet, l'antibiogramme standard est peu fiable. Les techniques utilisees pour cette recherche (colorimetrie, cephalosporine chromogene) donnent une reponse immediate, des l'obtention de la culture. L'amelioration clinique et biologique n'a ete obtenue qu'apres l'instauration d'un traitement par le thiamphenicol. La resistance simultanee aux deux antibiotiques est actuellement peu repandue, mais une surveillance epidemiologique semble imperative. De tels cas amenent a reconsiderer les schemas therapeutiques des meningites purulentes du nourrisson de plus de deux mois et de l'enfant.

The past decade has been remarkable by the development of highly sophisticated intensive care for neonates, infants and children, accompanied by improved mortality rates. However, such results may be challenged by nosocomial infections. Although most of them, particularly in neonates, are due to gram negative enteric bacteria [1], an increasing percentage of these infections are now caused by Staphylococci [2]. This increase seems to be favored by several factors: the increasing role played by S. epidermidis, the emergence of highly resistant strains of Staphylococci, the care of a large number of patients with primary or secondary immunodeficiency, the use of broad spectrum antibodies, the need for indwelling catheters. Therefore the treatment of a severe staphylococcal infection in an intensive care patient must take into account all these problems. It requires in particular the knowledge of the resistance status of staphylococcal strains of any hospital in order to direct the choice of antibiotics. Furthermore, some of the utilized antibiotics may be toxic for neonates and children and will not be used without regular dosage of their blood level.

Dans cet article on decrit un enfant de 4 ans avec une osteomyelite post-varicelleuse provoquee par des streptocoques β-hemolytiques du groupe A et presente une revue de la litterature sur cette entite clinique