1. Une réponse humanitaire sous l’influence des réseaux sociaux ? Le cas de la catastrophe d’Ambae au Vanuatu
- Author
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Maëlle Calandra, Unite de recherche migrations et sociétés (URMIS), Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR205-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Cité (UPCité)-Université Côte d'Azur (UCA), Centre de Recherche et de Documentation sur l'Océanie (CREDO), and École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
Réinstallation ,Forced displacement ,Social Networks ,Vanuatu ,Ambae Island ,Réseaux sociaux ,General Earth and Planetary Sciences ,Eruption volcanique ,Volcanic eruption ,[SHS.ANTHRO-SE]Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology ,General Environmental Science ,Resettlement ,Déplacement forcé - Abstract
International audience; This paper aims to explore the influence of social networks on the humanitarian response during the volcanic eruption of Manaro Voui on Ambae island (2017-2018, Vanuatu, South Pacific). It is based on data collected online on the Facebook group “Yumi Toktok Stret” and during a fieldwork conducted in 2018 in Port-Vila among international aid, non-governmental and governmental agencies in charge of the forced inhabitants force displacement. The combination of these date with the eruptive phases of the volcano underlines the importance for local authorities to take into account the effective use of social media, in case of a disaster as they are use as prior emergency information.; Cet article questionne l’influence des réseaux sociaux sur la réponse humanitaire lors de la crise éruptive du Manaro Voui, à Ambae (Vanuatu, Pacifique sud), entre 2017 et 2018. Il se fonde sur l’analyse des publications parues sur le groupe Facebook « Yumi toktok stret » et sur des données ethnographiques collectées en 2018, à Port-Vila, au sein des organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux en charge d’organiser le déplacement forcé des habitants. L’association de ces données mise en rapport avec les phases éruptives du volcan souligne l’intérêt pour les autorités de considérer la place qu’occupe désormais les réseaux sociaux en cas de catastrophe, tant ceux-ci sont utilisés par les habitants comme source prioritaire d’information d’urgence.
- Published
- 2022