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Objectif Le but de notre etude etait de determiner la correlation entre l’acide urique et le profil lipidique chez les diabetiques de type 2. Methodes Au total, 106 patients diabetiques de type 2 ont ete inclus dans la presente etude. Les donnees sur les antecedents medicaux, les comorbidites et les resultats biologiques ont ete recueillies a partir du dossier medical des patients. Le profil lipidique comprenait le dosage des lipoproteines de basse densite (LDL), les lipoproteines de haute densite (HDL), les triglycerides (TG) et le cholesterol total (TC). Resultats L’âge moyen de la population etait de 59,46 ans ± 11,17. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen etait de 31,1 kg/m 2 ± 5,66. L’analyse des donnees a montre une correlation positive et statistiquement significative entre le TG et le taux d’acide urique ( r = 0,358, p = 0,004). Le taux de HDL cholesterol etait inversement correle au taux d’acide urique ( r = −0,368, p = 0,004). Il n’y avait pas d’association significative entre le LDL et l’acide urique. Apres ajustement pour le sexe, l’indice de masse corporelle et le taux de la creatinine, la correlation positive entre le TG et l’acide urique et l’association negative entre le HDL et l’acide urique ont ete retenues. Conclusion Nos resultats ont montre une association significative entre les niveaux d’acide urique, de TG et du HDL chez les diabetiques de type 2, qui peut etre attribuee a un regime enrichi en fructose.

Introduction L’hypothyroxinemie isolee (HI), definie par une TSH normale associee a un taux de FT4 diminue, a fait l’objet de plusieurs publications. Les objectifs de ce travail etaient d’etudier la prevalence de l’HI chez des femmes enceintes presentant un diabete gestationnel et d’etudier le profil de ces femmes. Methodes Etude retrospective realisee a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition de Tunis en 2015. Les gestantes presentant une grossesse unique et suivies pour diabete gestationnel etaient incluses. Celles ayant un diabete connu, anterieur a la grossesse ou porteuses d’une dysthyroidie connue n’etaient pas incluses. L’HI etait retenue si le taux de FT4 etait inferieur au 5e percentile et la TSH etait Resultats Parmi les130 femmes recrutees, 5 femmes (3,8 %) presentaient une HI. La prevalence de l’HI etait de 7 % au 2e trimestre et de 2 % durant le 3e trimestre. Comparativement aux femmes en euthyroidie, les gestantes ayant une HI avaient un âge plus avance (33 ans vs 32 ans), un IMC moins important (25 kg/m2 vs 27,3 kg/m2) et une glycemie a jeun plus elevee (1,35 g/L vs 1,19 g/L) avec une frequence plus elevee de macrosomie t (33 % vs 8 %) mais sans difference statistiquement significative. Toutes les parturientes ayant une HI ont necessite le recours a l’insuline (p = 0,04). Conclusion Notre etude montre que l’HI n’est pas rare et qu’elle est associee a un recours plus frequent a l’insulinotherapie au cours du diabete gestationnel. Il serait interessant d’etudier l’evolution de ces anomalies thyroidiennes en post-partum ainsi que leur impact sur le developpement intellectuel des nouveau-nes.

Notre etude avait pour objectif d’etudier l’association entre les apports en acides gras polyinsatures de la serie omega 3 et la retinopathie diabetique. C’etait une etude transversale retrospective, ayant interesse 60 patients diabetiques de type 2, suivis a nos consultations. Le diagnostic de la retinopathie a ete retenu en se referant au dernier examen ophtalmologique. Nous avons evalue les apports lipidiques selon la methode d’enregistrement alimentaire de sept jours. Les apports en acide alpha-linoleique (ALA), en acides eicosapentaenoique (EPA) et docosapentaenoique (DHA) ont ete calcules en se basant sur la table de composition alimentaire Ciqual 2016. La retinopathie diabetique a ete objectivee chez 30 % des patients. L’apport quotidien moyen en acide ALA etait de 0,4 ± 0,25 %AET. Il etait insuffisant chez la majorite de nos patients (88 %). Quant aux derives a longues chaines (EPA et DHA), les apports quotidiens moyens etaient insuffisants (

L’hypothyroidie a toujours ete consideree parmi l’une des etiologies endocriniennes les plus frequentes de l’obesite. Ceci dit, un depistage d’une hypothyroidie serait-il justifie devant une obesite ? Le but de notre etude etait d’etudier le profil thyroidien des obeses a l’unite d’obesite de l’institut national de nutrition. Nous avons mene une etude retrospective, aupres de 57 obeses (8 hommes et 49 femmes) âges en moyenne de 40,6 ans ± 14 ans chez lesquels un bilan thyroidien a ete demande dans le cadre d’une enquete etiologique de leur obesite. L’IMC moyen des sujets etaient de 39 ± 6,9 k/m2. Treize pour cent (n = 7) etaient hypothyroidiens connues et traites. Aucun sujet n’etaient connu hyperthyroidiens. Parmi les sujets non porteurs d’une dysthyroidie (n = 50), 6 % (n = 3) avaient une hypothyroidie fruste avec TSH superieur a 4 μmol/L et un taux de FT4 normale. Deux pour cent (n = 1) avaient une hypothyroidie confirmee par un deuxieme dosage. Soixante-quatorze pour cent (n = 40) ne presentaient aucune anomalie du bilan thyroidien. Aucun sujet n’avait une hyperthyroidie fruste ou franche. L’etude analytique n’avait pas trouve de correlation entre le taux de TSH et de FT4 et l’IMC des patients (p = 0,142, p = 0,262). Bien qu’elle soit multifactorielle, differentes etudes ont prouve qu’une grande partie des obeses possedent des dysfonctionnements metaboliques et endocriniens. L’hypothyroidie reste une cause secondaire a rechercher face a une obesite avec des signes d’appel en faveur du diagnostic au lieu d’un depistage systematique qui s’avere non justifie.

Introduction L’objectif de notre etude etait d’evaluer l’impact du statut ponderal maternel sur le profil glycemique des femmes suivies pour diabete gestationnel (DG). Methodes Etude retrospective realisee a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition en mai 2017 aupres des femmes adressees pour prise en charge d’un DG et presentant une grossesse monofœtale. Resultats Il s’agit d’une population de 65 femmes d’âge moyen de 31,5 ± 5,2 ans. Le terme moyen de la grossesse a la premiere consultation etait de 28,7 ± 5,5 semaines d’amenorrhee (SA). L’IMC pre-gestationnel moyen etait de 29,2 ± 4,2 kg/m2. La prise de poids moyenne etait de 7 ± 7,4 kg [−19 ; 37]. La prise ponderale etait de 0,23 kg/SA [−0,5 ; 0,8]. Le poids pre-gestationnel etait positivement correle a la glycemie a jeun (GAJ) (r2 = 0,340 ; p = 0,006) et a l’HbA1c (r2 = 0,505 ; p Conclusion Nous concluons que l’hyperglycemie maternelle durant le DG etait liee au statut ponderal pre-gestationnel et que la prise ponderale semblait etre un facteur associe au recours a l’insulinotherapie. D’ou l’interet de la sensibilisation des femmes des la consultation prenuptiale.

Objectif L’objectif etait de comparer le profil clinicobiologique entre les femmes ayant un diabete gestationnel (DG) precoce et celles avec DG tardif. Methodes Etude retrospective realisee a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition. Le DG etait considere precoce ou tardif si le diagnostic etait pose avant ou apres 24 semaines d’amenorrhee respectivement. Resultats Parmi les 104 femmes incluses, le DG precoce a concerne 47,1 % des patientes. Les femmes ayant un DG tardif etaient significativement plus âgees que les femmes ayant un DG tardif (34 ± 5,2 ans vs. 30,9 ± 4,9 ans ; p = 0,003). Aucune difference significative n’etait retrouvee entre les 2 groupes pour la parite et l’indice de masse corporelle pre-gestationnel. Environ 38 % des DG precoces ont eu un antecedent d’accouchement par cesarienne versus 18,5 % dans le groupe DG tardif (p = 0,032). La glycemie a jeun etait plus elevee dans le groupe « DG precoce » que dans le groupe « DG tardif » (4,8 ± 0,88 mmol/L vs. 4,4 ± 0,86 mmol/L, p = 0,026). L’HbA1c etait comparable entre les deux groupes. Le recours a l’insuline etait indique chez 55 % des DG precoces versus 38,2 % des DG tardifs (p = NS). Conclusion Cette etude a montre que l’antecedent de cesarienne etait associe a un diagnostic precoce du DG. Toutefois, le moment du diagnostic ne semble pas modifier le taux de recours a l’insuline.

Introduction La grossesse, sous l’influence des variations hormonales physiologiques, induit des changements transitoires du metabolisme lipidique. Ces changements pourraient etre plus prononces dans des conditions particulieres. L’objectif de notre etude etait d’evaluer les perturbations lipidiques au cours du diabete gestationnel (DG). Methodes Etude retrospective menee aupres des dossiers des femmes enceintes suivies pour DG a l’hopital du jour de l’Institut national de nutrition entre janvier et mars 2015. Les dossiers des gestantes adressees pour prise en charge d’un DG et presentant une grossesse unique non induite ont ete inclus. Les femmes ayant un diabete et/ou une dyslipidemie connus pregestationnels ou une perturbation du bilan thyroidien n’ont pas ete incluses. Resultats L’etude a inclus un total de 115 femmes ayant un âge moyen de 32,7 ans ± 4,88. La biologie montrait un taux moyen de cholesterol total de 5,56 mmol/L [ext : 3,02 : 8,61], une triglyceridemie moyenne de 2,19 mmol/L [ext :0,51 : 5,17] et une HDLmie moyenne de 1,52 mmol/L [ext : 0,99 : 2,29]. L’hypercholesterolemie etait l’anomalie lipidique la plus frequente (50 %). On a note la presence d’une hypertriglyceridemie chez 47 % des gestantes et une hypo-HDLmie chez 14 % des femmes enceintes. Le bilan lipidique etait normal chez 5 % des patientes seulement. Conclusion Chez les femmes enceintes ayant un diabete gestationnel, les anomalies lipidiques sont frequentes et peuvent etre le temoin d’un dysfonctionnement metabolique sous-jacent. Il serait plus interessant de comparer ces donnees a la prevalence des anomalies lipidiques des gestantes n’ayant pas un trouble de la tolerance glucidique.

Objectifs Decrire les caracteristiques epidemiologiques et clinicobiologiques des patients atteints de neuropathie diabetique (ND). Methodes Etude retrospective portee sur 130 dossiers de patients diabetiques suivis au service C de l’Institut national de nutrition et techniques alimentaires a Tunis. Resultats Nous avons recense soixante-six patients diabetiques (51 %) ayant une neuropathie diabetique. Une predominance feminine (sex-ratio F/H = 2) etait notee. Comparativement aux patients n’ayant pas une ND, ils etaient significativement plus âges (58,8 ans ± 12,8 ans vs. 47,2 ans ± 18,6 ans, p Conclusion La forme chronique de la neuropathie diabetique douloureuse est frequente dans notre population. L’âge du patient, la duree d’evolution du diabete et la presence d’une nephropathie peuvent etre consideres comme de forts predicteurs du developpement de la neuropathie diabetique.

Introduction L’auto-surveillance glycemique est primordiale pour la gestion du diabete. Elle permet au malade d’evaluer l’impact de son mode de vie sur ses glycemies et permet au medecin d’ajuster le traitement et de fournir une education personnalisee. Notre objectif etait d’evaluer les frequences de possession et d’utilisation de glucometre chez des diabetiques tunisiens. Methodes Etude transversale menee aupres de 102 diabetiques ayant consultes dans notre service du 14 au 17 mars 2017. Resultats L’âge moyen de nos patients etait de 58,27 ± 16,12 ans et le sex-ratio etait de 0,41. Environ 74 % etaient des diabetiques type 2. L’anciennete moyenne du diabete etait de 12,9 ± 8,8 ans. Presque le quart (23 %) etait sous antidiabetiques oraux. Environ 73 % beneficiaient de la couverture de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les diabetiques possedant un glucometre representaient 52 % de la population. Parmi eux, 46 % etaient des diabetiques de type 1. Environ 36 % des diabetiques type 1 n’avaient pas un glucometre. Aucune correlation statistiquement significative n’etait trouvee entre la possession d’un lecteur glycemique d’une part et le type de diabete, l’anciennete de la maladie, le traitement antidiabetique et le nombre d’injection d’autre part. Concernant la frequence de l’utilisation des glucometres, 92 % declaraient le faire, 64 % n’utilisaient le glucometre qu’en cas de malaise et 8 % ne l’utilisaient pas du tout (les trois-quarts parmi eux etaient insulines). Conclusion Notre etude souligne le taux insuffisant de possession de lecteur glycemique chez les diabetiques tunisiens et montre d’autre part qu’avoir un glucometre n’est pas le synonyme de la pratique de l’auto-surveillance. La motivation du patient reste un atout indispensable.

Objectif L’obesite infantile pose un probleme de sante publique du fait de la frequence de ses complications. L’objectif de notre etude etait de decrire les profils metabolique et tensionnel d’un groupe d’enfants et d’adolescents obeses. Methodes Etude transversale retrospective realisee a l’unite de recherche sur l’obesite humaine a l’Institut national de nutrition de Tunis. Elle a concerne 39 enfants et adolescents obeses (IMC ≥ 97e percentile) âges de 8 a 18 ans. Tous les sujets ont beneficie d’un examen somatique complet et d’un bilan biologique comprenant une glycemie a jeun, un bilan lipidique et un dosage de l’acide urique. Resultats L’âge moyen de notre population etait de 12,69 ± 3,08 ans. L’IMC moyen etait de 31,7 ± 5,9 kg/m2. La pression arterielle systolique moyenne etait de 122,05 ± 2,10 mmHg. La pression arterielle diastolique moyenne etait de 72,30 ± 11,11 mmHg. L’hypertension arterielle a ete decouverte chez 36 % des jeunes. La quasi-totalite des sujets (97 %) presentaient une ou plusieurs anomalies metaboliques. Celles-ci etaient par ordre decroissant : l’hypoHDL-cholesterolemie (44 %), l’hypertriglyceridemie (38 %), l’hyperLDL-cholesterolemie (23 %), l’hyperglycemie moderee a jeun (13 %), l’hypercholesterolemie (5 %) et l’hyperuricemie (2 %). La prevalence du syndrome metabolique (SM) a ete estimee a 54 %. Pres de la moitie des patients (46 %) ont reuni 3 criteres du SM et 8 % ont cumule 4 criteres. Conclusion Les anomalies metaboliques et l’hypertension arterielle sont frequentes chez nos enfants et adolescents obeses. Ce constat souligne l’imperatif d’une prise en charge rigoureuse de l’obesite infantile afin d’ameliorer le pronostic metabolique et vasculaire de ces futures adultes.

Introduction Le tabagisme represente un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Son association avec le diabete augmente considerablement le risque cardiovasculaire et la frequence des complications degeneratives. Le but de ce travail est d’evaluer la frequence des complications degeneratives chez le diabetique fumeur par rapport au diabetique non fumeur. Methodes Etude retrospective, au service C de nutrition et maladies metaboliques a l’INNTA. Les patients ont ete divises en 2 groupes : F1 : diabetiques fumeurs, F0 : diabetiques non fumeurs. Cent douze patients diabetiques de type 2 ont ete inclus dans l’etude (47 hommes et 67 femmes). Le F1 etait compose de 23 diabetiques fumeurs (20,5 %). Leur âge moyen etait de 56,3 ans. Il s’agissait de 9 femmes (39,13 %) et de 14 hommes (60,86 %). Le F0 comprenait 89 diabetiques non fumeurs (79,46 %). Leur âge moyen etait de 53,65 ans. Il s’agissait de 58 femmes (65,16 %) et 27 hommes (34,83 %). La prevalence de l’AOMI etait de 30,25 % dans le F1 et de 25,82 % dans le F0. Une coronaropathie a ete retrouvee chez 24,39 % des patients du F1 contre 17,24 % dans le groupe F0. Dans le F1, 13,04 % des patients ont presente un AVC contre 5,61 dans F0. La retinopathie diabetique etait presente chez 59,55 % dans le F1 et chez 52,17 % dans F0. La nephropathie diabetique etait comparable entre les 2 groupes. La neuropathie diabetique etait plus frequente dans le groupe F1. Conclusion Le tabagisme augmente le risque de complications degeneratives du diabete. Le sevrage tabagique est un volet tres important dans la prise en charge du patient diabetique.

L’objectif de notre etude etait d’evaluer le niveau de risque cardiovasculaire (RCV) d’une population de diabetiques type 2 et de determiner le pourcentage des patients ayant atteint leurs objectifs lipidiques. C’etait une etude descriptive transversale ayant concerne 104 diabetiques type 2 suivis a l’Institut national de nutrition. Nous avons evalue le RCV des patients en se basant sur la derniere classification de la societe europeenne de cardiologie (ESC2016). Pour les objectifs lipidiques, on s’est refere aux recommandations de la meme societe. L’âge moyen des patients etait de 59,5 ans, avec une predominance feminine. L’anciennete moyenne du diabete etait de 14,25 ans. Tous les patients etaient a haut RCV. D’autres a tres HRCV, car 33,9 % avaient une maladie cardiovasculaire averee (coronaropathie : 26,2 %, accident cardiovasculaire : 7,7 %), la majorite (91,3 %) avaient une atteinte d’un organe cible : retinopathie diabetique (62,1 %) et nephropathie diabetique (41,3 %). Quatre-vingt-dix-huit pour cent avaient un facteur de risque majeur associe : le tabac (19,6 %), l’hypertension arterielle (57,7 %) et la dyslipidemie (81,7 %). Parmi les patients, 0,4 % des patients avaient une insuffisance renale severe (clairance a la creatinine ≤ a 30 mL/min). L’objectif du LDL cholesterol a ete atteint uniquement chez 39,4 % des diabetiques. Deux tiers des patients coronariens n’avaient pas atteint leurs objectifs LDL-chol. Cet objectif a ete atteint chez 18,6 % des diabetiques avec retinopathies et chez 25 % des patients avec atteinte renale (nephropathie). La majorite de nos patients n’ont pas atteint leurs objectifs de LDL-chol malgre leur haut RCV. Ce constat justifie l’interet d’une prise en charge globale de nos patients, aussi bien du diabete que des autres facteurs de risque cardiovasculaire afin d’ameliorer leur pronostic vasculaire.

Introduction La pseudo-hypoparathyroidie (PHP) est une maladie rare due a une resistance des organes cibles a la parathormone (PTH). Elle associe une hypocalcemie et une hyperphosphoremie malgre un taux de PTH normal ou augmente. Observation Il s’agissait d’une patiente âgee de 10 ans issue d’un mariage non consanguin hospitalisee pour exploration d’une hypocalcemie diagnostiquee suite a une crise convulsive. L’examen physique etait normal avec une taille a 134 cm (a la moyenne), sans syndrome dysmorphique. La biologie a revele une hypocalcemie a 1,45 mmol/L, une hyperphosphoremie a 3,23 mmol/L avec PTH elevee a 335 pg/L. La fonction renale etait normale et il n’y avait pas de stigmates biologiques de malabsorption. L’examen ophtalmologique a montre une cataracte bilaterale. Le scanner cerebral a objective des calcifications sous-tentorielles. Le diagnostic de PHP a ete retenu et l’evolution etait bonne sous calcium et 1,25vitamine D. L’exploration des autres axes endocriniens permettait d’eliminer d’autres resistances hormonales, en particulier sur l’axe thyreotrope. L’enquete familiale a revele une hypocalcemie a 1,85 mmol/L, asymptomatique, chez la sœur âgee de 15 ans, avec une hyperphosphoremie a 1,56 mmol/L, une PTH elevee a 310 pg/L et des calcifications des noyaux gris centraux au scanner cerebral. L’etude genetique est en cours. Discussion La PHP est une maladie rare dont le diagnostic est souvent tardif. Le risque immediat est l’hypocalcemie, facilement corrigee par le traitement vitamino-calcique. La prise en charge implique la prevention des complications liees a la maladie et au traitement et le depistage des cas familiaux.

Le pied diabetique est une complication degenerative souvent indolore redoutee par les patients qui sous-estiment souvent l’importance de sa prevention. Notre etude avait pour but d’evaluer les connaissances des patients diabetiques sur les moyens de prevention des lesions du pied. L’etude prospective avait concerne 50 patients diabetiques type 2 en majorite (90 %), dont 58 % de femmes, âges en moyenne de 55 ans qui ont beneficie d’un questionnaire concernant leur pratique d’hygienes du pied. La duree moyenne d’evolution du diabete etait de 10 ans La majorite (36 %) etait analphabete. Plus que la moitie (62 %) avait un niveau intellectuel bas. Un tiers des sujets avaient une profession a risque de lesions du pied. Parmi eu 42 % affirmaient ne pas inspecter leur pied regulierement. Uniquement 22,4 % des patients ont deja beneficie d’une education concernant la prevention des lesions du pied. Une dizaine d’erreurs de soins d’hygiene du pied ont ete releve chez nos patients principalement : la non-application quotidienne de cremes hydratantes sur les zones seches et hyperkeratosiques (77,1 %), utilisation d’objets metalliques coupants pour les ongles (57,1 %), port de chaussettes avec coutures agressives (55,1 %), application de produit teinte (Henna, eosine) (53,1 %), port de chaussures serrees (51 %), inspection des chaussures avant chaussage (46,9 %), non-lavage des pieds avec absence de sechage adequat (42,9 %), non verification de la temperature de l’eau avant un bain du pied (40,8 %), prendre un bain du pied prolonge (40 %), coller du sparadrap directement sur la peau (38 %), marcher pied nu (26,5 %) et utilisation de coricides (26,5 %).

Objectif L’objectif de notre etude etait de depister les dysthyroidies chez un groupe de sujets âges ; diabetiques de type 2. Methodologie Etude transversale ayant concerne un groupe de 50 diabetiques âges de 65 ans et plus, hospitalises au service A de l’institut national de nutrition entre les mois de janvier et de mars 2016. Tous les sujets avaient beneficie d’un interrogatoire recherchant les antecedents personnels et familiaux de dysthyroidie et d’un examen physique complet. Ils avaient beneficie d’un bilan biologique incluant notamment le couple FT4-TSH. Resultats L’âge moyen des patients est de72,24 ± 5,62 ans. Une predominance masculine est notee estimee a 64 %. Le diabete evolue en moyenne depuis 14 ± 8,98 ans. Environ un tiers des sujets sont originaires d’une zone d’endemie goitreuse. Une seule patiente presente des antecedents familiaux de dysthyroidie. Un seul sujet presente un goitre a l’examen. La FT4 moyenne est de 13,76 ± 2,59. La TSH moyenne est de 3,17 ± 3,77. Nous avons diagnostique 2 cas d’hypothyroidie et 3 cas d’hypothyroidie fruste dans notre population. A l’interrogatoire aucun de ces patients n’avait de manifestations cliniques d’hypothyroidie. Conclusion Notre travail met en evidence une frequence nos negligeable de dysthyroidies chez le sujet âge, diabetique de type 2. De ce fait, ne serait-il pas judicieux d’effectuer un depistage systematique chez cette population ?

Introduction Les patients diabetiques insulino-traites sont a risque de developper des complications liees a l'insulinotherapie a type de lipodystrophies en rapport avec des erreurs des techniques d'injection. L'objectif de notre travail est d'evaluer les attitudes pratiques en matiere d'injection d'insuline chez nos diabetiques. Patients et Methodes Il s'agit d'une etude descriptive transversale ; ayant concerne 40 patients diabetiques insulino-traites, hospitalises pour equilibration du diabete et presentant des lipodystrophies. Ils ont beneficie d'un interrogatoire, un examen clinique, d'un bilan biologique et ont repondu a un questionnaire. Resultats L'âge moyen de notre population est de 43 ans, avec predominance feminine a 60 %. La majorite (80 %) sont diabetiques de type 1. La moitie de nos diabetiques etait deja insulinisee depuis plus de 9 ans. Le schema d'insulinotherapie le plus utilise est celui a trois injections (50 %). La seringue representait le moyen d'injection le plus utilise chez nos patients : 72,5 % utilisent des seringues, 15 % uniquement utilisent les seringues pre-remplis. Les sujets s'auto-injectaient l'insuline dans 85 % des cas. Le site preferentiel etait le bras du membre dominant dans 80 % des cas. Les patients avouaient avoir utilise la meme seringue pour plus de 4 injections dans 40 % des cas alors que seulement 5 % l'utilisent que pour une seule injection. Dans notre population 62,5 % pratiquent le pli cutane lors de l'injection d'insuline par contre 37,5 % ne l'utilisent pas. Le respect des 10 secondes apres l'injection se fait seulement dans 17,5 % des cas. La majorite de nos patients (62,5 %) examinent occasionnellement leurs sites d'injection et 22,5 % ne le font jamais.la totalite de nos patients ne respectent pas le cycle de rotation des sites d'injection. Deux tiers des sujets reconnaissaient les lipodystrophies. La majorite de nos patients avait un equilibre metabolique fragile : L'HbA 1c moyenne de cette population etait de 9,5 %. Conclusions Les lipodystrophies restent une importante cause de desequilibre de diabete souvent sous estimee. Ces techniques doivent etre regulierement reevaluees par le personnel medical et paramedical. En effet, malgre que ces patients affirment avoir recu une formation, ils presentaient majoritairement des lacunes.

La mesure de la glycemie au doigt (GAD) est un outil majeur dans la prise en charge du diabete. Le but de notre etude etait d’analyser les causes de non realisation de GAD chez des diabetiques tunisiens insulinotraites. On a inclus 55 diabetiques type 1 et 2 dont 25,5 % d’hommes (n = 14). L’âge moyen etait de 34,4 ans. La mesure de GAD a ete prescrite par le medecin dans 72,7 % des cas (n = 40). Les patients faisaient des GAD avec des cycles glycemiques complets, seulement au moment des malaises ou de facon casuelle dans 23,6 % (n = 13), 52,7 % et 20,3 % des cas. Seuls 27,3 % (n = 15) des patients connaissaient leurs objectifs glycemiques et 25,5 % (n = 15) realisaient un autocontrole. Le principal facteur limitant l’utilisation du lecteur etait financier (45,5 %) suivi de la contrainte temps (10,9 %), douleur de piqure (7,3 %) et la peur de l’hyperglycemie (7,3 %). Parmi les erreurs techniques retrouvees : le non lavage et essuyage des mains, la piqure en pleine pulpe, le la reutilisation de l’aiguille respectivement dans 54,4 %, 63,6 % et 85,5 % des cas. Lors de la consultation, 32,7 % (n = 18) des medecins ne « regardaient » pas les resultats des GAD. L’etude analytique a montre que la mesure des GAD etait plus frequente quand prescrite par le medecin (p = 0,03) et quand il y avait moins d’erreurs techniques (p = 0,003). Ce travail souligne qu’outre le facteur financier (lecteur et bandelettes non pris en charge par la securite sociale), le manque de motivation et d’education technique des patients representent des facteurs limitant la realisation de GAD.