The aim of this study was to explore the histogenesis and carcinogenesis of pulmonary cancer induced by N-nitrosopiperidine (NPIP) in mice. NPIP is a form of N-nitrosamine found in tobacco smoke, which has been shown to be a genotoxic chemical as well as a mutagenic compound for inducing chromosome aberrations and severe clastogenicity. In this study, 80 BALB/C strain mice were injected with 0.2 mmol/kg NPIP intraperitoneally for 8 weeks, and experiments were conducted for a further 16 weeks. For the control group, 40 mice were injected with an equal volume of 0.9% NaCl. Pulmonary tissues and tumors in the NPIP-treated group were examined by light microscopy and transmission electron microscopy and compared with the control group at 4-week intervals. The mRNA levels of p53 (mutant), bcl-2, c-myc, ras, and subunits of telomerase - telomerase reverse transcriptase (TERT) and an RNA component, TR - were assayed by mPCR or RT-PCR. Twenty-two mice in the experimental group were found to develop pulmonary tumors, but none in the control group. All tumors found in the experimental group originated from alveolar type II epithelial cells. In addition, 6 of the 22 mice also developed tumors of bronchogenic origin. The expression of p53, bcl-2, c-myc, ras, and the subunits of telomerase were found to increase in all pulmonary tissues and tumors formed thereafter upon NPIP treatment. In summary, NPIP-induced mouse lung tumors exhibited morphological changes during carcinogenesis, which may be the consequence of overexpression of some genes associated with the development of carcinoma and changes in subunits of telomerase. This mouse model of lung tumor formation may be a useful tool to delineate the histogenesis and carcinogenesis of human pulmonary cancer. Cette étude visait à explorer l’histogenèse et la carcinogenèse du cancer pulmonaire induit par la N-nitrosopipéridine (NPIP) chez la souris. La NPIP est une forme de N-nitrosamine trouvée dans la fumée du tabac qui s’est révélée être un produit chimique génotoxique ainsi qu’un composé mutagène en induisant des aberrations chromosomiques et une clastogénicité sévère. Dans cette étude, 80 souris BALB/c ont reçu 0,2 mmol/kg de NPIP par injections intrapéritonéales pendant 8 semaines, et les expériences ont été réalisées pendant les 16 semaines suivantes. Les souris du groupe contrôle ont reçu un volume égal de NaCl 0,9%. Les tissus pulmonaires et les tumeurs du groupe traité à la NPIP ont été examinés par microscopie optique et par microscopie électronique à transmission, et ils ont été comparés aux tissus du groupe contrôle à des intervalles de quatre semaines. Les niveaux d’ARNm de p53 muté, de bcl2, de c-myc, de ras et des sous-unités de la télomérase, la réverse transcriptase de la télomérase (TERT) et une composante de l’ARN, TR, ont été mesurés par mPCR et RT-PCR. Vingt-deux souris du groupe expérimental ont développé des tumeurs pulmonaires mais aucune dans le groupe contrôle. Toutes les tumeurs trouvées dans le groupe expérimental se développaient à partir des cellules épithéliales alvéolaires de type II. De plus, 6 des 22 souris avaient aussi développé des tumeurs d’origine bronchique. L’expression de p53, bcl-2, c-myc, ras et des sous-unités de la télomérase était augmentée dans tous les tissus pulmonaires et dans les tumeurs induites par le NPIP. En résumé, les tumeurs du poumon induites par le NPIP chez la souris montraient des changements morphologiques lors de la carcinogenèse qui pourraient résulter de la surexpression de quelques uns des gènes associés au développement du carcinome, et des changements dans l’expression des sous-unités de la télomérase. Ce modèle de formation tumorale chez la souris peut être utile afin de décrire l’histogenèse et la carcinogenèse du cancer pulmonaire chez l’humain. [ABSTRACT FROM AUTHOR]