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Resume Introduction La simulation dans la formation des internes prend une place croissante en chirurgie. Le gold standard de l’enseignement theorique de la visee pediculaire reste la pratique sur sujets anatomiques. La disponibilite des corps represente une limite de cet enseignement. L’objectif principal de cette etude etait de verifier si un enseignement sur modele en os synthetique premier permettait d’ameliorer l’apprentissage du positionnement de vis pediculaires. L’objectif secondaire etait de verifier l’influence de l’experience prealable de l’interne en chirurgie du rachis. Hypothese L’hypothese principale etait qu’un enseignement theorique couple a une mise en pratique sur os synthetique etait superieur a un enseignement theorique seul. Materiel et methode Vingt-trois internes en orthopedie ont beneficie d’une formation theorique sur la methode de vissage pediculaire a main levee. Six internes avaient une experience prealable du vissage pediculaire. Apres tirage au sort, 11 internes ont beneficie d’un enseignement premier sur os synthetique (groupe 1) et 12 internes n’ont eu qu’un enseignement theorique (groupe 2). Chaque etudiant a ensuite positionne 2 vis thoraciques (T7–T11) et 2 vis lombaires (L1–L5) sur cadavre. Les visees pediculaires etaient analysees par tomodensitometrie selon la classification de Gertzbein (grades 0 et 1 = bon positionnement ; grades 2 et 3 = effraction > 2 mm). Resultat Les taux de bons positionnements sur cadavre etaient de 64,0 % et de 62,5 % en thoracique, de 72,7 % et de 66,6 % en lombaire pour les groupes 1 et 2 respectivement. En comparant les internes des groupes 1 et 2, il n’y avait pas de difference significative du taux d’effractions sur cadavre (p = 0,1809). Un interne ayant beneficie d’un entrainement en simulation avait une chance de diminuer le score de Gertzbein avec un odds-ratio de 1,7714 [0,7710–4,1515]. L’odds-ratio etait de 4,5188 [0,0456–0,8451] lorsqu’on comparait les internes avec une experience prealable du vissage pediculaire aux internes novices. Discussion L’enseignement theorique associe a un modele de simulation est interessant pour enseigner la technique chirurgicale. Un atelier de simulation ponctuel sur os synthetique semble insuffisant pour aboutir a une meilleure precision du vissage pediculaire par rapport a un simple enseignement theorique de la visee pediculaire. L’experience progressive et la repetition de gestes techniques au cours du compagnonnage en chirurgie du rachis avaient une influence sur la precision du vissage pediculaire. Niveau de preuve II.

Resume Introduction La partie superieure de la capsule articulaire gleno-humerale a des rapports intimes avec les tendons de la coiffe des rotateurs et le tendon du chef long du biceps. L’une des strategies actuellement proposee en cas de rupture massive de coiffe, est de reconstruire cette capsule superieure. L’objectif principal de cette etude anatomique etait de decrire la capsule articulaire superieure de l’articulation gleno-humerale embryonnaire et ses rapports avec les tendons de la coiffe des rotateurs. Hypothese L’hypothese etait que cette structure etait une entite anatomique morphologiquement individualisable des l’embryogenese de l’articulation (limites tissulaires plus marquees chez le fœtus). Materiel et methodes Au total, 101 coupes anatomiques fœtales continues (4 fœtus de 336 mm), dans le plan frontal, ont permis d’identifier et de mesurer : diametre de la glene et de la tete humerale, dimension de la zone d’insertion de la capsule articulaire au niveau du tubercule majeur ainsi que les differentes epaisseurs sur cette zone d’insertion. Les rapports au-dessus du chef du biceps et en regard du labrum superieur ont aussi ete mesures. Resultats Au niveau de son insertion distale sur le tubercule majeur, l’epaisseur de la capsule articulaire superieure varie en moyenne entre 0,8 mm lateralement et 1,2 mm en regard des tendons du supra- et de l’infra-epineux ; l’epaisseur est de 0,9 mm en regard de la partie moyenne du tendon du supre-epineux (zone du « cable des rotateurs »). Pour son insertion au niveau du labrum glenoidien la capsule superieure mesure en moyenne 0,06 mm d’epaisseur. La capsule autour du tendon du chef long du biceps est d’une epaisseur moyenne de 1,5 mm. Discussion Nous confirmons ici l’existence de cette capsule articulaire superieure, qui potentiellement peut etre reconstruite. Elle s’insere sur le tubercule majeur recouvrant 30 a 60 % de sa surface avec des variations d’epaisseurs. La capsule articulaire est fusionnee au tendon du supra-epineux sur la zone d’insertion de la coiffe des rotateurs, ne permettant pas une reinsertion independante du tendon. Niveau de preuve IV ; etude anatomique.

Resume Hypothese/Contexte La reparation de la coiffe des rotateurs par arthroscopie donne generalement de bons resultats cliniques, neanmoins les facteurs predictifs influencant le resultat final sont mal connus. Objectif Le but de notre etude etait d’evaluer les resultats cliniques apres cicatrisation du tendon sus-epineux chez des patients ayant subi une chirurgie reparatrice par arthroscopie de la coiffe des rotateurs, et d’identifier les facteurs pre- et perioperatoires predictifs d’un bon resultat clinique. Methodes Une etude multicentrique prospective a suivi 188 patients apres arthroscopie reparatrice d’une dechirure isolee et cicatrisation du tendon du sus-epineux. Les criteres d’inclusion etaient les suivants : âge inferieur a 70 ans, dechirure isolee du sus-epineux, infiltration graisseuse de stade 0 a I, cicatrisation du tendon du sus-epineux un an apres l’intervention chirurgicale, et meme methode de reparation de la coiffe des rotateurs par arthroscopie a double rangee pour tous les patients. L’evaluation clinique reposait sur le score de Constant (ou CMS, pour Constant Murley Score) et la Valeur Subjective de l’epaule (ou SSV pour Subjective Shoulder Value) evalues en preoperatoire et un an apres l’intervention. Une echographique de controle evaluait la qualite de la reparation du tendon selon la classification de Sugaya. Les Types I-II-III etaient consideres comme cicatrises. Resultats L’âge moyen de notre cohorte etait de 57,57 ans (min-max : 41-70 ans) et le ratio femmes/hommes etait de 1,14 (100/87). La moyenne des CMS preoperatoires etait de 53,75 ± 13,50 (moyenne ± ecart type [ET] ; min-max : 16-83). A la fin du suivi, le CMS moyen etait de 79,95 ± 12,05 (moyenne ± ET ; min-max : 28-100). 12,22 % (23/188) des patients avaient un CMS inferieur a 70 indiquant une difference cliniquement significative par rapport au CMS moyen, la difference minimale cliniquement importante (DMCI) etant de 10 points pour ce score. Une analyse statistique montrait que seule la predominance des femmes etait significative chez les patients ayant les plus bas scores (p = 0,001). Aucune difference n’etait trouvee pour l’âge, le CMS preoperatoire, la degenerescence graisseuse, ou les autres facteurs analyses. Conclusion Notre etude a montre que tous les patients avaient une cicatrisation du sus-epineux, mais tous n’avaient pas un bon resultat clinique final. Le seul facteur impactant le resultat clinique final etait le sexe feminin. Aucun autre facteur structurel n’a semble influencer le resultat clinique final. Les futures etudes devraient se concentrer davantage sur l’analyse des traits de personnalite et autres facteurs psychosociaux qui jouent un role important dans la determination du resultat final apres une arthroscopie reparatrice de la coiffe des rotateurs. Niveau de preuve III, etude de cohorte retrospective.

Resume Pour tous les chirurgiens (hospitaliers, universitaires, ou du secteur liberal) publier est devenu une necessite avec a la cle une reconnaissance et/ou des credits de recherche et d’investissement. La redaction medicale ne fait pas partie du cycle de formation en France hors Masters, motivant cette conference qui a pour objectif de guider les « futurs publiants » sur les donnees de base en vue de la redaction d’un article. Elle ne donne pas de « recette miracle » mais s’attache a eviter les pieges sur la forme (le fond ne sera pas aborde dans cette conference). Elle repond a 6 questions : (Q1) Quelle revue selectionner et comment proceder pour rentrer dans la norme de la revue choisie ? (Q2) Comment rediger : qui ecrit, qui relit, qui adresse a la revue choisie, faut-il privilegier l’ecriture directe en anglais ? (Q3) Publications et loi Jarde : comment proceder en respectant la loi tout en evitant de soulever des montagnes ? (Q4) Quelles sont les grandes lignes a respecter : nombre de mots, privilegier les tableaux, calcul de puissance a priori, bon niveau de preuve, criteres STrengthening the Reporting of OBservational studies in Epidemiology (STROBE), Consolidated Standards of Reporting Trials (CONSORT) (etude randomisee), Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA) (meta-analyse) ? (Q5) Les statistiques : a quel moment ? Qui fait les analyses ? (Q6) Les pieges a eviter : niveau de preuve, enregistrement d’etude (Clin Trials et European Union Drug Regulating Authorities Clinical Trials Database [EUDRACT], PROSPERO), liste des references, resume, autocitation ou pas, citation de la revue choisie ou pas, declaration des liens d’interets. Cette conference se positionne au moment ou toutes les donnees sont collectees et ou debute la redaction du compte rendu de recherche. Nous ne traiterons pas de ce qui a ete fait lors de la mise en route de la recherche, et qui, bien qu’agissant surtout sur le fond, peut avoir des consequences importantes sur la redaction. Niveau de preuve V ; avis d’expert.

Background The current management of displaced capitellum fractures is traditionally surgical. Most authors perform open reduction and internal fixation. The working hypothesis was that closed reduction and internal fixation of capitellum fractures is achievable by arthroscopy. Methods We carried out a cadaveric study on six fresh frozen elbows. We performed two Bryan and Morrey type I fractures of the capitellum, three type II and one type IV using a 15 mm osteotome. Fracture reduction was performed under arthroscopy using a probe hook and an aiming femoral instrument set. Fixation with a lag screw was performed under arthroscopy and radioscopic control. We reviewed, two patients who had been operated on for a type I and type II capitellum fracture and osteosynthesized under arthroscopy with a 7.5 years follow-up. Results In our cadaveric study, we obtained anatomical reduction and stable osteosynthesis in four cases. We had two failures (2 type II fractures) due to a fracture of the fragment during screwing. In our clinical study, range of motion was very satisfactory with only a 5° extension deficit. The x-rays did not reveal any signs of osteoarthritis or periarticular ossification. One patient had minimal signs of osteonecrosis. Conclusions Arthroscopic osteosynthesis of capitellum fractures is feasible and reproducible. We recommend cannulated lag screws for Bryan and Morrey type I and IV fractures and adjustable lock pins for type II fractures. We have shown that this technique gives good results on two patients with a 7.5-year follow-up. Level of evidence IV.

Resume Introduction La prise en charge chirurgicale des infections chroniques (IC) des protheses totales de coude (PTC) passe habituellement par des strategies de changement en 2 temps. Alors qu’au membre inferieur, les strategies en 1 temps prennent une place grandissante, tres peu de cas sont publies concernant les changements en 1 temps dans les IC de PTC. Aussi nous rapportons les resultats d’une serie preliminaire avec pour objectifs : (1) d’evaluer le taux de succes infectieux sur une serie de patients operes d’un changement en 1 temps systematique pour une IC de PTC, 2) de decrire les resultats cliniques et radiographiques, (3) d’analyser les complications per et postoperatoires. Hypothese La strategie de changement en 1 temps systematique dans les IC de PTC permet d’obtenir de resultats satisfaisants sur le plan infectieux. Materiel et methodes Sept patients ont ete operes sur la periode d’inclusion d’un changement en 1 temps pour une infection chronique de PTC. Il s’agissait de patients non selectionnes. Deux sont decedes avant le recul minimum de 2 ans (sans rapport avec l’infection de PTC). Cinq patients (4 femmes, 1 homme), d’âge moyen 61 (48–69) au moment de la chirurgie ont donc ete inclus pour l’analyse finale. Au recul minimum de 2 ans, tous ont eu un examen clinique et des radiographies du coude. L’infection etait monomicrobienne dans 4/5 cas et plurimicrobienne dans 1/5 cas. Les germes identifies etaient Staphylococcus aureus dans 40 % (2/5), Staphylococcus epidermidis dans 60 % (3/5) et Staphylococcus Warneri dans 20 % (1/5). Une fistule etait presente dans 3/5 cas et 3/5 patients etaient sous traitements immunosuppresseurs ou immunomodulateurs. Resultats Au recul moyen de 40 mois (24–60), 4/5 patients (80 %) ne presentaient aucun signe de persistance infectieuse et 1/5 patient (20 %) presentait des signes d’infection persistante. L’arc de mobilite en flexion-extension etait de 81° (60–95) et en prono-supination de 128° (80–160). Le score Mayo Elbow Performance Score moyen etait de 75 points (65–90). Deux fractures peroperatoires sont survenues et 1 cas de deficit neurologique, ayant regresse partiellement. Conclusion Le changement de PTC en 1 temps a permis, dans notre serie, un succes infectieux dans 80 % des cas, malgre la presence de fistules cutanees ou la prise de traitements immunosuppresseurs. Les resultats cliniques et le taux de complications sont similaires a ceux retrouves dans la litterature pour les changements en 2 temps. Niveau de preuve IV ; Etude retrospective sans groupe temoin.

Resume Background L’arthroplastie de tete radiale (ATR) est une option therapeutique dans les fractures comminutives de la tete radiale, notamment en cas de luxation du coude associee. Alors que les resultats cliniques des ATR sont bien documentes, l’incidence de l’arthrose post-traumatique du coude apres ATR et les facteurs favorisants sont peu connus. Objectif Determiner l’incidence de l’arthrose post-traumatique du coude (humero-ulnaire et condylo-radiale) apres ATR et identifier des facteurs predictifs. Materiels et methode Tous les patients ayant beneficie d’une ATR dans notre institution entre 2008 et 2016 ont ete inclus retrospectivement. Les criteres d’inclusion etaient : ATR de premiere intention, fracture recente de la tete radiale, fracture isolee ou associee a une luxation du coude, recul minimum d’un an, examen clinique et radiographique au dernier recul. Les criteres d’exclusion etaient : arthrose du coude preexistante, changement d’ATR, fractures multiples au membre superieur homolateral ou polytraumatisme. L’evaluation au dernier recul comportait un examen clinique (amplitudes articulaires et Mayo Elbow Performance Score–MEPS) et des radiographies standards. Des correlations statistiques ont ete recherchees entre l’incidence et la severite de l’arthrose et differents facteurs de risque potentiels. Resultats Un total de 73 ont ete inclus pour l’analyse, d’âge moyen 56 (21–85) ans. Les types de lesions etaient : 41 triades terribles, 15 fractures isolees de tete radiale, 11 fractures de Monteggia, 6 fractures-luxations transolecrâniennes. Le recul moyen etait de 3,4 (1–10,9) ans. De l’arthrose sur les radiographies au dernier recul etait retrouvee sur le compartiment humero-ulnaire dans 55,7 % des cas et sur le compartiment condylo-radial dans 72,5 % des cas. Une correlation statistique a ete retrouvee entre la presence d’une arthrose humero-ulnaire au dernier recul et : l’arc de mobilite en flexion-extension (p = 0,003), le MEPS (p Conclusion L’incidence de l’arthrose du coude apres ATR retrouvee dans notre serie etait respectivement de 55,7 % sur le versant humero-ulnaire et 72,5 % sur le versant condylo-radial. Le positionnement de l’ATR, une subluxation posterieure en postoperatoire et la duree d’immobilisation etaient significativement associes a la survenue d’une arthrose. Niveau de preuve IV ; Serie de cas sans groupe temoin.

The aim was to evaluate the results of radial head prostheses (RHP) in Essex-Lopresti injury (ELI) and to compare results after RHP between acute and chronic ELI. Thirty-one patients treated with RHP for ELI were selected from a multicenter retrospective series of 310 RHP, with follow-up greater than two years. Two groups were acute ELI group (n=19, average diagnosis = 5+/−9 days) and chronic ELI group (n=12, average diagnosis 8.4+/−7.1 months). RHP was associated in some cases with K-wires: during acute ELI to stabilize the distal radio-ulnar joint (n=4) or during chronic ELI with ulnar osteotomy or palliative surgery (n=4). Clinical and radiologic evaluation was performed including analysis of the complications and revisions rates, pain level, range of motion, and MEPS (Mayo Elbow Performance Score) and DASH score (Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand). At last follow-up (71+/−38 months), survival of RHP in the acute ELI group was 84% (16/19) and 92% (11/12) in the chronic ELI group without statistically significant difference. Flexion (acute=131degrees+/−13.4 vs chronic=22+/−12.8, p=0.041) and supination (ELI=71+/−16.8 vs chronic=58+/−17.4; p=0.045) were better in acute ELI group. The DASH score was also better in the acute group (15+/−9.1 versus 24+/−15.2, p=0.048). There was more advanced stage of humero-radial osteoarthritis in the chronic ELI group (0.7+/−0.5 versus 1.4+/−0.6, p=0.041). RHP in acute ELIs provide better clinical results, although RHPs are part of the therapeutic arsenal to treat chronic ELI.

Resume Introduction L’enclouage anterograde des fractures de l’humerus est une technique validee aux resultats documentes dans la litterature. La voie d’abord habituelle necessite l’incision du tendon supra-epineux pour y introduire le clou, avec le risque de lesion iatrogene de la coiffe des rotateurs. Les objectifs de ce travail etaient de decrire une nouvelle voie d’abord d’enclouage de l’humerus sous arthroscopie, sans ouverture de la coiffe des rotateurs et d’en rapporter les resultats cliniques et radiologiques. Materiels et methode Il s’agit d’une etude retrospective monocentrique. Les patients presentant une fracture diaphysaire ou sous-tuberositaire de l’humerus se presentant a notre institution en 2017 ont ete operes par enclouage centromedullaire anterograde, sous controle arthroscopique, en introduisant le clou par l’intervalle des rotateurs sans ouverture de la coiffe des rotateurs. Tous ont ete revus a 1 an postoperatoire avec un examen clinique (amplitudes articulaires et score de Constant) et radiologique (radiographie de l’epaule de face de profil). Resultats Dix-huit patients (12 femmes et 6 hommes), d’âge moyen 65,4 (37–84) ans ont ete inclus retrospectivement. Une patiente est decedee au cours du suivi. Au final, 17 etaient disponibles pour l’analyse statistique. Au recul d’un an, l’elevation anterieure moyenne etait de 152,1° (90–180), la rotation externe moyenne de 56,1° (30–80), le score de Constant absolu moyen de 73,9 (54–88) points et le score de Constant pondere moyen de 93,5 (67–100) points. La consolidation etait obtenue chez 16/17 patients (94 %) et 1/17 patient etait en pseudarthrose. Aucune autre complication n’a ete relevee. Conclusion L’enclouage anterograde des fractures diaphysaires et sous-tuberositaires de l’humerus sous arthroscopie par l’intervalle des rotateurs a permis dans notre experience d’obtenir de bons resultats cliniques et radiographiques. Cette nouvelle technique peu invasive pourrait etre une alternative pour traiter les fractures humerales. Niveau de preuve IV ; etude retrospective sans groupe controle.

Resume Introduction En cas d’echec de traitement conservatif d’une rupture isolee du supra-epineux, une reparation chirurgicale du tendon peut etre proposee dans le but d’ameliorer la fonction de l’epaule et de diminuer la douleur. Nous avons emis l’hypothese que le taux de cicatrisation d’une reparation d’une rupture isolee du supra epineux (SSN) serait eleve et ameliorerait les resultats cliniques. Materiels et methodes Au cours d’une etude prospective multicentrique, 199 patients (âge moyen 57 ans) ont ete suivis pendant un an. Nous avons inclus des patients avec une rupture transfixiante du SSN, une retraction inferieure a un stade 2, reparee avec la meme technique arthroscopique par double rang. L’evaluation clinique a ete effectuee selon le score de Constant–Murley (CMS) a 6 semaines, puis 36 et 12 mois. Une echographie de controle a permis de verifier la qualite de la reparation du tendon, selon les criteres de la classification de Sugaya, les types I-II-III etant consideres comme cicatrises. Resultats A un an, le score de Constant moyen a augmente de 26 points (p Conclusion La reparation arthroscopique d’une rupture isolee du SSN a mis en evidence un taux de cicatrisation de 94 %. Les resultats cliniques etaient superieurs dans le groupe tendon cicatrise. Niveau d’evidence I, cohorte d’etude prospective.

Introduction Acromioclavicular (AC) arthropathy can contribute to shoulder pain; it can be treated surgically by distal clavicle resection (DCR). The aim of this study was to determine whether increased T2 signal intensity in the clavicle on MRI is an argument in favour of AC resection arthroplasty by DCR during rotator cuff repair. Methods The MRI images from 107 shoulders in 107 patients were analysed. We looked for statistical relationships and correlations between shoulders with T2 hyperintensity (HI+) and those without (HI−) before surgery and then in shoulders with T2 hyperintensity (HI+) that underwent AC resection arthroplasty (AC+) and those who did not (AC−). Results On MRI, T2 hyperintensity in the AC joint was correlated with sex (more often found in men) and radiological signs of AC arthropathy. There was no statistical correlation before surgery, particularly with AC pain, or after surgery, with outcomes in shoulders undergoing DCR. Conclusion When repairing rotator cuff tears, the presence of T2 hyperintensity on MRI in the distal clavicle is not a predictor of better clinical outcomes after AC resection arthroplasty is done. The AC pain may be related to the rotator cuff tear instead. Level of evidence II, prospective randomised study.

Resume Introduction Une arthropathie acromio-claviculaire peut etre a l’origine de douleurs de l’epaule et etre traitee chirurgicalement par une resection du quart externe de la clavicule. Le but de cette etude etait de savoir si un hypersignal de la clavicule a l’IRM, en T2, apporte des arguments pour faire une arthroplastie AC par resection de l’extremite distale de la clavicule lors d’une reparation de la coiffe. Methode Nous avons analyse 107 IRM et nous avons cherche des liens statistiques et correlations entre les cas avec hypersignal (HS + ) et les cas sans hypersignal (HS−), avant chirurgie ; et pour le groupe hypersignal (HS + ), entre les patients ayant eu une arthroplastie AC (AC + ) et les patients n’ayant pas eu d’arthroplastie AC (AC−). Resultats Sur l’IRM, un hypersignal AC est correle avec le sexe (plus d’homme) et une arthropathie AC radiologique. Aucune autre correlation statistique n’a ete retrouve que ce soit avant chirurgie, notamment avec des douleurs AC, ou apres chirurgie avec de meilleurs resultats en cas de resection. Conclusions Lors d’une reparation de la coiffe des rotateurs, la presence d’un hypersignal IRM du quart externe de la clavicule ne permet pas d’esperer un meilleur resultat clinique si une resection arthroplastie est faite. La douleur AC pourrait etre une douleur de rupture de coiffe. Niveau de preuve II, etude prospective randomisee niveau.

Resume Introduction La rupture de la coiffe des rotateurs est tres frequemment associee a une arthropathie acromio-claviculaire (AC). Il est souvent difficile de faire la part des choses entre les douleurs dues a la rupture de coiffe ou a l’AC, malgre l’examen clinique et les examens complementaires. On observe donc une augmentation du nombre de resections AC associees a une reparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs. L’objectif de cette etude etait de comparer le resultat fonctionnel a 1 an d’une reparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs entre des patients ayant beneficie ou non d’une resection de l’extremite distale de la clavicule. L’hypothese principale etait que la resection AC systematique ameliorait la qualite du resultat clinique. Materiel et methode Il s’agit d’une etude prospective, multicentrique, randomisee, en simple aveugle. Au total, 200 patients ont ete inclus, tous operes d’une rupture isolee du supra-epineux selon une technique identique. Les patients ont ete suivis jusqu’a 1 an postoperatoire selon un protocole de revision radioclinique standardise. La randomisation a permis la constitution de 2 groupes : 97 patients ont beneficie d’une resection AC (R+) et 103 patients n’ont pas beneficie d’une resection AC (R−). Resultats A 1 an postoperatoire, l’ensemble des parametres cliniques etudies etaient inferieurs dans le groupe R+, mais seuls la rotation externe coude au corps (53° vs 59°, p = 0,04) et le score SSV (86,5 vs 90,1, p = 0,04) etaient statistiquement diminues. On retrouvait une douleur globale de l’epaule statistiquement plus intense dans le groupe R+ jusqu’a 3 mois postoperatoire (p = 0,04). A 1 an, les douleurs residuelles etaient plus importantes dans le groupe R+, principalement localisees face superieure de l’epaule (p = 0,03), surtout en cas de resection AC superieure a 11 mm (p = 0,01). Le taux d’echec de cicatrisation echographique de la coiffe etait superieur dans le groupe R+ mais de facon non significative (p = 0,5). Conclusion L’hypothese principale n’est donc pas confirmee. La resection AC systematique associee a une reparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs ne peut pas etre recommandee. Niveau de preuve I, etude prospective, randomisee, simple aveugle.

Resume Introduction Tant les medecins du milieu academique que ceux pratiquant dans des institutions privees subissent une pression grandissante sous l’injonction « publier ou perir ». Bien que certaines preoccupations ethiques relatives a l’attribution de la qualite d’auteur aient gagne l’interet des chercheurs, le droit d’auteur demeure une notion negligee par les cliniciens. Les objectifs de cet article etaient : 1) d’expliquer aux chirurgiens orthopedistes ce qui est protege par le droit d’auteur dans un article scientifique ; 2) d’evaluer quelles sont les implications legales des contrats d’edition ; 3) preciser quelles sont les techniques de diffusion des œuvres qui permettent d’accroitre le h-index. Materiel et methodes Afin de realiser cette etude, nous nous sommes bases sur les textes de lois traitant de la propriete intellectuelle ainsi que la jurisprudence et la doctrine y relative. Nous avons effectue une analyse des donnees de la litterature medicale et de droit compare entre principales legislations europeennes ainsi que la legislation americaine. Resultats Les principes elementaires du droit d’auteur et les consequences legales des contrats d’edition sont cruciaux a comprendre. Des sa creation, un manuscrit scientifique est de facto protege par le droit d’auteur. Ce dernier confere aux auteurs des droits moraux et patrimoniaux. Les droits moraux protegent la personnalite des auteurs et leur appartiennent irremediablement. Ils ne peuvent etre transferes, contrairement aux droits patrimoniaux. Les contrats d’edition ne peuvent traiter que des droits derives et patrimoniaux de l’œuvre. La plupart des articles scientifiques sont publies en Open Access via des licences Creative Commons (CC). Plus une licence CC laisse de liberte sur l’utilisation de l’article, plus celui-ci pourra etre exploite par d’autres auteurs qui auront la possibilite de le completer et/ou le modifier. Attendu que l’obligation de citation est imposee dans toutes les licences CC, l’auteur qui publie un article sous une licence CC peu restrictive favorise ainsi le potentiel d’augmentation son h-index. Conclusion Un homme averti en vaut deux. Les auteurs qui maitrisent les outils de publication pourront positivement influencer la valeur de leurs publications par le biais de l’augmentation de leur h-index et aussi decider de soutenir le nouveau paradigme de l’Open Science : l’abandon de la propriete immaterielle au profit de l’innovation, la promotion du partage de la connaissance au lieu de la protection des donnees. Niveau de preuve IV.

In case of failure of non-operative treatment of isolated supraspinatus tear, tendon surgery can improve shoulder function and alleviate pain. The present study hypothesis was that isolated supraspinatus repair shows good healing, with improved clinical results.A prospective multicentre study followed up 199 patients (mean age, 57 years) for one year. Inclusion criteria comprised: isolated full-thickness supraspinatus tear, retraction grade3, with the same double-row arthroscopic technique. Clinical assessment used Constant score at 6 weeks and 3, 6 and 12 months. Ultrasound control checked tendon repair quality on the Sugaya criteria, types I-II-III being considered as healed.At one year, mean Constant score had increased by 26 points (p0.001). Healing rate was 94% (n=187): Sugaya type I, 46% (n=92); type II, 41% (n=81); type III, 7% (n=14). Mean Constant score was significantly higher in case of healing: 81 vs. 70 points (p=0.002). Constant score progression was identical in both healing groups throughout follow-up. Univariate analysis showed no correlation between epidemiological or tear-related factors and tendon healing.Arthroscopic repair of isolated small supraspinatus tear provided 94% healing. Clinical results were better when healing was achieved.I, prospective cohort study.

Surgical treatment of Morton's neuroma remains controversial. Several surgical techniques have been described including percutaneous transection of the deep metatarsal transverse ligament (DMTL).To evaluate the efficacy and safety of percutaneous release of the DMTL under ultrasound guidance for the treatment of Morton's syndrome.Percutaneous release of the DMTL was performed with ultrasound guidance in 48 intermetatarsal spaces of 16 cadaveric specimens. Specimens were then dissected to assess the completion of the release and the presence of any injuries of the neurovascular and tendinous adjacent structures.The DMTL was visualized with ultrasound in all cases. Complete release of the ligament was achieved in 87.5% (42/48) cases. One case of interdigital nerve injury was found.Percutaneous release of DMTL with ultrasound guidance for the treatment of Morton's disease has an acceptable rate of complications but care must be taken to ensure the complete release of the ligament.

Background. The COVID-19 epidemic has resulted in a massive surge in the need for intensive care unit (ICU) care. To avoid being overwhelmed, hospitals had to adapt and support the ICU teams in structured ICU care including involving surgical teams. This work aims at describing the collaborative efforts between the ICU care team and the Surgical Task Force (STF) during a surge of ICU activity in a University Hospital in a French high-density COVID-19 cluster. Study Design. This retrospective single center study analyzed the STF workflow and the ICU population. The study included 55 patients hospitalized in our ICU, ICU-converted step-down units, and post-anesthesia care units. The primary measure was the global daily STF activity. The secondary measure was the daily activity for each of the 5 tasks accomplished by the STF. Results. The STF attempted 415 phone calls for 55 patients’ families, 237 mobilizations of patients requiring prone positions, follow-up of 20 patients requiring medevac, and contribution to ethical discussion for 2 patients. The mean (SD) daily number of successful phones calls, ethical discussions, mobilizations of patients requiring prone positions and medevac follow-up were 18 (7), .1 (.4), 10 (7), and 2 (3), respectively. No actions for discharge summaries writing were required. The maximum number of daily mobilizations for patients requiring prone positions was 25. The maximum number of daily attempted phone calls and successful phone calls were 37 and 26, respectively. Conclusion. Surgeons’ technical and nontechnical skills represented an effective support for ICU teams during the COVID-19 pandemic.

Working hypothesis: The distal humeral bone density influences supracondylar fracture threshold. The aim of this study was first to develop a reproducible model of intra-articular distal humeral fractures and second to establish a relationship between bone mineral density (BMD) and the fracture threshold of the humerus. An original model of the fracture was developed using ten sawbones. After obtaining a reproducible and clinically relevant fracture model, we tested 21 cadaveric distal humeri for which the BMD was known with a stainless-steel custom-made proximal ulna jig. Fractures were created using a servo hydraulic-testing machine in axial compression to simulate a fall onto an outstretched hand. Fracture lines, load to failure, and rigidity of the bone were recorded based on the stress-strain curves. The fracture generation was reliable, reproducible, and clinically relevant (type B2). A significant correlation between the BMD and the fracture threshold was found. Mean threshold was 901.86 N/m2. Mean distal humerus BMD was 0.9097 g/cm2 (r = 0.7321). We developed a reproducible articular fracture of the distal humerus model and found a correlation between the fracture threshold and bone mineral density.

The segment of the axillary nerve (AxN) near the glenoid rim is at risk of iatrogenic lesion during arthroscopic procedures. We hypothesize that the distance between the AxN and the glenoid rim is not modified by the patient’s positioning. The primary objective was to compare the position of the AxN with the inferior glenoid rim in lateral decubitus or in beach chair and positions of the upper limb. Sixteen shoulders were dissected in beach chair position with the shoulder in neutral rotation. Needle one was placed in the axillary nerve where it was the closest with the inferior glenoid rim. In lateral decubitus with traction and 70° of abduction needle two was placed in the AxN at the closest with the inferior glenoid rim. The glenoid rim was marked with a needle at 6 o’clock. In beach chair position, the distance between needle one and the glenoid needle was measured for six positions. In lateral decubitus, measures were done for two positions of abduction. In lateral decubitus with 70° of abduction, the distance between needle two and the glenoid needle was also measured. The mean distance between AxN and the inferior glenoid rim was 14.4 mm in reference position in beach chair. The results showed the absence of difference between the positions during surgery except for lateral decubitus with 70° of abduction. Our study showed that the position of the shoulder during arthroscopic procedures cannot take away the AxN from the inferior glenoid rim. Level IV—basic science study

Resume Introduction La place des protheses de tete radiale (PTR) a cupules mobiles dans les fractures-luxations du coude est controversee, certains auteurs mettant en avant des caracteristiques stabilisatrices moindres en comparaison avec les PTR a cupules fixes. L’objectif de cette etude etait de comparer PTR a cupule fixe et cupules mobiles dans les fractures-luxations du coude. L’hypothese de travail etait qu’on ne retrouverait pas de difference entre cupules fixes et cupules mobiles concernant les resultats cliniques, radiographiques, les complications ou les re-operations. Materiel et methodes Etude retrospective monocentrique. Cinquante-huit patients d’âge moyen 55 (21–84) ans ont ete inclus. Tous ont ete operes d’une PTR dans un contexte de luxation associee du coude (triade terrible, Monteggia, luxation transolecrânienne et luxation divergente). Deux groupes ont ete constitues et compares : groupe PTR-FIXE (implantation d’une PTR a cupule fixe) comprenant 40 patients et groupe PTR-MOBILE (implantation d’une PTR a cupule mobile) comprenant 18 patients. Tous les patients ont eu un examen clinique et radiographique au dernier recul. Resultats Le recul moyen etait de 42,7 (12–131) mois. Il n’y avait pas de difference significative (p > 0,05) entre les 2 groupes, concernant les amplitudes articulaires ou le Mayo Elbow Performance Score. Il n’y avait pas de correlations entre le caractere fixe ou mobile des PTR et : la survenue d’une complication (p = 0,89) ; la survenue d’une re-intervention (p = 0,71) ; la persistance ou recidive d’une instabilite (p = 0,59) ; la presence d’arthrose au dernier recul sur le versant humero-ulnaire (p = 0,62) ou sur le capitulum (p = 0,159). Discussion et conclusion Nous ne retrouvions pas de difference entre les PTR a cupules mobiles et celles a cupules fixes, dans la prise en charge des fractures-luxations du coude. Les resultats cliniques et radiographiques etaient similaires, de meme que les taux de complications et de re-interventions. La litterature sur le sujet ne permet pas de trancher, les conclusions des differentes publications etant souvent contradictoires. Il n’y a pas, pour nous, de contre-indication a l’utilisation des PTR a cupules mobiles en cas de luxation associee du coude et notamment les triades terribles. Niveau de preuve III, Etude retrospective cas-temoins.

Introduction The role of bipolar radial head prostheses (RHP) in elbow fracture-dislocation is controversial, with some reports of poorer stabilization than with monopolar designs. The aim of the present study was to compare mono- versus bi-polar RHPs in elbow fracture-dislocation. The study hypothesis was that mono- and bi-polar RHPs do not differ in clinical and radiological results, complications or revision rates. Material and methods A single-center retrospective study included 58 patients, with a mean age of 55 years (range, 21–84 years). All received RHP for elbow dislocation with association: terrible triad, Monteggia fracture-dislocation, transolecranal dislocation or divergent dislocation. Two groups were compared: Mono-RHP, with monopolar prosthesis (n = 40), and Bi-RHP, with bipolar prosthesis (n = 18). All patients underwent clinical and radiological examination at last follow-up. Results Mean follow-up was 42.7 months (range, 12–131 months). There were no significant (p > 0.05) inter-group differences in range of motion or Mayo Elbow Performance Score. Mono- versus bi-polar design did not correlate with onset of complications (p = 0.89), surgical revision (p = 0.71), persistent or recurrent instability (p = 0.59), or ulnohumeral (p = 0.62) or capitulum (p = 0.159) osteoarthritis at last follow-up. Discussion and conclusion No differences were found between mono- and bi-polar RHPs in the treatment of elbow fracture-dislocation. Clinical and radiographic results were similar, as were complications and revision rates. The literature is inconclusive, reporting contradictory conclusions. We see no contraindications to bipolar RHPs in elbow dislocation with association, notably terrible triad injury. Level of evidence III, Retrospective case-control study.

Internal impingement of the shoulder (IIS) is a specific disorder of young overhead-throwing athletes that was first described in 1991. The many non-operative and surgical treatments suggested to date have produced mixed outcomes. The objective of this study was to compare the practices of surgeons in France versus other countries regarding the diagnosis and treatment of IIS.Diagnostic and therapeutic practices regarding IIS differ between surgeons in France and in other countries.A 21-item questionnaire in French and English was emailed to the 1300 members of the French Arthroscopy Society and to surgeons from countries other than France. The questionnaire collected information on knowledge about IIS (2 items), the frequency of IIS in clinical practice (2 items), the diagnosis of IIS (6 items), the non-operative and surgical treatment of IIS (3 and 5 items, respectively), and return-to-sports rates after treatment for IIS (3 items).The completed questionnaire was sent back by 261 surgeons, 206 in France and 55 in other countries, including 42 in Japan. Among the respondents, 90% knew about IIS. Experience with IIS in terms of number of patients seen or surgical treatments performed was greater in the international group (45% vs. 19% in France, p0.001). Posterior shoulder pain in the arm cocking position was the most widely recognised symptom (99% in France, 74% internationally, p0.001), followed by excessive external rotation during arm abduction (55% vs. 65%, p=0.23). The most commonly sought lesions were those of the postero-superior labrum and articular surface of the rotator cuff. Rotator cuff debridement was among the surgical options according to most respondents (74% vs. 70%). In contrast, postero-superior glenoidplasty was cited almost only by surgeons in France (67% vs. 4%, p0.001). The proportion of patients who are able to return to sports was estimated at 50% to 75% by most respondents.Most respondents had theoretical knowledge about IIS, but surgery was rarely performed in France. Only very few athletes in France play baseball, which is responsible for most sports injuries of the shoulder seen in Japan. This fact, combined with differences in the lesions or even the diagnoses, may have contributed to the differences in the responses to the survey items between the French and international groups.

Resume Introduction Lors de la prise en charge chirurgicale des triades terribles du coude (TTC), l’interet de la reinsertion de la capsule articulaire en cas de fracture de la pointe de la coronoide est incertain. L’objectif principal de ce travail etait d’evaluer l’interet de la reinsertion de la capsule articulaire dans les fractures de la pointe de la coronoide lors de la prise en charge chirurgicale des TTC. Materiels et methode Etude retrospective monocentrique. Les patients inclus presentaient une TTC, prise en charge chirurgicalement, en aigu, avec une fracture de la pointe de la coronoide pour laquelle une reinsertion capsulaire anterieure a ete realisee ou non. Un total de 36 cas furent identifies, 6 (17%) cas n'ont pas ete revus. L'evaluation a ete faite avec un recul minimum d’un an avec un examen clinique et des radiographies du coude. Trente patients (16 femmes, 14 hommes), d’âge moyen 51 (21–84) ans ont ete inclus. Deux groupes ont ete constitues pour l’analyse statistique selon que la capsule anterieure ait ete reinseree ou non : groupe CORO1+ (capsule anterieure/coronoide reinseree) et groupe CORO1- (absence de reinsertion de la capsule anterieure/coronoide). Resultats Le groupe CORO1- comptait 19 patients et le groupe CORO1+ 11 patients. Aucune difference significative n’a ete retrouvee entre les 2 groupes concernant les caracteristiques demographiques ou le recul. Concernant les resultats cliniques, aucune difference n’etait retrouvee entre les 2 groupes pour les arcs d’amplitudes en flexion-extension (p = 0,75) ou en prono-supination (p = 0,3051) ou le MEPS (p = 0,19) au dernier recul. Concernant les resultats radiographiques, on retrouvait un taux d’arthrose condylo-radiale significativement plus important dans le groupe « CORO 1 - » (p = 0,04). Aucune difference n’etait retrouvee entre les 2 groupes pour le taux d’arthrose humero-ulnaire (p = 0,73), une subluxation ou une luxation (p = 0,43) ou un descellement de la prothese de tete radiale (p = 0,47). Concernant la survenue de complications et les re-interventions, aucune difference n’etait retrouvee entre les 2 groupes. Conclusion La reinsertion de la capsule articulaire dans les fractures de la pointe de la coronoide dans les TTC n’ameliorait pas les resultats cliniques ou radiologiques au recul moyen de 54 mois dans notre experience. Type d’etude IV, etude retrospective cas-temoin.

Reverse shoulder arthroplasty (RSA) is rapidly becoming the preferred treatment for displaced proximal humerus fractures in older patients. However, few studies have analyzed the target population and the effect of RSA on survival, although the socioeconomic impact of this type of surgery is considerable.This was a retrospective epidemiological study of all patients with a displaced proximal humeral fracture treated by RSA in 14 public and private hospitals throughout France between 1995 and 2016. The French hospital discharge database (PMSI) was analyzed to isolate an 898-patient cohort who underwent RSA within 6 weeks of the fracture event. In 87% of cases, this was a 3- or 4-fragment fracture. We analyzed the epidemiological characteristics of the patients at the time of fracture, their survival (Kaplan-Meier estimate) and factors that may impact survival.The mean age at the time of fracture and surgery was 79 years (46-98 years). Eighty percent of the cohort was female (sex ratio: 0.18 [p=0.0042], with 21% obesity rate [BMI30]) and 60% of patients were ASA 1-2. The most common comorbidities were cardiovascular and neurological. The survival rate after RSA was 94% at 1 year and 73% at 5years. At the latest follow-up of 19 years, 42% of patients were still alive. In 18% of cases, the patient died within the first 15 days. The presence of comorbidities (ASA score3-4) (p0.004) and/or cognitive disorders (p0.0001) were risk factors for early mortality. The time to surgery, type of fracture, associated fractures and discharge destination (return home, transfer to nursing home) had no effect on postoperative mortality in our cohort.Despite being older (79 years) at the time of proximal humerus fracture, patients who underwent RSA treatment had a high survival rate (94% at 1 year, 73% at 5years), which is better than the survivorship reported after surgical treatment of femoral neck fractures (81-87% at 1 year, 38% at 5years). The presence of comorbidities (ASA3-4) and/or cognitive disorders are risk factors for early mortality and should be taken into account to prevent early death.IV, Retrospective study.