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Background & Aims: HBV coinfection is common among people living with HIV (PLWH) and is the most important cause of hepatocellular carcinoma (HCC). While risk prediction tools for HCC have been validated in patients with HBV monoinfection, they have not been evaluated in PLWH. Thus, we performed an external validation of PAGE-B in people with HIV/HBV coinfection.Methods: We included data on PLWH from four European cohorts who were positive for HBsAg and did not have HCC before starting tenofovir. We estimated the predictive performance of PAGE-B for HCC occurrence over 15 years in patients receiving tenofovir-containing antiretroviral therapy. Model discrimination was assessed after multiple imputation using Cox regression with the prognostic index as a covariate, and by calculating Harrell's c-index. Calibration was assessed by comparing our cumulative incidence with the PAGE-B derivation study using Kaplan-Meier curves.Results: In total, 2,963 individuals with HIV/HBV coinfection on tenofovir-containing antiretroviral therapy were included. PAGE-B was Conclusions: For individuals with HIV/HBV coinfection, PAGE-B is a valid tool to determine the need for HCC screening. Impact and implications: Chronic HBV infection is the most important cause of hepatocellular carcinoma (HCC) among people living with HIV. Valid risk prediction may enable better targeting of HCC screening efforts to high-risk individuals. We aimed to validate PAGE-B, a risk prediction tool that is based on age, sex, and platelets, in 2,963 individuals with HIV/HBV coinfection who received tenofovir-containing antiretroviral therapy. In the present study, PAGE-B showed good discrimination, adequate calibration, and a cut-off of

Introduction La frequentation du CeGIDD (centre gratuit d’information et depistage et de diagnostic) et les couts de biologie augmentent chaque annee. L’objectif de notre etude etait d’estimer l’economie realisee, par une double strategie : depistage cible et utilisation des TROD VIH (test rapide d’orientation diagnostic ; virus de l’immunodeficience humaine) a la place du test Elisa VIH (enzyme-linked immunosorbent assay). Materiels et methodes Etude prospective, monocentrique, de la file active CeGIDD 2019, comparant deux strategies de depistage : l’une ciblee sur les facteurs de risque des patients, et l’autre systematique. Premierement, l’evaluation a porte sur le calcul du nombre de tests VIH non realises par venue. Et secondairement, sur l’estimation du cout de cette economie, en se basant sur la difference de prix entre les TROD VIH et le test Elisa. Le recueil de donnees est issu du systeme d’information du CeGIDD. Resultats L’etude portait sur 3687 venues au CeGIDD. Le test VIH a ete realise dans 64 % des cas, pour 4 decouvertes. Au total, le nombre de tests VIH epargnes etait de 1340. Dans 53 % (n = 707), le professionnel estimait l’absence d’un nouveau risque depuis le dernier test ou le motif de consultation etait autre. Dans 32 % (n = 422), la fenetre serologique n’etait pas respectee. La personne etait donc convoquee ulterieurement. Dans 14 % (n = 192), les patients et leurs partenaires n’avaient eu aucun rapport sexuel. Dans 1 % (n = 19), lorsque la situation relevait d’un accident d’exposition sexuelle, la personne etait orientee au service des urgences. Les tests VIH epargnes permettaient une economie de 24 240, 60€. Pour les patients depistes, les tests ont ete realises de la sorte : – 481 tests Elisa VIH sans economie realisee. – 735 TROD VIH 3e generation VIH, soit une economie de 8761,20€ entre le montant de ce TROD et le cout facture du test Elisa VIH. – 238 TROD VIH 4e generation VIH, soit une economie de 2520,42€ entre ce TROD et le test Elisa VIH. – 830 TROD combine VIH/syphilis, soit une economie de 7818,60€ entre ce TROD et le test Elisa VIH/syphilis. Pour 30 venues, le patient a beneficie a la fois d’un TROD et d’un test Elisa VIH, avec un surcout estime a 251,59€. L’utilisation des differents TROD VIH a la place d’un test Elisa VIH permet une economie de 18 911,99€. La combinaison de ces deux strategies a permis d’epargner 43 152,59€. Conclusion La strategie d’un depistage cible au CeGIDD permet d’eviter 1340 tests VIH qui, apres evaluation d’un professionnel nous semble peu indique. De plus, l’usage d’un TROD par rapport a un test Elisa permet une economie supplementaire. Elargir ces methodes a l’ensemble des tests possibles, permettrait a la fois une economie, et une individualisation des prises de risques des usagers.

Introduction L’objectif est d’evaluer la couverture vaccinale d’une file active (FA) de personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Materiels et methodes Il s’agit d’une etude monocentrique, observationnelle et retrospective, dont les donnees proviennent du dossier medical informatise ainsi que du carnet de sante quand il est disponible. L’analyse porte sur les vaccins contre l’hepatite A (VHA), l’hepatite B (VHB), le pneumocoque, la diphterie tetanos poliomyelite (DTP), la grippe saisonniere et le papillomavirus (HPV). La couverture vaccinale est calculee pour chacun de ces vaccins en rapportant le nombre de personnes vaccinees avec un schema complet ou non, au nombre de personnes eligibles, comprenant celles qui refusent l’injection. Resultats L’ensemble de la FA des PVVIH de 2020 est inclus (n = 398). Son profil bioclinique est le suivant: moyenne d’âge 51 ans, ratio H/F 2,5, stade C 22 %, taux CD4 > 350 92 % et charge virale – 72% (86/120) pour le VHA, excluant les 56% d’infections anciennes (n = 223), 4% de non indication (n = 15) ; – 79% (177/224) pour le VHB, excluant les 34% d’infections anciennes (n = 136) (Ac anti-HBs positifs ou non), 5% de non indication (n = 21) et 4% de portages de l’Ag HBs (n = 16) ; – 90% (341/378) pour le pneumocoque ; – 71% (225/320) pour la grippe saisonniere ; – 47% (9/19) pour le HPV. L’exploitation des chiffres lies au DTP n’est pas realisee. Par ailleurs, le taux de refus est de : – 4% pour le VHA (n = 14) ; – 6% pour le VHB (n = 25) ; – 8% pour le pneumocoque (n = 30) ; – 6% pour le DTP (n = 22) ; – 21% pour la grippe saisonniere (n = 84) ; – 0% pour le HPV. Conclusion La couverture vaccinale des PVVIH est globalement bonne. Celle du HPV est plus basse mais toutefois superieure a la population generale (25 %), ou au public HSH (20 %). Celle du DTP n’est pas calculee car trop de donnees manquent. La proposition vaccinale est bien acceptee hormis pour la grippe, comme dans la population generale. Outre cette defiance, les causes d’une couverture vaccinale incomplete peuvent s’expliquer par les tensions ou ruptures d’approvisionnement, les difficultes d’acces aux soins primaires, les oublis de prescription du medecin, et les oublis du patient ayant une ordonnance en sa possession. Des pistes d’amelioration peuvent etre envisagees comme l’utilisation d’un carnet vaccinal virtuel, un meilleur dialogue ville-hopital, et une delegation de prescription du medecin a un(e) infirmier(e) specialise(e) (HDJ, consultation, CeGIDD et centre de sante sexuelle), permettant une tracabilite et une vaccination en temps reel. Enfin, l’eventualite d’un vaccin HPV a moindre cout avec une indication elargie (âge et post-conisation) est en discussion, et permettrait une meilleure performance et acceptabilite qu’a l’heure actuelle.

Introduction Les endocardites peuvent s’accompagner d’une atteinte renale dans 30 a 50 % des cas, dont la glomerulonephrite extracapillaire (53 % des glomerulopathies associees). La maladie des griffes du chat est une cause peu frequente d’endocardite a hemoculture negative (3 % des cas d’endocardite). Nous rapportons ici le cas d’un patient ayant presente une endocardite infectieuse a Bartonella henselae revelee sur un tableau de glomerulonephrite pauci-immune ANCA-like et compliquee d’une cryoglobulinemie de type IIB. Observation Un patient de 61 ans a pour antecedents : HTA, ACFA, SAOS appareille, diabete de type II, anemie ferriprive sur diverticule et angiodysplasie caecale, AVC frontal, peritonite appendiculaire. Il est boulanger en activite, tabagique actif, n’a pas voyage recemment et possede plusieurs animaux domestiques (chats, poules et lapins). Il presente une alteration de l’etat general avec perte de 20 kg en 6 mois et un febricule vesperal. Cliniquement, il est subfebrile a 38,3 °C, presente un souffle systolique ancien au foyer aortique et des oedemes des membres inferieurs. Pas de signe clinique en faveur d’une pathologie systemique. Le bilan biologique retrouve : une anemie a 8,1 g/dL sur carence martiale, plaquettes a 219 G/L, pas de cytolyse hepatique, une cholestase anicterique, CRP a 46 mg/L sans hyperleucocytose. Il presente egalement : – une insuffisance renale sur tableau de glomerulonephrite rapidement progressive (GNRP) depuis 1 mois avec creatininemie a 205 μmol/L, proteinurie glomerulaire a 1,9 g/g de creatininurie, non selective (51 % d’albumine), hematurie microscopique, leucocyturie aseptique. La biopsie renale retrouve une glomerulonephrite proliferative extracapillaire diffuse, avec une necrose fibrinoide interessant > 50 % du floculus et avec depots mesangiaux et parietaux de C3 predominants, le tout en faveur d’une localisation renale d’une vascularite des petits vaisseaux. L’interstitium est le siege d’une fibrose diffuse inflammatoire sans anomalies du mesangium ou de la vascularisation mais avec des zones de necrose epitheliale etendue des tubes contournes proximaux et distaux. Le bilan immunologique retrouve : cANCA positifs a 2,1 UI/mL (N – une splenomegalie de 20 cm sur TDM abdomino-pelvienne avec 2 infarctus spleniques, hyperfixante au TEP, sans adenopathies peripheriques. Myelogramme normal. Le bilan etiologique retrouve une serologie IgG et IgM de B. henselae positive en faveur d’une infection recente avec un titre > 800 mais une PCR sanguine negative. Le reste du bilan infectieux est negatif : tularemie, Fievre Q, Lyme, VIH, VHB, VHC, EBV ancien, CMV, leishmaniose, Hemocultures (6 paires) et ECBU steriles. L’ETT retrouve des valvulopathies degeneratives aortique et mitrale. L’ETO confirme le diagnostic d’endocardite a B. henselae sur valve native aortique avec aspect de petite vegetation. Le fond d’œil ne retrouve pas de retinite associee. Un traitement par rifampicine 600 mg × 2/j et doxycycline 100 mg × 2/j est debute pour une duree prolongee. L’ETO de controle a 15 jours retrouve une valve aortique tres remaniee mais sans image formelle de vegetation. L’evolution est marquee par la survenue d’un AVC ischemique sylvien superficiel gauche embolique qui recupere rapidement avec persistance d’une legere aphasie. Devant l’absence d’amelioration de la fonction renale a 15 jours d’antibiotherapie, un traitement complementaire par rituximab 375 mg/m2 et corticoides 0,5 mg/kg/j est debute. Conclusion Une vingtaine de cas de glomerulonephrites associees a une endocardite infectieuse a Bartonella a ete rapportee, la plupart sous la forme de glomerulonephrite membranoproliferative avec depots de complexes immuns (IgG, IgM, C3 et C1q). A notre connaissance, il s’agit du 5e cas de glomerulonephrite pauci-immune ou avec depots isoles de C3. La particularite est l’absence de positivite franche des ANCA comme rapportes dans les autres cas cliniques et l’association a une cryoglobulinemie confirmant un etat auto-immun sous-jacent. L’absence de valvulopathie ou materiel intracardiaque preexistant est egalement inhabituel. Il s’agit du seul cas rapporte ou un traitement par rituximab a ete realise pour la prise en charge d’une vascularite associee. Ce cas illustre la difficulte de distinguer certaines formes de vascularite a ANCA d’endocardites subaigues.

Introduction L’amoxicilline–acide clavulanique (AMC) est l’un des traitements antibiotiques de reference dans la dermohypodermite bacterienne non necrosante (DHBNN) du patient diabetique avec mal perforant plantaire (MPP), pour cibler le Staphylococcus aureus (SA). Seule la pathogenicite du Streptococcus pyogenes du groupe A (SGA) a ete confirmee. Dans le cadre du bon usage des antibiotiques, la reduction du spectre par l’amoxicilline (AMX) pourrait etre pertinente. L’objectif de cette etude etait de comparer l’efficacite de l’AMX versus AMC pour le traitement de la DHBNN chez ces patients. Materiels et methodes Des patients atteints d’un MPP et d’une DHBNN traites uniquement par AMX ou AMC ont ete inclus retrospectivement via les donnees du PMSI dans deux centres hospitaliers entre mai 2015 et aout 2016. Le critere de jugement principal etait la duree moyenne de sejour (DMS), les criteres secondaires etaient l’apyrexie a 72 h et le deces attribuable a la DHBNN. La distribution des variables a ete comparee par le test de Student ou le test de Fisher. Des analyses bivariees ont explore les facteurs influencant la duree de sejour afin de les inclure dans un modele de regression lineaire multivarie. Les analyses ont ete realisees avec le logiciel Excel et le logiciel R (version 3.5.1). Resultats Sur 136 patients, 60 (26 dans le groupe AMX et 34 dans le groupe AMC) ont ete inclus. Les caracteristiques des patients etudies etaient comparables dans les groupes, autant sur le plan demographique (âge, sexe, indice de masse corporelle, mode d’entree et de sortie, comorbidites) que biologique (syndrome inflammatoire biologique, fonction renale, hemoglobine A1c, taux de prelevements bacteriologiques positifs). La DMS etait de 14 jours (EC 15,7 jours), sans difference significative entre les deux groupes (p = 0,13). L’analyse multivariee de la duree de sejour ne montrait pas de difference significative entre les patients AMX et AMC (p = 0,08). Une grande majorite des patients obtenaient une apyrexie a 72 heures de traitement (92 % des patients AMX, 94 % des patients AMC) et on notait un deces dans le groupe AMC. Conclusion Cette etude suggere que l’utilisation de l’AMX pour traiter la DHBNN des patients diabetiques avec MPP ne prolonge pas plus la DMS et parait aussi efficace que l’AMC. Une etude prospective de plus grande envergure semble necessaire pour approfondir cette hypothese.

Introduction Dans le cadre du bon usage des antibiotiques (ATB) entrepris dans l’hopital, une equipe mobile multidisciplinaire reevalue a 7 jours (j7) les prescriptions. L’objectif est d’etablir s’il y a eu une reduction de la consommation en ATB suite a la mise en place de cette reevaluation. Materiels et methodes Etude prospective monocentrique realisee du 01/05/19 au 31/10/19. Le pharmacien repertorie quotidiennement la liste des patients qui ont un ATB a j7, la transfere a l’infectiologue, qui va reevaluer l’interet de l’ATB en cours au lit du malade avec le medecin prescripteur. Un recueil de donnees est rempli systematiquement et comprend : identite du patient, date de naissance, service concerne et impact de la reevaluation. La partie reevaluation analyse sur avis d’expert si l’antibiotique probabiliste, la desescalade a 48–72 h, la posologie et la duree sont adaptes. Les consommations d’ATB de l’etablissement de l’annee 2018 et 2019 ont ete extraites via l’outil Consores. Resultats Sur une periode de 6 mois les infectiologues ont donne 704 avis telephoniques, fait 346 reevaluations d’ATB et analyse 361 hemocultures positives, soit un total de 1411 interventions. Apres analyse des 346 reevaluations d’ATB, on observe au moins une anomalie de prescription dans 212 cas (61,3 % : IC95 % [56,1 % ; 66,4 %]) repertoriee de la maniere suivante : – 143 pour la desescalade (41,3 % : IC95 % [36,1 % ; 46,5 %]) ; – 165 pour la duree de l’antibiotherapie (47,7 % : IC95 % [42,4 % ; 53,0 %]) ; – 39 pour l’ATB probabiliste (11,3 % : IC95 % [7,9 % ; 14,6 %]) ; – 88 pour la posologie (25,4 % : IC95 % [20,8 % ; 30,0 %]). Concernant les consommations en ATB pour l’annee 2019 : en comparant les DDJ/1000 JH de 2018 et 2019 de Consores, on a constate une diminution globale des consommations de 21,9 %. Certaines cibles proposees par Consores montrent une diminution des antibiotiques les plus consommes sur l’etablissement de l’ordre de 23 % pour l’amoxicilline en association ou non a l’acide clavulanique, de 21,9 % sur l’association piperacilline/tazobactam et de 12,8 % sur la ceftriaxone. Au niveau des familles d’ATB, on a observe une baisse pour 11 familles sur 13 les plus significatives etant : 36,2 % sur les quinolones (dont 37,8 % sur l’ofloxacine), 33,4 % sur les macrolides et lincosamides, 31,3 % sur les C1G, 28,2 % sur les aminosides. Conclusion La reevaluation des traitements ATB cible des actions specifiques sur la duree, la desescalade, la posologie et l’ATB probabiliste. Une cartographie des services nous permet d’accompagner au mieux les prescripteurs (formations, mise en place de procedures). Cela permet egalement de limiter les effets secondaires pour les patients et donc les durees d’hospitalisation. Il est necessaire de poursuivre ce travail pour optimiser les durees de traitement et sensibiliser les services a la desescalade therapeutique encore insuffisamment realisee. Au-dela de l’aspect financier, ce bon usage des ATB a un interet ecologique a long terme avec la diminution des resistances bacteriennes notamment des BLSE.

Introduction La prise en charge des infections osteo-articulaires sur prothese (IOAp) peut necessiter une approche medico-chirurgicale palliative dont les donnees sont limitees. L’objectif etait ici de decrire l’utilisation de la fistulisation comme alternative de traitement palliatif chez les patients avec une IOAp complexe. Materiels et methodes Etude retrospective descriptive multicentrique incluant les patients avec une IOAp traitee par fistule spontanee ou dirigee de janvier 2013 a decembre 2018. Les criteres de jugement etaient la survenue d’un evenement (hospitalisation ou deces lie a l’IOAp) et la gravite des sequelles. Resultats Sur 3 centres, 48 patients ont ete inclus d’âge median 78 ans (48–95) avec un sex-ratio 0,92. Le score ASA median etait de 3 (1–4) et 34 patients (71 %) avaient au moins une comorbidite severe. Une fistule spontanee depuis au moins 1 an etait deja presente chez 29 patients (60 %) lorsque la decision de traitement a ete prise en RCP. Ces IOAp touchaient la hanche (n = 26 ; 54 %), le genou (n = 17 ; 35 %), l’epaule (n = 4 ; 9 %) et le coude (n = 1 ; 2 %). Elles etaient precoces pour 9 patients (18 %), tardives pour 17 (36 %) et retardees pour 21 (46 %). Une documentation bacteriologique etait obtenue pour 37 patients, plurimicrobiens dans 7 cas. Les germes isoles etaient : Staphylococcus aureus (13 ; 25 %) dont 3 resistants a la methicilline, autres staphylocoques (4 ; 8 %), enterobacteries (9 ; 17,5 %), enterocoques (9 ; 17,5 %), streptocoques (7 ; 14 %), pseudomonas (4 ; 8 %), corynebacterium (2 ; 4 %), cutibacterium (1 ; 2 %), autres anaerobies (2 ; 4 %). Huit patients (18 %) ont recu une antibiotherapie suppressive (ATS). Dix-huit patients (40 %) ont ete hospitalises pour des complications de l’IOAp, 2 (4 %) sont decedes en lien avec l’IOAp, 3 patients ont ete perdus de vue et 25 (56 %) n’ont eu aucun evenement. Dans 19 cas (42 %), aucune sequelle fonctionnelle n’a ete notee, 14 patients (31 %) avaient des sequelles non graves (gene a la fonction articulaire) et 12 (27 %) des sequelles graves (perte de la fonction articulaire). Il n’y avait pas de difference significative entre le groupe avec ou sans ATS concernant le risque d’hospitalisation, de deces (p = 0,62), ou sur de sequelle (p = 0,38). Conclusion Le traitement palliatif des IOAp par fistulisation semble donner un bon taux d’efficacite et un maintien de la fonction articulaire et pourrait constituer une option raisonnable pour les patients avec des comorbidites et un score ASA 3. L’interet de l’association fistule et ATS reste a demontrer.

Introduction Les infections osteoarticulaires (IOA) de l’enfant sont rares mais graves, necessitant une documentation microbiologique pour un traitement antibiotique adapte et efficace. Le but de l’etude etait de decrire les methodes diagnostics d’identification des micro-organismes en cause dans les IOA pediatriques pouvant optimiser la documentation bacteriologique. Materiels et methodes L’etude retrospective des prelevements osteoarticulaires pour suspicion d’IOA hematogene pediatrique ( Resultats Soixante-huit IOA ont ete analysees, 33 (48,5 %) documentees classees en certaine. Les principaux germes identifies etaient, Staphylococcus aureus, n = 12 (18 %), Kingella kingae, n = 10 (15 %). Pour K. kingae tous les patients avaient moins de 4 ans. Dans 12 cas (18 %), seule la PCR a permis d’identifier un micro-organisme sans notion d’antibiotherapie anterieure. Il s’agissait de 8 K. kingae, 2 S. aureus, 1 maladie de Lyme, 1 Streptococcus pyogenes. Quatre arthrites (6 %) en lien avec une maladie de Lyme ont ete documentees par la serologie (3/4) et/ou la PCR (2/4) dans le liquide articulaire. La documentation avant et apres l’âge de 4 ans etait respectivement de 35 % (13/37) vs 65 % (20/31) (p = 0,03). Les prelevements anatomopathologiques etaient realises dans 15 (22 %) cas et n’objectivaient pas d’anomalie specifique d’IOA. Conclusion La documentation microbiologique reste indispensable a la prise en charge des IOA de l’enfant. Elle est difficile avant l’âge de 4 ans probablement en raison des difficultes liees a la culture de K. kingae. En cas de culture negative, il peut etre interessant d’avoir recours aux techniques moleculaires specifiques : PCR ciblees S. aureus, S. pyogenes et pour les moins de 4 ans PCR K. kingae. En cas d’arthrite une PCR ou une serologie Borrelia dans le liquide articulaire en parallele de la serologie sanguine peut s’averer utile surtout chez des enfants vivant en milieu rural. Le prelevement anatomopathologique n’est pas indispensable au diagnostic ni a l’optimisation therapeutique.

International audience; Acute Graft-Versus-Host Disease (aGVHD), mediated by CD4(+) and CD8(+) effector T cells, is a life-threatening complication in hematopoietic stem cell (HSC) transplantation. Naturally-occurring CD4(+)CD25(hi)(Foxp3(+)) regulatory T cells (T(reg)) have been shown to modulate tolerance to aGVHD in murine graft models. In this report, we investigated their role in the prevention of aGVHD in patients transplanted with bone-marrow-derived HSC. When CD4(+)CD25(hi)Foxp3(+) T cells were isolated from bone-marrow grafts, they showed no suppressive activity. The analysis of their function in patients suffering from aGVHD after transplantation revealed a gain of suppressive activity indicating their inability to control the aGVHD induction. Thus, our findings clearly demonstrate that CD4(+)CD25(+) and CD4(+)CD25(hi)Foxp3(+) T cells, when administered in steady-state physiological conditions, do not influence the outcome of aGVHD after bone-marrow transplantation.

Heme A, a prosthetic group of cytochrome c oxidase [EC 1.9.3.1], has been introduced into two de novo designed four helix bundle proteins, [H10A24](2) and [H10H24](2), known to bind 2-4 equiv of heme B, respectively [Robertson, D. E., Farid, R. S., Moser, C. C., Mulholland, S. E., Pidikiti, R., Lear, J. D., Wand, A., J., DeGrado, W. F., and Dutton, P. L. (1994) Nature 368, 425-432]. [H10A24](2), [Ac-CGGGELWKL x HEELLKK x FEELLKL x AEERLKK x L-CONH(2)](2)(2), binds two heme A molecules per four-helix unit via bis-histidine ligation at the 10,10' positions with measured K(d) values of

This research tested a structural equation model of educational outcomes for three socioeconomic status (SES) groups of African American students enrolled in a community college. The structural model, which was based on a variant of Tinto's (1987) model, contained two exogenous constructs, educational intentions/commitment and external commitments, and three endogenous constructs, academic integration, social integration, and educational outcomes. The study demonstrated that higher levels of academic and social engagement had positive direct effects on educational outcomes for all students regardless of SES background. Other paths that were supported included the positive direct effects of educational intentions/commitment on academic and social integration and the negative impact of external commitments on social integration. Significant structural differences were not present in the measurement of model constructs or the process of educational outcomes among lowest, lower to middle, and middle to upper ...

The primary purpose of this study was to explore the differential persistence impact of the components of the Tinto model, preentry characteristics, initial goals and commitments, integration, subsequent goals and commitments, and external commitments, to the process of younger and older student persistence. The sample (N=449) included first-time students enrolled full- or part-time at a large, urban community college. The study design was longitudinal with questionnaire data gathered at the beginning and end of the spring 1989 semester. Persistence was measured from the spring to the following fall semester. Discriminant function analysis was used to study multivariate differences between short-term persisters and nonpersisters. Younger (17 to 24 years) and older (25+ years) student data were analyzed separately. Findings indicated (1) integration was more important to the persistence of younger students than it was for the older cohort; (2) self-assessed study skills were the most important discriminator for older students; (3) student perceptions of cognitive and personal development were important to persistence in both groups; and (4) goal commitment was important to the persistence of both age groups.

SummaryHaematopoietic stem cell transplantation is often complicated by the life-threatening graft-versus-host disease (GVHD) which consists of an allogeneic reaction of the graft cells against the host organs. The aim of this study was to investigate the putative involvement of soluble human leucocyte antigen (sHLA) class I molecules, and particularly sHLA-G molecules, in the occurrence and/or prevention of acute GVHD (aGVHD) in allogeneic peripheral blood stem cell (PSC) transplantation. Whole sHLA class I molecules seem to be involved in aGVHD pathogenesis because detection of a high concentration of these molecules in the first month post allograft is correlated with aGVHD occurrence. Conversely, a high level of sHLA-G molecules before and after allograft could indicate good prognosis in PSC allograft transplantation. sHLA-G molecules seem to be involved in aGVHD prevention, not only because they are enriched in plasma of patients without aGVHD, but also because: (i) a positive correlation has been found between sHLA-G level and CD4+ CD25+ CD152+ natural regulatory T cell (Treg) frequency in the blood of transplanted patients; and (ii) the presence of CD4+ CD25+ CD152+ natural Treg is correlated with increased sHLA-G expression in in vitro mixed leucocyte reaction cultures. Altogether, these results support the immunomodulatory function of sHLA-G molecules that might create a regulatory network together with the natural Treg to foster the induction of a tolerogenic environment and improve PSC transplantation favourable outcome.

Patients who require oral anticoagulation usually receive warfarin. We used an indanedione drug, anisindione, in two patients who were intolerant of warfarin but who needed long-term oral anticoagulation. The use of this alternative oral anticoagulant is reviewed. © 1994 Wiley-Liss, Inc.

New understanding of the engineering and allosteric regulation of natural protein conformational switches (such as those that couple chemical and ionic signals, mechanical force, and electro/chemical free energy for biochemical activation, catalysis, and motion) can be derived from simple de novo designed synthetic protein models (maquettes). We demonstrate proof of principle of both reversible switch action and allosteric regulation in a tetra-alpha-helical bundle protein composed of two identical di-helical subunits containing heme coordinated at a specific position close to the disulfide loop region. Individual bundles assume one of two switch states related by large-scale mechanical changes: a syn-topology (helices of the different subunits parallel) or anti-topology (helices antiparallel). Both the spectral properties of a coproporphyrin probe appended to the loop region and the distance-dependent redox interaction between the hemes identify the topologies. Beginning from a syn-topology, introduction of ferric heme in each subunit (either binding or redox change) shifts the topological balance by 25-50-fold (1.9-2.3 kcal/mol) to an anti-dominance. Charge repulsion between the two internal cationic ferric hemes drives the syn- to anti-switch, as demonstrated in two ways. When fixed in the syn-topology, the second ferric heme binding is 25-80-fold (1.9-2.6 kcal/mol) weaker than the first, and adjacent heme redox potentials are split by 80 mV (1.85 kcal/mol), values that energetically match the shift in topological balance. Allosteric and cooperative regulation of the switch by ionic strength exploits the shielded charge interactions between the two hemes and the exposed, cooperative interactions between the coproporphyrin carboxylates.

Although unfractionated heparin (UFH) is standard therapy for venous thromboembolism, there is a clinical failure rate of up to 10%. Newer treatment strategies include low-molecular-weight heparins (LMWH). As part of an international study comparing the efficacy and safety of enoxaparin, a LMWH versus UFH in patients with venous thromboembolism, we studied the effects of enoxaparin and UFH on the plasma concentrations of two activation peptides, fragment 1 + 2 (F1 + 2), and thrombin-antithrombin III (TAT) complexes. We hypothesized that enoxaparin would be more effective in suppressing activation of coagulation. Intravenous heparin was given by bolus injection followed by infusion. There were 2 enoxaparin treatment groups (1 mg/kg s.c., bid and 1.5 mg/kg s.c. daily). Plasma samples were obtained from 11 patients in the enoxaparin group and 6 patients in the heparin group prior to and at 6 hour intervals after initiating therapy. Clinical characteristics of the enoxaparin and UFH patient groups were similar. TAT concentrations were not statistically different between groups at any treatment interval. However, plasma F1 + 2 concentrations differed significantly (p < 0.05); concentrations in the enoxaparin group were consistently lower over time than in the UFH group. These results suggest that this LMWH is more effective in suppressing ongoing thrombosis in vivo than UFH in patients with venous thrombosis.

Procoagulant albumin (P-Al) is present in normal human plasma and increases monocyte and endothelial cell expression of tissue factor activity. To develop a bioassay for P-Al, we partially purified plasma from healthy volunteers and several patient groups using BaCl 2 and (NH 4 ) 2 SO 4 precipitation. The samples were assayed for tissue factor (TF) inducing activity, expressed as a percentage increase compared to a serum-free media control. Over six months, the assay was reproducible in stored samples and in serial samples from normal volunteers. The plasma P-Al activities of 35 volunteers averaged 141 ± 8.2% (SEM). There was no diurnal variation. There was no difference in the P-Al activity after a 12 hour fast and 2 hours after a large meal in 4 healthy volunteers. There was no increase in activity (r = 0.16) with the subject's age. The average activity from 16 poorly-controlled diabetics was 131 ± 11% (SEM). No alteration in activity was seen with samples from patients with uremia, liver dysfunction, hemophilia, thrombotic events, or adenocarcinoma. These results indicate that P-Al activity can be bioassayed in individual patient samples; however, pathologic states associated with abnormal P-Al-induced tissue factor activity presently remain unidentified.

In product finishing lines, ultraviolet radiation curing of paints on prefabricated structures could be more energy efficient than curing by natural gas fired ovens, and could eliminate solvent emission. Diffuse ultraviolet light can cure paints on three dimensional metal parts. In the uv curing process, the spectral output of radiation sources must complement the absorption spectra of pigments and photoactive agents. Photosensitive compounds, such as thioxanthones, can photoinitiate unsaturated resins, such as acrylated polyurethanes, by a free radical mechanism. Newly developed cationic photoinitiators, such as sulfonium or iodonium salts (the so-called onium salts) of complex metal halide anions, can be used in polymerization of epoxy paints by ultraviolet light radiation. One-coat enamels, topcoats, and primers have been developed which can be photoinitiated to produce hard, adherent films. This process has been tested in a laboratory scale unit by spray coating these materials on three-dimensional objects and passing them through a tunnel containing uv lamps.

This Artificial Intelligence program, combined with a computerized data base, comprises an expert system for the selection/development of wire enamels and other electrical insulating materials. This program could be an indispensable tool and aid for the scientist, freeing him from the necessity of redundant experimentation, due to the vast network of information sharing and the system's ability to suggest promising pathways. This artificial intelligence approach would provide the scientist with sophisticated modeling and complex interactive simulation of chemical reactions and physical properties of potentially useful materials, which would be exceptionally rapid, efficient and cost-effective. Modeling of materials through techniques of artificial intelligence differs from prior computer modeling by creating a unique, accurate conceptual representation of a specific material, as opposed to statistical and purely numerical methods.