Search

Corpus étudié : Phase I et Phase III L’étude présentée ici reprend de larges extraits de la 1ère partie d’un travail de maîtrise effectué en 1986-87 par A. Papin, sous la direction de Dominique Delomier : Etude des relatives dans les reformulations des locuteurs d’un corpus oral finalisé. (Rôle des relatives dans l’activité interactionnelle des locuteurs.), Centre de Linguistique Française, Université de Paris III. Au cours de l’analyse des différents types de relatives du corpus, l’intérêt ...

Corpus étudié : Phase I (sauf n° 1) Phase III (sauf n° 1) Ce que nous voudrions évoquer ici, c’est la question de la prévisibilité des résultats des analyses effectuées, c ’est-à-dire les attentes qui ont guidé l’élaboration du protocole d’expérimentation et le choix des applications. Nous illustrerons cette étude de trois conclusions d’études particulières et d’une analyse plus détaillée des modalités. Sans revenir sur les conséquences que peuvent avoir les contraintes imposées sur le dérou...

Le corpus sur lequel nous avons travaillé ici a été recueilli dans le cadre d’une expérimentation réalisée, au cours de l’année 1984-1985, par le GRECO Communication Parlée, Groupe Dialogue Homme-Machine (Responsable J.P. Haton, CRIN, Nancy) et financée par le CNET. Il s’agit donc d’une recherche pluridisciplinaire regroupant des chercheurs en linguistique, reconnaissance de la parole, intelligence artificielle, ergonomie et informatique. A l’issue du contrat, deux publications ont été réalis...

Corpus étudié : Phase I n° 1-2-3 Phase II n° 1-2-3-4-5 Phase III n° 1-2-3-4 Le comptage a été effectué à partir de la transcription manuscrite, dont la mise en page ne correspond pas à celle de la transcription sur disquette. L’étude statistique ayant été faite sur un specimen de chaque phase, et non sur l’intégralité du corpus, il est normal qu’il apparaisse de légères variations par rapport à d’autres études présentées ici. Toutefois ces variations ne nous ont pas paru de nature à invalide...

Corpus étudié : Phase I (sauf n° 1) Phase III (sauf n° 1) La Phase II n’a été prise en considération que pour la conclusion du § 5. Du dispositif présenté dans l’introduction résultent un certain nombre de données d’observation, quant à ce qui se modifie de la Phase I à la Phase III, du fait de l’intervention de la Machine. Nous voudrions ici décrire un certain nombre de ces changements effectivement induits dans le comportement langagier du locuteur humain : ils concernent la caractérisatio...

Corpus étudié : Phase I Ce court chapitre a été rédigé à la demande de collègues informaticiens travaillant sur des corpus de dialogues oraux différents de ceux sur lesquels nous travaillons ici. Son objectif, non ambitieux, est de présenter clairement certains des faits d’inachèvement et de répétition rencontrés dans des corpus oraux. Il n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Nous avons choisi de l’intégrer dans cette publication du fait que tous les exemples mentionnés sont empruntés au Co...

Corpus étudié : SNCF Phases I, II, III (en entier) CIO Phase I n° 1-2 Phase II n° 1-2 Phase III n° 1-2-3 Cette étude complète celle qui a été présentée dans le recueil d’analyse linguistique du corpus SNCF (1985) Publication de l’Université de Paris III, 1988. L’étude qui suit propose un éclairage particulier de la structure fondamentale des dialogues finalisés, lié au rôle des reprises, à leurs caractéristiques et à leur intérêt dans le projet de réaliser un système de communication homme-m...

Corpus étudié : Phase I Phase II en entier Phase III Sur le corpus CIO, nous avons effectué quelques comptages afin derendre plus claire son organisation et nous avons classé les chiffres dans le tableau* que voici : * Dans let ableau, nous utilisons com.pour désigner“communication (téléphonique)”, la lettre E pour le locuteur E (étudiant) et la lettre O pour le locuteur O (opératrice). Bien que nous ayons présenté les 3 phases successives du corpus CIO, nous nous limitons à la comparaison ...

Corpus étudié : Phase I (sauf n° 1)Phase III (sauf n° 1) Pour rendre notre étude plus homogène nous avons restreint ce corpus aux phases I et III et avons écarté deux communications, ce qui représente : en phase I, 7 communications et 73 pages de transcription ; et en phase III, 18 communications et 72 pages de transcription. Nous n’étudions que le langage de l’étudiant, à ce stade de notre recherche. 1. Objectifs La recherche effectuée au niveau linguistique, à partir de ce corpus de dialogu...

Pour concevoir un système automatique (une "machine") capable de comprendre le langage naturel oral et de fournir des informations à un humain qui l’interroge, il est nécessaire, entre autres, de disposer d’analyses linguistiques reposant sur l’observation de dialogues authentiques. Quelles sont les différences observables dans le comportement langagier des humains lorsqu’ils se croient face à une machine et qu’ils subissent ses contraintes de compréhension ? Y a-t-il simplification et appauvrissement de leur langage face à un partenaire qu’ils considèrent comme "restreint" ? Existe-t-il des structures fondamentales inhérentes au dialogue finalisé, qui subsistent en toute situation. Autant de questions auxquelles les études linguistiques présentées ici tentent d’apporter une réponse, en se fondant sur un corpus recueilli en situation réelle, au Centre d’information et d’Orientation de l’Université de Paris V.

Corpus étudié : Phase I, Communications 1-2-6 Phase III, Communications 1-2-6-7-8-9 Ce chapitre présente de larges extraits du travail de maîtrise de Farida SOUADA, dirigée par Dominique DELOMIER, Relatives et participes dans un corpus d’oral finalisé. Etude des conditions de leur équivalence structurelle. (1987) Centre de Linguistique Française, Paris III. La partie intitulée : Des Participes peuvent-ils remplacer les relatives ? n’est qu’un résumé du fragment correspondant de la maîtrise a...

Corpus étudié : Phase III N° 5, 6,7,8,9. Ce travail est construit en dyptique ; comme l’indique son titre, il y sera question de l’anaphore et de l’ellipse. Nous les considérons en effet comme deux « figures » complémentaires : elles relèvent toutes les deux de la reprise discursive, c’est-à-dire elles jouent un rôle fondamental dans la représentation de constituants discursifs précédents. L’anaphore s’inscrit dans la phrase, elle y est physiquement présente, tandis que l’ellipse marque un «...

Corpus étudié : phase I (sauf N° 1) : phase II : Phase III (sauf N° 1) Nous avons relevé un nombre important de cas (environ 100 énoncés, soit 30 % du total des questions en phase I ; et environ 150 énoncés soit 20 % du total en phase III), où l’énoncé se présente sous une forme « disloquée », que l’on peut schématiser ainsi : TOPIQUE, QUESTION ou TOP, Q Cette construction particulière est indépendante de la forme syntaxique de la Question et se caractérise par le fait que le Topique se situ...

En guise de conclusion, il nous a semblé intéressant de faire une synthèse récapitulative et généralisante des observations faites depuis trois ans, non seulement à partir du corpus CIO qui a servi de base aux études présentées ici-même, mais également en tenant compte des analyses faites sur le corpus SNCF (cf. Analyse linguistique T.I Publication de Paris III, 1988). Il apparaît d’emblée qu’il est nécessaire de relativiser certaines conclusions tirées de l’analyse de chacun des deux corpus,...

Quels sont les traits définitoires du récit mythique ? Cet article en offre une typologisation en « sémantèmes » définissants, suivie d’une réflexion sur la narrativité performative et l’ancrage symbolique du mythe, et de l’analyse d’un mythe des origines, celui de la diversification des langues dans le récit de la Tour de Babel. L’examen de son élaboration créatrice est complété par un aperçu de sa récurrence à travers les époques et les sociétés, illustrant comment un mythe devient hypermythe., What are the definitory features of myths? This article offers a typologisation of defining “semantemes”, followed by considerations on the performative narrativity and the symbolic anchoring of myths, and an analysis of a myth of the origins, that of language diversification, as found in the story of the Tower of Babel. The examination of its creative elaboration is completed with an overview of its recurrence, over time and in diverse societies, that illustrates how a myth becomes a hypermyth.

Human Language, Languages and Speech from the Perspective of Languaging and Enaction. The study of human language in the Western tradition has progressively induced a written bias which has caused the empirical nature of the linguistic phenomenon to be overlooked : an embodied activity, grounded in the interactions, conveying creativity and fostering the hominization of the speaking species. The aim of this introductory study is to sketch the orientations provided by the enactive viewpoint in language studies and to contextualize the contributions of the various studies in the issue. It starts by recalling the polysemy of the word language and the consensus that reigns around this notion and places the written bias in the historical context of the activities that have required reflection on language. It goes on to provide an initial definition of languaging, its functioning and the questioning it implies for certain central issues in language studies. To conclude, it explains the genesis of the issue and the contribution of each paper to the overall issues., L’étude du langage humain dans la tradition occidentale a progressivement induit un biais de l’écrit qui a entraîné l’oubli relatif de la nature empirique du fait langagier : une activité incarnée, inscrite dans les interactions, porteuse de créativité et vectrice d’hominisation pour l’espèce parlante. Cette étude introductive vise à expliciter les orientations apportées par le point de vue de l’énaction dans l’étude du langage et à contextualiser les apports des différentes études du volume. Elle commence par rappeler la polysémie du terme langage et la doxa qui règne autour de cette notion et replace le biais de l’écrit dans le contexte historique des activités qui ont nécessité une réflexion sur le langage. Elle poursuit en apportant une première définition du languaging, de son fonctionnement et du questionnement qu’il implique pour certaines questions centrales en sciences du langage. Pour terminer, elle précise la genèse du numéro et l’apport de chacune des contributions aux problématiques d’ensemble., Bottineau Didier, Gregoire Michaël. Le langage humain, les langues et la parole du point de vue du languaging et de l’énaction. Introduction au dossier. In: Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°68, 2017/2. Langage et énaction : corporéité, environnements, expériences, apprentissages. pp. 7-15.

Human Language, Languages and Speech from the Perspective of Languaging and Enaction. The study of human language in the Western tradition has progressively induced a written bias which has caused the empirical nature of the linguistic phenomenon to be overlooked: an embodied activity, grounded in the interactions, conveying creativity and fostering the hominization of the speaking species. The aim of this introductory study is to sketch the orientations provided by the enactive viewpoint in language studies and to contextualize the contributions of the various studies in the issue. It starts by recalling the polysemy of the word language and the consensus that reigns around this notion and places the written bias in the historical context of the activities that have required reflection on language. It goes on to provide an initial definition of languaging, its functioning and the questioning it implies for certain central issues in language studies. To conclude, it explains the genesis of the issue and the contribution of each paper to the overall issues., L’étude du langage humain dans la tradition occidentale a progressivement induit un biais de l’écrit qui a entraîné l’oubli relatif de la nature empirique du fait langagier : une activité incarnée, inscrite dans les interactions, porteuse de créativité et vectrice d’hominisation pour l’espèce parlante. Cette étude introductive vise à expliciter les orientations apportées par le point de vue de l’énaction dans l’étude du langage et à contextualiser les apports des différentes études du volume. Elle commence par rappeler la polysémie du terme langageet la doxa qui règne autour de cette notion et replace le biais de l’écrit dans le contexte historique des activités qui ont nécessité une réflexion sur le langage. Elle poursuit en apportant une première définition du languaging, de son fonctionnement et du questionnement qu’il implique pour certaines questions centrales en sciences du langage. Pour terminer, elle précisela genèse du numéro et l’apport de chacune des contributions aux problématiques d’ensemble.

L’auteur propose dans un premier temps un examen des prothèses technologiques, tels les assistants personnels des téléphones intelligents (smartphones), qui sont devenues de véritables interlocuteurs. Elles transforment ainsi la nature des codes employés dans un environnement numérique où l’interconnexion et les exigences d’échange dépassent les catégories traditionnelles et questionnent la nature de la subjectivité en œuvre dans le langage humain. Dans un second temps, il s’attache à observer les modélisations contemporaines de ces échanges à travers l’examen de quelques configurations linguistiques (tensions allocutives, interactionnelles et énonciatives) permettant de dégager des lignes de forces de la conception des interactions orales homme/machine dans de tels contextes. The author begins by examining technological prosthetics, such as smartphone personal assistants, which have become genuine contact points. They transform the nature of the codes used in a digital environment, where interconnectivity and information exchange requirements overstep traditional categories and call into question the nature of the subjectivity at play in human language. In the second part, he observes contemporary models of these exchanges by examining several linguistic configurations (allocutory, interactional, and enunciatory tensions) in order to identify features central to the design of human/machine oral interactions in such a context. El autor del artículo propone en primer lugar un análisis de las prótesis tecnológicas, tales como los asistentes personales de los teléfonos inteligentes (smartphones), que se han convertido en verdaderos interlocutores. Estos transforman de cierta manera el carácter de los códigos empleados en un ámbito digital o interconexión y las exigencias de intercambio sobrepasan las categorías tradicionales y cuestionan el grado de subjetividad que está en juego en el lenguaje humano. En segundo lugar, se centra en la observación de las características contemporáneas de estos intercambios a través del análisis de algunas configuraciones lingüísticas (tensiones vocativas, enunciativas y de interacción) que permiten identificar los fundamentos de la concepción de las interacciones orales entre el ser humano y la máquina en tales contextos.

International audience

We adopt here a functional approach to the classical comparison between language and biology. We first parallel events which have a functional signification in each domain, by matching the utterance of a sentence with the release of a protein. The meaning of a protein is then defined by analogy as “the constant contribution of the biochemical material composing the protein to the effects produced by any release of the protein”. The proteome of an organism corresponds to an I-language (the idiolect of an individual), and the proteome of a species is equivalent to an E-language (a language in the common sense). Proteins and sentences are both characterized by a complex hierarchical structure, but the language property of ‘double articulation' has no equivalent in the biological domain in this analogy, contrary to previous proposals centred on the genetic code. Besides, the same intimate relation between structure and meaning holds in both cases (syntactic structure for sentences and three-dimensional conformation for proteins). An important disanalogy comes from the combinatorial power of language which is not shared by the proteome as a whole, but it must be noted that the immune system possesses interesting properties in this respect. Regarding evolutionary aspects, the analogy still works to a certain extent. Languages and proteomes can be both considered as belonging to a general class of systems, that we call “productive self-reproductive systems”, characterized by the presence of two dynamics: a fast dynamics in an external domain where functional events occur (productive aspect), and a slow dynamics responsible for the evolution of the system itself, driven by the feed-back of events related to the reproduction process., Nous présentons ici une approche fonctionnelle de la comparaison classique entre langage et biologie. Nous commençons par mettre en relation les événements qui ont une signification fonctionnelle dans les deux domaines en comparant l'énonciation d'une phrase avec la libération d'une protéine. Le sens d'une protéine est alors défini par analogie comme "la contribution constante du matériel biochimique de la protéine aux effets produits par toute libération de celle-ci". Le protéome d'un organisme correspond à un I-langage (l'idiolecte d'un individu) et le protéome d'une espèce à un E-langage (une langue).Les protéines comme les phrases se caractérisent par une structure hiérarchique complexe, même si la "double articulation" du langage n'a pas d'équivalent dans le domaine biologique dans cette analogie, contrairement à d'autres analogies centrées sur le code génétique. De plus, la même relation étroite entre structure et fonction existe dans les deux domaines (structure syntaxique des phrases et conformation tridimensionnelle des protéines). Une importante disparité provient de la puissance combinatoire du langage qui n'est pas partagée par le protéome dans son ensemble, mais il faut remarquer que le système immunitaire possède d'intéressantes propriétés de ce point de vue. En ce qui concerne l'évolution, l'analogie fonctionne aussi dans une certaine mesure. On peut considérer que les langues et les protéomes appartiennent à une classe générale de systèmes, que nous appelons les "systèmes productifs auto-reproducteurs", caractérisés par la présence de deux dynamiques : une dynamique rapide dans un domaine externe où les événements fonctionnels ont lieu, et une dynamique lente responsable de l'évolution du système lui-même, induit par la rétro-action des événements liés au processus de reproduction.

This thesis focuses on a descriptive linguistic study of Emerging Sign Languages (ESL) practiced by deaf individuals with no contact with conventional sign languages and living integrated in hearing environment. Our analysis, based on a semiogentic model in which iconicity is the central paradigm (Cuxac, on 2000), includes two levels : morpho-phonetics and morpho-semantics on one hand and strategies participating in the linguistic functioning of ESL on formal, functional and discursive means. The video corpus we have studied is composed of forty-four sequences from spontaneous discourses produced by three Brazilian deaf adults in interaction with one (or two/three) hearing interlocutor(s). We propose a data processing in both qualitative and quantitative analysis. The findings of this study show how elaborated and sophisticated these languages are organised on both cognitive and linguistic aspects. Thereby, the revealed structuring of ESL provides new insights about a range of issues relating to : the semiogenesis of signed languages, the emergence and the dynamic development of human language, the relation between language and cognition as well as the relation between gestuality and language., Cette thèse porte sur une étude linguistique descriptive des langues des signes Emergentes (LSE) pratiquées par des individus sourds adultes sans contact avec une communauté sourde et vivant intégrés dans un environnement social entendant. Notre analyse, reposant sur un modèle sémiogénétique où l'iconicité est le paradigme central (Cuxac, 2000), s'effectue à deux niveaux : morphophonétique et morphosémantique d'une part, et sémantico-syntaxique d'autre part. Elle consiste à dégager des principes, stratégies et procédés à la fois formels, fonctionnels et discursifs, participant au fonctionnement linguistique des LSE. Nous avons étudié un corpus vidéo de quarante quatre séquences de discours spontanés produits par trois adultes sourds brésiliens en interaction avec un (ou des) interlocuteurs(s) entendant(s). Un traitement et une analyse qualitative et quantitative des données sont proposés. Les résultats de ce travail mettent en évidence l'existence d'une organisation subtile et élaborée à la fois sur le plan cognitif et linguistique de ces types de langues des signes. La structuration des LSE ainsi dégagée offre de nouveaux éclairages à diverses problématiques relatives à la sémiogenèse des LS, à l'émergence et au développement dynamique du langage humain, aux relations entre langage et cognition et aussi aux relations entre gestualité et langage.

National audience; Comparative studies taught us a lot on socio-cognitive in Primates. Nevertheless, the hypothesis that these studies may inform us about the human dawn must be considered cautiously. In the primate order, cognitive capacities seem to progress in a continuum and leave very few room to capacities specific to apes. The human kind is an exception and this rests on what is unique to it: the ability to speech. Obviously, this capacity is modifying the human forms of communication but too overhaul specifically its cognitive capacities and its way of being. In the order of human and non human primates, the language capacity install a break. This statement will be argued and will allow to be aware of the consequences due to a frequent confusion concerning the communicative and linguistic fields. They cannot be considered as equivalent and interchangeable.; L'approche comparative des capacités socio-cognitives dans l'ordre des Primates a été riche d'enseignement. Mais l'hypothèse que ces études puissent renseigner sur l'aurore humaine doit être fortement nuancée. Dans l'ordre des primates, les capacités cognitives semblent suivre un continuum et laisser peu de place à des capacités spécifiques aux Grands Singes. L'espèce humaine fait exception et cela tient à ce qui lui est unique: la capacité au langage. Cette capacité affecte bien sûr les modalités humaines de communication mais aussi refond spécifiquement ses capacités cognitives et son mode d'être au monde. Dans l'ordre des primates humains et non humains, la capacité au langage fait rupture. Ce constat sera argumenté et permet de rendre compte des effets dus à une confusion fréquente entre les champs de la communication et de la linguistique. On ne peut les considérer comme équivalents et par conséquent interchangeables.