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Cette synthèse présente les services majeurs rendus par la filière Fruits. Elle présente les méthodes et les indicateurs permettant d’évaluer les services et propose des quantifications. La filière Fruits rend de nombreux services à la société. Elle permet un approvisionnement diversifié en fruits d’excellente qualité et à forte valeur ajoutée. En effet, la filière dénombre 75 Signes Officiels de la Qualité et l’Origine (hors agriculture biologique) (INAO, 2018). Si la surface des cultures fruitières représente 0,7% de la surface agricole utile, elle représente 4% de la valeur de production de biens agricoles (Agreste, 2018). La consommation de fruits contribue à la santé publique. Elle réduit les risques de mortalité globaux : une portion supplémentaire de fruits diminue de 6% le risque de mortalité (Wang et al., 2014). La consommation de 200g de fruits par jour diminue le risque relatif d’accident cardio-vasculaire cérébral de 23% (He et al., 2006). De plus, les vergers contribuent à la régulation du climat en compensant les émissions de gaz à effet de serre par le stockage de carbone dans la biomasse ligneuse. Cependant, ce stockage dépend fortement de la gestion des bois arrachés en fin de vie du verger (les brûler en champs libère le carbone stocké le long de la durée de vie). Les cultures fruitières rendent aussi des services culturels : tourisme, gastronomie, animation du territoire... Elles font partie intégrante du patrimoine français, un héritage précieux, ancien et à transmettre.

Cette synthèse présente les services majeurs rendus par la filière Fruits. Elle présente les méthodes et les indicateurs permettant d’évaluer les services et propose des quantifications. La filière Fruits rend de nombreux services à la société. Elle permet un approvisionnement diversifié en fruits d’excellente qualité et à forte valeur ajoutée. En effet, la filière dénombre 75 Signes Officiels de la Qualité et l’Origine (hors agriculture biologique) (INAO, 2018). Si la surface des cultures fruitières représente 0,7% de la surface agricole utile, elle représente 4% de la valeur de production de biens agricoles (Agreste, 2018). La consommation de fruits contribue à la santé publique. Elle réduit les risques de mortalité globaux : une portion supplémentaire de fruits diminue de 6% le risque de mortalité (Wang et al., 2014). La consommation de 200g de fruits par jour diminue le risque relatif d’accident cardio-vasculaire cérébral de 23% (He et al., 2006). De plus, les vergers contribuent à la régulation du climat en compensant les émissions de gaz à effet de serre par le stockage de carbone dans la biomasse ligneuse. Cependant, ce stockage dépend fortement de la gestion des bois arrachés en fin de vie du verger (les brûler en champs libère le carbone stocké le long de la durée de vie). Les cultures fruitières rendent aussi des services culturels : tourisme, gastronomie, animation du territoire... Elles font partie intégrante du patrimoine français, un héritage précieux, ancien et à transmettre.

Cette synthèse présente les services majeurs rendus par la filière Fruits. Elle présente les méthodes et les indicateurs permettant d’évaluer les services et propose des quantifications. La filière Fruits rend de nombreux services à la société. Elle permet un approvisionnement diversifié en fruits d’excellente qualité et à forte valeur ajoutée. En effet, la filière dénombre 75 Signes Officiels de la Qualité et l’Origine (hors agriculture biologique) (INAO, 2018). Si la surface des cultures fruitières représente 0,7% de la surface agricole utile, elle représente 4% de la valeur de production de biens agricoles (Agreste, 2018). La consommation de fruits contribue à la santé publique. Elle réduit les risques de mortalité globaux : une portion supplémentaire de fruits diminue de 6% le risque de mortalité (Wang et al., 2014). La consommation de 200g de fruits par jour diminue le risque relatif d’accident cardio-vasculaire cérébral de 23% (He et al., 2006). De plus, les vergers contribuent à la régulation du climat en compensant les émissions de gaz à effet de serre par le stockage de carbone dans la biomasse ligneuse. Cependant, ce stockage dépend fortement de la gestion des bois arrachés en fin de vie du verger (les brûler en champs libère le carbone stocké le long de la durée de vie). Les cultures fruitières rendent aussi des services culturels : tourisme, gastronomie, animation du territoire... Elles font partie intégrante du patrimoine français, un héritage précieux, ancien et à transmettre.

Background Systems biology aims to analyse regulation mechanisms into the cell. By mapping interactions observed in different situations, differential network analysis has shown its power to reveal specific cellular responses or specific dysfunctional regulations. In this work, we propose to explore on a large scale the role of natural anti-sense transcription on gene regulation mechanisms, and we focus our study on apple (Malus domestica) in the context of fruit ripening in cold storage. Results We present a differential functional analysis of the sense and anti-sense transcriptomic data that reveals functional terms linked to the ripening process. To develop our differential network analysis, we introduce our inference method of an Extended Core Network; this method is inspired by C3NET, but extends the notion of significant interactions. By comparing two extended core networks, one inferred with sense data and the other one inferred with sense and anti-sense data, our differential analysis is first performed on a local view and reveals AS-impacted genes, genes that have important interactions impacted by anti-sense transcription. The motifs surrounding AS-impacted genes gather transcripts with functions mostly consistent with the biological context of the data used and the method allows us to identify new actors involved in ripening and cold acclimation pathways and to decipher their interactions. Then from a more global view, we compute minimal sub-networks that connect the AS-impacted genes using Steiner trees. Those Steiner trees allow us to study the rewiring of the AS-impacted genes in the network with anti-sense actors. Conclusion Anti-sense transcription is usually ignored in transcriptomic studies. The large-scale differential analysis of apple data that we propose reveals that anti-sense regulation may have an important impact in several cellular stress response mechanisms. Our data mining process enables to highlight specific interactions that deserve further experimental investigations. Electronic supplementary material The online version of this article (10.1186/s12918-018-0613-7) contains supplementary material, which is available to authorized users.

International audience; Agricultural supply chains are providers and receivers of ecosystem services. Providers when supplying food, non-food products and services; and receivers as they benefit from natural resources (Le Roux et al., 2008). Agriculture and its supply chains must be considered as social-ecological systems due to the participation of different actors that interact within natural, economic, institutional and social dimensions (Moraine et al., 2015). Partners within the supply chains coordinate to organize exchanges while managing the natural resources and adapting to changes and uncertainties, whether linked to natural or to economic factors. This study focuses the analysis on two fruit-based food supply chains: apples and mangoes, particularly at the interface between agricultural raw materials and processing. Supply chains of fruits are especially complex. At the production stage, climate, i.e. sunlight, temperature, humidity among other agronomical factors, are source of variability and heterogeneity of the raw material. Beside the influence of climate on the quality attributes of fruit, climate also affects the apparition of plant diseases, which on one hand, have direct and harmful effects on fruit quality, and on the other, trigger the use of phytosanitary substances to control pests with the consequently emergence of chemical hazards due to residues in fruits. This complexity makes more difficult for growers and processors to control the food quality which is increasingly relevant and demanding. Quality has evolved towards a more comprehensive concept that beyond the organoleptic and nutritional attributes, involve the respect for sanitary, social and ecological considerations. Firms, i.e. growers, processors, traders and distributors of the supply chains, have the responsibility to satisfy consumer, to protect human health and to protect natural resources. Firms have also the challenge of ensuring their own position in a highly competitive and uncertain environment. To do so, they implement strategies to control quality and to protect assets involved in transactions with partners that can also be competitors (Menard, 2013:130). This study asks the question: How do firms manage the variability and the heterogeneity of fruits within the supply chains? To answer this question, our framework is the New Institutional Economics. We resort to the institutional analysis applied to the agricultural sector by Menard (2013, 2014, 2017), that allows a better understanding of the multilayer institutions in place to regulate the social-ecosystems. Using a qualitative method of analysis, we gathered primary information from 54 firms with a main focus on France for apples and mangoes (La Reunion), we also explored other European, Asian and Latin-American countries to have a wider scope of analysis and comparison. We uncover the main problems concerning quality of products, and the strategies of coordination adopted by firms within the supply chains.

In this article, we first present the framework of the conventions theory (CT) and the sustainable criteria of the Alternative Food Networks (AFN). Then, we present our results chain’s actor by chain’s actor (processors, supermarkets, corner grocery stores and producers). We indicate their consideration for the local and organic food products and their values around these themes. Finally we discuss these results within the CT conceptual framework showing that the producers seems anchored in the industrial world while the other actors are in majority coordinated by the market world. Thus, we suggest that the levers will be different for the producers and for the other actors of the peach and apricot chains and yet some common values have to been found within the chain.

National audience

The control of the marketing is one of the challenges of competitiveness of arboriculture, in particular when the sector has undergone restructuring such as disappearance of certain producer organizations. Financed by Regional Council, the DRAAF and the Chamber of agriculture of the Centre Region, the study of fruit marketing channels in the region is part of the "Projet de Filière" second generation (2011-2015). This project, initiated by major players in fruit sector, IDfel and the regional Chamber of agriculture, aims to instill a new momentum to regional arboriculture. Exploitation of results of the 2010 French agricultural census and the interview of major actors of fruit sector allowed characterizing regional production and analyzing its functioning. The work of 8 producer organizations, wholesalers and shippers of the region allows placing the regional supply in long food supply chains such as super/hyper market sector and the export. In this context, the direct sale of fruits allows producers regaining control on the marketing. The complementarity of these long and short food supply chains guarantee the sales of products via a good promotion of qualities. However, the supply in direct selling should be regulated in terms of volumes and prices since consumption is limited. It will require studies on costs associated with every market opportunity and on the value added granted by the consumer to a local fruit.; La maîtrise de la commercialisation est l'un des enjeux de la compétitivité de l'arboriculture, notamment lorsque la filière a subi des restructurations comme la disparition d'organisations de producteurs. Financée par le Conseil régional, la DRAAF et la Chambre régionale d'agriculture du Centre, l'étude des circuits de commercialisation des fruits de la région entre dans le cadre du Projet de filière seconde génération (2011-2015). Ce projet, lancé par les acteurs de la filière, IDfel et la Chambre régionale d'agriculture vise à insuffler une nouvelle dynamique à l'arboriculture régionale. L'exploitation des résultats du recensement agricole 2010 et le questionnement des principaux acteurs de la filière ont permis de caractériser la production fruitière régionale et d'analyser son fonctionnement. Le travail de 8 organisations de producteurs, des grossistes et des expéditeurs présents sur la région permet de positionner l'offre régionale sur des circuits longs tels que la grande distribution et l'export. Face à cela, la vente directe des fruits permet aux producteurs de reprendre la main sur la commercialisation. La complémentarité de ces circuits longs et courts garantit l'écoulement des produits via une bonne valorisation des qualités. Cependant, il est important que l'offre en vente directe soit régulée en termes de volumes et de tarifs puisque la consommation est limitée. Cela requerra donc la réalisation d'études sur les charges inhérentes à chaque débouché et sur la valeur ajoutée qu'accorde le consommateur à un fruit local.

Le secteur de la production fruitière métropolitaine est stratégique en termes de production et d’échanges, en termes d’emplois et de dynamisme du tissu rural dans plusieurs régions françaises, ainsi que sur le plan de la santé nutritionnelle. Depuis plusieurs années, ce secteur connait des difficultés économiques qui se traduisent par une forte diminution du nombre d’exploitations et une régression des surfaces de vergers. Ces difficultés sont imputables, pour une grande part, à un déficit de compétitivité vis-à-vis des concurrents européens et internationaux. L’enjeu majeur pour la filière « fruits » est donc de restaurer, à tous les niveaux, sa capacité de présence sur les marchés en répondant aux attentes sociétales tout en améliorant ses performances technico-économiques. Elle doit être en mesure de concilier plusieurs objectifs : fournir des fruits de qualité à un prix acceptable pour les consommateurs tout en intégrant les exigences nouvelles en matière environnementale et, plus généralement, mettre en oeuvre des pratiques moins consommatrices en intrants, comme fixé dans le cadre du plan national Ecophyto 2018, et ceci dans un contexte de changements climatiques effectifs dans les zones arboricoles françaises. La filière doit donc modifier ses manières de produire tout en restant compétitive, en assurant un revenu décent aux professionnels, et en relevant les défis de la qualité et de l’adaptation des fruits aux marchés des produits frais ou transformés, et aux demandes des consommateurs. En d’autres termes, elle se doit de conjuguer performances économiques, sociales et environnementales. Pour relever ces défis, les innovations biologiques, technologiques, économiques et/ou organisationnelles constituent des leviers essentiels que doivent continuer de co-construire les organismes de recherche, les acteurs professionnels et l’encadrement de cette filière pour relever ces défis. C’est dans ce contexte que se met en place un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) afin d’accompagner les mutations de ce secteur par la coordination et la conduite d’actions de recherche, d’expérimentation, de développement et de formation. Le GIS adoptera une vision large, en : - procédant à une approche globale intégrant les trois axes du développement durable : environnemental, économique, social, - envisageant un continuum d’échelles et de niveaux d’organisation : plante, parcelle, exploitation, territoire, filière… - intégrant les problématiques d’amont comme d’aval, de la sélection de variétés, la production intégrée, la commercialisation, la transformation, jusqu’à la consommation de produits frais et transformés. Le GIS devra donc mobiliser les différentes disciplines biotechniques, ainsi qu’économiques et sociologiques. Le périmètre du GIS en terme de types de fruits concernés est précisé page 5 du présent document (= annexe 1 de la convention). Pour progresser dans ces directions, les signataires souhaitent donner à leurs coopérations en matière de recherche et de développement un cadre global et cohérent. Celui-ci leur permettra de définir et mettre en oeuvre, dans la durée, une stratégie commune, de la recherche de base jusqu’à l’accompagnement des innovations sur le terrain.

Motivations des consommateurs et analyses scientifiques ?[br/] Travaux sur les pommes[br/] Diversité de l'offre aux consommateurs

Juste like for the majority of grown species, the permission for marketting the following species of fruit trees is submitted to previous agreement and listing in Catalogue officiel des variétés et des espèces cultivées en France :[br/] - Apricot, Almond, Cherry, Peach, Plum,[br/] - Pear, Apple[br/] - Nut,[br/] - Black currant, Raspberry, Red currand,[br/] - Strawberry,[br/] - Corresponding Rootstocks.[br/] The procedure of a new variety is consigned to the Comité Technique Permanent de la Sélection.[br/] Following the examination of that varieties, three decisions may be taken : - Refusal of enlistment ; - Study postpone for virus disease ; - Listing granted.