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By regulating successional dynamics in Canada's boreal forest, fires can affect the distribution of the Threatened woodland caribou (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)). Caribou tend to avoid areas burned within the last 40 years; however, few studies have compared pre-fire and post-fire caribou observations. In this study, we used caribou GPS locations from the Boreal Shield of Saskatchewan, Canada, to assess the short-term response of caribou to areas that burned while they were collared (hereafter recent burns). We used a 'before-after, control-impact' design to compare the overlap of pre-fire and post-fire seasonal home ranges to the overlap of year-to-year seasonal home ranges. Caribou rarely encountered recent burns and when they did, they adjusted their space use in variable and complex ways that were largely indistinguishable from regular, interannual variation. Caribou tended to reduce use of recent burns in summer-autumn and winter, but not during the calving season, in some cases shifting their home range to incorporate more burned habitat. We conclude that recently burned areas ( Key words: boreal forest, caribou, fire, habitat disturbance, home range, Rangifer tarandus, space use. En regulant la dynamique de succession dans la foret boreale du Canada, le feu peut influer sur la repartition du caribou des bois (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)), une espece menacee. Si les caribous ont tendance a eviter les secteurs brules au cours des 40 annees precedentes, peu d'etudes ont toutefois compare les observations de caribous avant et apres un feu. Nous utilisons des emplacements de caribous obtenus par GPS dans le bouclier boreal de la Saskatchewan (Canada) pour evaluer la reaction a court terme des caribous a des zones brulees alors qu'ils etaient dotes d'un collier (des<< brulis recents >>). Nous employons un schema<>pour comparer le chevauchement des domaines vitaux saisonniers avant et apres le feu au chevauchement des domaines vitaux saisonniers d'une annee a l'autre. La frequence des rencontres de brulis recents par des caribous est faible et, quand elles se produisent, les caribous ajustent leur utilisation de l'espace de manieres variees et complexes qui sont difficiles a departager de la variation interannuelle normale. Les caribous ont tendance a moins utiliser les brulis recents en ete-automne et en hiver, mais non durant la saison de mise bas, deplacant dans certains cas leur domaine vital pour y integrer plus d'habitat brule. Nous concluons que les brulis recents ( Mots-cles: foret boreale, caribou, feu, perturbation de 1'habitat, domaine vital, Rangifer tarandus, utilisation de l'e space., Introduction Global ecosystems are experiencing accelerated rates of change as the frequency, extent, and intensity of natural and human disturbance increases (IPBES 2019). Habitat disturbance is contributing to population declines [...]

Natural disturbance plays a key role in shaping community dynamics. Within Canadian boreal forests, the dominant form of natural disturbance is fire, and its effects are thought to influence the dynamics between moose (Alces alces (Linnaeus, 1758)) and the boreal ecotype of woodland caribou (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)). Boreal caribou are considered 'threatened' and population declines are attributed, at least in part, to disturbance-mediated apparent competition (DMAC) with moose. Here, we tested a primary prediction of the DMAC hypothesis: that moose respond positively to burns within and adjacent to the caribou range. We assessed moose selection for [less than or equal to]25-year-old burns (when selection is predicted to be strongest) at multiple spatial scales and evaluated whether moose density was correlated with the extent of [less than or equal to]40-year-old burns (a time frame predicted to negatively affect caribou). Against expectation, moose showed avoidance and low use of [less than or equal to]25-year-old burns at all scales, regardless of burn age, season, and type of land cover burned. These findings mirrored the demographic response, as we found no correlation between [less than or equal to]40-year-old burns and moose density. By contradicting the prevailing hypothesis linking fires to caribou population declines, our results highlight the need to understand regional variation in disturbance impacts on caribou populations. Key words: fire, natural disturbance, moose, Alces alces, caribou, Rangifer tarandus, boreal forest. Les perturbations naturelles jouent un rôle clé dans la dynamique des communautés. Dans les forêts boréales canadiennes, la principale forme de perturbation naturelle est le feu, dont les effets influenceraient la dynamique entre l'orignal (Alces alces (Linnaeus, 1758)) et l'écotype boréal du caribou des bois (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)). Les caribous boréaux sont considérés comme << menacés >>, et les baisses de leurs populations sont attribuées, en partie du moins, à la concurrence apparente modulée par les perturbations (CAMP) avec l'orignal. Nous vérifions une prédiction primaire de l'hypothèse de la CAMP, à savoir que les orignaux réagissent de manière positive à des brûlis au sein de l'aire de répartition du caribou ou jouxtant celle-ci. Nous évaluons la sélection par les orignaux de brûlis de [inférieur ou égal à]25 ans (quand il est prédit que la sélection est la plus forte) à différentes échelles spatiales et vérifions si la densité des orignaux est corrélée à l'étendue de brûlis de [inférieur ou égal à]40 ans (une période qui, selon les prédictions, devrait avoir une incidence négative sur les caribous). Contrairement aux attentes, les orignaux font preuve d'évitement et d'une faible utilisation des brûlis de [inférieur ou égal à]25 ans à toutes les échelles, peu importe l'âge du brûlis, la saison ou le type de couvert brûlé. Ces constatations sont analogues à la réaction démographique puisque nous ne trouvons aucune corrélation entre les brûlis de [inférieur ou égal à]40 ans et la densité des orignaux. En contredisant l'hypothèse la plus courante reliant les feux aux baisses des populations de caribous, nos résultats soulignent la nécessité de comprendre les variations régionales des impacts des perturbations sur les populations de caribous. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : feu, perturbation naturelle, orignal, Alces alces, caribou, Rangifer tarandus, forêt boréale., Introduction Natural disturbance plays a key role in determining the abundance and distribution of organisms (Sousa 1984). Following disturbance, demographic and distributional changes occur because disturbance alters the quality and [...]

White spruce (Picea glauca (Moench) Voss) cone crops were measured at five regional centers in southern and central Yukon for 30 years at one site from 1986 to 2015 and at four other sites during 9 to 11 years to select the best climatic model that uses cues from growing season temperature and rainfall to predict the size of cone crops. We evaluated six climatic models that use summer temperature and rainfall of years t-1 and t-2 to predict cone crops in year t. July temperatures provided the best predictors of white spruce cone crops, and no rainfall variable was related to the size of cone crops. We explored three variants of July temperatures: mean temperature, degree-days > 5 °C, and maximum temperatures. For each of these, we used the ΔT model that uses the difference in the July temperature measures of years t-1 and t-2. We compared the resulting six models with corrected Akaike's information criterion ([AIC.sub.c]) to determine their relative predictive performance. The best model combined AT measures of degree-days > 5 °C and the four highest daily maximum July temperatures with [R.sup.2] = 0.65. By comparison, the ΔT model involving only mean July temperatures was less successful ([R.sup.2] = 0.49). There was good regional synchrony ([r.sub.p] = 0.7 to 0.8) in high cone crops over southern and central Yukon during 1986 to 2015. Key words: white spruce cone production, Yukon, climate, Picea glauca, delta-T model, mast seeding. La production de cones d'epinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) a ete mesuree dans cinq centres regionaux au Yukon pendant 30 ans a un endroit, de 1986 a 2015, et a quatre autres endroits pendant 9-11 ans pour choisir le meilleur modele climatique qui utilise des signaux de la temperature et des precipitations durant la saison de croissance pour predire la production de cones. Nous avons evalue six modeles climatiques qui utilisent la temperature estivale et la precipitation des annees t-1 et t-2 pour predire la production de cones durant l'annee t. Les temperatures de juillet ont fourni les meilleurs predicteurs de la production de cones d'epinette blanche et aucune variable reliee a la precipitation n'etait associee a la quantite de cones recoltes. Nous avons explore trois variantes de la temperature de juillet: la temperature moyenne, les degresjours > 5 °C et les temperatures maximum. Pour chacune de ces variantes, nous avons applique le modele ΔT qui utilise les differences dans les mesures de temperature de juillet entre les annees t-1 et t-2. Nous avons compare les six modeles que nous avons obtenus a l'aide du critere d'information d'Akaike ([AIC.sub.c]) pour determiner leur performance predictive relative. Le meilleur modele combinait les mesures de ΔT des degres-jours > 5 °C et les quatre temperatures journalieres maximum les plus elevees de juillet avec un [R.sup.2] = 0,65. Par comparaison, le modele ΔT qui utilisait seulement les temperatures moyennes de juillet etait moins performant ([R.sup.2] = 0,49). Les annees de forte production de cones etaient bien synchronisees ([r.sub.p] = 0,7 a 0,8) a l'echelle regionale dans le centre et le sud du Yukon de 1986 a 2015. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: production de cones d'epinette blanche, Yukon, climat, Picea glauca, modele delta-T, bonne annee semenciere., Introduction Cone crops of white spruce (Picea glauca (Moench) Voss) in the boreal forest region vary dramatically from year to year. A combination of climatic events is usually put forward [...]

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Estimation of demographic trends from vital rates provides a powerful means to estimate population trends in cryptic or difficult to study species such as woodland caribou (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)). Using such methods, Hervieux et al. (2013; Can. J. Zool. 92(12): 872-882) recently showed 11 of 14 woodland caribou populations in Alberta were declining at ~8%/year following up to 18 years of monitoring. Harron (2015; Can. J. Zool. 93(2): 149-150) critiques our original study, claiming that negative biases in our demographic monitoring exaggerate our conclusions of widespread caribou declines. Here, we systematically review each of Harron's claims of bias, rejecting each of his claims upon careful review of the mechanisms by which his purported claims would manifest in our population trend estimation. Therefore, we conclude that Harron's scientific critique was superficial and misleading. Delays in conservation actions raised by Harron's critique risk diminishing opportunities to conserve and recover this federally and provincially protected species. Key words: endangered species, threatened species, Species at Risk Act, boreal forest, industrial development, woodland caribou, Rangifer tarandus caribou. L'estimation des tendances demographiques a partir d'indices vitaux constitue un puissant outil pour estimer les tendances des populations d'especes cryptiques ou difficiles a etudier, comme le caribou des bois (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)). A l'aide de ces methodes, nous avons ont recemment demontre (Hervieux et al. 2013; Can. J. Zool. 92(12): 872-882), dans la foulee de 18 ans de suivi, que 11 populations de caribous des bois sur 14 en Alberta etaient en baisse de ~8 %/an. Harron (2015; Can. J. Zool. 93(2): 149-150) a emis des critiques a l'egard de cette etude, alleguant que des biais negatifs dans notre suivi demographique exagerent nos conclusions d'une baisse repandue des caribous. Nous passons donc systematiquement en revue chacune des allegations de biais formulees par Harron, les rejetant une a une apres un examen soigneux des mecanismes par lesquels ces allegations se manifesteraient dans notre estimation des tendances de population. Nous en concluons que les critiques de Harron sont superficielles et trompeuses. Des retards dans l'application de mesures de conservation provoques par les critiques d'Harron risquent de limiter les possibilites de conservation et de retablissement de cette espece protegee tant a l'echelle federale que provinciale. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: espece en voie de disparition, espece menacee, Loi sur les especes en peril, foret boreale, developpement industriel, caribou des bois, Rangifer tarandus caribou., A fundamental tenet of any demographic study is that estimation of demographic parameters is unbiased. Both overestimation and underestimation of population trajectories can lead to erroneous management decisions. We recently [...]

Understanding the factors that drive species distributions is emerging as an important tool in wildlife management, under unprecedented changes in species ranges. While invasion ecologists have long studied the impact of human land use on species' distributions, and models developed more recently to explain changes in species range boundaries have been largely parameterized by climate variables, few authors have considered climate and land-use factors together to explain species distribution. The purpose of this study was to test two main competing hypotheses involving human land use and climate effects on white-tailed deer (Odocoileus virginianus (Zimmermann, 1780)) distribution, which has expanded into the boreal ecosystem in recent decades. Using a species distribution modeling approach with data from boreal Alberta, we found that climate, as measured by an index of winter severity, was the most important individual factor determining current white-tailed deer distribution in boreal Alberta. Human land use (as measured by total land-use footprint) acted to substantially increase whitetailed deer presence but only in areas with more severe winter conditions. We use our findings to recommend where limiting or reclaiming the industrial footprint may be most beneficial to limiting white-tailed deer distribution. Key words: climate change, human land use, species distribution model, white-tailed deer, Odocoileus virginianus, wildlife management, winter severity, woodland caribou. Il est de plus en plus evident que la comprehension des facteurs qui controlent la repartition des especes est un important outil de gestion de la faune, etant donne les changements sans precedent des aires de repartition des especes. Si les ecologistes qui etudient les invasions s'interessent depuis longtemps a l'incidence de l'utilisation du territoire par les humains sur la repartition des especes et que de nombreux modeles elabores recemment pour expliquer les modifications des limites des aires de reparation des especes integrent principalement des variables climatiques, peu d'auteurs se sont penches sur la combinaison de facteurs climatiques et relatifs a l'utilisation du territoire pour expliquer la repartition d'especes. Le but de l'etude consistait a verifier deux grandes hypotheses concurrentes concernant les effets de l'utilisation du territoire et du climat sur la repartition du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus (Zimmermann, 1780)) qui, au cours des dernieres decennies, a cru au point de rejoindre l'ecosysteme boreal. En utilisant une approche de modelisation de la repartition des especes combinee a des donnees sur la region boreale de l'Alberta, nous avons decouvert que le climat, represente par un indice de rigueur de l'hiver, etait le determinant le plus important de la repartition actuelle du cerf de Virginie en Alberta boreale. L'utilisation du territoire par les humains (representee par l'empreinte totale de l'utilisation du territoire) avait pour effet d'accroitre sensiblement la presence du cerf de Virginie, mais seulement dans les regions caracterisees par des conditions hivernales plus rigoureuses. Nous utilisons nos resultats pour formuler des recommandations quant aux endroits ou des restrictions a l'empreinte industrielle ou la rehabilitation de cette derniere pourraient etre les plus efficaces pour limiter l'aire de repartition du cerf de Virginie. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: changement climatique, utilisation du territoire par les humains, modele de repartition des especes, cerf de Virginie, Odocoileus virginianus, gestion de la faune, rigueur de l'hiver, caribou des bois., Introduction Understanding the factors that drive species' distributions is emerging as an important tool in wildlife management, under unprecedented changes in species range (Parmesan and Yohe 2003). White-tailed deer (Odocoileus [...]

Nowhere across Canada is the continued persistence of woodland caribou (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)) more uncertain than in Alberta due to widespread industrial development. A recent Government of Canada critical habitat review determined that habitat conditions within all Alberta boreal ecotype caribou ranges are unlikely or very unlikely to allow for self-sustaining caribou populations. This habitat-based assessment was based only indirectly on empirical population trends. Here, we estimated empirical population trend and growth rate (λ) for 13 of Alberta's 16 remaining woodland caribou populations (plus one adjacent population from Saskatchewan) from 1994 to 2012 using demographic monitoring of adult female survival and calf recruitment. We captured and radio-collared a total of 1337 adult female caribou in 14 populations and estimated the mean annual adult female survival across all populations as 0.851. We conducted 158 late-winter calf recruitment surveys across the 14 populations classifying 20 872 caribou and estimated mean recruitment of 0.154 calves/cow (i.e., 0.077 female calves/cow). We then combined annual estimates of adult female survival and female calf recruitment within each population in a simple age-structured population model to estimate population trend. Annual population growth rate across caribou populations averaged 0.918, and was significantly declining, α < 1.0, for 10 of the 14 caribou populations. Our results confirm that woodland caribou are declining rapidly (with a realized decline of approximately 50% every 8 years) across Alberta, and support conclusions from previous habitat-based assessments that the population viability of caribou is currently compromised, supporting development and implementation of recovery actions to reverse trends. Key words: endangered species, threatened species, Species at Risk Act, boreal forest, industrial development, woodland caribou, Rangifer tarandus caribou. Nulle part au Canada la persistance soutenue du caribou des bois (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)) est-elle plus incertaine qu'en Alberta, en raison du developpement industriel. Un examen recent des habitats essentiels par le gouvernement du Canada a determine qu'il etait improbable ou tres improbable que les conditions des habitats dans toutes les aires de l'ecotype boreal du caribou permettent l'existence de populations de caribous aptes a se maintenir d'ellesmemes. Cette evaluation axee sur l'habitat n'etait qu'indirectement basee sur des tendances demographiques empiriques. Nous avons estime la tendance demographique empirique et le taux de croissance (δ) pour 13 des 16 populations restantes en Alberta de caribous des bois (en plus d'une population voisine en Saskatchewan), de 1994 a 2012, en faisant appel a la surveillance demographique de la survie des femelles adultes et du recrutement de veaux. Nous avons capture un total de 1337 caribous femelles adultes dans 14 populations et leur avons pose des colliers emetteurs. Nous avons estime a 0,851 le taux de survie annuel moyen des femelles adultes pour toutes les populations combinees. Nous avons mene 158 releves du recrutement de veaux a la fin de l'hiver dans les 14 populations pour categoriser 20 872 caribous et avons estime le taux de recrutement moyen a 0,154 veau par femelle adulte (c.-a-d. 0,077 veau femelle par femelle adulte). Nous avons ensuite combine les estimations annuelles du taux de survie des femelles adultes et du taux de recrutement de veaux femelles dans chaque population en un modele de population simple structure par age afin d'estimer la tendance demographique. Le taux annuel moyen de croissance de la population pour toutes les populations de caribous s'etablissait a 0,918 et etait en baisse significative (δ < 1,0) pour 10 des 14 populations de caribous. Nos resultats confirment que le nombre de caribous des bois diminue rapidement (baisse reelle d'environ 50 % de la population a tous les 8 ans) en Alberta et appuient les conclusions devaluations anterieures axees sur l'habitat a l'effet que la viabilite des populations de caribous est actuellement compromise, ce qui supporte l'elaboration et l'application de mesures de retablissement visant a inverser ces tendances. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: espece en voie de disparition, espece menacee, Loi surles especes en peril, foret boreale, developpement industriel, caribou des bois, Rangifer tarandus caribou., Introduction Concern is growing about the continued persistence of woodland caribou (Rangifer tarandus caribou (Gmelin, 1788)) across Canada. Recent reviews report widespread declines in caribou population size and distribution resulting [...]

White spruce (Picea glauca (Moench) Voss) cone crops were measured from 1986 to 2011 in the Kluane region of southwestern Yukon to test the hypothesis that the size of cone crops could be predicted from spring and summer temperature and rainfall of years t, t - 1, and t - 2. We counted cones in the top 3 m of an average of 700 white spruce trees each year spread over 3-14 sites along 210 km of the Alaska Highway and the Haines Highway. We tested the conventional explanation for white spruce cone crops that implicates summer temperatures and rainfall in years t and t - 1 and rejected it, since it explained very little of the variation in our 26 years of data. We used exploratory data analysis with robust multiple regressions coupled with Akaike's information criterion corrected (AICc) analysis to determine the best statistical model to predict the size of cone crops. We could statistically explain 54% of the variation in cone crops from July and August temperatures of years t - 1 and t - 2 and May precipitation of year t - 2. There was no indication of a periodicity in cone crops, and years of large cone crops were synchronous over the Kluane region with few exceptions. This is the first quantitative model developed for the prediction of white spruce cone crops in the Canadian boreal forest and has the surprising result that weather conditions 2 years prior to the cone crop are the most significant predictors. Key words: white spruce cone production, Yukon, climate, Kluane, Picea glauca. Les auteurs ont emis l'hypothese a savoir si l'on peut predire l'importance de la production des cones chez l'epinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) a partir des temperatures du printemps et de l'automne et des precipitations des annees t, t - 1, et t - 2. Pour verifier l'hypothese, ils ont mesure la production des cones de 1986 a 2011 dans la region de Kluane dans le sud-ouest du Yukon. Chaque annee, ils ont compte les cones dans les 3 m superieurs d'une moyenne de 700 tiges d'epinettes blanches dispersees dans 3-14 sites sur une longueur de 210 km le long des autoroutes de l'Alaska et Haines. Ils ont verifie l' explication conventionnelle pour la production des cones chez l' epinette blanche impliquant les temperatures estivales et les precipitations des annees t et t - 1, et l'ont rejetee puisqu'elle explique tres peu de la variation dans leurs donnees de 26 annees. Ils ont utilise l' analyse exploratoire des donnees avec des regressions multiples robustes couplees avec l' analyse du critere d' information d'Akaike corrige (AICc) pour determiner le meilleur modele statistique permettant de predire la production de cones. Ils ont pu ainsi expliquer 54 % de la variation de la production des cones a partir des temperatures de juillet et aout des annees t - 1et t - 2 et la precipitation de mai de l'annee t - 2. Il n'y a aucune indication de periodicite dans la production des cones, et les annees de forte production sont synchrones sur l'ensemble de la region de Kluane avec quelques exceptions. Il s'agit du premier modele quantitatif developpe pour la prediction des productions de cones chez l'epinette blanche dans la foret boreale canadienne avec le resultat surprenant que les conditions climatiques 2 ans avant l' annee de production constituent les meilleurs predicteurs. Mots-cles : production de cones de l'epinette blanche, Yukon, climat, Kluane, Picea glauca. [Traduit par la Redaction], Introduction Cone crops of white spruce (Picea glauca (Moench) Voss) in the boreal forest region vary dramatically from year to year. A combination of climatic events are usually put forward [...]

Caribou (Rangifer tarandus (L., 1758)) play a central role in the ecology and culture of much of Canada, where they were once the most abundant cervid. Most populations are currently declining, and some face extirpation. In southern Canada, caribou range has retreated considerably over the past century. The ultimate reason for their decline is habitat alterations by industrial activities. The proximate causes are predation and, to a lesser extent, overharvest. The most southerly populations of 'Mountain' caribou are at imminent risk of extirpation. Mountain caribou are threatened by similar industrial activities as Boreal caribou, and face increasing harassment from motorized winter recreational activities. Most populations of 'Migratory Tundra' caribou are currently declining. Although these caribou fluctuate in abundance over decades, changing harvest technologies, climate change, increasing industrial development and human presence in the North raise doubts over whether recent declines will be followed by recoveries. The Peary caribou (Rangifer tarandus pearyi J.A. Allen, 1902), a distinct subspecies endemic to Canada's High Arctic, has suffered drastic declines caused by severe weather, hunting and predation. It faces an increasing threat from climate change. While some questions remain about the reasons for the decline of Migratory Tundra caribou, research has clearly identified several threats to the persistence of 'Boreal', Mountain, and Peary caribou. Scientific knowledge, however, has neither effectively influenced policies nor galvanized public opinion sufficiently to push governments into effective actions. The persistence of many caribou populations appears incompatible with the ongoing pace of industrial development. Le caribou (Rangifer tarandus (L., 1758)) occupe une place centrale dans l'ecologie et la culture de plusieurs regions du Canada. Bien que le caribou ait deja ete le cervide le plus abondant au Canada, la plupart des populations sont presentement en declin et certaines font meme face a l'extinction. Dans les regions du sud du Canada, la distribution du caribou a diminue considerablement au cours du dernier siecle. Le facteur ultime responsable du declin est la modification des habitats par les activites industrielles, alors que les causes proximales sont la predation et, dans une moindre mesure, la surexploitation. Les populations les plus meridionales de caribou Montagnard font face a un risque imminent d'extinction. Le caribou Montagnard est menace par les memes activites industrielles que le caribou de l'ecotype sedentaire et fait face a une augmentation du harcelement par les activites de recreation motorisees en hiver. La plupart des populations de caribou Migrateur sont presentement en diminution. Bien que ces populations fluctuent en abondance au cours des decennies, les modifications des techniques de chasse, les changements climatiques, ainsi que l'augmentation du developpement industriel et de la presence humaine dans les milieux nordiques sement le doute sur la possibilite que les populations recuperent des declins recents. Le caribou de Peary (Rangifer tarandus pearyi J.A. Allen, 1902), une sous-espece endemique au Haut Arctique canadien, a subi des declins drastiques causes par des conditions climatiques difficiles, la chasse et la predation, et fait presentement face a la menace des changements climatiques. Bien que certaines interrogations demeurent sur les raisons du declin du caribou Migrateur, la recherche a identifie plusieurs menaces pour la persistance du caribou des ecotypes sedentaires, Montagnard et de Peary. Les resultats de la recherche, toutefois, n'ont pas influence la legislation efficacement, ni canalise l'opinion publique suffisamment pour forcer des actions concretes de conservation de la part du gouvernement. Le maintien de plusieurs populations de caribou apparait incompatible avec le niveau de developpement industriel actuel., Introduction The status of caribou (Rangifer tarandus (L., 1758)) in Canada is deteriorating, with most current conservation efforts apparently unable to reverse this trend. While concern for this species at [...]

The hypothesis that cold air temperatures ([T.sub.a]) constrain the metabolic diversity of high-latitude endotherms is based on the observation among birds and mammals that mean field metabolic rate (FMR) increases, whereas the variability of FMR decreases, from the warm tropics to the cold poles. However, there is a paucity of FMR measurements from above 608 latitude and below 0°C. We measured the daily energy expenditure of a high-latitude population of free-ranging snowshoe hares (Lepus americanus Erxleben, 1777) in Yukon, Canada, in winter ([T.sub.a-mean] = -16.4°C) and in autumn (Ta-mean = 0.5°C). Doubly labelled water measures of FMR were approximately 20% lower in winter than in autumn, and were a similar, low multiple of resting metabolic rate in both seasons (2.04 and 1.94, respectively). The mass-corrected FMR of snowshoe hares in winter was only half the value predicted by extrapolating the relationship between FMR and [T.sub.a] > 0 to -16.4°C. These results contribute to an emerging pattern of a reversal in the relationship between FMR and [T.sub.a] in free-ranging mammals from negative above 0°C to positive below 0°C. We refer to the positive, low [T.sub.a] portion of this relationship as the cold shoulder, and suggest that it may reflect the general necessity for free-ranging mammals to use behavioural and (or) physiological means to conserve energy during long winters when cold conditions coincide with resource scarcity. L'hypothese qui veut que les temperatures froides de l'air ([T.sub.a]) restreignent la diversite metabolique chez les endothermes de haute latitude est basee sur l'observation que, chez les oiseaux et les mammiferes, le taux metabolique moyen en nature (FMR) augmente des regions tropicales chaudes vers les regions polaires froides, alors que la variabilite du FMR diminue. Il existe cependant peu de mesures de FMR aux latitudes superieures a 608 et aux temperatures inferieures a 0°C. Nous avons determine la depense quotidienne d'energie dans une population de haute latitude de lievres d'Amerique (Lepus americanus Erxleben, 1777) au Yukon, Canada, en hiver ([T.sub.a-moyen] = 16,4°C) et en automne ([T.sub.a-moyen] = 0,5°C). Les mesures du FMR a l'eau doublement marquee sont environ 20 % inferieures en hiver qu'en automne et representent aux deux saisons un multiple faible mais semblable du taux de metabolisme de repos (2,04 et 1,94 respectivement). Le FMR des lievres d'Amerique en hiver corrige en fonction de la masse represente seulement la moitie de la valeur predite par l'extrapolation de la relation entre FMR et [T.sub.a] > 0 jusqu'a -16,4°C. Ces resultats contribuent a l'emergence d'un patron de renversement de la relation entre FMR et [T.sub.a] chez les mammiferes libres en nature, de relation negative au-dessus de 0°C a positive sous 0°C. Nous referons a la portion positive de la [T.sub.a] basse comme a un << epaulement froid >> et croyons qu'il doit refleter la necessite generale pour les mammiferes en liberte en nature d'utiliser des moyens comportementaux et(ou) physiologiques pour conserver l'energie durant les longs hivers pendant lesquels les conditions frigides s'accompagnent de penurie des ressources. [Traduit par la Redaction], Introduction The rate of energy expenditure of a free-living animal is among the most important determinants of its ecology (Brown et al. 2004). The ability of an animal to acquire [...]

Epigeous mushroom production in the boreal forest ecosystem varies dramatically from year to year. We tested the hypothesis that the aboveground production of epigeous mushrooms in the Kluane region, Yukon, could be predicted by summer rainfall. There is a single crop in this part of the boreal zone with maximum production during the first 2 weeks of August. We measured standing crops from 1993 to 2007 at 13 areas along 210 km of the Alaska Highway and Haines Road in the southwestern Yukon. Aboveground mushroom crops averaged 24 kg/ha wet weight but varied from 0.0 to 117 kg/ha over the 15 years of study, with a coefficient of variation among years of 143%. Epigeous mushroom production could be predicted from June rainfall of the current year and May rainfall of the year previous with [R.sup.2] = 0.85. Part of the lack of a perfect fit to rainfall was due to the constraint that years of high mushroom crops could not be followed by another high year, no matter what the rainfall pattern. We were not able to identify the species of mushrooms in this study but we confirm from natural history observations that mushrooms are a critical food for several of the small mammal species in the Yukon boreal forest. Key words: epigeous mushrooms, biomass prediction, boreal forest, Kluane Lake, Yukon, rainfall. La production de champignons epiges des ecosystemes de la foret boreale varie fortement d'une annee a l'autre. Les auteurs ont verifie l'hypothese a savoir que la production, au-dessus du sol, des champignons epiges dans la region de Kluane au Yukon, pourrait etre predite a l'aide de la precipitation estivale. Dans cette partie de la foret boreale, il y a une seule poussee avec un maximum de production au cours des deux premieres semaines d'aout. Ils ont mesure la ressource produite annuellement de 1993 a 2007 sur 13 sites etales sur 210 km de l'autoroute de l'Alaska et de la route Haines, dans le sud-ouest du Yukon. La productivite epigee en champignons atteint une moyenne de 24 kg/ha en poids frais, mais a varie de 0,0 a 117 kg/ha au cours des 15 annees de l'etude, avec un coefficient de variation au cours des annees de 143 %. On peut predire la production des champignons epiges a partir de la precipitation en juin de l'annee en cours et celle de mai de l'annee precedente avec [R.sup.2] = 0,85. On constate que les annees de fortes productions de champignons ne peuvent pas etre suivies par une autre annee de forte production, quel que soit le patron de precipitation; ceci constitue une contrainte qui empeche d'obtenir une correlation parfaite. Les auteurs n'ont pas ete en mesure d'identifier les especes de champignons dans cette etude, mais les observations de naturaliste confirment que les champignons y constituent une nourriture critique pour plusieurs des petits mammiferes qui vivent dans la foret boreale du Yukon. Mots-cles : champignons epiges, prediction de la biomasse, foret boreale, lac Kluane, Yukon, pluie. [Traduit par la Redaction], Introduction Aboveground mushroom crops in the boreal forest are known to fluctuate dramatically from year to year, and these crops are used as food both by small mammals and the [...]