12 results on '"Mainbourg S"'
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2. Twice- or Once-Daily Dosing of Direct Oral Anticoagulants, a systematic review and meta-analysis
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Mainbourg, S., Cucherat, M., Provencher, S., Bertoletti, L., Nony, P., Gueyffier, F., Mismetti, P., Grange, C., Durieu, I., Kilo, R., Laporte, S., Grenet, G., and Lega, J.-C.
- Published
- 2021
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3. Dosage de la tryptase : un guide d'utilisation pour le clinicien
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Lobbes, H., Reynaud, Q., Mainbourg, S., Lega, J.C., Durieu, I., and Durupt, S.
- Published
- 2020
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4. L'acéruléoplasminémie héréditaire, une pathologie à ne pas méconnaître
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Lobbes, H., Reynaud, Q., Mainbourg, S., Lega, J-C., Durieu, I., and Durupt, S.
- Published
- 2020
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5. ACR20 RESPONSE AS SURROGATE OF ACR70 RESPONSE IN RHEUMATOID ARTHRITIS: A TRIALLEVEL ANALYSIS FROM A SYSTEMATIC REVIEW OF RANDOMIZED TRIALS.
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Ah Koon, A., Confavreux, C., Grenet, G., Mainbourg, S., Larbre, J. P., Coury, F., Lega, J. C., and Massy, E.
- Published
- 2023
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6. Existe t'il un effet synergique anti-cancéreux entre le denosumab et les inhibiteurs de checkpoint immunitaire (ICI) ? Une étude rétrospective de 268 patients métastatiques osseux traités par ICI.
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Mabrut, E., Mainbourg, S., Peron, J., Maillet, D., Dalle, S., Souquet, P.J., Confavreux, C., and Massy, E.
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Les patients métastatiques osseux ont un mauvais pronostic et une altération de leur qualité de vie avec la survenue d'événements osseux. Le denosumab (DMAB), est un anticorps monoclonal humain qui cible le RANKL. Il est utilisé pour la prévention des événements osseux chez les patients métastatiques osseux. L'axe RANK/RANKL est également impliqué dans de nombreux processus immunologiques. Du fait de l'utilisation croissante en oncologie des inhibiteurs des checkpoints immunitaire (ICI) qui suppriment les mécanismes d'inhibition du système immunitaire induits par les tumeurs, il est licite d'analyser l'éventuel effet synergique anti-tumoral entre les ICI et le DMAB. En effet, certains cas cliniques, cohortes de patients et études in vivo suggèrent cette synergie tout comme l'importance de la séquence d'administration entre le DMAB et l'ICI. Nous avons utilisé la base de données rétrospective IMMUCARE, développée au sein de notre centre hospitalier universitaire, des patients présentant une tumeur solide traitée par ICI (2014–2022). Pour être inclus dans cette analyse, les patients devaient présenter des métastases osseuses. Nous avons analysé la survie globale, la survie sans progression et le changement de ligne de traitement dans les différents groupes suivants : pas de DMAB, association ICI + DMAB, séquence ICI puis DMAB, et séquence DMAB puis ICI. Les survies ont aussi été analysées en multivariée (modèle de Cox). Au total, 268 patients (28,3 % de femmes) présentant des métastases osseuses ont pu être inclus dans l'étude. L'âge moyen ± DS était de 65,5 ± 4,6 ans. Il s'agissait essentiellement de patients atteints de cancer du poumon (n = 223 ; 83,2 %) et de mélanome (n = 18 ; 6,7 %). La survie globale moyenne était de 8,3 mois et la survie sans progression de 4,7 mois. Nous n'avons pas trouvé de différence significative en ce qui concerne la survie globale et la survie sans progression entre les patients sous DMAB + ICI versus sous ICI seul (p = 0,29). Il existait une différence significative pour le délai de changement de ligne de traitement oncologique en faveur de la séquence ICI puis DMAB (3,6 mois vs 8,6 mois en survie globale médiane ; p = 0,022). Il existait aussi une moins bonne survie globale et de survie sans progression des patients recevant une corticothérapie supérieure à 10 mg/j (survie globale médiane 3,2 mois vs 7,8 mois ; p = 0,001). Le résultat est maintenu en analyse multivariée (p = 0,001). Dans cette étude nous ne montrons pas de bénéfice à l'utilisation de DMAB avec ICI sur la survie globale et sur la survie sans progression. Il existe comme dans les études in vivo, un signal bénéfique en faveur de l'utilisation du DMAB après les ICI chez les patients métastatiques osseux. Ce résultat devra être confirmé par d'autres. Comme dans les cohortes de patients non métastatiques osseux traités par ICI, nous montrons un effet néfaste de l'utilisation d'une corticothérapie supérieure à 10 mg/j au moment de l'introduction d'ICI. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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7. Hyperferritinémies extrêmes : un nombre limité de causes et un mauvais pronostic.
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Fauter, M., Mainbourg, S., El Jammal, T., Zaepfel, S., Henry, T., Gerfaud-Valentin, M., Sève, P., and Jamilloux, Y.
- Abstract
La ferritine est utilisée le plus souvent comme indicateur de carence ou surcharge martiale. L'élévation de la ferritinémie est également un marqueur non spécifique d'inflammation, associée à diverses pathologies telles que les infections, les néoplasies ou les maladies inflammatoires systémiques [1]. La constatation d'une hyperferritinémie extrême est classiquement associée au syndrome d'activation lymphohistiocytaire (SALH), sans en être spécifique [2] et à un mauvais pronostic [3]. Cependant, les pathologies associées aux hyperferritinémies extrêmes et leur pronostic restent mal connus. Étude rétrospective incluant des patients âgés de ≥ 18 ans, ayant eu au moins un dosage de ferritine sérique ≥ 5000 μg/L sur une période de deux ans, aux Hospices Civils de Lyon, France. Les pathologies associées à ces hyperferritinémies (classées en 10 groupes étiologiques) ainsi que l'évolution des patients (transfert en soins intensifs et mortalité) ont été analysées. Le Hscore a été calculé rétrospectivement chez tous les patients. Les caractéristiques cliniques et biologiques ont été comparées en fonction des groupes étiologiques. Sur 142 051 dosages de ferritine, 813 avaient une valeur ≥ 5000 μg/L, représentant 495 patients, avec un suivi médian de 129 (1–1149) jours post-dosage. L'âge moyen au moment du dosage était de 56 (± 17) ans et le ratio H/F de 1,3. La ferritinémie médiane était de 9128 μg/L (5013–113 3280). 88 % des patients étaient immunodéprimés et 78 % avaient un antécédent de néoplasie (solide ou hématologique). Les causes de l'hyperferritinémie étaient multiples dans 81 % des cas. Les étiologies les plus fréquentes étaient : les maladies infectieuses (38 %), le SALH (18 %), les hépatites aiguës (14 %) et les surcharges en fer (13 %). En l'absence d'autre cause d'hyperferritinémie, les néoplasies actives (solides ou hématologiques) représentaient 6 % des étiologies. Le syndrome de relargage cytokinique, les maladies systémiques et les hémolyses aiguës étaient plus rares. Il n'y avait aucun cas de néoplasie isolée pour des ferritinémies > 10 000 μg/L. La ferritinémie, en cas de surcharge en fer isolée, ne dépassait jamais 15 000 μg/L. Pour les patients avec une ferritinémie > 25 000 μg/L, seuls quatre diagnostics étaient retrouvés : le SALH dans la moitié des cas, les maladies infectieuses, les hépatites aiguës et le syndrome de relargage cytokinique. 32 % des patients ont été transférés en soins intensifs et 28 % sont décédés au cours de leur hospitalisation. La mortalité globale à 6 mois était de 47 %, et de 68 % pour les patients avec une ferritinémie >40 000 μg/L. Le taux de transfert en soins intensifs et la mortalité étaient statistiquement associés aux taux de ferritinémie (p < 0,001). En analyse multivariée, chaque augmentation de ferritinémie de 10000 μg/L était associé à une augmentation de 3 % de la mortalité, indépendamment du diagnostic sous-jacent et de l'âge (p < 0,001). La ferritinémie moyenne était statistiquement plus élevée chez les patients présentant un SALH par rapport aux autres étiologies. Le seuil de 13405 μg/L correspondait à la meilleure sensibilité (76,4 %) et spécificité (79,3 %) pour le diagnostic de SALH. La ferritinémie était aussi un facteur prédictif de décès dans la population SALH (p < 0,001). Le Hscore était significativement supérieur chez les patients SALH (212 vs 125, p < 0,001). L'élévation des LDH était également associée au diagnostic de SALH (p < 0,001) avec un seuil optimal à 953 U/L. Comparés aux patients ayant d'autres étiologies, ceux du groupe SALH avaient une CRP significativement plus élevée et un fibrinogène significativement plus bas (respectivement 169 mg/L vs 128 mg/L et 3,5 g/L vs 4,8 g/L, < 0,001). L'hyperferritinémie reflète différentes étiologies, mais seulement quatre causes rendent compte des valeurs extrêmes (> 25 000 μg/L), notamment le SALH et l'hépatite aiguë. L'hyperferritinémie extrême n'est donc pas spécifique du SALH mais doit toujours faire évoquer la possibilité de ce diagnostic. Elle est, indépendamment de la cause, associée à une surmortalité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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8. Efficacité des infiltrations intra-articulaires de plasma riche en plaquettes comparé au placebo dans la gonarthrose : revue systématique de la littérature et méta-analyse.
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Debionne, T., Auroux, M., Mainbourg, S., and Chapurlat, R.
- Abstract
Notre objectif principal était d'évaluer l'efficacité de l'infiltration intra-articulaire de plasma riche en plaquettes (PRP) sur la douleur et la fonction dans la gonarthrose par rapport à l'infiltration intra-articulaire de sérum physiologique (placebo). Une recherche d'études contrôlées randomisées (ECR) réalisées sur l'infiltration intra-articulaire de plasma riche en plaquettes comparée à l'infiltration intra-articulaire de placebo, jusqu'en novembre 2022 (numéro d'enregistrement PROSPERO : CRD42022311893) a été entreprise dans les bases de données de publications. Les études qui faisaient état d'une évaluation de la douleur et de la fonction à l'aide de l'EVA et/ou du WOMAC, de la taille de l'échantillon, de la date de l'étude et du lieu ont été incluses. Une méta-analyse a été réalisée pour identifier l'efficacité sur la douleur et la fonction de l'injection intra-articulaire de plasma riche en plaquettes. Nous avons identifié 10 ECR incluant 1006 patients (541 sous PRP, 465 sous placebo) dans 7 pays, 68 % étaient des femmes. L'âge moyen était de 58,7 ans. L'analyse de l'EVA à 3 et 6 mois après l'intervention était en faveur de l'utilisation du PRP (MD respectif −1,1 [−2,1 ; −0,1] et −1,7 [−2,5 ; −0,9]) avec une forte hétérogénéité, alors qu'aucune efficacité n'a été montrée à 12 mois après intervention. L'analyse du WOMAC 3 mois après l'intervention était en faveur de l'utilisation du PRP (MD −14,3 [−23,5 ; −5,1]), mais aucune efficacité n'a été montrée à 6 et 12 mois. La différence statistiquement significative à 6 mois selon le critère de jugement principal est retrouvée avec une différence moyenne faible et une hétérogénéité élevée, remettant en question la pertinence clinique des résultats. Il n'y a pas d'efficacité du PRP à long terme avec l'évaluation de l'EVA ou du score de WOMAC. Selon les sous-groupes du score WOMAC, une efficacité du PRP peut être retrouvée sur les critères de douleur et raideur, mais ces critères sont subjectifs. Les populations incluses avaient un écart d'âge important, supposant plusieurs types de gonarthrose impliquant une variabilité de l'efficacité du PRP. Plusieurs questions sont posées par cette étude, l'analyse selon le stade d'arthrose, avec une efficacité potentiellement plus importante sur le stade précoce, le rapport coût/efficacité, le nombre d'infiltrations pour une efficacité à long terme. Nous avons trouvé une faible efficacité du PRP dans l'arthrose du genou, jusqu'à 6 mois après l'intervention. La pertinence clinique de l'utilisation du PRP est discutable. D'autres études devraient être menées pour évaluer l'efficacité de la PRP intra-articulaire en fonction de l'âge, du type et de l'endotype de gonarthrose. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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9. La réponse ACR20 comme critère de substitution de la réponse ACR70 dans la polyarthrite rhumatoïde : analyse par métarégression.
- Author
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Ah-Koon, A., Confavreux, C., Grenet, G., Mainbourg, S., Larbre, J.P., Coury, F., Lega, J.C., and Massy, E.
- Abstract
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent avec une prévalence de 0,6 % dans la population française. La mise sur le marché des thérapeutiques utilisées pour le traitement de la PR telles que les biothérapies ou les JAK-inhibiteurs est basée sur les résultats des études contrôlées randomisées de phase III, avec majoritairement une comparaison à des disease modifying anti rheumatic drugs (DMARDs) conventionnels. Ces études utilisent comme critère de jugement principal le critère ACR20, critère composite, qui correspond à la diminution de 20 % du nombre d'articulations gonflées ou douloureuses ainsi qu'une diminution de 20 % d'au moins 3 des critères suivants : échelle visuel analogique (EVA), évaluation globale par le patient, évaluation globale par le médecin, auto-questionnaire évaluant le statut fonctionnel, dosage de la C-reactive protein (CRP). Cependant, le critère ACR20 manque de pertinence clinique comparativement au critère ACR70, qui correspond à une amélioration de 70 % des paramètres sus-cités. Cette étude a pour objectif d'évaluer la substitution (surrogacy) entre les critères ACR20 et ACR70. Nous avons réalisé une revue systématique en incluant dans la recherche bibliographique les essais cliniques randomisés enregistrés dans MEDLINE, EMBASE et le Cochrane Library entre janvier 1990 et juin 2021. Nous avons inclus 189 essais randomisés qui comparaient des biothérapies ou des anti-JAK contre des csDMARDs ou contre placebo et rapportant les taux de réponse ACR20 et ACR70 disponibles dans chaque bras. Nous avons calculé un coefficient de détermination R2trial par métarégression. Des analyses de sensibilité étaient prévues a priori : phase III, étude en double aveugle, essai de supériorité, exclusion des études avec 0 évènements, utilisation des corticoïdes, essai multicentrique, année de publication, taille de l'étude et classe thérapeutique. Le seuil de < 0,50 de ICbas du R2trial était fixé pour retenir la surrogacy. Protocole Prospero No. CRD42021266954. Au total, 189 essais (16,9 % de phase II, 76,4 % d'étude en double aveugle) permettant 322 comparaisons entre réponse ACR20 et ACR70 étaient inclus. La fréquence des réponses ACR20 et AR70 étaient de 62,2 % et 24,1 %, respectivement. Le coefficient de détermination R2trial entre réponse ACR20 et réponse ACR70 est de 0,55 (IC95 % : 0,47–0,63). Dans les analyses de sensibilité, seul les essais étudiants les anti-TNF (147 comparaisons) produisaient un R2trial suggérant une surrogacy (R2trial : 0,69 ; IC95 % : 0,56–0,78). Notre travail n'a pas montré de surrogacy entre réponse ACR20 et ACR70, malgré une puissance statistique importante. Aussi, il paraît important que la réponse ACR70 soit utilisée à l'avenir comme critère de jugement principal dans les essais de phase III, et comme critère d'évaluation par les agences de régulation pour l'obtention de l'autorisation de mise sur la marché et la fixation du prix. La réponse ACR 20 devrait être cantonnée à la réalisation des essais de phase II. Une surrogacy pour les anti-TNF paraît putative devant le caractère exploratoire de l'analyse de sensibilité (risque d'erreur de type 1). Le critère ACR20 est un critère intermédiaire dans la PR et ne peut se substituer au critère ACR70. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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10. P064 Iron deficiency in cystic fibrosis: a prospective study in a modern adult cohort.
- Author
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Lobbes, H., Durupt, S., Pereira, B., Mainbourg, S., Nove-Josserand, R., Durieu, I., and Reynaud, Q.
- Published
- 2022
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11. Valeur pronostique de la TEP-TDM au diagnostic et lors du suivi au cours de l'artérite à cellules géantes.
- Author
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Billet, A.C., Durand-Bailloud, B., Liozon, E., De Boysson, H., Pérard, L., Daumas, A., Durel, C.A., Bienvenu, B., Humbert, S., Bachmeyer, C., Mainbourg, S., Sené, T., Alberini, J.L., Bonnotte, B., and Samson, M.
- Abstract
La TEP-TDM est de plus en plus utile pour faire le diagnostic d'artérite à cellules géantes (ACG), en particulier en cas de forme extra-céphalique. Sa performance diagnostique est excellente avec une sensibilité de 82 % et une spécificité proche de 100 % [1]. Au cours du suivi, la place et les modalités d'interprétation de la TEP-TDM sont moins bien définis. L'objectif de notre travail était de déterminer si le degré d'hypermétabolisme vasculaire à la TEP-TDM, au diagnostic d'ACG et après 3 à 12 mois de suivi, était prédictif de la survenue de rechute d'ACG. Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique portant sur 53 patients atteints d'ACG avec atteinte des gros vaisseaux au diagnostic. Chaque patient avait eu une TEP-TDM au diagnostic (TEP no 1), et un contrôle dans les 3 à 12 mois suivant le diagnostic (TEP no 2). Pour chacun des 14 segments artériels, le niveau d'hypermétabolisme vasculaire était côté de façon semi-quantitative selon les recommandations internationales [2] : grade 0 en l'absence d'hypermétabolisme, grade 1 (SUV max artériel < SUV max hépatique), grade 2 (SUV max artériel = SUV max hépatique) et grade 3 (SUV max artériel > SUV max hépatique). Le grade de fixation de chaque segment artériel était additionné pour obtenir un score nommé Total Vascular Score (TVS) qui variait de 0 à 42 points. Nous avons étudié le risque de survenue de rechute en fonction des TVS de la TEP no 1 et de la TEP no 2. La rechute était définie comme la réapparition, après une période de rémission d'au moins 3 mois, d'au moins un signe clinique d'ACG ou de PPR, ou d'un syndrome inflammatoire (CRP > 10 mg/L) pendant plus de 2 semaines consécutives sans autre cause que l'ACG et ayant conduit à majorer le traitement de l'ACG. Les résultats sont exprimés en médiane (espace interquartile) ou nombre (%) et comparés par des tests de Mann–Whitney, Wilcoxon, Chi2 ou Fisher. Le risque de rechute a été évalué par des courbes de Kaplan–Meier et les facteurs associés au risque de rechute ont été analysés à l'aide de tests de log-rank. Cinquante-trois patients ont été inclus dans cette étude, âgés de 70 (63–75) ans, dans 79 % des cas de sexe féminin. La BAT était positive dans 51 % des cas. Le TVS variait de 24 (18–32) points lors la TEP no 1 à 6,5 (0–14) points lors de la TEP no 2 (p < 0,001). Parmi les 53 patients inclus dans cette étude, 19 (35,6 %) ont présenté une rechute dans un délai médian par rapport au diagnostic de 9,8 mois. Le TVS calculé lors de la TEP no 1 n'était pas significativement associé à un risque de rechute, avec seulement une tendance en cas de TVS > 14 (p = 0,067). Pour la TEP no 2, nous avons analysé les 44 patients pour lesquels la TEP avait été réalisée en dehors d'un épisode de rechute. Lors du suivi, un TVS supérieur à 14 points ou 23 points était associé à un risque de rechute de 50 % ou 67 % à 12 mois, et 67 % ou 100 % à 24 mois respectivement (p = 0,019 vs TVS ≤ 14 et p = 0,001 vs TVS ≤ 23 points respectivement). Nos données suggèrent que la TEP réalisée au cours du suivi de l'ACG est plus discriminante que celle réalisée au diagnostic pour prédire le risque de rechute. De plus, l'utilisation d'un score semi-quantitatif (TVS) permet d'en standardiser l'analyse et de déterminer des seuils (≤ 14, 14 à 20, et > 20 points) pour prédire le risque de rechute. Ces résultats sont concordants avec ceux de l'étude de Grayson et al. [3] qui rapportaient qu'un score vasculaire (PETVAS) supérieur à 20 points était prédictif de la survenue de rechute au cours du suivi. Un TVS > 14 points et a fortiori > 20 points lors d'une TEP de suivi réalisée après 3 à 12 mois de traitement est prédictif de rechute au cours de l'ACG avec atteinte des gros troncs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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12. Effets indésirables des inhibiteurs de checkpoint dans le mélanome : un marqueur d'efficacité ?
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Euvrard, R., Robert, M., Dalle, S., Mainbourg, S., Grenet, G., Durieu, I., Cucherat, M., and Lega, J.C.
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Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire (ICI) sont une avancée majeure en Oncologie en raison de leur efficacité et de leurs effets indésirables moindres comparés aux chimiothérapies cytotoxiques. Ils sont dorénavant la pierre angulaire du traitement du mélanome métastatique. Néanmoins, ils sont pas dénués d'effets secondaires et sont à l'origine de nouveaux effets indésirables d'origine immunologique. Ces effets peuvent en théorie être le témoin d'une réponse immunitaire anti-tumorale mais leur association avec le pronostic des patients reste discutée. La prise en charge de ces effets indésirables est multidisciplinaire avec l'implication des dermatologues, gastroentérologues, endocrinologues, hématologues, et internistes. L'objectif de notre travail est donc d'étudier la relation entre les paramètres de survie (survie globale en contexte métastatique et survie sans récidive en contexte adjuvant) et l'apparition d'effets indésirables auto-immuns (incluant le vitiligo) chez les patients traités pour un mélanome. De nombreuses bases de données ont été interrogées (Web of science, Pubmed, ClinicalTrials, WHOTrials) jusqu'en août 2020. Tous les essais cliniques de phase 3 contrôlés, randomisés concernant les ICI dans le mélanome en contexte métastatique ou adjuvant ont été inclus. L'ensemble des ICI utilisés dans le mélanome ont été inclus, quelle que soit leur classe, comprenant Ipilimumab, Nivolumab, Pembrolizumab, Atezolizumab. L'extraction des données a été réalisée par 2 auteurs de manière indépendante parmi tous les articles sélectionnés. L'évaluation de la qualité des études a été réalisée à l'aide de l'échelle validée par la Cochrane (ROB2). Une métarégression a été réalisée pour estimer cette corrélation. 18 essais cliniques de phase 3 comprenant 10 572 patients ont été inclus, avec une médiane d'âge de 61,1 ans. Aucune corrélation n'a été mise en évidence entre la survie globale (mélanome métastatique) ou la survie sans récidive (mélanome en contexte adjuvant) et l'apparition d'effets indésirables auto-immuns (Beta 0,078, p = 0,311 ; et Beta 0,057 ; p 0,592 respectivement). Par ailleurs, aucune association n'a été trouvée entre l'apparition d'un vitiligo sous ICI et les paramètres de survie. Les ICI sont désormais utilisés dans de nombreux cancers. Nous avons choisi de cibler le mélanome étant le premier cancer où les inhibiteurs de checkpoint ont été utilisés. L'apparition d'un vitiligo au cours du mélanome métastatique est connu pour être un bon facteur pronostique indépendamment de tout traitement dans les études de cohortes. Notre étude ne retrouve d'association significative entre l'apparition d'effets indésirables auto-immuns qu'elle que soit leur nature et les paramètres de survie. Notre étude ne retrouve pas non plus d'association entre l'apparition d'un vitiligo et une meilleur survie. Néanmoins, les atteintes cutanées ne sont pas forcément décrites dans toutes les études ce qui limite l'interprétation de nos résultats. Ces résultats questionnent les études antérieures rapportant une meilleure réponse en cas d'effets indésirables d'origine immunologique. Bien que limitée par l'hétérogénéité des inhibiteurs de checkpoint immunitaire inclus dans la méta-régression, notre étude suggère l'absence d'association entre l'apparition d'un effet indésirable auto-immun et le pronostic des patients traités pour un mélanome. Ces évènements doivent donc être considérés comme une toxicité des ICI, sans bénéfice à long terme pour les patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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