Search

This communication proposes an analysis of the transformation of professional practices around childbirth during confinement linked to the Covid 19 pandemic. This analysis reveals a major decline in the right of women to be accompanied by the person of their choice during their follow-ups. pregnancy, childbirth and maternity hospitalization. This work leads to questions concerning the models of reproductive health which construct personal and collective identities in and through the fields of practice., Cette communication propose une analyse de la transformation des pratiques professionnelles autour de la naissance pendant le confinement lié à la pandémie de Covid 19. Cette analyse fait émerger un recul majeur du droit des femmes à être accompagnées de la personne de leur choix lors de leurs suivis de grossesse, de l'accouchement et de l'hospitalisation en maternité. Ce travail débouche sur des questions concernant les modèles de santé génésique qui construisent les identités personnelles et collectives dans et par les champs de pratiques.

International audience

International audience; This article is an analysis of the discursive practices surrounding the moment of birth during confinement because of the Covid-19 pandemic. This analysis reveals a major decline in the rights of women to be accompanied by the person of their choice during their pregnancy, during childbirth, and maternity hospital follow-ups. This work leads to major questions concerning the models of reproductive health which have underpinned not only the discourse on practices but also the practice resulting from discourse.; Cet article propose une analyse des pratiques discursives autour de la naissance pendant le confinement lié à la pandémie de Covid 19. Cette analyse fait émerger un recul majeur du droit des femmes à être accompagnées de la personne de leur choix lors de leurs suivis de grossesse, de l’accouchement et de l’hospitalisation en maternité. Ce travail débouche sur des questions concernant les modèles de santé génésique qui ont sous-tendu non seulement les discours sur les pratiques mais également la pratique issue des discours.

International audience

Dans cet article, écrit sous forme d’entretien, Malika Affes, sage-femme responsable d’une unité de planning familial à l’hôpital La Rabta de Tunis, et Irene Maffi, anthropologue, dialoguent autour de la santé sexuelle et reproductive en Tunisie. Résultat d’une collaboration durée 10 mois entre les deux auteures, l’entretien aborde des thématiques différentes qui touchent les institutions sanitaires en charge de la santé sexuelle et reproductive, les lois qui garantissent l’accès aux services dans ce domaine, les itinéraires thérapeutiques des femmes et les attitudes des professionnels de santé. En particulier, sont discutés les représentations locales du corps féminin, les profils socio-économiques des femmes qui s’adressent aux cliniques publiques de santé sexuelle et reproductive, la connaissance des lois chez les patientes et les professionnels de la santé, l’application des droits sexuels et reproductifs en Tunisie, les effets de la révolution de 2011 et de la crise économique sur le fonctionnement des services sanitaires publics, l’implication des hommes dans les pratiques sexuelles et reproductives. In this article, written in the form of an interview, Malika Affes, midwife in charge of one of the family planning units of La Rabta Hospital in Tunis, and Irene Maffi, anthropologist, discuss sexual and reproductive health in Tunisia. Their conversation - which is the result of a 10-month collaboration - tackles different topics related to the institutions in charge of sexual and reproductive health, the laws regulating the access to these services, the therapeutic itineraries of women and the attitudes of health care providers. The authors particularly explore the local representations of the female body, the socioeconomic profiles of women using government sexual and reproductive health clinics, the knowledge of the law among patients and health practitioners, the application of sexual and reproductive rights in Tunisia, the impact of the revolution of 2011 and of the economic crisis on the public health services, men’s involvement in sexual and reproductive practices.

Este articulo trata sobre el debate en torno a la introducción de la píldora del día después en Chile. Esta discusión se posicionó en la agenda pública a finales de los años '90, planteándose como problemática durante una década. Los objetivos de esta investigación son, en primer lugar, mostrar cómo esta temática que concierne a los derechos sexuales y reproductivos de las mujeres fue tratada por el poder judicial, principalmente de la parte del órgano encargado de controlar la constitucionalidad de las leyes: el Tribunal Constitucional. En segundo lugar, mostrar el rol jugado por los movimientos sociales y las ONGs en la defensa o rechazo del fármaco anticonceptivo. Es interesante analizar cómo esta cuestión que compete a la ciencia médica comienza a verse cuestionada a causa de la legislación vigente en Chile plasmada en la Constitución de 1980. Esto último deja de manifiesto la tensión existente en la legislación entre los derechos de las mujeres y los derechos del feto. Es durante el gobierno de la socialista Michelle Bachelet que esta discusión llega a su punto culmine, cuando los grupos conservadores ponen en cuestionamiento la constitucionalidad de las normas vigentes en materia de anticoncepción, y por consecuente se oponen a la distribución de la píldora del día después. Nuestra intención es mostrar como los enclaves autoritarios legados de la dictadura continúan siendo un freno para el desarrollo de los derechos de las mujeres, ya que perpetúan a través del discurso jurídico una visión patriarcal del rol de la mujer en esta sociedad, la cual estará a cargo de ser rebatida por la capacidad de organización de la sociedad civil en cuanto al tema, y que serán supeditadas al contexto social en cual la política se inscribe.