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Since the onset of the Covid-19 pandemic, dystopian imaginaries have been used to describe both the threat posed by the virus and the public health restrictions implemented to contain its spread. They have fuelled panic buying and conspiracy theories, and have informed public discourse and government rhetoric. Dystopian works like 1984, The Eyes of Darkness, The Matrix and Black Mirror have been lauded for their foresight, while former health secretary, Matt Hancock, has stated that watching Contagion affected his planning of the vaccine rollout. This essay reflects on the relationship between dystopian cultures and Covid-19, examining, firstly, the role that figurations of dystopia have played in the collective and political response to the pandemic. Contextualising the British government’s handling of the crisis in the political culture of neoliberalism, the essay uses the concept of dystopia to underline the continuity of this response with the politics of the decade that preceded it – in the aborted pursuit of “herd immunity”, for example; the non-transparent conferment to private-sector companies, with little or no public health expertise, of contracts worth billions; and the authoritarian use of Covid legislation. The essay argues that it is the loss of impulses and discourses that challenge the status quo that marks the truly dystopian aspect of the pandemic. It explores, finally, the cultural implications of this, questioning the value we place on culture and the work we ask of it in times of crisis, and probing the political utility therein of the notion of dystopia. Les supermarchés dévalisés par les clients paniqués, l’isolement des individus forcés de passer des heures devant les écrans, la prolifération des théories complotistes, ainsi que le recours à une rhétorique guerrière, apparaissent comme autant d’exemples de l’importance de l’imaginaire dystopique dans la représentation de la crise du Covid-19. Les références à des modèles du genre sont aussi parfois mentionnées explicitement par les politiques eux-mêmes, à l’instar de l’ancien ministre britannique de la santé, Matt Hancock, qui déclara que le film Contagion l’avait aidé à planifier la stratégie vaccinale. Cet article s’attache ainsi à analyser l’influence de l’imaginaire dystopique sur les discours politiques et médiatiques au Royaume-Uni lors de la crise du Covid-19. Inscrivant la gestion de la pandémie par le gouvernement dans le contexte d’une décennie de culture politique conservatrice néolibérale, l’article montre aussi comment le concept de dystopie peut à son tour s’appliquer à la gestion politique de la crise par le gouvernement britannique : la stratégie un temps envisagée de l’immunité collective, impliquant le sacrifice de personnes médicalement vulnérables dont les décès « excédentaires » seraient considérés comme « collatéraux », prend des accents dystopiques proches du langage de l’eugénisme. L’attribution de contrats à hauteur de milliards de livres à des entreprises du secteur privé, sans aucune expertise en matière de santé publique, relève d’une distribution oligarchique et non transparente du pouvoir. Enfin, l’article s’intéresse aux conséquences de ce type de politique sur la culture et s’interroge sur le rôle de celle-ci en temps de crise, ainsi que sur l’utilité politique du concept de dystopie.

Christophe Tarkos, a self-defined “poète révolutionnaire”, does a revolution of a weird kind. His texts maximise the duplicity of the revolutionary idea in the 1990’s neoliberal context. On the one hand, as Graeber notes: “the Left had largely abandoned utopianism”; on the other: “the Right [...] had catastrophically appropriated [...] the idea that the revolutionary is the agent of the inevitable march of history” (Graeber: 2014). As the onslaught of neoliberal capitalism on all of life’s aspects is declared complete (Dardot and Laval: 2009), Tarkos formulates the depleted the critique of capital in the counter-revolutionary idiom of neoliberalism – “L’argent est la seule valeur universelle”, “l’argent est révolutionnaire” (Tarkos: 2008). In so doing, he lays out a political double-bind: that of neoliberalism itself, consistently destroying humans’ bodies, psyches and their living milieu, and that of the impossibility for revolutionary forces to bring the counter-revolution to a stop. In providing his reader with “un petit exercice musculaire de remise en forme pour supporter, accepter le réel” (Tarkos: 2014), he devises the poetical counterpart to Gary Becker’s extension of Homo œconomicus to humankind: “someone who accepts reality” (Becker: 1962). Yet most critics interpret Tarkos' texts in light of Left-wing emancipatory ideals: either in the indirectly subversive manner of Deleuze (Barda: 2018; Sainsbury: 2018; Caillée: 2014) or through a Marx-inspired exposition of capital’s hidden contradictions (Farah). Focussing on the poems L’Argent (1997) and Oui (1996), I argue that Tarkos does nothing of the sort. Claiming that neoliberalism and the political context of the 1990’s is more relevant to interpret them than the emancipatory tradition, I show that Tarkos' poetry “littéralise” the worldview in which there is indeed no alternative (Gleize: 2009). Comparing Tarkos' poems to the foundational kernel of neoliberal thought (W. Lippman; L. von Mises; F. Hayek; G. Becker and Paul H. Rubin), this article highlights their disturbing proximity and explore the socio-literary effects of the quashing of non-capitalist revolutionary hopes. Focussing on L’Argent, part 1 analyses how capitalist contradictions are weaponized, capitalism absolutised, and the Marxian revolution is equated with the neoliberal one. In part 2, a close-reading of oui shows Tarkos' language to be a free-evolving and indeterminately plastic entity which manages to combine freedom and determinacy in a way neoliberals have hitherto failed to conceive. From this, part 3 presents the foundations of neoliberal theory which are at work in Tarkos' texts. In accordance with this tradition, Tarkos instrumentalizes the evolutionary view of history in which capitalism is the “Great Revolution” (Lippman: 1937) to which the “intuitive” mind of “common men” (Paul H. Rubin: 2003) has to be adapted. Given that their “mental architecture” is “adapted to life in the small roving bands” (Hayek: 1988), it follows that the true task of revolutionaries, for Tarkos and neoliberals alike, is to foster “the revolutionary re-adaptation” of humanity to market fundamentalism, the division of labour, heightened competition and the universalisation of the commodity form. “La valeur de l’argent, he writes, réconcilie l’ensemble de soi et du monde, elle fait de soi l’adaptation elle-même” (Tarkos: 2008). In a poetical tour de force, Tarkos effectively invents the dream idiom of neoliberalism. The pre-determined horizon of capital as human’s necessary destiny is thereby reconciled with the metamorphic, unpredictable and internally “plastic” (Malabou) features of life and thought. A better player of this fool’s language-game than France’s game master Emmanuel Macron (Révolution: 2016), Tarkos' poems square the revolutionary circle in neoliberal times. Christophe Tarkos, “poète révolutionnaire” auto-proclamé, fait une révolution étrange. Ses textes maximalisent la duplicité de l’idée révolutionnaire dans le contexte néolibéral des années 1990. D’une part, note Graeber, “the Left had largely abandoned utopianism”; d’autre part, the Right [...] had catastrophically appropriated [...] the idea that the revolutionary is the agent of the inevitable march of history” (Graeber: 2014). Tandis que l'assaut du capitalisme néolibéral sur tous les aspects de la vie est déclaré complet (Dardot et Laval: 2009), que l’histoire elle-même aurait atteint sa fin (Fukuyama: 1989) : Tarkos formule la critique non critique du capital dans la langue contre-révolutionnaire du néolibéralisme – “L’argent est la seule valeur universelle”, “l’argent est révolutionnaire" (Tarkos: 2008). Ce faisant, il énonce cette double impasse: celle du néolibéralisme, de la destruction constante des corps, des psychés et des milieux de vie qu’il entraîne, et celle de l’impossibilité pour les forces révolutionnaires de mettre un terme à la contre-révolution. En proposant un “un petit exercice musculaire de remise en forme pour supporter, accepter le réel” (Tarkos: 2014), il conçoit l’équivalent poétique de l’extension de l’Homo œconomicus à toute l'humanité : “someone who accepts reality” (Becker: 1962).Malgré ça, la plupart des critiques ont interprété Tarkos à la lumière des cadres théoriques émancipateurs de gauche : soit à la manière indirectement subversive de Deleuze (Barda: 2018 ; Sainsbury: 2018; Caillée: 2014), soit à travers le schéma marxien d’une révélation des contradictions cachées du capital (Farah). A travers une étude des poèmes L’Argent (1997) et Oui (1996), je montre que Tarkos ne fait rien de tel. Arguant que le contexte politique et idéologique dominant dans les années 1990 est plus pertinent pour les interpréter que la tradition théorique de l’émancipation, je montre que la poésie de Tarkos “littéralise” la vision du monde où il n’y a effectivement pas d’alternative (Gleize: 2009). En comparant ses poèmes au noyau fondateur de la pensée néolibérale (W. Lippman; L. von Mises; F. Hayek; G. Becker and Paul H. Rubin), cet article met en lumière la proximité dérangeante de leur “révolution” et explore les effets socio-littéraires de l’éradication de tout espoir en une révolution non capitaliste.A partir de L’Argent, la partie 1 analyse la façon dont les contradictions du capitalisme néolibéral sont poétiquement changées en armes, dont le capitalisme est absolutisé, et dont la Révolution marxienne est identifiée à la contre-révolution néolibérale. Dans la partie 2, une analyse de oui montre que la langue de Tarkos est une entité plastique dont les évolutions internes parviennent à réconcilier la liberté et la détermination d’une façon plus cohérentes que les néolibéraux. Sur ces bases, la partie 3 présente les fondations de la pensée néolibérale à l'œuvre dans les textes de Tarkos. Dans la droite ligne de cette tradition, Tarkos instrumentalise la conception évolutionniste de l’histoire où le capitalisme est la “Grande Révolution (Lippman: 1937) à laquelle l’esprit “intuitif” des “hommes communs” (Paul H. Rubin: 2003) doit être adapté. Étant donné que leur “mental architecture” est “adapted to life in the small roving bands in which the human race [...] evolved” (Hayek: 1988), il s’ensuit que la véritable tâche révolutionnaire, pour Tarkos comme pour les néolibéraux, est de provoquer la “revolutionary re-adaptation” de l’humanité aux impératifs du marché, à la division du travail, à la compétition généralisée et au règne sans partage de la marchandise. “La valeur de l’argent, écrit Tarkos, réconcilie l’ensemble de soi et du monde, elle fait de soi l’adaptation elle-même” (Tarkos: 2008). Par un tour de force poétique, il invente l’idiome rêvé du néolibéralisme. L’horizon pré-déterminé du capital comme aboutissement nécessaire de l’humanité est ainsi réconcilié avec la qualité métamorphique, imprévisible et intérieurement “plastique” (Malabou) de la pensée et de la vie. Il est meilleur joueur à ce jeu de langue que l’actuel maître du jeu français Emmanuel Macron (Révolution: 2016), ses poèmes résolvent la quadrature du cercle de la révolution en temps néolibéraux. Christophe Tarkos, un "poète révolutionnaire" autodefinido, hace una revolución de un tipo extraño. Sus textos maximizan la duplicidad de la idea revolucionaria en el contexto neoliberal de los noventa. Por un lado, como señala Graeber: “the Left had largely abandoned utopianism”; por otro: “the Right [...] had catastrophically appropriated [...] the idea that the revolutionary is the agent of the inevitable march of history” (Graeber: 2014). A medida que se declara completa la embestida del capitalismo neoliberal en todos los aspectos de la vida (Dardot y Laval: 2009), Tarkos formula la agotada crítica del capital en el lenguaje contrarrevolucionario del neoliberalismo: – “L’argent est la seule valeur universelle”, “l’argent est révolutionaire” (Tarkos: 2008). Al hacerlo, establece un doble vínculo político: el del propio neoliberalismo, que destruye constantemente los cuerpos humanos, la psique y su entorno vital, y el de la imposibilidad de que las fuerzas revolucionarias detengan la contrarrevolución. Al proporcionar a su lector “un petit exercice musculaire de remise en forme pour supporter, accepter le réel” (Tarkos: 2014), idea la contrapartida poética de la extensión del Homo œconomicus a la humanidad: “someone who accepts reality” (Becker: 1962). Sin embargo, la mayoría de los críticos interpretan los textos de Tarkos a la luz de los ideales emancipatorios de izquierda: ya sea a la manera indirectamente subversiva de Deleuze (Barda: 2018; Sainsbury: 2018; Caillée: 2014) o a través de una exposición inspirada en Marx de las contradicciones ocultas del capital (Farah). Centrándome en los poemas L’Argent (1997) y oui (1996), sostengo que Tarkos no hace nada por el estilo. Argumentando que el neoliberalismo y el contexto político de la década de 1990 son más relevantes para interpretarlos que la tradición emancipatoria, muestro que la poesía de Tarkos “littéralise” la cosmovisión en la que, de hecho, no hay alternativa (Gleize: 2009). Comparando los poemas de Tarkos con el núcleo fundacional del pensamiento neoliberal (W. Lippman; L. von Mises; F. Hayek; G. Becker y Paul H. Rubin), este artículo destaca su inquietante proximidad y explora los efectos socio-literarios de la anulación de esperanzas revolucionarias no capitalistas.Centrándose en L’Argent, la parte 1 analiza cómo las contradicciones capitalistas se convierten en armas, el capitalismo se absolutiza y la revolución marxista se equipara con la neoliberal. En la parte 2, una lectura detallada de oui muestra que el lenguaje de Tarkos es una entidad plástica indeterminada y de evolución libre que logra combinar libertad y determinación de una manera que los neoliberales hasta ahora no han podido concebir. A partir de esto, la parte 3 presenta los fundamentos de la teoría neoliberal que operan en los textos de Tarkos. De acuerdo con esta tradición, Tarkos instrumentaliza la visión evolutiva de la historia en la que el capitalismo es la “Great Revolution” (Lippman: 1937) a la que debe adaptarse la mente “intuitiva” de los “hombres comunes” (Paul H. Rubin: 2003). Dado que su “mental architecture” está “adapted to life in the small roving bands” (Hayek: 1988), se deduce que la verdadera tarea de los revolucionarios, tanto para Tarkos como para los neoliberales, es fomentar “the revolutionary re-adaptation” de humanidad al fundamentalismo del mercado, la división del trabajo, la competencia intensificada y la universalización de la forma de mercancía. “La valeur de l’argent, escribe, réconcilie l’ensemble de soi et du monde, elle fait de soi l’adaptation elle-même” (Tarkos: 2008). En una proeza poética, Tarkos inventa efectivamente el lenguaje perfeccionado del neoliberalismo. El horizonte predeterminado del capital como destino necesario del ser humano se reconcilia así con los rasgos metamórficos, impredecibles e internamente “plásticos” (Malabou) de la vida y del pensamiento. Mejor jugador de este juego de lenguaje que el maestro del juego francés Emmanuel Macron (Révolution: 2016), los poemas de Tarkos cuadran el círculo revolucionario en tiempos neoliberales.

Cet article traite de l’évolution des relations industrielles en Australie au cours du dernier quart de siècle, une période qui marque le passage du pays à un régime néolibéral. Une caractéristique dominante du projet néo-libéral a été de décollectiviser le système pour laisser place à une régulation de marché, le faire évoluer vers l’individualisme, éroder l’autorité des syndicats et étendre les prérogatives patronales. Les réformes ont eu des conséquences lourdes sur le monde du travail, entraînant le développement continu de l’emploi précaire, des arrangements d’emploi ambigus, un déclin à long terme de la part du travail dans le revenu national. La conclusion porte sur les conditions d’un rééquilibrage du système dans le sens de la promotion de l’équité et de conditions d’emploi décentes. This article covers the evolution of industrial relations in Australia over the last quarter century, a period which marks the country’s shift to a neo-liberal policy regime. A dominant feature of the neo- liberal project has been to shift the industrial relations system towards individualism, erode trade union authority, and extend employer prerogative. These reforms have had serious consequences on employment and its regulation, leading to the ongoing development of short-term and precarious employment, ambiguous employment arrangements, a long-term decline in labour’s share in national income. The conclusion discusses the conditions required for restoring the system of industrial relations towards promoting equity and decent employment conditions. Este artículo aborda la evolución de las relaciones industriales en Australia en el transcurso del último cuarto de siglo, un periodo que marca el paso del país a un régimen neoliberal. Una característica dominante del proyecto neoliberal ha sido descolectivizar el sistema para dar lugar a una regulación de mercado, hacer que evolucione hacia el individualismo, mermar la autoridad de los sindicatos y expandir las prerrogativas patronales. Las reformas han tenido consecuencias serias en el mundo del trabajo, ocasionando el desarrollo continuo del trabajo precario, acuerdos laborales ambiguos, una disminución a largo plazo en la participación del trabajo en el ingreso nacional. La conclusión se centra en las condiciones de un reequilibrio del sistema en el sentido de la promoción de la equidad y de condiciones de empleo aceptables.

In the scenario of the crisis of liberal democracy, the purpose of this article is to comparatively analyze the embryonic policy of state planning of the Joe Biden government (USA) and the deliberate project of destruction of public policies under the government of Jair Bolsonaro. To support our argument the literature was mobilized and evidence was collected from newspapers and reports. Biden has been negotiating with Congress to promote a trillion-dollar plan of investments in infrastructure linked to the redefinition of the production matrix, with socio-environmental sustainability and taxation of the richest to finance the Welfare State. On the other hand, lacking any vision of long-term strategic planning, Bolsonaro uses an immediate logic and active state interventionism to destroy institutional legacies of public policies in several areas, promotes the complete militarization of the federal public machine, and attacks the institutions of the Democratic State of Law. Without effective mechanisms of control and transparency, Bolsonaro has delivered the federal government's budget into the hands of a block of physiological parliamentarians (the so-called “Centrão”) in exchange for political support. The result seems to be the gradual deterioration of universal social policies in Brazil. Con el telón de fondo de la crisis de la democracia liberal, el propósito de este artículo es analizar comparativamente la embrionaria política de planificación estatal del gobierno de Joe Biden (EE.UU.) y el proyecto deliberado de destrucción de políticas públicas del gobierno de Jair Bolsonaro. Para apoyar nuestro argumento se movilizó la literatura y se recogieron pruebas de los periódicos e informes. Biden ha estado negociando con el Congreso para promover un plan trillonario de inversiones en infraestructura vinculado a la redefinición de la matriz productiva, con sostenibilidad socio-ambiental e impuestos a los más ricos para financiar el Estado de bienestar. Por otro lado, desprovisto de cualquier visión de planificación estratégica a largo plazo, Bolsonaro utiliza una lógica de corto plazo y un intervencionismo estatal activo para destruir los legados institucionales de las políticas públicas en diversas áreas, promueve una completa militarización de la máquina pública federal y ataca las instituciones del Estado de Derecho democrático. Sin mecanismos efectivos de control y transparencia, Bolsonaro ha entregado el presupuesto del gobierno federal en manos de un bloque de parlamentarios fisiológicos (el llamado “Centrão”) a cambio de apoyo político. El resultado parece ser el deterioro gradual de las políticas sociales universales en Brasil. Dans le contexte de la crise de la démocratie libérale, l'objectif de cet article est d'analyser de manière comparative la politique embryonnaire de planification de l'État du gouvernement de Joe Biden (États-Unis) et le projet délibéré de destruction des politiques publiques du gouvernement de Jair Bolsonaro. Pour étayer notre argumentation, nous avons mobilisé la littérature et recueilli des preuves dans les journaux et les rapports. Biden a négocié avec le Congrès pour promouvoir un plan de mille milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures liés à la redéfinition de la matrice de production, avec une durabilité socio-environnementale et une taxation des plus riches pour financer l'État providence. D'autre part, dépourvu de toute vision de planification stratégique à long terme, Bolsonaro utilise une logique de court terme et un interventionnisme étatique actif pour détruire les héritages institutionnels des politiques publiques dans divers domaines, promeut une militarisation complète de la machine publique fédérale et attaque les institutions de l'État de droit démocratique. Sans mécanismes efficaces de contrôle et de transparence, Bolsonaro a remis le budget du gouvernement fédéral entre les mains d'un bloc de parlementaires physiologiques (le “Centrão”) en échange d'un soutien politique. Le résultat semble être la détérioration progressive des politiques sociales universelles au Brésil. No cenário de crise da democracia liberal, o propósito do artigo é analisar comparativamente a política embrionária de planejamento estatal do governo Joe Biden (EUA) e o projeto deliberado de destruição de políticas públicas sob o governo de Jair Bolsonaro. Para alicerçar nosso argumento foi mobilizada a literatura e foi realizada coleta de evidências em jornais e relatórios. Ainda que em fase de negociação com o Congresso, Biden vem promovendo um plano trilionário de investimentos em infraestrutura atrelado à redefinição da matriz produtiva, com sustentabilidade socioambiental e taxação dos mais ricos para o financiamento do Estado de bem-estar social. Por outro lado, desprovido de qualquer visão de planejamento estratégico de longo prazo, Bolsonaro se vale de uma lógica imediatista e de um ativo intervencionismo estatal para destruir legados institucionais de políticas públicas em diversas áreas, promove completa militarização da máquina pública federal e ataca as instituições do Estado Democrático de Direito. Sem mecanismos efetivos de controle e transparência, Bolsonaro entregou o orçamento do governo federal nas mãos de um bloco de parlamentares fisiológicos (o chamado “Centrão”) em troca de apoio político. O resultado parece ser a gradual deterioração das políticas sociais universais no Brasil.

Discourses of inclusion have gained special importance in Costa Rican politics. Political parties promise inclusion, NGOs compete for international cooperation funds to develop projects along these lines, collectives demand inclusion, entrepreneurs and corporations offer inclusive commodities, spaces and experiences. However, when analyzing these discourses and practices, the notion of inclusion seems, paradoxically, too lax and at the same restricted to a small sector of beneficiaries.This thesis seeks to analyze, from a decolonial perspective, these dominant discourses and practices of inclusion in the city, as well as the narratives of people who inhabit the city. I also seek to elucidate the ways in which biopolitics flows through discourses of inclusion, generating new ways to regulate populations. In this sense, in this work, inclusion discourses and practices are understood as both cultural and material processes. I pursue the following hypothesis: (1) that both conservative and progressive projects of inclusion in San José, share the rhetoric of “rescue”, which implies the intervention on bodies and spaces, wrought by social imaginaries on national identity, and therefore, (2) that the notion of inclusion in Costa Rica reproduces the coloniality of power. This approach is based on Christina Hanhardt's provocation to think of the city as “a critical nexus for analyzing how politics, policies and property have indelibly shaped LGBT social movements, in particular in response to violence” (Hanhardt, p.11). I think of the city of San José as a critical nexus for analyzing how biopolitics and national imaginaries have shaped social movements for inclusion (including LGBTIQ+). In dialogue with city dwellers who are left out of inclusive policies (trans* asylum seekers, queer people with disabilities, unhoused trans* people, sex workers, among others), I analyze the biopolitical and necropolitical practices that are reproduced in a variety of projects (from LGBTI bars to Christian charitable programs) that self-identify within the discursive framework of inclusion. The tensions that these projects generate produce dynamics of displacement, homonationalism, queer regeneration, social hygienism and the spectacularization of violence. The thesis is divided into three parts. The first part delves into the historical processes that produce the imaginaries of Costa Rican identity, which is essential to understand the power relations that are established today in and around the inclusion projects in the city of San José. This part also addresses some of the main theoretical developments in the field of biopolitics, and puts them in dialogue with theories and knowledge produced in Abya Yala, in order to develop a plural theoretical framework for analysis. The second part analyses projects that seek the inclusion of impoverished and hungry people from the discursive positions of hygienism, charity or commodification in the city. The third part analyzes a series of discourses and projects of neoliberal inclusion developed in various fields: party politics, NGOs, neighborhood groups, gay entrepreneurship, diversity marketing. The thesis attempts to map the power relations that emerge within and around these projects, and tries to show the continuities that exist between apparently different projects.; Les discours sur l'inclusion ont pris une importance particulière dans la politique costaricienne. Les partis politiques promettent l'inclusion, les ONG rivalisent pour obtenir des fonds de coopération internationale afin de développer des projets dans ce sens, les collectifs demandent l'inclusion, les entrepreneurs et les corporations offrent des produits, des espaces et des expériences inclusives. Cependant, lorsqu'on analyse ces discours et ces pratiques, la notion d'inclusion semble, paradoxalement, trop laxiste et en même temps ces bénéfices sont limités à un petit secteur de la population. Cette thèse cherche à analyser, dans une perspective décoloniale, ces discours dominants et ces pratiques d'inclusion dans la ville, ainsi que les réflexions des personnes qui habitent la ville. Je cherche également à élucider les façons dont la biopolitique traverse les discours d'inclusion, générant de nouvelles façons de réguler les populations. En ce sens, dans cette recherche, les discours et les pratiques d'inclusion sont compris comme des processus à la fois culturels et matériels.Dans cette recherche/thèse, je poursuis deux hypothèses : (1) les projets conservateurs et progressistes d'inclusion à San José partagent la rhétorique du "sauvetage", qui implique l'intervention sur les corps et les espaces, façonnée par les imaginaires sociaux sur l'identité nationale, et donc, (2) la notion d'inclusion au Costa Rica reproduit la colonialité du pouvoir. Cette approche se fonde sur la provocation de Christina Hanhardt, qui invite à considérer la ville comme un point de contact critique pour analyser la façon dont la politique, les politiques et la propriété ont façonné de manière indélébile les mouvements sociaux LGBT, en particulier en réponse à la violence (Hanhardt, p. 11). En ce sens, je conçois la ville de San José comme un nœud critique pour analyser comment la biopolitique et les imaginaires nationaux ont modelé les mouvements sociaux pour l'inclusion (y compris les LGBTIQ+). En dialoguant avec les habitants de la ville qui sont exclus des politiques d'inclusion -demandeurs d'asile trans*, personnes queer handicapées, personnes trans* sans abri, travailleuses du sexe, entre autres-, j'analyse les pratiques biopolitiques et nécropolitiques qui sont reproduites dans des divers projets qui s'identifient à partir d'un cadre discursif de l'inclusion. Les tensions que ces projets génèrent produisent des dynamiques de déplacement, d'homonationalisme, de régénération queer, d'hygiénisme social et de spectacularisation de la violence. La thèse est divisée en trois parties. La première partie se penche sur les processus historiques qui produisent les imaginaires de l'identité costaricienne, ce qui est essentiel pour comprendre les relations de pouvoir qui s'établissent aujourd'hui dans et autour des projets d'inclusion dans la ville de San José. Cette partie aborde également certains des principaux développements théoriques dans le domaine de la biopolitique, et les met en dialogue avec les théories et les savoirs produits dans le Sud Global, afin de développer un cadre théorique pluriel pour l'analyse. La deuxième partie analyse les projets qui cherchent à inclure des personnes appauvries et affamées à partir des positions discursives de l'hygiénisme, de la charité ou de la marchandisation dans la ville. La troisième partie analyse une série de discours et de projets d'inclusion néolibérale développés dans divers domaines : politique partisane, ONG, groupes de voisinage, entrepreneuriat gay, marketing de la diversité. La thèse tente de cartographier les relations de pouvoir qui émergent au sein et autour de ces projets, et essaie de montrer les continuités qui existent entre des projets apparemment différents.

Depuis la crise financière de 2008, nombreux sont les débats sur la place du secteur bancaire dans nos économies et nos sociétés, ainsi que les risques que le premier peut représenter pour les secondes. Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, aujourd’hui une institution incontournable dans le champ de la régulation bancaire à l’échelle mondiale, était à l’origine un discret comité d’experts parmi de nombreux autres, né dans le tumulte de l’année 1974. En 1988, ce comité produisait la première norme internationale de régulation dans le domaine bancaire, avec une proposition de ratio de solvabilité applicable à toutes les grandes banques internationales. À partir des archives de plusieurs pays et de nombreuses institutions (banques centrales, banques commerciales, organisations internationales, instituts de régulation), cet ouvrage étudie les débuts de la régulation bancaire internationale et, plus largement, les nouvelles manières de gouverner les banques dans la mondialisation à la fin du xxe siècle.

Lorsque le Comité de Bâle se réunit pour la première fois en février 1975, les pratiques du contrôle bancaire sont encore profondément ancrées dans des approches nationales. Cependant, entre 1975 et 1979, les premières pierres de la supervision internationale sont discrètement posées. Les membres du Comité, faisant face aux différents défis soulevés par l’expansion multinationale et internationale des banques, vont s’intéresser aux problèmes prudentiels posés par ces évolutions, notamment la ...

Ce chapitre analyse l’émergence de l’égalité concurrentielle comme enjeu primordial du travail du Comité de Bâle, ainsi que les négociations qui mènent à l’accord de juillet 1988 sur les normes d’adéquation des fonds propres. Si l’ensemble de la littérature sur l’accord de « Bâle I » mentionne le level playing field, c’est-à-dire le fait d’avoir des conditions équitables de concurrence entre les banques de tous les pays, comme raison majeure du travail du Comité en matière d’adéquation des fo...

« The Chairman said that micro-economic problems (which were of concern to the Committee) began to merge into macro-economic problems (which were not) at the point where micro-prudential problems became what could be called macro-prudential ones. The Committee had a justifiable concern with macro-prudential problems and it was the link between those and macro-economic ones which formed the boundary of the Committee’s interest. » Ces paroles, prononcées en juin 1979 par Peter Cooke, président ...

Qui sont les membres du Comité de Bâle entre 1975 et 1988 ? Alors que les études prosopographiques de banquiers et des hauts dirigeants sont nombreuses, celles portant sur des élites intermédiaires telles que les membres du Comité de Bâle sont plus rares. Une telle analyse permet de montrer le profil des acteurs impliqués dans le processus de régulation bancaire internationale. L’analyse de leurs caractéristiques sociologiques, malgré d’importantes lacunes dans les informations disponibles, p...

Le passage, vers la fin du xxe siècle, d’un système financier basé sur les États (state-led financial system), hérité de l’entre-deux-guerres et du système Bretton Woods, à un système financier orienté vers le marché (market-led financial system) est aujourd’hui de mieux en mieux documenté. Ces évolutions se caractérisent à la fois par de profonds changements dans le secteur bancaire et financier, comme le développement de la gestion des passifs bancaires puis celui des activités hors bilan e...

Les débats actuels sur la régulation bancaire trouvent en partie leur origine dans le nouveau système monétaire et financier international qui se met progressivement en place dans les années 1970 et 1980. Le « ratio Cooke » marque la fin d’une transition vers un nouveau paradigme de la régulation bancaire, dans lequel la concurrence et la stabilité sont deux piliers essentiels, ce qu’ils n’étaient pas au début des années 1970. La proclamation de l’accord à la conférence de Tokyo d’octobre 198...

Alors qu’en 1975 la coopération internationale en matière de contrôle bancaire était centrée sur le Groupe des Dix, la Suisse et le Luxembourg, entre 1979 et 1983 le Comité cherche à étendre cette coopération au-delà, et à adapter le Concordat à la nouvelle réalité bancaire et prudentielle internationale. D’une part, les places offshore se sont multipliées depuis le milieu des années 1970. D’autre part, la pratique de la consolidation s’est largement répandue. Enfin, la situation financière i...

« But, some critical notes cannot be entirely omitted from my speech, because, ladies and gentlemen, experience has taught me that in many respects you, who are responsible for banking supervision, and we, the commercial bankers, live in different worlds. »Dr. A. Batenburg, ancien président du conseil d’administration de la Algemene Bank Nederland N.V., Conférence Internationale des Superviseurs Bancaires, Amsterdam 1986 Analyser le rôle des banques commerciales dans la régulation bancaire in...

Certains chercheurs ont accordé un intérêt particulier au versant juridique de la globalisation. Supiot a par exemple mis en parallèle le rôle de celle-ci sur l’essor de la gouvernance par les nombres. L’échelle internationale met en effet à mal l’usage de la loi, qui s’applique plus difficilement en dehors d’un territoire déterminé. L’usage de standards internationaux apparaît comme une solution possible au problème, mais cela ne va pas sans inconvénients : comment adopter des lois communes ...

L’origine du Comité est fréquemment associée à la faillite de la banque Herstatt. Pourtant d’autres crises jouent un rôle important dans le climat d’insécurité qui règne après le choc pétrolier de l’automne 1973. Le Comité de Bâle est-il lui-même uniquement le résultat d’une crise ? Nous verrons qu’un intérêt pour la régulation et la supervision bancaire internationale existe déjà avant les crises des années 1973-1974, des deux côtés de l’Atlantique. En effet, il ne s’agit pas uniquement d’un...

Deux périodes de mondialisation sont souvent distinguées et comparées en histoire financière pour l’ère contemporaine : une première allant des années 1870 à la Première Guerre mondiale, et une autre allant des années 1970 ou 1980 à nos jours. Bien entendu, de grandes différences distinguent les deux vagues, comme le système d’étalon-or, le contexte d’expansion impériale et le poids du Royaume-Uni dans la « première » mondialisation, et l’avènement du système des taux de changes flottants, l’...

Cet article problématise le terme ‘décolonisation’ appliqué aux programmes de danse et de performance universitaires. Il le fait via l’argument d’Eve Tuck et K. Wayne Yang (2012) selon lequel la colonisation est enracinée dans une vision du monde qui positionne les êtres comme des choses exploitables. En s’attachant aux efforts visant à favoriser la diversité dans la formation, la chorégraphie et l’érudition en studio, la précarisation du travail au sein des départements universitaires est également examinée. L’essai considère la structure de l’université comme une entité à la fois coloniale et corporative, signalant sa relation avec la précarité du néolibéralisme. L’article conclut en suggérant que l’érudition et l’enseignement des arts et des sciences humaines créent des occasions de vivre et d’interagir au-delà des paradigmes néolibéraux et néocoloniaux., Este ensaio problematiza o termo decolonização aplicado aos currículos de dança e performance no ensino superior. Para tanto, utiliza o argumento de Eve Tuck e K. Wayne Yang (2012) de que a colonização está enraizada em uma visão de mundo que considera os seres como coisas passíveis de exploração. Também examina os esforços para promover a diversidade na formação, coreografia e conhecimento em estúdio e a precarização do trabalho nos departamentos universitários. O ensaio reflete sobre a estrutura da universidade como ente colonial e empresarial, apontando sua relação com a precariedade do neoliberalismo. O artigo é concluído ao sugerir que o conhecimento e o ensino das artes e das humanidades criam oportunidades para maneiras alternativas de viver e interagir para além de paradigmas neoliberais e neocoloniais.

This paper provides a critique of the development of international environmental law, showing the influence of ideologies of classical liberalism, welfarist liberalism and neoliberalism on key legal texts. Sharing the assumptions of critical approaches to law and applying a methodology in line with ideology critique, this paper is aimed at deconstructing the prevailing Western understanding of the positive evolution of international environmental law towards better environmental protection. First, it describes the classical liberal understanding of nature and concepts to address environmental problems before World War II through the example of fisheries agreements. Second, it moves to the influence of welfarist liberalism on international law following World War II, which gave rise to several environmental instruments, especially marine pollution agreements, and later the Stockholm Declaration. Third, it looks at the conceptual shift under the influence of neoliberalism that occurred in the 1990s in the Rio Declaration as well as in the biological diversity and climate change regimes. As the paper shows, instead of changing the problematic understandings of nature in international law, international environmental law relies on these liberal classical understandings and further exacerbates the instrumentalization of nature with the focus on economic rationality, and favouring cost-benefit analysis, deformalization of law, deregulation and self-regulation by private actors, management by experts, and market mechanisms to address environmental problems., Le présent article propose une critique du développement du droit international de l’environnement, en montrant l’influence des idéologies du libéralisme classique, du providentialisme et du néolibéralisme sur des textes juridiques-clés. Partageant les postulats des approches critiques du droit et appliquant une méthodologie s’inspirant de la critique des idéologies, cet article vise à déconstruire la compréhension occidentale dominante de l’évolution positive du droit international de l’environnement vers une meilleure protection de l’environnement. Premièrement, il présente la conception libérale classique de la nature et ses concepts visant à résoudre les problèmes environnementaux avant la Seconde Guerre mondiale, à travers l’exemple des accords de pêche. Deuxièmement, il passe à l’influence du providentialisme sur le droit international après la Seconde Guerre mondiale, qui a donné lieu à plusieurs instruments environnementaux, notamment les accords sur la pollution marine et, plus tard, la Déclaration de Stockholm. Troisièmement, il examine le changement conceptuel sous l’influence du néolibéralisme, qui s’est produit dans les années 1990 dans la Déclaration de Rio ainsi que dans les régimes gouvernant la diversité biologique et les changements climatiques. Comme le montre cet article, au lieu de modifier les conceptions problématiques de la nature dans le droit international, le droit international de l’environnement s’appuie sur ces conceptions libérales classiques et exacerbe l’instrumentalisation de la nature en mettant l’accent sur la rationalité économique et en favorisant l’analyse coûts-bénéfices, la déformalisation du droit, la déréglementation et l’autoréglementation par les acteurs privés, la gestion par les experts et les mécanismes de marché pour solutionner les problèmes environnementaux.

Treball de fi de màster en Discurs. Director: David M. Allen Block Dentro de las dinámicas capitalistas de producción, son muchas las personas que, por sus condiciones y recursos materiales se ven incapaces de adaptarse a los ritmos frenéticos que demanda el neoliberalismo como la flexibilidad laboral o la conciliación entre la vida privada y público. Para dar solución a este problema, se han popularizado los manuales y guías de gurús expertos en la administración del tiempo para solventar estos problemas. Sin embargo, se parte de la premisa de que más que ayudar a las personas, contribuyen a reforzar la ideología neoliberal por la que se culpabiliza al individuo por no ser lo suficientemente productivo. El objetivo principal de esta investigación es estudiar la forma en que la ideología neoliberal se representa en estos manuales a través de una metodología cualitativa de análisis de contenido. Del análisis se concluye que en estos manuales se difunden técnicas de autovigilancia y autoexigencia, que encarecen los sentimientos de culpa del individuo. Dins de les dinàmiques capitalistes de producció, són moltes les persones que, per les seves condicions i recursos materials es veuen incapaces d'adaptar-se als ritmes frenètics que demanda el neoliberalisme com la flexibilitat laboral o la conciliació entre la vida privada i públic. Per a donar solució a aquest problema, s'han popularitzat els manuals i guies de gurus experts en l'administració del temps per a solucionar aquests problemes. No obstant això, es parteix de la premissa que més que ajudar les persones, contribueixen a reforçar la ideologia neoliberal per la qual es culpabilitza a l'individu per no ser prou productiu. L'objectiu principal d'aquesta recerca és estudiar la forma en què la ideologia neoliberal es representa d'aquests manuals a través d'una metodologia qualitativa d'anàlisi de contingut. De l'anàlisi es conclou que en aquests manuals es difonen tècniques d'autovigilància i autoexigència, que encareixen els sentiments de culpa de l'individu. Within the capitalist dynamics of production, there are many people who, due to their material conditions and resources, are unable to adapt to the frenetic rhythms demanded by neoliberalism, such as work flexibility or the reconciliation of private and public life. In order to solve this problem, manuals and guides by time management gurus have become popular. However, it is assumed that rather than helping people, they contribute to reinforcing the neoliberal ideology that blames the individual for not being sufficiently productive. The main objective of this research is to study the way in which neoliberal ideology is represented in these manuals through a qualitative methodology of content analysis. From the analysis it is concluded that these manuals disseminate techniques of self-surveillance and self-demanding, which increase the individual's feelings of guilt.

In times of technocracy, the issues associated with the Right to Education have been deprecated in favor of an economic-financial determinism, predominant in society hegemonized by neoliberalism. Mirroring this are the educational guidelines from transnational organisations such as the European Commission or the OECD, centralising the priorities of educational action on issues such as entrepreneurship, employability and business logics. The time of production, defined by the regulatory pragmatism that invades and colonizes the human time of the relationship, gains a new centrality in educational discourses and practices. This article aims to define and analyze the effects of what we call imperialism of the useful, underlining the importance of returning to educational practices and discourses a critical, humanizing and socially just sense., En tiempos de tecnocracia, los temas asociados al Derecho a la Educación han quedado en desuso en favor de un determinismo económico-financiero, predominante en la sociedad hegemonizada por el neoliberalismo. Reflejando esto están las directrices educativas de organizaciones transnacionales como la Comisión Europea o la OCDE, que centralizan las prioridades de la acción educativa en temas como el espíritu empresarial, la empleabilidad y la lógica empresarial. El tiempo de producción, definido por el pragmatismo regulador que invade y coloniza el tiempo humano de la relación, adquiere una nueva centralidad en los discursos y prácticas educativas. Este artículo tiene como objetivo definir y analizar los efectos de lo que llamamos imperialismo de lo útil, subrayando la importancia de devolver a las prácticas y discursos educativos un sentido crítico, humanizador y socialmente justo., À l’époque de la technocratie, les questions associées au droit à l’éducation ont été dépréciées au profit d’un déterminisme économico-financier, prédominant dans la société hégémonique par le néolibéralisme. À l’image des lignes directrices pédagogiques d’organisations transnationales telles que la Commission européenne ou l’OCDE, qui centralisent les priorités de l’action éducative sur des questions telles que l’entrepreneuriat, l’employabilité et les logiques commerciales, en sont les suivantes. Le temps de production, défini par le pragmatisme régulateur qui envahit et colonise le temps humain de la relation, acquiert une nouvelle centralité dans les discours et les pratiques éducatives. Cet article vise à définir et à analyser les effets de ce que nous appelons l’impérialisme de l’utile, en soulignant l’importance de redonner aux pratiques et aux discours éducatifs un sens critique, humanisant et socialement juste., Em tempos de tecnocracia, as questões associadas ao Direito à Educação têm sido preteridas em favor de um determinismo económico-financeiro, predominante na sociedade hegemonizada pelo neoliberalismo. Espelho disto mesmo são as orientações educativas provindas de organizações transnacionais, como a Comissão Europeia ou a OCDE, centralizando as prioridades da ação educativa em questões como o empreendedorismo, a empregabilidade e as lógicas empresariais. O tempo da produção, definido pelo pragmatismo regulador que invade e coloniza o tempo humano da relação, ganha uma nova centralidade nos discursos e práticas educativas. O presente artigo pretende definir e analisar os efeitos do que designamos por imperialismo do útil, sublinhando a importância de devolver às práticas e aos discursos educacionais um sentido crítico, humanizador e socialmente justo.

[spa] Este proyecto elabora prácticas metodológicas a partir de epistemologías descolonizadoras, feministas y sexodisidentes para producir una perspectiva situada en la propia experiencia como migrante sexodisidente. Mediante esta experiencia se analizan documentos heterogéneos y se producen encuentros que permiten sumar otras voces y otras experiencias a la investigación. Desde esa posición epistémica encarnada, se problematizan, por una parte, formas de representación de las disidencias sexuales en relación con la violencia, el conflicto armado y los Acuerdos de Paz en Colombia, el contexto de partida. Por otra parte, se analizan y cuestionan la producción de discursos y representaciones en las que se construyen formas de diversidad sexual hegemónicas, excluyentes y colonizadoras en Europa y particularmente en España, el territorio a donde migro. Finalmente, se efectúa una práctica artística de memoria afectiva, visual y narrativa de experiencias diaspóricas sexodisidentes en la ciudad de Barcelona, desde donde se sitúa y se produce la investigación.

This thesis examines neoliberal political and legal philosophy, focusing on the concept of rule, drawing particularly on the contributions of four major contributors: Walter Lippmann, Friedrich Hayek, James Buchanan, and Richard Posner. Their contributions encounter the same problem, which emerged in the 1930s and 1940s when liberalism was being reconstructed as a third way between economic planning and laissez-faire, justifying and developing the institutional conditions that would allow a market society to thrive. In doing so, neoliberals face three challenges with this seminal problematization. First, they must deal with the normative question of how to justify the game's rules. By rejecting the naturalistic perspective that underlies laissez-faire, and any transcendental basis for social order, neoliberals are compelled to offer a series of arguments supporting a well-organized market society. These answers imply a second question relating to the impossibility of stating the game's rules from an epistemically valued point of view. Neoliberals have criticized socialist planning from the outset in that it took advantage of an undue epistemic privilege. How, then, to reconcile the epistemic critique that underlies the defense of the market as an aggregator, transmitter, and discoverer of information with the need for some form of institutional interventionism? Finally, the thesis of a government by the rules of the game, their enunciation, and their modification presuppose a theory of law capable of thinking about the form that the rules should take and the processes of modification of these rules. I show that the theses of the different authors of my corpus are crossed by these problems, which also constitute a key to the interpretation of their theories. I thus distinguish two central moments, namely a first period of formation of the neoliberal problematic, drawing on recent historical works on the constitution of neoliberalism – relying in particular on the works of Lippmann and the first Hayek –, then I show, in a second period, how this problem crosses the more recent positions of authors participating in the exact reflection on the way to justify the rules of the game of liberal society – the second Hayek, the works of the economist Buchanan and the jurist Posner. I show, for each of them, that the structuring problems of neoliberalism are renewed and allow an internal critique of these authors' positions while underlining the interest in thinking from their problems. This thesis intends to contribute not only to clarifying neoliberal political and legal philosophy as a thesis about government by rules in order to establish legitimate liberal planning but also to show the importance of taking these positions into account in order to inform our contemporary theoretical elaborations since neoliberal diagnoses constitute so many ways of interrogating the conceptual bestiary of these theories. Paradoxically, neoliberal positions can thus constitute resources for alternative positions, not defending the same conclusions.; Résumé de la thèse Cette thèse examine la philosophie politique et juridique néolibérale, à travers le concept de règle, en s'appuyant particulièrement sur les contributions de quatre auteurs : Walter Lippmann, Friedrich Hayek, James Buchanan et Richard Posner. Ces travaux sont reliés par un même problème, développé au cours des années 1930-1940 – moment de reconstruction du libéralisme, pensé comme une troisième voie entre celle de la planification économique et celle du laisser-faire –, à savoir celui de la justification et de l'élaboration des conditions institutionnelles à même de permettre à une société de marché de s'épanouir. Ce faisant, les néolibéraux doivent affronter trois difficultés relatives à cette problématisation séminale. Tout d'abord, il leur faut traiter de la question normative de la justification des règles du jeu. En refusant la perspective naturaliste sous-jacente au laisser-faire, et par ailleurs tout fondement transcendantal à l'ordre social, les néolibéraux sont amenés à proposer une série d'arguments relatifs à la défense d'une société de marché bien organisée. Ensuite, ces réponses impliquent une seconde question, relative à l'impossibilité d'énoncer les règles du jeu depuis un point de vue épistémiquement valorisé. Les néolibéraux ont, en effet et dès le départ, critiqué la planification socialiste en ce qu'elle se prévalait d'un privilège épistémique indu. Comment, dès lors, concilier la critique épistémique qui sous-tend la défense du marché comme agrégateur, transmetteur et découvreur d'information avec la nécessité d'une forme d'interventionnisme institutionnel ? Enfin, la thèse d'un gouvernement par les règles du jeu, leur énonciation et leur modification, suppose une théorie du droit, à même de penser la forme que doivent prendre les règles, ainsi que les processus de modification de celles-ci. Je montre que les thèses des différents auteurs de mon corpus sont traversées par ces problèmes, qui constituent également une clef d'interprétation de leurs théories. Je distingue, ainsi, deux grands moments, à savoir un premier temps de formation de la problématique néolibérale, en puisant dans les travaux historiques récents portant sur la constitution du néolibéralisme – en m'appuyant particulièrement sur les travaux de Lippmann et du premier Hayek –, puis je montre, dans un second temps, comment ce problème traverse les positions plus récentes d'auteurs participant de la même réflexion sur la manière de justifier les règles du jeu d'une société libérale – le second Hayek, les travaux de l'économiste Buchanan et du juriste Posner. Je montre, pour chacun, que les problèmes structurants du néolibéralisme sont reconduits, et permettent une critique interne des positions de ces auteurs, tout en soulignant l'intérêt de penser à partir de leurs problèmes. Cette thèse entend donc contribuer non seulement à clarifier la philosophie politique et juridique néolibérale comme une thèse portant sur le gouvernement par les règles en vue d'établir une planification libérale légitime, mais aussi à montrer l'importance de prendre en compte ces positions pour informer nos élaborations théoriques contemporaines, puisque les diagnostics néolibéraux constituent autant de manière d'interroger le bestiaire conceptuel de ces théories. Paradoxalement, les positions néolibérales peuvent donc constituer des ressources pour des positions alternatives, ne défendant pas les mêmes conclusions.

Le fédéralisme financier en Belgique connaît un paradoxe fondamental. Il est tout d’abord le fruit d’une logique de divergence alimentée par des dissensions politiques et économiques entre entités fédérées. Son évolution témoigne néanmoins d’une logique de convergence budgétaire, initialement dictée par la volonté d’enrayer les conséquences néfastes de l’importante dette publique, puis renforcée par l’accentuation progressive des contraintes budgétaires européennes.

Este artigo apresenta os resultados parciais de uma pesquisa de doutorado em andamento sobre as relações entre as igrejas evangélicas das favelas e periferias da cidade do Rio de Janeiro e o neoliberalismo. O objetivo é conhecer o papel desempenhado por estas igrejas na governamentalidade neoliberal. Para tanto, a religião é interpretada como um fenômeno de legitimação do poder (Durkheim, Berger, Bourdieu e Weber) e o neoliberalismo como uma forma de governo dos indivíduos (Foucault e Dardot e Laval). O artigo utiliza-se ainda de alguns dados preliminares de uma etnografia que venho conduzindo na cidade do Rio de Janeiro e de dados secundários provenientes de outras publicações. Os resultados parciais indicam que algumas igrejas evangélicas são parte de um conjunto heterogêneo e articulado de governamentalidades que tenho chamado de dispositivo urbano neoliberal e que inclui modos de subjetivação, militarização, remoção de favelas, tráfico de drogas e milícias. This article presents the partial results of an ongoing doctoral research on the relations between evangelical churches in the favelas and peripheries of Rio de Janeiro and neoliberalism. The objective is to know the role played by these churches in neoliberal governmentality. Therefore, religion is interpreted as a phenomenon of legitimation of power (Durkheim, Berger, Bourdieu and Weber) and neoliberalism as a form of government of individuals (Foucault and Dardot and Laval). The article also uses some preliminary data from an ethnography that I have been conducting in the city of Rio de Janeiro and secondary data from other publications. The partial results indicate that some evangelical churches are part of a heterogeneous and articulated set of governmentalities that I have called neoliberal urban device and that include modes of subjectivation, militarization, favelas removal, drug trafficking and militias. Este artículo presenta los resultados parciales de una investigación de doctorado en curso sobre la relación entre las iglesias evangélicas en las favelas y las periferias de la ciudad de Río de Janeiro y el neoliberalismo. El objetivo es conocer el papel jugado por estas iglesias en la gubernamentalidad neoliberal. Por tanto, la religión se interpreta como un fenómeno de legitimación del poder (Durkheim, Berger, Bourdieu y Weber) y el neoliberalismo como una forma de gobierno de los individuos (Foucault y Dardot y Laval). El artículo también utiliza algunos datos preliminares de una etnografía que vengo realizando en la ciudad de Río de Janeiro y datos secundarios de otras publicaciones. Los resultados parciales indican que algunas iglesias evangélicas forman parte de un conjunto heterogéneo y articulado de gubernamentalidades que he denominado dispositivo urbano neoliberal y que incluye modos de subjetivación, militarización, remoción de favelas, narcotráfico y milicias. Cet article présente les résultats partiels d'une recherche doctorale en cours sur la relation entre les églises évangéliques des favelas et des banlieues de la ville de Rio de Janeiro et le néolibéralisme. L'objectif est de connaître le rôle joué par ces églises dans la gouvernementalité néolibérale. À cette fin, la religion est interprétée comme un phénomène de légitimation du pouvoir (Durkheim, Berger, Bourdieu et Weber) et le néolibéralisme comme une forme de gouvernement des individus (Foucault et Dardot et Laval). L'article utilise également des données préliminaires d'une ethnographie que j'ai menée dans la ville de Rio de Janeiro et des données secondaires d'autres publications. Les résultats partiels indiquent que certaines églises évangéliques font partie d'un ensemble hétérogène et articulé de gouvernementalités que j'ai appelé dispositif urbain néolibéral et qui incluent des modes de subjectivation, militarisation, éradication des favelas, trafic de drogue et milices.

While Canadian public schools do not charge students tuition the same way post-secondary institutions do, we are increasingly seeing neoliberal pressures contribute to a lucrative market for tuition-based international students in K-12 education similar to higher education. This study focuses on how neoliberalization is shaping and contributing to the international recruitment policyscape in Ontario’s K-12 education system. Theoretically informed by neoliberalism and anti-colonialism, this paper examines the case study of international student programming in Ontario (and Canada’s) largest school board, the Toronto District School Board. Using “What’s the Problem Represented to Be?” as a methodological approach, we conducted a policy analysis of various documents published by the board with respect to their international student program. Our analysis shows how overarching neoliberal pressures imposed by provincial governments contribute to the creation and maintenance of this particular policyscape, along with a discussion of how this impacts public education in Ontario., Bien que les écoles publiques canadiennes ne fassent pas payer de frais de scolarité aux élèves tels que le font les établissements d'enseignement postsecondaire, nous constatons de plus en plus que les pressions néolibérales contribuent à la création d'un marché lucratif pour les étudiants étrangers payant des frais de scolarité dans le système d'éducation de la maternelle à la 12e année, comme c’est le cas pour l’enseignement supérieur. Cette étude se concentre sur la façon dont la néolibéralisation façonne et contribue au paysage de politiques du recrutement international dans le système éducatif de l’Ontario de la maternelle à la 12e année. Par le biais théorique du néolibéralisme et de l'anticolonialisme, cet article se penche sur l'étude de cas du programme pour étudiants étrangers du plus grand conseil scolaire de l'Ontario (et du Canada), le Toronto District School Board. En utilisant l'approche « Quel est le problème représenté ? » de Carol Bacchi pour notre méthodologie, nous avons effectué une analyse politique critique de divers documents publiés par le conseil scolaire en ce qui concerne son programme d'étudiants étrangers. Notre analyse démontre comment les pressions néolibérales dominantes imposées par les gouvernements provinciaux contribuent à la création et au maintien de ce paysage de politiques particulier, et offre aussi une discussion sur l'impact de cette situation sur l'éducation publique en général.

O sonho da autodeterminação de África como resultado da descolonização não está sendo observado na sua plenitude. Na análise deste fenómeno, a maioria dos estudos aponta factores endógenos, o que desautoriza a teoria do neo-institucionalismo histórico que explica os fenómenos a partir da dependência de trajectória. Este artigo resgata a dependência de trajectória e orienta-se em três abordagens: geopolítica, económica e histórica. O objectivo é analisar os factores que explicam a persistência dos problemas que limitam África de desfrutar na plenitude o resultado da sua luta pela descolonização. O artigo assume abordagem qualitativa, técnicas de revisão bibliográfica e documental, tomando como base a teorica do neo-institucionalismo histórico. O artigo argumenta que a persistência dos problemas, dilemas, estado mais crítico e profundo da manifestação de pobreza em África, não é resultado do descaminho nos princípios nacionalistas gerados pelo pan-africanismo e muito menos pela reemergência dos antigos “amigos de África”, mas, da configuração da geopolítica internacional desfavorável à África. The dream of African self-determination as a result of desecolonization is not being fully realized. In the analysis of this phenomen, most studies point out the endogenous factors, which discredit the theory of historical neo-institutionalism that explains the phenomen from the basis of path dependence. This article renovate the path dependence trajectory and is guided in three approach: geopolitical, economic and historical. The objective is to analyze the factors that explain the persistence of problems that limits Africa enjoy fully the results of its struggle of decolonization. The article is qualitative approach, bibliographic and documentaary studies review and historical neo-institutionalism is the basic theory. The article argues that the persistence of problems, dilemmas, a more critical and deeper state of the manifestation of the poverty in Africa, is not a result of the deviation from nationalist principles genereted by Pan-Africanism, much less by the reemergence of the old “friends of Africa”, but the configuration of international geopolitics unfavorable to Africa. El sueño de la autodeterminación africana como resultado de la descolonización no se está realizando plenamente. En el análisis de este fenómeno, la mayoría de los estudios señalan los factores endógenos, lo que desacredita la teoría del neoinstitucionalismo histórico que explica el fenómeno a partir de la dependencia de la trayectoria. Este artículo renueva la trayectoria de la dependencia del camino y se guía en tres enfoques: geopolítico, económico e histórico. El objetivo es analizar los factores que explican la persistencia de los problemas que limitan a África a disfrutar plenamente de los resultados de su lucha de descolonización. El artículo es de enfoque cualitativo, revisión de estudios bibliográficos y documentales y el neoinstitucionalismo histórico es la teoría básica. El artículo argumenta que la persistencia de problemas, dilemas, un estado más crítico y más profundo de la manifestación de la pobreza en África, no es resultado de la desviación de los principios nacionalistas generada por el panafricanismo, y mucho menos por el resurgimiento del viejo “amigos de África”, sino la configuración de la geopolítica internacional desfavorable para África. Le rêve d'autodétermination de l'Afrique à la suite de la décolonisation n'est pas pleinement réalisé. Dans l'analyse de ce phénomène, la plupart des études pointent vers des facteurs endogènes, ce qui réfute la théorie du néo-institutionnalisme historique qui explique les phénomènes sur la base de la dépendance au sentier. Cet article sauve la dépendance de trajectoire et est guidé par trois approches : géopolitique, économique et historique. L'objectif est d'analyser les facteurs qui expliquent la persistance des problèmes qui limitent l'Afrique à jouir pleinement des résultats de sa lutte pour la décolonisation. L'article adopte une approche qualitative, bibliographique et des techniques de revue documentaire, basée sur la théorie du néo-institutionnalisme historique. L'article soutient que la persistance des problèmes, des dilemmes, l'état le plus critique et le plus profond de la manifestation de la pauvreté en Afrique, n'est pas le résultat de la déviation des principes nationalistes générés par le panafricanisme, encore moins la réémergence de l'ancien " amis de l'Afrique », mais, la configuration de la géopolitique internationale défavorable à l'Afrique.

Mapping new administrative domains for integrating conservation and development, and defining rights in terms of both new policy and the citizenry governed thereby, have been central to postcolonial neoliberal environmental governance programmes known as Community Based Natural Resources Management (CBNRM). Examples now abound of the complex, ambiguous and sometimes contested outcomes of CBNRM initiatives and processes. In this paper I draw on archival, oral history and ethnographic material for north-west Namibia, particularly in relation to indigenous Khoekhoegowab-speaking Damara / ǂNūkhoe and ǁUbu peoples, to explore two issues. First, I highlight the significance of historical colonial and apartheid contexts generating mapped reorganisations of land and human populations for memories of access and use that exceed these reorganisations. Second, I foreground a nexus of conceptual, constitutive and affective relationships with lands now bounded as CBNRM administrative units or ‘conservancies’ that have tended to be disrupted through both past events and as economising neoliberal governance approaches have taken hold in this context. Acknowledging disjunctions in conceptions and experiences of people-land relationships may assist with understanding who and what is amplified or diminished in contemporary globalising trajectories in neoliberal environmental governance. In particular, oral histories recording individual experiences in-depth, especially those of elderly people prompted by return to remembered places of past dwelling, can historicise and deepen recognition of complex cultural landscapes that today carry high conservation value. Le travail de cartographie des nouveaux domaines administratifs en vue de promouvoir la conservation et le développement, ainsi que la redéfinition des droits dans le cadre des nouvelles politiques et concepts de citoyenneté qui émergent de ce processus, sont deux éléments centraux des programmes s’inscrivant dans un mouvement de gouvernance environnementale néolibérale connus sous le nom de « Gestion communautaire des ressources naturelles » (GCRN)[Ndlr : En anglais, « Community-Based Natural Resources Management » (CBNRM)]. Aujourd’hui, nombre d’exemples révèlent les effets complexes, ambigus et souvent contestés des initiatives prises et des processus engagés dans le contexte de cette GCRN. Dans cet article, je m’appuie sur des données historiques et ethnographiques collectées dans le Nord-Ouest de la Namibie, et en particulier relatives aux populations locutrices des langues Khoe Damara/ǂNūkhoen, pour interroger ces deux problématiques. En premier lieu, cet article met en lumière l’impact, dans des contextes marqués par le colonialisme et l’apartheid, des réorganisations cartographiques du territoire et des populations sur la mémoire encore vive d’un accès et d’un usage des territoires qui excède les réorganisations et démarcations en question. En second lieu, il met en avant la complexité et la densité des relations conceptuelles, constitutives et affectives avec les territoires aujourd’hui touchés par la création d’unités administratives ou « aires de conservation » liées à la GCRN, relations qui se sont vues affectées et reconfigurées par nombre d’événements passés et par le modèle de gouvernance économique et néolibérale qui s’est fermement implanté dans la région. Reconnaître les disjonctions ainsi créées dans le rapport pratique et conceptuel entre territoires et populations est de nature à permettre une meilleure compréhension de ce qui se voit amplifié ou diminué par les trajectoires mondialistes empruntées par la gouvernance environnementale néolibérale. Plus particulièrement, l’histoire orale qui documente en profondeur les expériences individuelles, et surtout celles des personnes plus âgées inspirées par un retour sur d’anciens lieux d’habitation remémorés, peut historiciser et approfondir la connaissance de territoires culturels complexes qui ont aujourd’hui comme hier une importance cruciale, en termes de protection et de conservation.

Le travail de cartographie des nouveaux domaines administratifs en vue de promouvoir la conservation et le développement, ainsi que la redéfinition des droits dans le cadre des nouvelles politiques et concepts de citoyenneté qui émergent de ce processus, sont deux éléments centraux des programmes s’inscrivant dans un mouvement de gouvernance environnementale néolibérale connus sous le nom de « Gestion communautaire des ressources naturelles » (GCRN)[Ndlr : En anglais, « Community-Based Natural Resources Management » (CBNRM)]. Aujourd’hui, nombre d’exemples révèlent les effets complexes, ambigus et souvent contestés des initiatives prises et des processus engagés dans le contexte de cette GCRN. Dans cet article, je m’appuie sur des données historiques et ethnographiques collectées dans le Nord-Ouest de la Namibie, et en particulier relatives aux populations Damara/ǂNūkhoe and ǁUbu, locutrices du Khoekhoegowab, pour, pour interroger ces deux problématiques. En premier lieu, cet article met en lumière l’impact, dans des contextes marqués par le colonialisme et l’apartheid, des réorganisations cartographiques du territoire et des populations sur la mémoire encore vive d’un accès et d’un usage des territoires qui excède les réorganisations et démarcations en question. En second lieu, il met en avant la complexité et la densité des relations conceptuelles, constitutives et affectives avec les territoires aujourd’hui touchés par la création d’unités administratives ou « aires de conservation » liées à la GCRN, relations qui se sont vues affectées et reconfigurées par nombre d’événements passés et par le modèle de gouvernance économique et néolibérale qui s’est fermement implanté dans la région. Reconnaître les disjonctions ainsi créées dans le rapport pratique et conceptuel entre territoires et populations est de nature à permettre une meilleure compréhension de ce qui se voit amplifié ou diminué par les trajectoires mondialistes empruntées par la gouvernance environnementale néolibérale. Plus particulièrement, l’histoire orale qui documente en profondeur les expériences individuelles, et surtout celles des personnes plus âgées inspirées par un retour sur d’anciens lieux d’habitation remémorés, peut historiciser et approfondir la connaissance de territoires culturels complexes qui ont aujourd’hui comme hier une importance cruciale, en termes de protection et de conservation. Mapping new administrative domains for integrating conservation and development, and defining rights in terms of both new policy and the citizenry governed thereby, have been central to postcolonial neoliberal environmental governance programmes known as Community Based Natural Resources Management (CBNRM). Examples now abound of the complex, ambiguous and sometimes contested outcomes of CBNRM initiatives and processes. In this paper I draw on archival, oral history and ethnographic material for north-west Namibia, particularly in relation to indigenous Khoekhoegowab-speaking Damara / ǂNūkhoen and ǁUbun peoples, to explore two issues. First, I highlight the significance of historical colonial and apartheid contexts generating mapped reorganisations of land and human populations for memories of access and use that exceed these reorganisations. Second, I foreground a nexus of conceptual, constitutive and affective relationships with lands now bounded as CBNRM administrative units or ‘conservancies’ that have tended to be disrupted through both past events and as economising neoliberal governance approaches have taken hold in this context. Acknowledging disjunctions in conceptions and experiences of people-land relationships may assist with understanding who and what is amplified or diminished in contemporary globalising trajectories in neoliberal environmental governance. In particular, oral histories recording individual experiences in-depth, especially those of elderly people prompted by return to remembered places of past dwelling, can historicise and deepen recognition of complex cultural landscapes that today carry high conservation value.

Resumen Con base en trabajo etnográfico y análisis de discursos públicos y políticas sociales, examino la relación entre las medidas gubernamentales y la (re)producción o contención de condiciones de desigualdad vividas por comerciantes callejeros en la Ciudad de México, en el marco de la pandemia de COVID-19. Expongo que, desde la presidencia del país, se confrontó la violencia simbólica de discursos (vinculados al neoliberalismo urbano) que estigmatizan a los trabajadores por su imposibilidad estructural de cumplir con las medidas de confinamiento. Empero, precisamente la violencia económica estructural no fue contenida por políticas sociales que suspendieran efectivamente la dependencia de estos comerciantes al mercado, especialmente durante los momentos de mayor peligro y de mayores restricciones de las actividades económicas. Esto los forzó a salir a la calle en busca de ingresos, incumpliendo las disposiciones oficiales y exponiéndolos al contagio, a sanciones administrativas y represión policial por trabajar. Abstract Based on ethnographic work and the analysis of social programs and public speeches, I examine the relationship between governmental measures and the (re)production or containment of conditions of inequality experienced by street vendors in Mexico City during the COVID-19 pandemic. I argue that from the president's office the symbolic violence of discourses (linked to urban neoliberalism) that stigmatize workers given their structural impossibility of complying with confinement norms was confronted. However, it was precisely the structural economic violence which was not contained by social policies that effectively suspend the workers' dependence on the market, especially during the moments of greatest risk and major restrictions on economic activities. This forced them to go out to the streets in search for income, thus failing to comply with the official regulations and exposing them to illness, as well as to administrative sanctions and police repression for working. Resumo Com base no trabalho etnográfico e na análise dos discursos públicos e das políticas sociais, examino a relação entre as medidas governamentais e a (re)produção ou contenção das condições de desigualdade vividas pelos comerciantes de rua na Cidade do México no cntexto da pandemia da COVID-19. Defendo que a violência simbólica dos discursos (ligada ao neoliberalismo urbano) que estigmatizam os trabalhadores pela sua impossibilidade estrutural de cumprir as medidas de confinamento foi confrontada pela presidência do país. No entanto, precisamente a violência económica estrutural não foi contida por políticas sociais que efectivamente suspenderam a dependência destes comerciantes do mercado durante os tempos de maior perigo e restrições às actividades econômicas. Isto obrigou-os a sair à rua em busca de rendimentos, em violação dos regulamentos oficiais e expô-los a contágio, sanções administrativas e repressão policial pelo trabalho. Résumé A partir d'un travail ethnographique et de l'analyse de discours publiques et de programmes sociaux, j'examine la relation entre les mesures gouvernementales et la (re)production ou la contenance des conditions d'inégalité vécues par les commerçants de rue à Mexico pendant la pandémie de COVID-19. Je soutiens que la violence symbolique des discours (liés au néolibéralisme urbain) qui stigmatisent les travailleurs pour leur impossibilité structurelle de se conformer aux mesures sanitaires à été confrontée par la présidence du pays. Cependant, c'est précisément la violence économique structurelle qui n'a pas été contenue par des politiques sociales qui suspendent de façon effective la dépendance de ces commerçants au marché, spécialment pendant les périodes de plus grand danger sanitaire et de restrictions majeures aux activités économiques. Ceci les a obligé à travailler dans la rue à la recherche de revenus, ne respectant ainsi les réglementations officielles. Les commerçants ont donc été exposés à l'infection, aux sanctions administratives et à la répression policière.

En el llindar d’un nou segle, amb la intensificació del domini financer sobre el sistema capitalista i l’expansió de la recerca de nous espais d'acumulació, assistim a la represa del debat internacional sobre el model de finançament de la infraestructura Aquest article explora un conjunt de dades empíriques sobre els nous mecanismes pel finançament privat de les infraestructures al Brasil ¡, amb èmfasi en el període post-2011, a causa de una disseminació més gran de nous productes, com ara les obligacions d’infraestructura. El primer objectiu es explorar el procés de construcció de la narrativa hegemònica de la neoliberalització de l’estat per a la provisió d’infraestructures, basada en una visió binària del públic i el privat. El segon objectiu està relacionat amb els resultats de la nostra recerca empírica, a patir de la qual discutim el neoliberalisme realment existent, cosa que apunta a un model financer emergent marcat per la hibridació entre les esferes púbica i privada., On the threshold of the new century, with the intensification of financial dominance over the capitalist system and an expansion of the search for new spaces of accumulation, we witness the resumption of the international debate on the pattern of financing infrastructure. This article explores a set of empirical data on new mechanisms for private financing of infrastructure in Brazil, with an emphasis on the post-2011 period, due to the more expressive dissemination of new products, such as the infrastructure debentures. The first objective is to explore the process of building the hegemonic narrative of neoliberalization of the State for the provision of infrastructure, rooted in a binary vision between the public and the private. The second objective is related to the results of our empirical research, from which we discussed the really existing neoliberalism, which points to an emerging financing pattern marked by hybridism between the public and private spheres., No limiar do novo século, com a intensificação da dominância financeira sobre o sistema capitalista e uma ampliação da busca por novos espaços de acumulação, presenciamos a retomada do debate internacional sobre o padrão de financiamento da infraestrutura. Este artigo explora um conjunto de dados empíricos sobre novos mecanismos do financiamento privado da infraestrutura no Brasil, com ênfase no período pós-2011, em função da disseminação mais expressiva de novos produtos, como as debentures incentivadas de infraestrutura. O primeiro objetivo é explorar o processo de construção da narrativa hegemônica de neoliberalização do Estado para a provisão da infraestrutura, enraizada numa visão binária entre o público e privado. O segundo objetivo relaciona-se aos resultados de nossa pesquisa empírica, a partir dos quais discutimos o neoliberalismo realmente existente, que aponta para um padrão de financiamento emergente marcado pelo hibridismo entre a esfera pública e privada.

Les deux pièces Jouer le Paradis et Let Them Eat Money sont des fictions qui se confrontent à la catastrophe climatique. Toutes deux sont narratives, ancrées dans le présent et anticipent les désastres social et individuel à venir. Bien qu’elles se rangent ainsi parmi les rares climate-fictions dramatiques, leurs stratégies dramaturgiques divergent. Les écritures déploient ce faisant une autre vision de la catastrophe et deux éthiques différentes, peut-être complémentaires. Let Them Eat Money est située dix ans après l’écriture de la pièce, en 2028, dans un environnement européen qui se situe dans le prolongement du nôtre. Les protagonistes sont des justiciers cherchant à venger les fautes des dirigeants depuis 2018. Jouer le Paradis procède de manière métaphorique : les divers axes narratifs semblent contemporains, mais ils dérivent vers une situation catastrophique insituée. Alors que l’extrême richesse de matériaux et la confrontation permanente aux choix passés et présents font de Let Them Eat Money une pièce post-brechtienne, l’analyse ne permet guère d’échapper à l’impression de déterminisme et semble confronter les spectateurs à une série d’erreurs ou hamartias. La pièce montre les impasses de l’éthique traditionnelle (Jonas). Jouer le Paradis brouille au contraire les cartes et les situations, en sorte à ce que la catastrophe contamine le présent et précipite le narrateur dans le deuil. Par son écriture poétique, elle invite aussi le spectateur au désarroi et au deuil. The two plays Play the Paradise and Let Them Eat Money are fictions focussing on the coming climate catastrophe. Both are structured along clear narratives : they are anchored in the present et anticipate future disasters on a social and individual level. Though they range among the rare climate-fictions in drama, their dramaturgical strategies diverge. So does their vision of catastrophe, related to two different, maybe complementary ethics. Let Them Eat Money takes place in the fictive year 2028, ten years after the production of the performance. It is situated in an European environment derived from the present one. The protagonists pretend to do justice and to avenge the faults of the rulers since 2018. Play the Paradise proceeds metaphorically. The different narrations seem to be contemporary but they drift in an unsituated catastrophe. The plots result in a very different confrontation to catastrophe. Let Them Eat Money may seem post-Brechtian because of its very rich material as well as its concentration on past and present choices. But it paves the way to a strong determinism and the spectators are confronted to an array of errors or hamartias. The play shows the stalemate of traditional ethics (Jonas). Play the Paradise conversely blurs the situations, so that the catastrophes contaminate the present. The narrator is plunged into grief. By its poetic writing the play also invites the spectators to deal with sorrow and grieving.

La diffusion de l’école de la régulation au Québec au cours des années 1980 et 1990 est passée par les modes conventionnels : livres, articles, conférences et colloques. Plusieurs chercheurs du Québec ont démontré un grand intérêt pour cette approche qui offrait une lecture de modes de développement caractérisant des périodes assez longues. Issue de l’économie politique, l’approche démontrait également une grande ouverture pour les contributions interdisciplinaires, ce qui explique l’intérêt démontré par les sociologues et politologues. L’accueil fut à la fois positif et critique. Les limites pour investir les thématiques sociales et politiques ont été relevées et plusieurs ont tenté d’apporter leur propre contribution. Avec les années 1990, l’hégémonie du néolibéralisme et la fin définitive du fordisme, les chercheurs québécois ont mené des travaux de plus en plus dispersés et se sont éloignés de l’approche, même si son influence est encore présente. The dissemination of the school of regulation in Quebec during the 1980s and 1990s went through conventional modes: books, articles, lectures, and colloquia. Several researchers from Quebec have shown great interest in this approach, which offers a reading of modes of development characterizing fairly long periods. Coming from a political economy, the approach also demonstrated a great openness to interdisciplinary contributions, which explains the interest shown by sociologists and political scientists. The reception was both positive and critical. The limits for investing in social and political themes have been noted and several have tried to make their own contribution. With the 1990s, the hegemony of neoliberalism, and the definitive end of Fordism, Quebec researchers carried out increasingly dispersed work and moved away from the approach, even if its influence is still present.

Notre article examine l’interprétation offerte par Benoît Lévesque du modèle québécois de développement, en nous basant tant sur ses travaux que sur les idées structurantes dans certaines des communautés d’interrogation auxquelles il a pris part, pour ensuite situer cette interprétation, ces idées et ces communautés dans le contexte socio-économique et politique du Québec durant les quatre dernières décennies. Nous commençons avec une présentation de certains concepts centraux mobilisés dans les recherches de Lévesque, en prêtant particulièrement attention aux liens établis entre la régulation, l’innovation et l’économie sociale. Nous mettons ensuite en lumière l’analyse élaborée par Lévesque des transformations du modèle québécois de développement au cours des quatre dernières décennies, en prenant notamment en compte la récession économique mondiale du début des années 1980 et son impact politique et social. Nous présentons ensuite des débats entourant le rôle de l’économie sociale au Québec, ainsi que des réflexions de Lévesque sur l’évolution récente du modèle de développement québécois et les trois générations d’innovations sociales. Ces débats et ces réflexions nous permettent de conclure en proposant des pistes de prolongement des travaux de Lévesque. Our article examines the interpretation offered by Benoît Lévesque of the Quebec model of development, by basing ourselves both on his work and on the structuring ideas in some of the communities of inquiry he participated in. We then situate this interpretation, these ideas, and these communities in Quebec’s socio-economic and political context over the past four decades. We begin with a presentation of some of the central concepts used in Lévesque’s work, with a particular attention to the links established between regulation, innovation, and the social economy. We then highlight Lévesque’s interpretation of the transformations of the Quebec model of development over the last four decades, notably by considering the global economic recession of the early 1980s and its political and social impact. We then present debates around the role of social economy in Quebec, as well as Lévesque’s reflections on the recent evolution of the Quebec model of development and the three generations of social innovations. These debates and these reflections allow us to conclude by proposing ways of extending Lévesque’s work.

International audience

Le titre du dernier ouvrage d’Olivier Neveux est doublement étonnant. Au regard de ses travaux antérieurs, d’abord : que l’auteur de Théâtres en lutte. Le théâtre militant en France des années 1960 à nos jours et de Politiques du spectateur. Les enjeux du théâtre politique aujourd’hui prétende rejeter le théâtre politique est un paradoxe qui intrigue. Au regard de la doxa théâtrale contemporaine, ensuite : il est bien admis que le théâtre doit se vouloir en prise sur les enjeux de son époque,...

A análise dos últimos anos das relações políticas e econômicas entre o Brasil e os países africanos mostra tendência para repetição de um padrão presente ao longo de todo o século XX – curtos períodos de aproximação seguidos por períodos maiores de afastamento. É possível notar que o investimento brasileiro nessas relações tem variado conforme a orientação política adotada, se desenvolvimentista ou neoliberal. O intuito deste artigo é compreender de que forma a adoção de políticas desenvolvimentistas, neoliberais e suas versões do século XXI tem repercutido nas relações entre o Brasil e os países africanos. Partimos do entendimento inicial de que a estabilidade e aprofundamento das relações entre o Brasil e os países africanos são amplamente dependentes da ação estatal, cujas variações de atuação decorrem de algumas limitantes inerentes à posição periférica desses países na economia-mundo e das relações internas travadas dentro desses países. The analysis of recent years of political and economic relations between Brazil and African countries shows a tendency to repeat a pattern present throughout the 20th century – short periods of approximation followed by longer periods of estrangement. It is possible to notice that Brazilian investment in these relations has varied according to the political orientation adopted, whether developmental or neoliberal. The purpose of this article is to understand how the adoption of developmental and neoliberal policies and their versions of the 21st century has affected relations between Brazil and African countries. We start from the initial understanding that the stability and deepening of relations between Brazil and African countries are largely dependent on state action, whose variations in action result from some limitations inherent to the peripheral position of these countries in the world-economy and from the internal relations held within of those countries. L’analyse des relations politiques et économiques entre le Brésil et les pays africains au cours des dernières années montre une tendance à répéter un schéma présent tout au long du vingtième siècle - de courtes périodes de rapprochement suivies de plus longues périodes d’éloignement. L’investissement brésilien dans ces relations a varié en fonction de l’orientation politique adoptée, qu’elle soit développementale ou néolibérale. L’objectif de cet article est de comprendre comment l’adoption de politiques développementalistes et néolibérales et leurs versions du 21e siècle ont affecté les relations entre le Brésil et les pays africains. Nous partons de l’idée que la stabilité et l’approfondissement des relations entre le Brésil et les pays africains dépendent en grande partie de l’action de l’État, dont les variations d’action résultent de certaines contraintes inhérentes à la position périphérique de ces pays dans l’économie mondiale et des relations internes à ces pays.