Radical Pathways Beyond GDP: Why and how we need to pursue feminist and decolonial alternatives urgently

There is growing consensus among policymakers, institutions and movements that GDP is not fit for purpose as the pre-eminent economic metric. Alternatives are urgently needed to facilitate the transition to a new economic model that supports a radically more equal, kinder, greener and feminist world in the present, while offering redress for historical damage and inequalities.
However, despite growing experimentation, most efforts are insufficiently bold and remain mostly on paper, with only a few notable but relatively small-scale and still-developing exceptions.
To dismantle GDP, different social movements will need to coalesce around key metrics that prioritise far greater equality, and align with feminist and decolonial values while challenging the systems of power and narratives that are holding GDP in its dominant place. Only in this way are alternatives likely to deliver the economic transformation needed to put people and planet first.
Les responsables politiques, les institutions et divers mouvements s’accordent de plus à plus à dire que le produit intérieur brut (PIB), en tant que principal indicateur de la santé économique, n’est pas un outil satisfaisant. Il est urgent de trouver des alternatives pour la transition vers un nouveau modèle économique favorisant un monde radicalement plus égalitaire, bienveillant, vert et féministe et proposant des mesures de réparation des dommages causés par le passé et des inégalités qui en découlent. Toutefois, malgré de nombreuses expériences, la plupart de celles-ci manquent d’ambition et ne sont pas appliquées, à l’exception de rares propositions en cours de développement, notables mais d’envergure relativement restreinte. Pour détrôner le PIB, divers mouvements sociaux devront travailler à la création d’indicateurs clés qui privilégieront l’égalité, intégreront les valeurs féministes et décoloniales et remettront en question les systèmes de pouvoir et les discours qui perpétuent l’utilisation du PIB. C’est la seule manière pour ces alternatives d’entraîner la transformation économique indispensable pour protéger la planète et les êtres humains avant tout.