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L���itin��rance est une probl��matique grandissante au Canada. Elle est engendr��e par les in��galit��s et les injustices sociales envers les populations vuln��rables telles que les personnes a��n��es. Les b��n��fices du sport et de l���activit�� physique pour contrer l���itin��rance sont mal compris autant par les intervenants en sant�� que de la classe ��lue. Les politiques en place actuellement ne comportent pas de solutions claires et permanentes �� ce ph��nom��ne. C���est pourquoi nous proposons une solution innovatrice qui permet de toucher le c��ur du probl��me de l���itin��rance. L���activit�� physique et le sport (APS) a des r��percussions consid��rables sur toutes les sph��res du bien-��tre en plus d�����tre un v��hicule de valeurs et d���habilet��s essentielles. Ces apprentissages favorisent le d��veloppement personnel, limitent l���utilisation de substances illicites et permettent de construire un r��seau de soutien de qualit��, ce qui contribue �� la r��int��gration efficace �� la soci��t�� et l���acc��s �� un logement abordable. Ce sont les Homeless Games, un ��v��nement sportif annuel qui permet aux personnes vivant dans l���itin��rance (PVI) de pratiquer un sport comp��titif, qui a inspir�� cette proposition. De plus, bien que les ressources soient limit��es, l���int��r��t des PVI et des organismes de bienfaisance est ��norme. Les r��sultats sont positifs, l���implantation d���un programme d���activit��s physiques et sportives communautaires est possible et augmente le capital social. Il est possible de mettre un terme �� l���itin��rance en utilisant l���activit�� physique et le sport comme un outil d���intervention au sein des ��quipes interdisciplinaires qui s���attardent �� r��duire ou du moins ralentir l���itin��rance., Homelessness is a growing problem in Canada. Its causes stem from inequalities and social injustices towards vulnerable populations such as that of seniors. The benefits of sport and physical activity to counter homelessness are misunderstood by both health care providers and elected officials. The current policies do not include a clear and permanent solution to this phenomenon. Therefore, we are proposing an innovative solution that touches the heart of the homelessness problem. Physical activity and sport (PSA) can have a significant impact on all areas of well-being and is a vehicle of values and essential skills. These learnings promote personal development, limit the use of illicit substances, and build a quality support network, which contributes to effective reintegration into society and access to affordable housing. The Homeless Games, an annual sporting event that encourages the homelessness to participate in sport and leisure programs, that inspired this proposal. In addition, although resources are limited, the interest of homeless individuals and charitable organisations is remarkable. The results are positive, the implementation of a program of physical activities and sports in the community should be made possible and would increases social capital. It is possible to end homelessness by using physical activity and sport programming as an intervention tool within interdisciplinary teams that focus on reducing or at least slowing down the phenomenon of homelessness., Trayectorias Humanas Trascontinentales, N�� 11 | 2021

Rheumatoid arthritis (RA) is a chronic inflammatory disease that mostly affects peripheral joints. Its evolution leads to a destruction of the joint structures. It is associated with systemic manifestations, which mainly concern the cardiovascular system and the respiratory system, leading to physical deconditioning. Physical activity (PA) refers to all movements produced by skeletal muscles. It responds to a biomechanical requirements correlated with stability and mobility. The benefits of physical activity have been proven and documented in both the general population and the chronic osteoarticular diseases. PA in the population with RA remains significantly low compared to the general population. This can be explained by the presence of barriers related to the disease, the patient and the physician. The integration of PA in the therapeutic protocol of RA allows better management of the disease. Its prescription must be supervised, adapted to each patient and always preceded by an evaluation to look for cardiovascular and musculoskeletal limitations to its practice., La Polyarthrite Rhumato��de (PR) est une maladie inflammatoire d�����volution chronique qui touche pr��f��rentiellement les articulations p��riph��riques, aboutissant �� une destruction des structures articulaires. Il s���y associe une atteinte syst��mique, notamment celle du syst��me cardiovasculaire et du syst��me respiratoire, entra��nant un d��conditionnement physique. L���activit�� physique correspond �� des mouvements produits par les muscles squelettiques tout en r��pondant �� des imp��ratifs biom��caniques englobant stabilit�� et mobilit��. Les b��n��fices de l���activit�� physique sur la sant�� ont ��t�� prouv��s et document��s aussi bien dans la population g��n��rale qu���au cours des maladies chroniques ost��oarticulaires. L���activit�� physique chez la population atteinte de PR reste significativement faible par rapport �� la population g��n��rale. Cela peut ��tre expliqu�� par la pr��sence de barri��res li��es �� la maladie, au malade et au praticien. L���int��gration de l���AP dans la prise en charge des patients atteints de PR permet une meilleure gestion de la maladie. Sa prescription doit ��tre encadr��e, adapt��e et toujours pr��c��d��e d���une ��valuation visant �� rechercher les contre-indications et les limitations cardiovasculaires et musculo-squelettiques �� sa pratique.

La rotation mentale est un terme qui d��signe le fait de faire tourner l���image mentale d���un objet en 2D ou en 3D. Depuis les ann��es 1970, les recherches n���ont cess�� d���accro��tre dans ce domaine et il est aujourd���hui possible de d��montrer un lien positif entre rotation mentale et performances intellectuelles, comme, entre autres, les math��matiques. Un lien a ��galement ��t�� ��tabli entre rotation mentale et activit�� physique. Les recherches ont d��montr�� que d��s l�����ge de 10 ans, la rotation mentale suscitait des diff��rences de performance entre les deux sexes, les sujets masculins ��tant meilleurs. Cependant, de telles diff��rences ne sont pas une fatalit��, puisque les ��tudes ont montr�� que la rotation mentale ��tait un ��l��ment qui pouvait ��tre entra��n��. Ce travail tente de confirmer si un entra��nement de jonglage de 5 semaines chez des ��l��ves de 12 �� 14 ans dans le cadre scolaire pouvait avoir une influence positive sur leurs performances en rotation mentale, puis s���il pouvait en d��couler une am��lioration des performances en math��matiques fondamentales comme le calcul �� trou, la comparaison de nombres ou l���estimation. Ce projet tente ��galement de savoir si de tels impacts pouvaient ��tre modul��s selon le sexe des sujets. Un projet de recherche sur un design exp��rimental de type pr��-test / post-test n���a pas montr�� beaucoup d�����cart entre les filles et les gar��ons, ce qui voudrait dire qu����� ce jeune ��ge, les diff��rences entre les genres sont encore trop faibles et difficilement visibles. En revanche, ce projet permet de r��v��ler que l���entra��nement du jonglage influence positivement et de mani��re significative les performances en estimation de nombres. Il permet ��galement de montrer l���aspect prometteur des analyses, qui implique qu���un entra��nement de jonglage d���une plus longue dur��e devrait amener �� des r��sultats plus cons��quents au niveau des performances en rotation mentale et en math��matiques. Ceci encourage l���id��e que l���activit�� physique est un domaine primordial �� l�����cole, et qu���une collaboration interdisciplinaire pourrait s���av��rer tr��s prolifiques pour les ��l��ves, que ce soit sur le plan physique ou cognitif.

Le burnout est un trouble qui provoque chez les individus stress, angoisse et d��sespoir. Appel�� ��galement �� ��puisement professionnel ��, il peut toucher aujourd���hui l���ensemble des travailleurs, bien que les employ��s de professions sociales, d���aides ou de soins sont les secteurs les plus �� risque. Les travailleurs sont extr��mement touch��s par le burnout durant les cinq premi��res et cinq derni��res ann��es de leur carri��re. Les enseignantes et enseignants font donc partie de ce groupe �� risque et cela est particuli��rement alarmant. En tant que futures enseignantes, cette information n���est pour nous gu��re rassurante et c���est la raison pour laquelle nous avons choisi de nous informer davantage sur le burnout et d���en r��diger un m��moire. Ce trouble, de moins en moins tabou, reste tout de m��me un sujet relativement m��connu du public et il est alors crucial de sensibiliser la population �� cet ��puisement professionnel plus pr��sent qu���on ne le pense. Pour affiner notre recherche, nous avons concentr�� notre attention sur la diff��rence ou la ressemblance du score de burnout entre les enseignantes travaillant en milieu rural et les enseignantes travaillant en milieu urbain. Pourquoi ce choix ? Lors de stages durant nos ann��es d�����tudes �� la Haute ��cole P��dagogique du canton de Vaud, nous avons ��t�� plac��es dans des classes se situant autant en ville qu���en campagne. Il nous a sembl�� qu���il y avait une r��elle diff��rence de comportements au niveau des relations professionnelles entre les deux zones ainsi qu���un nombre plus ��lev�� d���enseignantes et d���enseignants en arr��t maladie. Ces constatations, qui n���ont ��t�� que des observations et non des preuves, ont quand m��me ��t�� la cl�� du choix de notre m��moire.

L�����puisement professionnel, ou �� burnout ��, occupe la recherche scientifique depuis une quarantaine d���ann��es. De nombreuses ��tudes portent sur le domaine de l���enseignement. N��anmoins, on identifie le besoin d���analyser les particularit��s du burnout chez les enseignants d�����ducation physique et sportive (EPS) en comparaison avec leurs homologues d���autres disciplines. De plus, les effets de l���activit�� physique sur les sympt��mes de burnout sont encore mal document��s pour cette population et demandent �� ��tre explor��s de mani��re compl��mentaire. L���objet de ce m��moire est de mesurer les scores de burnout du corps enseignant vaudois (secondaire I et II) en d��but d���ann��e scolaire 2019-2020, puis de comparer les enseignants selon leur discipline d���enseignement (EPS vs autres) et leur niveau d���activit�� physique. Nous avons diffus�� un questionnaire auquel 114 volontaires ont r��pondu, dont 67 hommes (M = 39.33, ET = 10.35) et 47 femmes (M = 38.47, ET = 9.98). Nous avons ��valu�� les scores de burnout selon le Shirom-Melamed Burnout Measure et les perceptions de pratique d���activit�� physique gr��ce �� la Saltin-Grimby Physical Activity Level Scale. Les r��sultats montrent une diff��rence significative des scores de burnout (p = .003, TE = 0.61), de fatigue physique (p = .005, TE = 0.58) et de lassitude cognitive (p = .006, TE = 0.56) entre les enseignants d���EPS et leurs coll��gues des autres disciplines. Le test-t montre ��galement une diff��rence significative du niveau d���activit�� physique (p = .001, TE = 1.36) entre les enseignants d���EPS et leurs homologues des autres disciplines. Avec l���augmentation de l���activit�� physique, nous observons une baisse des scores moyens du burnout et de ses trois dimensions, toutes disciplines d���enseignement confondues. Nos hypoth��ses sont valid��es ; il existe une diff��rence des scores de burnout entre les enseignants d���EPS et les autres. En outre, la pratique d���activit��s physiques semble avoir un effet protecteur face au burnout.

De nos jours, les enseignants sont de plus en plus enclins �� ��tre dans un ��tat d�����puisement professionnel, plus commun��ment nomm�� le burnout. Ce dernier se compose de 3 dimensions : l�����puisement ��motionnel, la lassitude cognitive et la fatigue physique. Plusieurs facteurs entrent en compte quant aux raisons d�����tre en burnout. Parmi les facteurs de risque ��voqu��s dans notre dossier, nous avons d��cid�� de nous focaliser sur les risques li��s au corps. Nous avons d��cid�� de voir si le sport pouvait avoir des b��n��fices sur la sant�� mentale et physique, limitant ainsi les risques de burnout. Nous avons, pour ce dossier, travaill�� en collaboration avec le projet �� SANTEPS �� de Mme Vanessa Lentillon Kaestner. Ce projet se compose de plusieurs questionnaires qui comportent des questions visant �� extraire des donn��es pr��cises concernant le burnout. Ces questionnaires se composent de 9 parties. Nous en avons utilis�� 3 d���entre elles. La premi��re de ces parties concerne les trois dimensions du burnout, la seconde est bas��e sur l���activit�� physique et la derni��re nous donne des pr��cisions quant aux participants telles que : l�����ge, le sexe, les ann��es d���exp��rience et le lieu d���enseignement. Parmi les pr��cisions de la derni��re partie, nous avons s��lectionn�� le sexe afin d���observer une potentielle et hypoth��tique diff��rence face au burnout entre les deux genres.