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This briefing paper presents findings from Oxfam’s recently commissioned research on climate predictions for 2040 and 2050 in the Middle East, the Horn, East and Central Africa (HECA), West Africa and Asia regions. Analyses show how temperature increases will influence water insecurity in these regions and the potential impacts on food security, the spread of diseases, and other factors. This briefing paper also reveals severe under-investment by national governments and donors in water, sanitation and hygiene (WASH) systems, with critical implications not only for water security but also for poverty and inequality. Oxfam is calling for urgent action to increase investments in sustainable, climate-adapted water management for the people who are most at risk from the worsening climate crisis., Ce document d’information présente les conclusions d’une recherche récemment commanditée par Oxfam sur les prévisions climatiques pour 2040 et 2050 au MoyenOrient, dans la Corne de l’Afrique, en Afrique centrale et en Afrique de l’Est (région HECA), en Afrique de l’Ouest et en Asie. Il montre les répercussions que l’augmentation des températures entraînera sur l’insécurité hydrique dans ces régions, ainsi que ses effets potentiels sur la sécurité alimentaire, la propagation des maladies et d’autres facteurs. Le présent rapport met également en exergue que les États et les bailleurs n’investissent pas suffisamment dans les systèmes d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène, ce qui se répercute sur la sécurité hydrique, tout en aggravant la pauvreté et les inégalités. Oxfam appelle à une action urgente pour augmenter les investissements en faveur d’une gestion de l’eau durable et adaptée au climat pour les personnes les plus menacées par l’aggravation de la crise climatique.

Oxfam’s 2022 Gender in Emergencies (GiE) Standards are the key internal tool by which the charity sets out to realise its gender-specific humanitarian ambition in alignment with the 2022–25 GiE Strategy., The GiE Standards cover seven focus areas or ‘building blocks’ where Oxfam’s action needs to be enhanced to allow all actors involved in the work to achieve Oxfam’s humanitarian vision and goals. In this paper, each building block is further translated into a set of standards that Oxfam and partners aspire to during emergencies. The Standards are meant to unleash the potential for quality performance, while underpinning Oxfam’s determination for greater impact., Les normes d’Oxfam sur le genre en situation d’urgence (2022) constituent la principale référence interne pour nous donner les moyens de nos ambitions humanitaires en matière de genre conformément à l’énoncé de la vision 2022-2025 de la stratégie sur le genre en situation d’urgence., Les normes sur le genre en situation d’urgence couvrent sept axes ou « piliers » d’amélioration de l’action d’Oxfam pour permettre à tous les acteurs impliqués dans nos interventions de réaliser notre vision et d’atteindre nos objectifs humanitaires., Dans ce document, chaque pilier est associé à un ensemble de normes auxquelles Oxfam et ses partenaires aspirent en situation d’urgence. Ces normes sont destinées à libérer notre potentiel pour allier performances et qualité et sous-tendent notre détermination à intensifier notre impact.

This policy paper provides a critical examination of international commitments on women's land rights, evaluating progress and persistent challenges. It scrutinizes commitments made through the UN Sustainable Development Goals (SDGs) and Generation Equality Forum (GEF) Action Coalitions, revealing a substantial disconnect between ambitions and implementation., Ce document d’orientation révèle l’urgence d’un changement transformateur pour garantir des droits fonciers équitables aux femmes et aux communautés marginalisées. En formulant des recommandations pour un large éventail de parties prenantes et en analysant les facteurs macroéconomiques à travers un prisme féministe, nous souhaitons stimuler le dialogue et contribuer à un avenir plus équitable et durable pour tou·tes.

This briefing paper argues that austerity measures are a form of gender-based violence against women, girls and non-binary people, and lays out clear examples of how fiscal consolidation affects them. Its core argument is that ending austerity must be a priority. The policies that deliver austerity’s deadly consequences can no longer be marketed as the ‘logical’ and ‘inevitable’ economic options that they have been for decades, and certainly not by any government that claims a commitment to gender equality or ending gender-based violence. Austerity takes away from those who need it most, while ignoring common-sense ways to improve both revenue and prosperity. The paper goes on to share feminist economic alternatives offer pathways that can protect the Majority World from completely avoidable suffering., Ce document d’information explique que les mesures d’austérité sont une forme de violence basée sur le genre à l’encontre des femmes, des filles et des personnes non binaires, et présente des exemples clairs de la manière dont la consolidation fiscale les affecte. Son principal propos : mettre un terme à l’austérité doit être une priorité. Les politiques d’austérité aux conséquences mortelles ne peuvent plus être présentées comme les options économiques « logiques » et « inévitables » qu’elles ont été pendant des décennies, et certainement pas par un État qui prétend s’engager en faveur de l’égalité de genre ou de la fin des violences basées sur le genre. L’austérité dépouille celles et ceux dont les besoins sont les plus criants, tout en tournant le dos aux moyens de bon sens qui permettraient d’améliorer les revenus et la prospérité. Les alternatives économiques féministes offrent des voies susceptibles de protéger le monde majoritaire10 d’une souffrance totalement évitable.

This resource is not available in English. The paper and full metadata are available in French., Ce document d’information analyse l’accès aux services sociaux de base dans trois localités, Konna, Niono et Ménaka, chacune présentant des caractéristiques différentes. Il vise à mettre en lumière l’impact de l’approche de stabilisation adoptée à Konna sur l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau, hygiène et assainissement) et aux moyens d’existence, tout en étudiant la situation à Niono et Ménaka, deux communes où il n’y a pas de PSDG en place. Cette étude propose des recommandations, des mesures et des alternatives concrètes aux approches en cours pour un retour effectif des services essentiels et un accès plus sûr et impartial à ces services pour les populations touchées par les conflits.

In 2009, high-income countries committed in the Copenhagen Accords to mobilize US$100 billion a year by 2020 in climate finance for low- and middle-income countries. Oxfam reported on the progress of this commitment in 2016, 2018 and 2020. This year’s report finds that high-income countries have not only failed to deliver on their commitment, but also – as in previous years – generous accounting practices have allowed them to overstate the level of support they have actually provided. Moreover, much of the finance has been provided as loans, which means that it risks increasing the debt burden of the countries it is supposed to help., This paper calls on high-income countries to accelerate the mobilization and provision of climate finance, and to make up the shortfall from previous years, in a way that is equitable and just. High-income countries must provide finance that is transparent, with genuine accountability mechanisms, and that allows for far more local ownership and responsiveness to the needs of communities it is intended to reach. People on the frontlines of the climate crisis must have the funding they were promised for adaptation and mitigation, and to address the loss and damage they are already experiencing as a result of climate impacts., En 2009, les pays à revenu élevé se sont engagés par le biais de l’Accord de Copenhague à mobiliser 100 milliards de dollars par an avant 2020 dans le cadre du financement climat pour les pays à revenu faible et intermédiaire. Oxfam a rendu compte de la progression dans la réalisation de cet engagement en 2016, 2018 et 2020. Cette dernière édition du rapport révèle que les pays à revenu élevé ont non seulement manqué à leur engagement, mais ils ont, au cours des années précédentes, recouru à des pratiques comptables généreuses leur ayant permis de surestimer le niveau de soutien qu’ils apportent en réalité. De plus, une grande partie des financements ont été fournis sous forme de prêts, au risque d’augmenter le poids de la dette des pays qu’ils sont censés aider., Ce rapport appelle les pays à revenu élevé à accélérer la mobilisation et la fourniture des financements climat ainsi qu’à compenser les lacunes des années précédentes, de manière équitable et juste. Les pays à revenu élevé doivent fournir des financements transparents, s’articulant autour de véritables mécanismes de redevabilité, pour une plus grande appropriation locale et une bien meilleure réactivité aux besoins des communautés visées. Les populations se trouvant en première ligne de la crise climatique doivent impérativement recevoir le financement promis afin de faire face à l’adaptation et à l’atténuation et compenser les pertes et dommages découlant déjà des impacts climatiques.

This Gender in Emergencies (GiE) Strategy for 2022–25 is a framework for more effective humanitarian action that acknowledges and addresses gender in a responsive, appropriate, and equitable manner. It identifies pathways to achieve this for individuals, Oxfam teams and partners, and the confederation as a whole., Cette stratégie sur le genre en situation d’urgence pour 2022- 2025 constitue un cadre pour une action humanitaire plus efficace qui reconnaît et traite la question du genre de manière réactive, appropriée et équitable. Elle identifie des voies pour atteindre les individus, les équipes et les partenaires d’Oxfam, ainsi que la Confédération dans son ensemble.

Since 2020, the richest five men in the world have doubled their fortunes. During the same period, almost five billion people globally have become poorer. Hardship and hunger are a daily reality for many people worldwide. At current rates, it will take 230 years to end poverty, but we could have our first trillionaire in 10 years., This report shows how a huge concentration of global corporate and monopoly power is exacerbating inequality economy-wide. Seven out of ten of the world’s biggest corporates have either a billionaire CEO or a billionaire as their principal shareholder. Through squeezing workers, dodging tax, privatizing the state and spurring climate breakdown, corporations are driving inequality and acting in the service of delivering ever-greater wealth to their rich owners. To end extreme inequality, governments must radically redistribute the power of billionaires and corporations back to ordinary people. A more equal world is possible if governments effectively regulate and reimagine the private sector., Depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune. Au cours de la même période, près de cinq milliards de personnes se sont appauvries. Les conditions de vie difficiles et la faim sont une réalité quotidienne pour de nombreuses personnes à travers le monde. Au rythme actuel, il faudra 230 ans pour mettre fin à la pauvreté, alors que nous pourrions voir pour la première fois la fortune d'un multimilliardaire franchir le cap des 1 000 milliards de dollars dans dix ans., L’énorme concentration du pouvoir des grandes entreprises et des monopoles à l’échelle mondiale exacerbe les inégalités à tous les niveaux de l’économie. Sept des dix plus grandes entreprises mondiales ont un PDG milliardaire ou un milliardaire comme actionnaire principal. En faisant peser la pression sur les travailleurs et les travailleuses, en évitant l’impôt, en privatisant l’État et en participant grandement au réchauffement climatique, les grandes entreprises creusent les inégalités et contribuent à gonfler toujours plus la fortune de leurs riches propriétaires. Pour mettre fin à ces inégalités extrêmes, les gouvernements doivent impérativement redistribuer le pouvoir des milliardaires et des grandes entreprises aux citoyen·nes ordinaires. Un monde plus égalitaire est possible si les gouvernements réglementent et réorganisent efficacement le secteur privé.

Conflicts and shocks linked to climate change are more frequent and intense, leading to poverty and inequality, exacerbating these phenomena and people’s vulnerability., In this context, humanitarian relief, development programmes and peacebuilding are not serial processes; they are all needed at the same time to tackle the systemic inequalities that trap people in poverty and expose them to risk., The triple nexus, or programming across humanitarian-development-peace pillars, thus means creating synergies and common goals across short-term emergency response programmes and longer-term social change processes in development, as well as enhancing opportunities for peace so that individuals can enjoy the full spectrum of human rights., This briefing paper aims to identify the tensions and dilemmas that Oxfam faces when programming across the nexus and sets out new policy to address these dilemmas, building upon Oxfam’s 2019 discussion paper on the triple nexus., Les conflits et les crises liés au changement climatique sont de plus en plus fréquents et intenses, provoquant pauvreté, inégalités et exacerbant ces phénomènes ainsi que la vulnérabilité de certaines populations., Dans ce contexte, l’aide humanitaire, les programmes de développement et la consolidation de la paix (triple nexus) ne sauraient se résumer à une suite de processus ; ils doivent tous être mis en œuvre simultanément, pour s’attaquer aux inégalités systémiques qui piègent les gens dans la pauvreté et les exposent à des risques., Le triple nexus implique donc la recherche de synergies et d’objectifs communs entre les programmes d’intervention d’urgence à court terme et les processus de changement social à plus long terme dans le domaine du développement, ainsi que la recherche de la paix afin que les individus puissent jouir de l’ensemble des droits de l’homme., Ce document d’information vise à identifier les tensions ou les dilemmes auxquels Oxfam est confrontée lorsqu’elle assure une programmation sur la base du nexus. Il propose la définition d’une nouvelle politique pour répondre à ces dilemmes, en s’appuyant sur le document de discussion d’Oxfam de 2019 au sujet du triple nexus.

Our unequal global food system is unsustainable for people and planet. We urgently need to rethink how the world feeds its people. The food crisis we are facing is not new. Extreme inequality and poverty, rights abuses, conflict, climate change and inflation – exacerbated by the pandemic and the war in Ukraine – mean that hundreds of millions of people do not have enough to eat. While millions of people are struggling to find their next meal, the world’s main food traders have made record profits, adding billions to their collective wealth., This paper debunks 10 myths about our food system and provides an alternative framing that will lead to better outcomes for the long term. We must shift our current food system from an industrial, exploitative and extractive model to a local and sustainable one that contributes to climate resilience and realizes people’s right to food – one that reduces inequality and poverty., Notre système alimentaire mondial inégalitaire n’est viable ni pour les populations ni pour la planète. Nous devons de toute urgence repenser la manière dont le monde nourrit ses habitant·es., La crise alimentaire à laquelle nous sommes confronté·es n’est pas nouvelle. Inégalités et pauvreté extrêmes, violations des droits, conflits, changement climatique et inflation, exacerbés par la pandémie et la guerre en Ukraine, plongent des centaines de millions de personnes dans une situation où elles ne mangent pas à leur faim. Alors même que des millions de personnes peinent à trouver quoi mettre dans leur assiette pour leur prochain repas, les plus grands négociants mondiaux de matières premières agricoles réalisent des bénéfices records et voient leur richesse collective augmenter par milliards. Le présent rapport déconstruit 10 mythes concernant notre système alimentaire et propose une autre analyse, ambitionnant de meilleurs résultats sur le long terme. Nous devons abandonner notre système alimentaire actuel et son modèle industriel fondé sur l’exploitation et l’extraction, au profit d’un modèle local et durable qui contribue à la résilience climatique et à la réalisation du droit à l’alimentation, en réduisant les inégalités et la pauvreté.

Development finance institutions owned by European governments and the World Bank Group are spending hundreds of millions of dollars on expensive for-profit hospitals in the Global South that block patients from getting care, or bankrupt them, with some even imprisoning patients who cannot afford their bills. At the height of the COVID-19 pandemic, some of these same hospitals denied entry to patients suffering from the virus or sold intensive care beds at eyewatering prices to the highest bidder. These development institutions have woefully inadequate safeguards, invest via a complex web of tax-avoiding financial intermediaries, and offer little to zero evidence on the impacts their investments are having. Oxfam is calling on rich European governments and the World Bank Group to immediately halt their spending on for-profit private healthcare, and for an urgent independent investigation to be conducted into all active and historic investments., Les institutions de financement du développement (IFD) appartenant aux gouvernements européens et au Groupe de la Banque mondiale dépensent des centaines de millions de dollars dans de coûteux hôpitaux à but lucratif dans les pays du Sud, qui refusent de soigner certain·es patient·es ou causent leur faillite, certains de ces établissements allant même jusqu’à emprisonner les patient·es incapables de payer leurs factures. Au plus fort de la pandémie de COVID-19, certains de ces hôpitaux ont refusé l’admission aux patient·es atteint·es du virus ou ont vendu aux plus offrant·es des lits dans leur service de soins intensifs à des prix exorbitants. Ces institutions de développement sont très loin de disposer de garanties suffisantes, investissent par le biais d’un réseau complexe d’intermédiaires financiers qui échappent à l’impôt, et n’apportent que peu ou pas de preuves de l’impact de leurs investissements. Oxfam demande aux gouvernements des pays riches et au Groupe de la Banque mondiale de mettre immédiatement fin à leurs dépenses dans les soins de santé privés à but lucratif et de mener d’urgence une enquête indépendante sur tous les investissements actifs et passés.

We are living through an unprecedented moment of multiple crises. Tens of millions more people are facing hunger. Hundreds of millions more face impossible rises in the cost of basic goods or heating their homes. Poverty has increased for the first time in 25 years. At the same time, these multiple crises all have winners. The very richest have become dramatically richer and corporate profits have hit record highs, driving an explosion of inequality. This report focuses on how taxing the rich is vital to addressing this unprecedented polycrisis and skyrocketing inequality. The report explores how, in recent history, taxation of the richest was far higher; how talk of taxing the rich and making billionaires pay their fair share is hugely popular; and how taxing the rich claws back elite power and reduces not just economic inequality, but racial, gender and colonial inequalities, too. The report lays out how much tax the richest should pay, and the practical, tried and tested ways in which governments can raise such taxation. It shows us how taxing the rich can set us clearly on a path to a more equal, sustainable world free from poverty., Nous traversons une période sans précédent marquée par des crises multiples. Des dizaines de millions de personnes supplémentaires sont aujourd’hui confrontées à la faim. Des centaines de millions d’autres font face à des augmentations intenables du coût des produits de première nécessité ou du chauffage. Pour la première fois en 25 ans, la pauvreté gagne du terrain. Mais parallèlement, d’autres profitent de ces crises multiples. Les plus fortuné·es se sont considérablement enrichi·es, et les bénéfices des entreprises ont atteint des sommets, provoquant une explosion des inégalités. Ce rapport montre en quoi il est indispensable de taxer les personnes riches pour faire face à cette succession de crises sans précédent et à la montée en flèche des inégalités. Il détaille comment, dans l’histoire récente, l’imposition des plus riches était bien plus élevée. Il souligne le fait que les discours visant à taxer les personnes riches et à faire payer aux milliardaires leur juste part sont extrêmement populaires. Il met en évidence la manière dont l’imposition des personnes riches permet de limiter le pouvoir des élites et de réduire non seulement les inégalités économiques, mais aussi les inégalités raciales, de genre et coloniales. Il dévoile le montant de l’impôt que les plus riches pourraient payer, ainsi que les solutions éprouvées dont disposent les gouvernements pour lever cet impôt. Il explique comment la taxation des personnes riches peut clairement nous mettre sur la voie d’un monde plus égalitaire, durable et exempt de pauvreté.

In 2009, high-income countries promised to provide $100bn a year in climate finance to low- and middle-income countries by 2020. They have failed to keep this promise. Their official reports claim that the climate finance they provided and mobilized reached $83.3bn in 2020, but Oxfam estimates the real value was only around a third of that reported., Immediate action is needed to restore trust in the $100bn goal and ensure that the provision of climate finance is fair and robust. For too long, most high-income countries have persisted in counting the wrong things in the wrong way. There are too many loans, too much debt, too few grants, too little for adaptation, and too much dishonest and misleading accounting., This paper sets out recommendations for action at COP27 and beyond to rectify these issues, restore trust in climate finance and stop the world’s poorest climate-vulnerable countries and communities being short-changed of the climate finance they urgently need, and to which they are entitled., En 2009, les pays à revenu élevé se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an de financement climat aux pays à revenu faible et intermédiaire d’ici 2020. Ils n’ont pas atteint cet objectif. Leurs rapports officiels affirment que le financement climat fourni et mobilisé a atteint 83,3 milliards de dollars en 2020, mais Oxfam estime que la valeur du financement climat effectivement fourni n’a représenté qu’un tiers environ du montant déclaré., Une action immédiate est nécessaire pour restaurer la confiance dans l’objectif des 100 milliards de dollars et pour veiller à ce que le financement climat soit équitable et solide. La plupart des pays à revenu élevé ont trop longtemps continué de comptabiliser des éléments inappropriés de façon incorrecte. Il y a trop de prêts, trop de dettes, trop peu de subventions, trop peu pour l’adaptation, et trop de comptabilité malhonnête et trompeuse., Ce rapport formule des recommandations d’action pour la COP27 et au-delà en vue de corriger ces problèmes, de restaurer la confiance dans le financement climat et d’éviter que les pays et les communautés les plus pauvres du monde, vulnérables sur le plan climatique, soient privés du financement climat dont ils ont besoin de toute urgence et auquel ils ont droit.

In West Africa/Sahel, countries and their communities are experiencing the worst impacts of the climate crisis. Elsewhere, Paris Agreement climate finance commitments are set to prioritise the countries that are most impacted by climate change. However, new research by Oxfam shows that, despite West Africa/Sahel being one of the world’s most climate-vulnerable regions, the international climate finance received falls far short of meeting national climate finance needs and is being significantly over-reported in favour of debt instruments. Adaptation finance is also insufficient. Reported climate finance does not place gender equality at the centre, and only a small part directly reaches local actors., In light of this, developed countries and other donors should scale up grant-based adaptation finance that reaches the local level and responds to the real needs of particularly hard-hit regions such as West Africa/Sahel., En Afrique de l'Ouest/Sahel, les pays et leurs communautés subissent les pires impacts de la crise climatique. En même temps, les engagements financiers de l'Accord de Paris sur le climat visent à donner la priorité aux pays les plus touchés par le changement climatique. Cependant, une nouvelle étude d'Oxfam montre que, bien que l’Afrique de l’Ouest/Sahel soit l'une des régions les plus vulnérables au climat dans le monde, les financements climat internationaux reçus sont loin de répondre aux besoins nationaux et sont largement surdéclarés au profit des instruments de dette. Le financement de l'adaptation est également insuffisant. Les financements déclarés ne priorisent pas l’égalité de genre, et uniquement une petite partie atteint directement les acteurs locaux., Dans ce contexte, les pays développés et les autres bailleurs devraient augmenter le financement de l'adaptation par des subventions qui atteignent le niveau local et qui répondent aux besoins réels des régions particulièrement touchées comme l'Afrique de l'Ouest/Sahel.

The world has entered a new and dangerous era of climate change impacts, causing huge loss and damage and driving up inequality in the world’s poorest countries and communities that have contributed least to the climate crisis. New research by Oxfam estimates that funding requirements for UN humanitarian appeals linked to extreme weather are eight times higher than they were 20 years ago, and over the past five years nearly half of appeal requirements have gone unmet. Funding for emergency humanitarian response is piecemeal and painfully inadequate, as is broader support to address loss and damage such as rebuilding homes and vital infrastructure., Scaled-up financial support from governments, corporations and individuals most responsible for causing the climate crisis, and most able to pay, is an immediate necessity. A new finance facility must be created to help ensure that finance to address loss and damage is accessible and sustained, is additional to adaptation, mitigation and ODA commitments, and is delivered in accordance with the principles of climate justice.

In 2011, Somalia experienced a devastating famine that killed over a quarter of a million people. Afterwards, leaders in the region made a commitment to end drought emergencies by 2022. The international community sought to ensure that there would be no repeat of the failures that led to famine. Next time, the world would heed the warnings and act early to avoid the crisis. But despite various warnings and alarms over the past two years, the commitment to anticipatory action has proven half-hearted. We are once again responding too late and with too little to avert the crisis., In this follow-up to their 2012 briefing A Dangerous Delay, Oxfam and Save the Children, supported by the Jameel Observatory, examine what has changed and what has not in the humanitarian system since 2011. They explain how it must evolve in order to enable and fully fund anticipatory action. With the climate crisis set to deepen, the current system must change quickly in order to meet the challenges we face in the years ahead., En 2011, la Somalie a connu une famine particulièrement dévastatrice, qui a coûté la vie à plus de 250 000 personnes. À son terme, les dirigeant·es de la région se sont engagé·es à mettre un terme aux situations d’urgence liées à la sécheresse avant 2022. La communauté internationale voulait s’assurer que les erreurs qui ont conduit à la famine ne se répéteraient pas. La prochaine fois, le monde tiendrait compte des mises en garde et agirait avant l’heure pour éviter ce genre de crise. Pourtant, même si la sonnette d’alarme a été tirée à plusieurs reprises ces deux dernières années, les initiatives visant à tenir cette promesse restent timorées. Une fois de plus, nous réagissons trop tard et avec trop peu de moyens pour éviter la crise., Dans cette suite apportée au document d’information Un retard dangereux publié en 2012, Oxfam et Save the Children se sont associées à l’Observatoire Jameel pour passer en revue ce qui a changé ou non dans le système humanitaire depuis 2011. Elles expliquent les évolutions nécessaires pour financer entièrement l’action anticipée et la favoriser. La crise climatique étant amenée à s’aggraver, le système doit évoluer rapidement si nous voulons faire face aux défis qui se profilent au cours des prochaines années.

The wealth of the world's 10 richest men has doubled since the pandemic began. The incomes of 99% of humanity are worse off because of COVID-19. Widening economic, gender, and racial inequalities—as well as the inequality that exists between countries—are tearing our world apart. This is not by chance, but choice: “economic violence” is perpetrated when structural policy choices are made for the richest and most powerful people. This causes direct harm to us all, and to the poorest people, women and girls, and racialized groups most. Inequality contributes to the death of at least one person every four seconds. But we can radically redesign our economies to be centered on equality. We can claw back extreme wealth through progressive taxation; invest in powerful, proven inequality-busting public measures; and boldly shift power in the economy and society. If we are courageous, and listen to the movements demanding change, we can create an economy in which nobody lives in poverty, nor with unimaginable billionaire wealth—in which inequality no longer kills., Depuis le début de la pandémie, la fortune des dix hommes les plus riches au monde a doublé. 99 % de l’humanité a des revenus moins importants que prévu à cause de la COVID-19. L’augmentation des inégalités économiques, de race et de genre, ainsi que les inégalités entre pays, fragmentent notre monde. Ceci n’est pas le fruit du hasard, mais de décisions politiques délibérées : une « violence économique » s’opère lorsque les choix de politiques structurelles sont faits pour les personnes les plus riches et les plus puissantes. Ces choix nous affectent toutes et tous, en particulier les personnes les plus pauvres, les femmes et les filles et les groupes racisés. Les inégalités contribuent à la mort d’au moins une personne toutes les quatre secondes. Mais nous pouvons repenser nos économies de façon radicale afin de faire de l’égalité notre priorité. Nous pouvons nous attaquer à la concentration extrême des richesses grâce à une fiscalité progressive ; investir dans des mesures publiques luttant contre les inégalités et repenser la distribution du pouvoir dans l’économie et la société. Si nous agissons avec courage et que nous écoutons les mouvements appelant au changement, nous pourrons construire une économie dans laquelle personne ne vit dans la pauvreté alors même qu’une autre personne peut amasser des milliards, une économie dans laquelle les inégalités ne tuent plus.

Gender Based Violence (GBV) is a global pandemic existing in all social groups across the globe, yet it has largely been ignored in the COVID-19 response and recovery plans., It is evident that the COVID-19 pandemic has intensified GBV, including domestic violence and intimate partner violence amongst other forms of violations, but the investments in GBV prevention and response are dramatically inadequate, with just 0.0002% of the overall COVID-19 response funding opportunities going into it. Barriers to achieving gender justice, such as harmful social norms, continue to exist, but progress made since the start of the 16 Days of Activism Against Gender-Based Violence Campaign show that there are solutions, and feminist activism has been a driving force for progress on eliminating gender-based violence., Les violences basées sur le genre (VBG) constituent une autre pandémie qui touche tous les groupes sociaux, dans le monde entier. Elles ont pourtant été en grande partie omises des plans de réponse à la COVID-19 et des plans de reprise., Il est évident que la pandémie de COVID-19 a intensifié les VBG, dont les violences domestiques et les violences au sein du couple, mais les investissements dédiés à la prévention des VBG et à la réponse à ces violences se sont révélés profondément inadaptés, ne représentant que 0,0002 % des fonds consacrés à la réponse au coronavirus. Les obstacles à la justice de genre, et notamment les normes sociales toxiques, persistent, mais les progrès réalisés depuis le lancement de la campagne de 16 jours d’action contre les violences basées sur le genre prouvent que des solutions existent, et que l’activisme féministe peut conduire à l’élimination des violences basées sur le genre

Many governments and companies are adopting net zero climate targets as they recognize the urgency of the climate crisis. Without clear definition, however, these targets risk being reliant on using vast swathes of land in low-income countries to capture carbon emissions, allowing the biggest emitters to avoid making significant cuts in their own emissions. ‘Net zero’ could end up being a dangerous distraction that could delay the rapid reductions in emissions that high-emitting countries and companies need to make if we are to avoid catastrophic climate breakdown. It could also lead to an explosion in demand for land which, if not subject to careful safeguards, might risk increasing hunger and fuelling land inequality. Net zero should be a pathway to real and transformative climate action and not greenwash. Carbon emissions need to be reduced now, and land-based climate solutions must centre ‘food-first’ approaches that help achieve both zero emissions and zero hunger., De nombreux gouvernements et entreprises adoptent des objectifs climatiques « zéro émission nette » face à l’urgence de la crise climatique. Mais sans définition claire, ces objectifs risquent de reposer sur l’utilisation de vastes étendues de terres dans les pays à faible revenu pour capturer les émissions de carbone et éviter ainsi aux plus grands émetteurs de réduire considérablement leurs propres émissions. L’objectif « zéro émission nette » pourrait devenir un moyen dangereux de faire diversion, susceptible de retarder la réduction des émissions que les entreprises et les pays fortement émetteurs doivent mettre en place d’urgence pour éviter un dérèglement climatique catastrophique. Il pourrait également entraîner une flambée de la demande en terres qui, si elle n’est pas assortie de garanties, risquerait d’exacerber la faim et d’alimenter les inégalités foncières. L’objectif « zéro émission nette » ne doit pas devenir un « vernis vert », mais s’accompagner de véritables actions climatiques synonymes de changement. Il est indispensable de réduire dès maintenant les émissions de carbone. Les solutions climatiques basées sur le foncier doivent suivre des approches qui privilégient la production alimentaire afin d’atteindre le double objectif « zéro faim, zéro émission ».

Oxfam analysis finds that governments and donors are failing to provide women farmers with relevant and adequate support for farming and adapting to climate change. Oxfam conducted research on government and donor investments in Ethiopia, Ghana, Nigeria, Pakistan, the Philippines and Tanzania. It found that funding in these countries is significantly lower than commitments that have been made, and there is little evidence of resources and technical assistance reaching women farmers. Resources are being diverted to priorities other than smallholder farmers, and for the most part governments lack the capacity to deliver funding to them. This paper presents the findings along with recommendations for governments., Les analyses d'Oxfam révèlent que le soutien apporté aux femmes par les États et les bailleurs de fonds en matière d'agriculture et d'adaptation au changement climatique est inadéquat et manque de pertinence. Oxfam a mené des recherches sur les investissements des États et des bailleurs de fonds en Éthiopie, au Ghana, au Nigeria, au Pakistan, aux Philippines et en Tanzanie. Dans ces pays, le financement est largement inférieur aux engagements pris, et peu d'éléments témoignent de l'allocation de ressources et d'une assistance technique à destination des agricultrices. Les ressources sont détournées vers d'autres priorités, aux dépens de l’agriculture paysanne, et la plupart des États manquent de capacités pour leur faire parvenir les financements

The coronavirus pandemic has the potential to lead to an increase in inequality in almost every country at once, the first time this has happened since records began. The virus has exposed, fed off and increased existing inequalities of wealth, gender and race. Over two million people have died, and hundreds of millions of people are being forced into poverty while many of the richest – individuals and corporations – are thriving. Billionaire fortunes returned to their pre-pandemic highs in just nine months, while recovery for the world’s poorest people could take over a decade. The crisis has exposed our collective frailty and the inability of our deeply unequal economy to work for all. Yet it has also shown us the vital importance of government action to protect our health and livelihoods. Transformative policies that seemed unthinkable before the crisis have suddenly been shown to be possible. There can be no return to where we were before. Instead, citizens and governments must act on the urgency to create a more equal and sustainable world., La pandémie de coronavirus pourrait aggraver les inégalités dans la quasitotalité des pays de la planète simultanément, une première depuis que ce type de données est consigné. Le virus a mis au jour et amplifié les inégalités de richesse, les inégalités de genre et les inégalités raciales existantes, tout en s’en nourrissant. Plus de deux millions de personnes ont perdu la vie, et des centaines de millions de personnes basculent dans la pauvreté alors que bon nombre des entreprises et des particuliers les plus riches prospèrent. Les milliardaires ont retrouvé le niveau de richesse qui était le leur avant la pandémie en seulement neuf mois, alors qu’il faudra plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts économiques du coronavirus. La crise a mis au jour notre fragilité collective, ainsi que l’incapacité de notre économie profondément inégale à œuvrer dans l’intérêt de toutes et tous. Elle nous a également démontré l’importance cruciale de l’intervention des gouvernements dans la protection de notre santé et de nos moyens de subsistance. Des politiques transformatrices qui semblaient inenvisageables avant la crise se sont soudain révélées possibles. Le retour au monde d’avant n’est pas une option. Au lieu de cela, les citoyen-ne-s et les gouvernements doivent se mobiliser autour de l’urgence de créer un monde plus égalitaire et plus durable

Economic inequality is out of control. In 2019, the world’s billionaires, only 2,153 people, had more wealth than 4.6 billion people., This great divide is based on a flawed and sexist economic system that values the wealth of the privileged few, mostly men, more than the billions of hours of the most essential work – the unpaid and underpaid care work done primarily by women and girls around the world. Tending to others, cooking, cleaning and fetching water and firewood are essential daily tasks for the wellbeing of societies, communities and the functioning of the economy. The heavy and unequal responsibility of care work perpetuates gender and economic inequalities., This has to change. Governments around the world must act now to build a human economy that is feminist and values what truly matters to society, rather than fuelling an endless pursuit of profit and wealth. Investing in national care systems to address the disproportionate responsibility for care work done by women and girls and introducing progressive taxation, including taxing wealth and legislating in favour of carers, are possible and crucial first steps., Time to Care online report summary, Learn more about the WE-Care programme, Les inégalités économiques échappent à tout contrôle. En 2019, les milliardaires du monde entier, c’est à dire seulement 2 153 personnes, se partageaient plus de richesses que 4,6 milliards de personnes. Ce clivage profond s’appuie sur un système économique sexiste et injuste qui valorise davantage la richesse d’une minorité privilégiée, constituée d’hommes principalement, plutôt que les milliards d’heures de travail de soin – non rémunéré ou peu rémunéré - des femmes et des filles dans le monde. Prendre soin des autres, cuisiner, nettoyer, aller chercher de l’eau et du bois de chauffage sont des tâches essentielles au bien-être des sociétés et des communautés ainsi qu’au bon fonctionnement d’une économie. La responsabilité lourde et inégale du travail de soin perpétue les inégalités économiques et de genre., Il est temps que cela change. Les gouvernements du monde entier doivent agir maintenant afin de construire une économie centrée sur l’humain qui défend des valeurs féministes et valorise ce qui est réellement important pour la société, plutôt que d’alimenter une course sans fin au profit et à la richesse. Des solutions existent et il y a urgence à les mettre en place : investir dans des systèmes de soin afin de répartir plus équitablement le travail de soin effectué aujourd’hui par les femmes et les filles et mettre en place une fiscalité plus juste et progress.

The world’s richest people emit huge and unsustainable amounts of carbon and, unlike ordinary people, 50% to 70% of their emissions result from their investments. New analysis of the investments of 125 of the world’s richest billionaires shows that on average they are emitting 3 million tonnes a year, more than a million times the average for someone in the bottom 90% of humanity., The study also finds billionaire investments in polluting industries such as fossil fuels and cement are double the average for the Standard & Poor 500 group of companies. Billionaires hold extensive stakes in many of the world’s largest and most powerful corporations, which gives them the power to influence the way these companies act. Governments must hold them to account, legislating to compel corporates and investors to reduce carbon emissions, enforcing more stringent reporting requirements and imposing new taxation on wealth and investments in polluting industries., Les personnes les plus fortunées du monde émettent des quantités énormes et insoutenables de carbone, et contrairement aux citoyen·nes ordinaires, 50 à 70 % de leurs émissions résultent de leurs investissements. Une nouvelle étude portant sur les investissements de 125 des milliardaires les plus riches du monde montre que chacun·e émet en moyenne 3 millions de tonnes par an, soit plus d’un million de fois la moyenne des 90 % les plus pauvres de l’humanité., Cette étude révèle également que les investissements des milliardaires dans des industries polluantes comme les combustibles fossiles et le ciment sont deux fois plus élevés que la moyenne pour les entreprises de l’indice S&P 500. Les milliardaires détiennent des participations importantes dans de nombreuses entreprises parmi les plus grandes et les plus puissantes du monde, ce qui leur donne le pouvoir d’influencer la façon dont ces entreprises agissent. Les États doivent les obliger à rendre des comptes, en légiférant pour contraindre les entreprises et les investisseurs à réduire les émissions de carbone, en imposant des exigences plus strictes en matière de reporting et en instaurant une nouvelle fiscalité sur les richesses et les investissements dans les industries polluantes.

Land is the bridge between companies’ environmental and social sustainability agendas, and it is foundational to both. To implement their commitments on climate change, net zero emissions, human rights, women’s empowerment, and farmer livelihoods, companies must focus on land in agricultural value chains: who controls it, who can access it, who has rights to it, and who enjoys the benefits derived from it (‘land inequality’). This Briefing for Business presents eight land-focused ‘essential issues for business action’- and corresponding recommendations - that leading companies can integrate into their existing sustainability efforts., La terre constitue un pont entre les objectifs de durabilité environnementale et sociale des entreprises. Elle joue un rôle fondamental dans ces deux sphères. Afin de respecter leurs engagements envers la lutte contre le changement climatique, l’objectif zéro émission nette, les droits humains, l’autonomisation des femmes et la protection des moyens de subsistance des paysans et paysannes, les entreprises doivent revoir la place de la terre dans les chaînes de valeur agricoles, en prêtant attention aux entités qui la contrôlent, qui y ont accès, qui jouissent de droits à la terre, et qui en tire des avantages ; en d’autres termes, en étudiant les « inégalités foncières ». Ce document d’information à l’attention des entreprises présente huit « enjeux critiques exigeant une mobilisation des entreprises ». Ces enjeux, qui ont tous trait à la terre, sont accompagnés de recommandations que les grandes entreprises peuvent intégrer à leurs efforts en faveur de la durabilité.

Our economy is broken, with hundreds of millions of people living in extreme poverty while huge rewards go to those at the very top., The number of billionaires has doubled since the financial crisis and their fortunes grow by $2.5bn a day, yet the super-rich and corporations are paying lower rates of tax than they have in decades. The human costs – children without teachers, clinics without medicines – are huge. Piecemeal private services punish poor people and privilege elites. Women suffer the most, and are left to fill the gaps in public services with many hours of unpaid care., We need to transform our economies to deliver universal health, education and other public services. To make this possible, the richest people and corporations should pay their fair share of tax. This will drive a dramatic reduction in the gap between rich and poor and between women and men., Check out the interactive online version of the report., Notre économie est défaillante : des centaines de millions de personnes vivent dans l’extrême pauvreté alors que d’immenses richesses sont concentrées dans les mains d’une minorité., Le nombre de milliardaires a doublé depuis la crise financière et leur fortune augmente chaque jour de 2,5 milliards de dollars. Or, les élites fortunées et les grandes entreprises bénéficient des taux d’imposition les plus bas de ces dernières décennies. Les coûts humains (des enfants sans enseignant-e-s, des cliniques sans médicaments) sont considérables et ce sont les plus pauvres qui en payent le prix. Les femmes en souffrent particulièrement, contraintes de combler des services publics insuffisants par de nombreuses heures de travail de soin non rémunéré., Nous devons transformer nos économies pour garantir l’universalité de l’accès à la santé, à l’éducation et à d’autres services publics. Pour cela, les entreprises et les plus riches doivent payer leur juste part d'impôts. Cela permettra de réduire considérablement l’écart entre les riches et les pauvres et entre les femmes et les hommes.

The world’s richest 1% are set to have per capita consumption emissions in 2030 that are still 30 times higher than the global per capita level compatible with the 1.5⁰C goal of the Paris Agreement, while the footprints of the poorest half of the world population are set to remain several times below that level. By 2030, the richest 1% are on course for an even greater share of total global emissions than when the Paris Agreement was signed. Tackling extreme inequality and targeting the excessive emissions linked to the consumption and investments of the world’s richest people is vital to keeping the 1.5⁰C Paris goal alive., Les inégalités des émissions en 2030 : L’empreinte carbone par habitant et l’objectif de 1,5⁰C En 2030, on estime que les 1 % les plus riches de la planète auront une empreinte carbone par habitant 30 fois supérieure à celle compatible pour limiter le réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. En revanche, l’empreinte carbone de la moitié la plus pauvre de l’humanité restera bien en-dessous de ce seuil. D’ici à 2030, les 1 % les plus riches représenteront une part encore plus importante des émissions mondiales de CO2 qu’au moment de la signature de l’Accord de Paris. S’attaquer aux inégalités extrêmes et identifier les émissions excessives liées à la consommation et aux investissements des personnes les plus riches du monde est crucial pour maintenir en vie l’objectif de 1,5°C.

Despite sharp falls in carbon emissions in 2020 linked to the COVID-19 pandemic, the climate crisis – which is driven by the accumulation of emissions in the atmosphere over time – continued to grow. This briefing describes new research that shows how extreme carbon inequality in recent decades has brought the world to the climate brink. It sets out how governments must use this historic juncture to build fairer economies within the limits our planet can bear., Malgré une baisse importante des émissions de CO2 en 2020 en lien avec la pandémie de COVID-19, la crise climatique résultant de l’accumulation des émissions dans l’atmosphère a continué de s’aggraver. Un nouveau travail de recherche démontre comment les inégalités extrêmes en matière d’émissions de CO2, à l’œuvre depuis plusieurs décennies, précipitent le monde vers une catastrophe climatique. Il souligne pourquoi et comment les gouvernements doivent saisir ce moment historique afin de construire des économies plus justes et dans des limites soutenables pour notre planète.

President Macron has promised to make the fight against inequality a priority at this year’s G7 Summit in France. G7 leaders regularly pay lip service to the dangers of extreme inequality, yet they are actively fuelling inequality at home and across the globe. In this briefing, Oxfam sets out the seven key issues the G7 must act on if the Biarritz Summit is to deliver more than just warm words on fighting inequality. These issues are: Captured politics; Tax cuts for the rich; Neglecting social spending; Putting shareholders first; Climate change; Fuelling economies that don't work for women; and Failing to deliver on aid promises., Emmanuel Macron a promis de faire de la lutte contre les inégalités l’une des priorités du Sommet du G7 qui se tiendra cette année en France. Les leaders du G7 ont beau essayer de faire bonne figure en alertant régulièrement des dangers des inégalités extrêmes, ces leaders favorisent en fait activement ces inégalités dans leur pays et dans le monde entier. Dans cette note d’information, Oxfam met en avant les sept enjeux majeurs que le G7 doit aborder pour que le sommet de Biarritz ne se solde pas simplement par un beau discours sur la lutte contre les inégalités. Ces enjeux sont les suivants : La mainmise sur les politiques publiques Les réductions d’impôts pour les riches L'amenuisement des dépenses sociales La priorité accordée aux actionnaires CLe changement climatique Le soutien d'économies qui excluent les femmes Le non-respect des promesses d'aide

The protracted conflict in the Lake Chad Basin has cut off millions of women and men from their livelihoods, making them dependent on humanitarian assistance to survive. Much emphasis has been given to the stabilization agenda, with a focus on securitization. However, Oxfam's research in late 2017 showed that early recovery and livelihoods development are much needed and should be prioritized to promote resilience among crisis-affected communities, to reduce dependency on humanitarian aid, and ultimately to promote sustainable peace., Le conflit prolongé qui frappe le Bassin du lac Tchad a privé des millions de femmes et d’hommes de leurs moyens de subsistance, les rendant totalement dépendants de l’aide humanitaire pour survivre. Une attention particulière a été accordée au programme de stabilisation, et la sécurisation figure au cœur des préoccupations. Toutefois, des recherches d’Oxfam réalisées fin 2017 indiquent que le relèvement rapide et le développement des moyens de subsistance sont essentiels et doivent être prioritaires afin de promouvoir la résilience des communautés touchées par la crise, de réduire la dépendance à l’aide humanitaire, et en définitive de promouvoir la paix durable.

Nearly eleven million people in Kenya, Ethiopia and Somalia are dangerously hungry and in need of humanitarian assistance. The worst drought-affected areas in Somalia are on the brink of famine., There is growing scientific analysis suggesting that the impacts of current and recent droughts in East Africa are likely to have been aggravated by climate change. Climate change is not a distant, future threat. As this briefing explains, it is helping fuel this emerging catastrophe in which poverty, chronic malnutrition, weak governance, conflict, drought and climate change have combined to create a perfect storm., Governments across the region and around the world need to take responsibility and provide humanitarian assistance to save lives now. Humanitarian aid needs to be coupled with longer term support to promote the resilience of pastoralists and smallholder food producers. Without global efforts to reduce emissions and to help the world's poorest people cope with the effects of climate change, this crisis will continue to repeat itself., Près de 11 millions de personnes au Kenya, en Ethiopie et en Somalie souffrent très gravement de la faim et ont besoin d’aide humanitaire. Les régions les plus touchées par la sécheresse en Somalie sont au bord de la famine. Cette crise pourrait s’aggraver nettement dans les prochaines semaines, en raison des très faibles pluies tombées dans certaines zones en mars et début avril et de la faiblesse des précipitations annoncées d’avril à juin, mois qui marque la fin de la saison des pluies., Les analyses scientifiques suggèrent de plus en plus souvent que l’impact des sécheresses actuelles et récentes en Afrique de l'Est pourrait avoir été aggravé par le changement climatique. Le changement climatique ne constitue pas une menace lointaine à venir : il participe à l’émergence de cette catastrophe où la pauvreté, la malnutrition chronique, la faiblesse de la gouvernance, les conflits, la sécheresse et le changement climatique se combinent pour provoquer une véritable tempête. Tandis que certains nient la gravité de ce phénomène et doutent de la nécessité de le combattre, d’autres luttent pour leur survie et voient le changement climatique aggraver leur situation déjà précaire., Rien ne peut justifier davantage la nécessité d’agir contre le changement climatique qu’une telle souffrance. Les gouvernements de la région et du monde entier doivent monter au créneau, prendre leurs responsabilités et apporter l’aide humanitaire nécessaire pour sauver des vies dès à présent. L’aide humanitaire à court terme doit s’accompagner d’un appui pour promouvoir la résilience des populations pastorales et des petits exploitants agricoles. Si des efforts ne sont pas faits au niveau mondial pour réduire les émissions et aider les personnes les plus pauvres à faire face aux effets du changement climatique, cette crise se reproduira encore et encore.

Climate change is a brutal reality confronting millions of the world's most vulnerable people. Their need for financial support to adapt to climate extremes is urgent and rising. International support for adaptation falls well short of what is needed. Latest estimates indicate that only 16 percent of international climate finance is currently dedicated to adaptation - a mere $4-6bn per year of which is public finance. Governments in Paris came close, but ultimately failed to agree quantified goals to ensure adaptation finance increases at anywhere close to the scale needed in future. If global cooperation on climate change is to be inclusive, durable and fair, it must leave no one behind. The adaptation finance gap must be addressed urgently with agreement at COP22 in Morocco on a roadmap for the $100bn commitment - one that includes quantified goals for adaptation finance, and progress on accounting and governance of finance flows., Le changement climatique est une réalité brutale à laquelle sont confrontées des millions de personnes parmi les plus vulnérables au monde. Celles-ci ont un besoin de plus en plus urgent d'aide financière pour s'adapter aux conditions climatiques extrêmes., L'aide internationale est largement insuffisante pour couvrir les besoins en matière d'adaptation. D'après les dernières estimations, seulement 16 % des financements climat internationaux sont actuellement alloués à l'adaptation, avec une part de financement public atteignant à peine entre 4 et 6 milliards de dollars par an. À Paris, les États ont essayé de définir des objectifs quantifiés pour accroître le financement pour l'adaptation au changement climatique à hauteur des besoins à venir, sans toutefois y parvenir., Pour que la coopération internationale sur le changement climatique soit juste, durable et globale, elle ne doit laisser personne sur le bord de la route. Il faut combler de toute urgence le déficit de financement pour l'adaptation. Un accord doit être trouvé lors de la COP22 au Maroc concernant la feuille de route sur l'engagement des 100 milliards de dollars. Cet accord devra inclure des objectifs quantifiés en matière de financement pour l'adaptation au changement climatique et les progrès sur la comptabilisation et la gouvernance des flux financiers.

Climate change is inextricably linked to economic inequality: it is a crisis that is driven by the greenhouse gas emissions of the 'haves' that hits the 'have-nots' the hardest., While COP21 in Paris will see a deal negotiated between governments on the basis of the total emissions produced in their territories, the real winners and losers will be their citizens. The true test of the deal will be whether it delivers something for the poorest people who are both the least responsible for and the most vulnerable to climate change, wherever they live., In this briefing Oxfam presents new data analysis that demonstrates the extent of global carbon inequality by estimating and comparing the lifestyle consumption emissions of rich and poor citizens in different countries. See also the technical briefing on the methodology and the data sets., Le changement climatique est intrinsèquement lié aux inégalités économiques : c’est une crise induite par les émissions de gaz à effet de serre des nantis qui frappe le plus durement les personnes pauvres., Lors de la COP21 à Paris, ce sont les gouvernements qui négocieront un accord, basé sur la totalité des émissions produites sur leur territoire, mais les vrais gagnants et perdants seront les populations. Le test décisif sera de voir si l’accord apporte quelque chose aux plus pauvres, qui sont à la fois les moins responsables du changement climatique et les plus vulnérables face à ce dernier, où qu’ils vivent., Dans ce document, Oxfam présente une nouvelle analyse qui expose l’ampleur des inégalités mondiales à partir d’estimations des émissions de CO2 liées aux modes de consommation des habitants riches et des plus pauvres dans différents pays, et en les comparant. Consultez le dossier technique pour en savoir plus sur la méthodologie et les ensembles de données.