22 results on '"anglicité"'
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2. Portrait d’arbre, portrait d’une nation à l’ère du Brexit : l’installation Albion (2017) de Mat Collishaw
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Laura Ouillon
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portrait d’arbre ,Major Oak ,tree portrait ,surviving image ,contemporary art ,anglicité ,Collishaw (Mat) ,crisis ,identité nationale ,crise ,national identity ,Englishness ,Albion ,image survivante ,Brexit ,art contemporain - Abstract
A year after the Brexit referendum on 23 June 2016, Mat Collishaw's installation Albion (2017) offered a critical reflection on national identity and symbolism in English culture. The title refers to a mythical, fantasised and nostalgic nation which is embodied in the portrait of the Major Oak, a remarkable, thousand-year-old tree of the Sherwood Forest. Invoking both the conservative figure of the Royal Oak and the Major Oak, also known as Robin Hood's Oak, the English artist conjured up the fascinating ghost of an historical, politically ambivalent national symbol by using illusion devices. Albion is a reflexive, spectacular work that both relies on and questions the persisting power of fascination of national symbolism. Un an après le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne le 23 juin 2016, Mat Collishaw proposait à travers l’installation Albion (2017) une réflexion critique sur le symbolisme identitaire et national dans la culture anglaise. L’œuvre Albion renvoie par son titre à une nation mythique, fantasmée et nostalgique qui se trouve incarnée dans le portrait de l’arbre millénaire remarquable de la forêt de Sherwood, le Major Oak. En invoquant simultanément la figure conservatrice du chêne monarchique et celle du Major Oak, le Chêne de Robin des Bois, l’artiste anglais met en scène par un jeu de miroirs et d’illusions le fantôme fascinant d’un symbole national historique politiquement ambivalent. Albion est une œuvre réflexive et spectaculaire qui tout à la fois interroge et repose sur la persistance du pouvoir de fascination exercé par le symbolisme national
- Published
- 2022
3. 'Insular hobbits'? Englishness, Euroscepticism and the Brexit vote in Jonathan Coe’s Middle England (2018)
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Guillaume Clément
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History ,Euroscepticisme ,Middle England ,Population ,Popular culture ,Social Sciences ,Politics ,Anglicité ,Referendum ,Britishness ,education ,popular culture ,General Environmental Science ,education.field_of_study ,Britannicité ,Media studies ,Euroscepticism ,Brexit ,Deep England ,National identity ,Englishness ,General Earth and Planetary Sciences ,Opening ceremony ,culture populaire ,Jonathan Coe - Abstract
In Middle England (2018), novelist Jonathan Coe revisits some events of Britain’s recent past in order to highlight, in fictional form, some potential reasons for the Brexit vote and to illustrate the widening political divides among the population. Among other factors, Coe’s satire draws our attention to contemporary representations of Britishness in media and popular culture, for instance in the London 2012 Olympic games’ opening ceremony, with its quite stereotypical, anglocentric portrayal of national identity. Such depictions appear closer to the outdated mythical tropes of “Deep England” than to the complexities of contemporary Britishness and might have helped fuel Eurosceptic rhetoric and influenced conservative English voters’ beliefs in the run-up to the 2016 EU membership referendum. Dans Le Coeur de l’Angleterre (2018), le romancier Jonathan Coe revisite quelques événements du passé récent au Royaume Uni afin d’identifier certains des facteurs ayant pu mener au Brexit et de souligner les divisions politiques grandissantes au sein de la population. Ce roman satirique évoque, entre autres, plusieurs représentations contemporaines de la britannicité dans les médias et la culture populaire, comme la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012, et le portrait quelque peu stéréotypé et anglocentrique qu’elle dressa de l’identité britannique. De tels clichés se rapprochent plus de la vision d’une britannicité mythique (parfois décrite par le terme Deep England) n’ayant guère de rapport avec la réalité actuelle du Royaume Uni. De plus, cette image figée et parfois passéiste de l’identité nationale a pu permettre d’alimenter le discours eurosceptique et d’influencer certains électeurs anglais conservateurs dans le cadre du référendum sur l’appartenance du Royaume Uni à l’Union Européenne en 2016.
- Published
- 2021
4. « But the house, it seemed, would not be so easily subdued » Spectres de l’anglicité dans The Little Stranger de Sarah Waters
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Elsa Cavalié
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absence ,anglicité ,architecture ,fantôme ,hantologie ,histoire ,Arts in general ,NX1-820 ,English language ,PE1-3729 ,English literature ,PR1-9680 - Abstract
Sarah Waters’s most recent novel–The Little Stranger–mostly takes place at Hundreds Hall, a mansion whose dilapidated condition emblematizes that of many country houses of England after World War Two, as the landed gentry progressively lost the financial means to maintain them. The novel represents history as a crucial background, more so, it seems than other contemporary novel sharing the same themes. In The Little Stranger, personal tragedy is represented against the transparent backdrop that the social history of post-war England provides. The notion of “transparency” can also be detected in the architecture of Hundreds Hall, where ghosts of times past always seem to be lurking. It can eventually be found in the country house’s strange ability to be both alive and dead. Englishness itself may therefore be considered as an avatar of Derrida’s “hauntology”, a social and historical spectre forever haunting England.
- Published
- 2013
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5. Out of this (English) World: Englishness Seen from Abroad in Graham Swift’s Out of This World and Salman Rushd
- Author
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Catherine Pesso-Miquel
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Swift ,Belonging ,media_common.quotation_subject ,Face (sociological concept) ,Art history ,nostalgie ,nation ,nostalgia ,appartenance ,Anglicité ,exile ,déplacement ,war ,Order (virtue) ,exclusion ,exil ,identity ,computer.programming_language ,media_common ,Mythology ,Art ,guerre ,identité ,photography ,inclusion ,Identity (philosophy) ,Englishness ,photographe ,movement ,computer - Abstract
Cet article compare deux romans contemporains en apparence tres dissimilaires mais qui traitent des memes problematiques d’appartenance, d’identite, de nationalite fantasmee et de mythification. La nostalgie pour un passe rassurant mais revolu, l’exil, la nation, la guerre, et la figure du photographe figurent parmi les motifs que cette etude comparative brasse pour mieux explorer les notions de lieu et de deplacement, d’inclusion et d’exclusion, de nostalgie. L’anglicite revee est contrastee avec une realite demythifiee, une Angleterre sale, grise et terne, hantee par la guerre et la mort. L’article acheve cette exploration par une etude de la figure du photographe, condamne a l’exclusion car il ne peut prendre la photo sans sortir du cadre, sans s’exiler lui-meme. L’ici et l’ailleurs s’affrontent, se font face, se refletent et se copient dans un incessant jeu de miroirs. This article compares a postmodernist novel by Graham Swift and a postcolonial novel by Salman Rushdie. There are obvious differences between those two novelists, and yet the two novels are surprisingly similar in their treatment of Englishness and inside/outsideness. Both dramatise the mythologizing of foreign countries, and of England and Englishness in particular, and both debunk the myths of bonny Englishness, and the nostalgia for a lost, safe world. Both novels set forth the less savoury aspects of Britain and America, their links with war, armament and terror, the dark side of the moon. The article thus explores the notions of location and located-ness, identity and belonging, before ending with an analysis of the figure of the photographer as outsider, necessary witness, who has to remain both outside and inside and, to step out of the frame in order to take the picture.
- Published
- 2017
6. Historical Dispossession in Adam Thorpe’s Ulverton
- Author
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Alexandre Privat
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englishness ,lcsh:English language ,lcsh:NX1-820 ,recordability ,oblivion ,lcsh:Arts in general ,dispossession ,lcsh:PR1-9680 ,ethics ,anglicité ,precarity ,lcsh:English literature ,deuil ,oubli ,trauma ,dépossession ,histoire ,éthique ,archivabilité ,précarité ,trace ,history ,mourning ,lcsh:PE1-3729 - Abstract
L’intention de cet article sera d’analyser dans le premier roman d’Adam Thorpe, Ulverton (1992), les implications soulevées par la notion de « dépossession », dans ses sens politique et éthique, par rapport à la (non) archivabilité de l’histoire moderne anglaise, c’est-à-dire à partir du milieu du dix-septième siècle. Comme exemple littéraire de ventriloquie, le roman illustre l’engagement éthique consistant à ressusciter les humbles voix des vies anonymes du passé, rendues « nues » par les relations de pouvoir qui ont vu, par conséquent, leur effacement de l’historiographie officielle anglaise. Toutefois, cette résurrection éthique se révèle linguistiquement et historiquement précaire. La « précarité » est en effet la conséquence sociale et éthique d’une vie « nue », soumise au pouvoir répressif de la dépossession qui, d’un point de vue historique, équivaut à la privation de traces et à la condamnation à l’oubli. La voix de l’autre perdu oscille entre présence et absence, mettant ainsi l’accent sur le trauma de la perte et le deuil impossible qui apparaît comme la qualité éthique du dénudement d’une vie par l’absence de l’autre. Ulverton illustre cet état de dépossession éthique qui se manifeste par l’attachement à la mémoire de l’autre et qui confirme l’élégie comme un mode éthique d’expression. The purpose of this article will be to analyse in Adam Thorpe’s first novel, Ulverton (1992), the implications of the notion of ‘dispossession’, both in terms of politics and ethics, in relation to the (un)recordability of England’s modern history, that is, as of the mid 17th century. As a literary example of ventriloquism, the novel illustrates the ethical commitment to restoring the humble voices of anonymous past lives, made ‘bare’ by relations of power and, as a result, obliterated from English official historiography. However, this ethical restoration is shown as linguistically and historically precarious. ‘Precarity’ is indeed the social and ethical result of a life made ‘bare’, submitted to the repressive power of dispossession which, from a historical perspective, is equated to the deprivation of traces and the condemnation to oblivion. The voice of the lost other hovers between presence and absence, thereby emphasising the trauma of loss and impossible mourning which appears as the ethical quality of having one’s life made bare by the absence of the other. Ulverton illustrates this state of ethical dispossession showing the attachment to the other’s memory and confirming elegy as an ethical mode of expression.
- Published
- 2017
7. Performing rustics: pastoral moments and masques in Henry Purcell’s King Arthur (1691) and Benjamin Britten’
- Author
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Catherine Hoffmann
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spectacle ,media_common.quotation_subject ,Opera ,King Arthur ,Henry Purcell ,Musical ,anglicité ,opera ,semi opera ,Artificiality ,English music ,Gloriana ,media_common ,Literature ,musique anglaise ,business.industry ,semi-opéra ,Spectacle ,Character (symbol) ,Art ,pastoral ,opéra ,masque ,Coronation ,Benjamin Britten ,Englishness ,Performance art ,pastorale ,Singing ,business ,performance - Abstract
This essay analyses the functions and forms of the pastoral masques in two musical works celebrating England and its monarchs: Purcell’s semi-opera King Arthur (1691) and Britten’s coronation opera Gloriana (1953). The conventions of the masque and the pastoral combine in performances involving singing and dancing by rustics and shepherds. In both works, the pastoral masques or moments are spectacles within the spectacle, offered as gifts to the character(s) on stage. The masques thus foreground the artificiality of pastoral by this mise-en-abyme of the pageantry attending royal occasions. They invite reflection on the relation between the pastoral texts and their musical settings, and raise the question of what constitutes “pastoral” music. Given the themes and original functions of the two works and the national status of their composers, the essay also examines the nature of the “Englishness” of the pastoral masques in King Arthur and Gloriana. Cette étude analyse les fonctions et formes des masques pastoraux dans deux œuvres musicales en l’honneur de l’Angleterre et de sa monarchie: le semi opéra de Purcell, King Arthur (1691) et l’opéra de Britten, Gloriana (1953) créé pour le couronnement d’Élizabeth II. Les conventions du masque et de la pastorale s’y combinent dans des spectacles chantés et dansés par des personnages de paysans ou de bergers. Dans les deux œuvres, les masques ou moments pastoraux constituent des représentations dans la représentation, offertes aux personnages sur scène. Les masques soulignent le caractère artificiel de la pastorale par cette mise-en-abyme des spectacles donnés en l’honneur de la monarchie. Ils suscitent par ailleurs la réflexion sur la relation entre les textes pastoraux et leur mise en musique, et sur la nature même de la musique “pastorale”. Les thèmes et les fonctions originelles des deux œuvres, ainsi que le statut national de leurs compositeurs amènent en outre à s’interroger sur l’“anglicité” des masques pastoraux de King Arthur et Gloriana.
- Published
- 2017
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8. Outdoor Leisure Activities in Simon Roberts’s We English Photographic Project: Re-writing landscape and nation
- Author
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Karine Chambefort, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12), Institut des Mondes Anglophone, Germanique et Roman - EA 3958 (IMAGER), and Imager, Admin
- Subjects
Cultural Studies ,Linguistics and Language ,History ,Literature and Literary Theory ,representation ,0211 other engineering and technologies ,0507 social and economic geography ,02 engineering and technology ,Language and Linguistics ,anglicité ,Roberts Simon ,loisirs d’extérieurs ,paysage ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,lcsh:English language ,représentation ,lcsh:History (General) and history of Europe ,05 social sciences ,photographie ,021107 urban & regional planning ,landscape ,[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history ,photography ,loisirs ,lcsh:D ,outdoors ,leisure ,Englishness ,[SHS.ART] Humanities and Social Sciences/Art and art history ,Great-Britain ,Grande-Bretagne ,lcsh:PE1-3729 ,050703 geography - Abstract
Simon Roberts’s We English series of photographs produced in 2008 has encountered unprecedented success in Britain and abroad. Recording scenes of outdoor leisure activities in various places in England, it has become in a few years the most exhibited series in the history of British photography. It was also published by Chris Boot as a book of fifty-six photographs. The photos show groups of people involved in a variety of activities like hiking, paragliding, angling, hunting, bird watching, horseracing, tobogganing, “mud-racing”, picnicking, or just strolling and relaxing. As the title of the series invites the viewer to consider the Englishness of the activities represented, We English is first analysed as an update on previous representations of English customs, by looking at the rich intertext in Simon Roberts’s pictures, through centuries of English visual culture from 18th century paintings to contemporary photography. Yet this article aims to establish that there is more to Simon Roberts’s project than merely a cultural theatre where English traditions are re-enacted. It is shown that the photographer has considerably broadened the scope through key aesthetic choices. By exploring the relationship between people and public places, We English turns outdoor leisure and landscape into a social theatre. The sense of community and belonging emerges out of shared environment and space rather than from cultural practices that are reproduced and re-presented over time. This paper argues that this approach allows the photographer to reformulate the question of Englishness and national identity altogether and to offer new perspectives on rural England, with outdoor leisure activities creating a sense of openness and conviviality contrasting with previous notions of a closed, stratified, ethnocentric society. La série de photographies de Simon Roberts intitulée We English (2008) connaît un succès sans précédent en Grande-Bretagne et dans le monde, sous la forme à la fois d’expositions et d’un livre de cinquante-six photographies. Ces images réalisées avec un appareil à chambre grand format représentent des scènes d’extérieurs dans différents lieux d’Angleterre, où des groupes de personnes s’adonnent à tous genres d’activités de loisirs comme la randonnée, le piquenique, la chasse, le parapente, la promenade ou le farniente à la plage. Le titre We English semble inviter les spectateurs à déceler des caractéristiques typiquement anglaises dans les pratiques et les paysages représentés. Cet article interroge donc en premier lieu la notion d’anglicité à travers les loisirs et les paysages photographiés par Simon Roberts. Ceux-ci constituent-ils un simple théâtre culturel où se jouent et se re-jouent les traditions anglaises ? Les images de Simon Roberts présentent certes un très riche intertexte avec toute la culture visuelle anglaise que nous retraçons brièvement de la peinture à la photographie contemporaine. Elles peuvent en cela être considérées comme une contribution de plus à la longue histoire de la représentation des loisirs anglais. Néanmoins, cet article montre comment les choix esthétiques de Simon Roberts tendent à transformer ce théâtre culturel en théâtre social. En effet, au fil des photographies, le sentiment d’appartenance et de communauté semble émerger avant tout du partage de l’espace public et de l’expérience collective, et d’une forme de convivialité. L’anglicité ainsi définie s’avère donc beaucoup plus ouverte et moins ethnocentrique qu’il n’y paraît. Au-delà, la série livre une véritable réflexion sur la notion même d’identité nationale.
- Published
- 2017
9. Elsa Cavalié, Réécrire l’Angleterre. L’anglicité dans la littérature britannique contemporaine
- Author
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Georges Letissier
- Subjects
Britishness ,époque édouardienne ,media_common.quotation_subject ,lcsh:HM401-1281 ,littérature néo-édouardienne ,Historiography ,Edwardian age ,Art ,identité ,anglicité ,britannicité ,historiography ,lcsh:Sociology (General) ,Identity (philosophy) ,Englishness ,Neo-Edwardian Literature ,historiographie ,re-writing ,ré-écriture ,Humanities ,identity ,media_common - Abstract
Il se passe pour la periode edouardienne un phenomene comparable a celui qui tient a l’attrait exerce par la periode victorienne sur les romanciers contemporains anglo-saxons. Cette vague du « neo » qui s’appliquerait egalement a l’epoque medievale, elisabethaine ou georgienne (le XVIIIe siecle anglais) souleve de nombreuses interrogations sur la pregnance dans une culture donnee d’un enracinement dans le passe, antidote peut-etre aux craintes suscitees par des lendemains incertains. Meme si ...
- Published
- 2016
10. Le gentleman kiplingien dans tous ses états : audaces de « The Man Who Would Be King »
- Author
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Gilbert Pham-Thanh
- Subjects
Cultural Studies ,Literature and Literary Theory ,audacity ,media_common.quotation_subject ,Exoticism ,Subject (philosophy) ,Colonialism ,anglicité ,The Man Who Would Be King ,Social order ,exotisme ,exoticism ,English characters ,masculinity ,aventure ,ordre social ,media_common ,Literature ,audace ,business.industry ,masculinité ,social order ,Art ,colonial ,Adventure ,Kipling (Rudyard) ,adventure ,Masculinity ,lcsh:DA1-995 ,Englishness ,lcsh:History of Great Britain ,business ,Theme (narrative) - Abstract
This article deals with « The Man Who Would Be King », a short story by Rudyard Kipling which introduces English characters into exotic settings where their ability to prove bold and daring is of the essence. Through the diegetic itinerary of these representatives of masculinity, the theme of adventure is made symbolic on several grounds. In particular, it enables the author to question the social order of the motherland, to criticize the colonial process and to expose the staged procedures of validation of masculinity. This will be shown to disqualify the English subject’s pretention to embody the dominant male.
- Published
- 2012
11. Frictional Encounters: D.H. Lawrence and Native Americans
- Author
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Elise Brault
- Subjects
Emancipation ,media_common.quotation_subject ,émancipation ,lcsh:PR1-9680 ,énergie vitale ,vitality ,anglicité ,Whitman ,Indien ,media_common ,D. H. Lawrence ,lcsh:English language ,Poetry ,Native american ,lcsh:NX1-820 ,Native American ,Art ,lcsh:Arts in general ,lcsh:English literature ,vital energy ,poésie ,Englishness ,Ethnology ,emancipation ,lcsh:PE1-3729 ,Humanities ,vitalité ,poetry ,frictions - Abstract
Des poèmes de Lawrence rédigés peu avant et pendant son séjour au Nouveau Mexique (1922-1923) révèlent le caractère frictionnel des échanges entre le poète anglais et l’Indien dont le visage (réel ou symbolique) est masqué ou indéchiffrable. Ces échanges sont le fruit d’un désir d’adoption : le poète, “chien errant” fuyant sa civilisation, cherche en l'indien un nouveau père. Mais si le rite de passage s’avère toujours inaccompli c'est par l'énergie vitale de ces frictions que Lawrence ambitionne de faire renaître la civilisation européenne. Il s’agit donc, pour le poète, d’aller puiser ailleurs la vitalité nécessaire pour renaître, sans pour autant s’émanciper complètement de son anglicité natale. Ce souhait de résurrection par une émancipation jamais totale de l'anglicité se manifeste aussi sur le plan poétique dans la volonté lawrencienne d'“adopter” (non sans friction) un modèle Américain, celui de Whitman, “le premier aborigène blanc”. A few of Lawrence’s poems written before and while he was in New Mexico (1922-1923) stage the impeded exchanges between the English poet and the Indian whose (real or symbolical) face is either masked or undecipherable. Such frictional relations are prompted by a desire to be adopted by the Indian while the Lawrentian “I” refers to himself as a “homeless dog”. But though the rite of passage remains unaccomplished, it is still from these very frictional encounters that Lawrence expects to draw vital energy to give European civilization a new impetus. His aim therefore, is to find an elsewhere which could provide him new energy, without turning his back on England definitely.
- Published
- 2009
12. Ford Madox Ford’s Parade’s End: Ironising Edwardian England
- Author
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Isabelle Brasme
- Subjects
modernism ,lcsh:English language ,irony ,novel ,WWI ,lcsh:NX1-820 ,media_common.quotation_subject ,Art history ,Modernism ,Art ,lcsh:Arts in general ,lcsh:PR1-9680 ,anglicité ,Irony ,lcsh:English literature ,ironie ,modernisme ,Englishness ,Parade ,Première Guerre mondiale ,Ford Madox Ford ,lcsh:PE1-3729 ,roman ,Humanities ,media_common - Abstract
Parade’s End de Ford Madox Ford décrit la fragilité de la communauté nationale anglaise à l’époque edwardienne. Ford s’attache à y rendre les réactions contrastées de membres de l’« Establishment » aux changements idéologiques concomitants à la Première Guerre mondiale. Cet article explore la façon dont Parade’s End peut être simultanément considéré comme un « State of England novel » et comme un commentaire ironique, quoique nostalgique, sur ce genre romanesque. L’anglicité y est révélée comme une pure construction, et devient synonyme de la notion de « parade ». Elle ne peut être saisie que de manière périphérique. La négativité de ce concept est accentuée par la perspective ironique de la narration. Le caractère fuyant de ce qui constitue le thème central des quatre romans n’est pas sans conséquences sur le statut du texte : Parade’s End est un roman insaisissable parce qu’il traite d’un sujet qui ne peut être que constamment mis en question, et dont le sens n’est jamais fixé. Parade’s End by Ford Madox Ford depicts the decay of a stable English national community during the Edwardian era. Ford renders the multifarious response of characters from the Establishment to the ideological changes concurrent with World War One. This article examines the way in which Parade’s End can be considered both as a State of England novel in its own right, and an ironical, detached, albeit nostalgic comment on this very genre. Englishness in Parade’s End is exposed as a construct that becomes synonymous with a parade, and is impossible to approach otherwise than peripherally. The concept’s negativity is deepened by the ironical perspective offered by the narration. Ultimately, the elusiveness of what is the central topic of the four novels has a direct effect on the status of the text itself. Parade’s End is an ungraspable novel because it tackles an ever elusive topic and refuses all attempts to fix its meaning.
- Published
- 2015
13. The Post-Shakespearean Body Politic in Jeff Noon’s Vurt
- Author
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Sujata Iyengar
- Subjects
Antique ,Cyberpunk ,media_common.quotation_subject ,drogue ,Sister ,Noon Jeff ,drugs ,anglicité ,Vurt ,1990s ,années 1990 ,Fable ,avant-pulp ,race ,media_common ,Literature ,business.industry ,Exogamy ,Tragedy ,General Medicine ,Art ,réalité virtuelle ,Manchester ,Body politic ,Englishness ,virtual reality ,Performance art ,business ,cyberpunk ,Othello ,Cartography - Abstract
This paper argues that Jeff Noon’s 1993 British cyberpunk novel Vurt rewrites Shakespeare’s tragedy of exogamy or racial crossing, Othello, as a triumphant fable in favor of interspecies mixing. The novel moves among 1990s Manchester, the drug-fuelled, multi-species virtual game-world or Vurt, and the deadly cultural crossings of Shakespeare’s Othello. The gang whose exploits the narrator, Scribble, documents prides itself on its racial purity, to such an extent that Scribble is in love with his own sister, Desdemona. By the end of the novel, however, Scribble discovers that the world of the Vurt favors cross-cultural myth-making over antique Englishness and hybrid adaptation (in both its literary and racial senses) over generic or genetic purity. Cet article suggère que le roman “cyberpunk” de Jeff Noon, Vurt, réécrit la tragédie shakespearienne de l’exogamie du croisement racial, Othello, comme une histoire de l’union triomphante entre des espèces et des races humaines. L’action du roman se déroule entre la ville de Manchester dans les années 1990, qui constitue l’univers virtuel de Vurt, fait de drogue, de jeux vidéo et de mélanges entre les espèces, et les rencontres culturelles mortelles représentées par Shakespeare dans son Othello. Le gang dont le narrateur, Scribble, raconte les exploits, s’enorgueillit de sa pureté raciale, à tel point que Scribble est amoureux de sa propre sœur, Desdemona. À la fin du roman, cependant, Scribble découvre que le Vurt favorise la production de mythes trans-culturels au détriment d’une anglicité traditionnelle et encourage l’hybridation (dans le domaine littéraire aussi bien que racial) plutôt que la pureté générique ou génétique.
- Published
- 2015
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14. Crossing the Pennines in Simon Armitage’s Walking Home (2012)
- Author
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Claire Hélie
- Subjects
media_common.quotation_subject ,lcsh:PR1-9680 ,anglicité ,Walking Home ,traversée ,media_common ,lcsh:English language ,lcsh:NX1-820 ,humour ,Pennines ,Art ,Nord de l’Angleterre ,crossing ,lcsh:Arts in general ,Armitage (Simon) ,lcsh:English literature ,travel writing ,mémoire ,poésie ,memoir ,Englishness ,Ethnology ,Northern England ,littérature de voyage ,lcsh:PE1-3729 ,Humanities ,poetry - Abstract
Dans Walking Home (2012), le poète Simon Armitage raconte sa randonnée sur le Pennine Way, sa traversée des Pennines. Le livre n’est pas un récit de voyage de plus sur une plongée dans le cœur du pays, mais des mémoires qui vont à l’encontre des attentes du lecteur : le narrateur n’est pas à la hauteur de grands marcheurs tels Alfred Wainwright et William Wordsworth ; son voyage à travers l’épine dorsale de l’Angleterre ne se termine pas sur une prise de position en faveur des gens qui y habitent ; son récit mélange des éléments prosaïques et poétiques et pourtant joue sur ce qui paraît convenu. In Walking Home (2012), poet Simon Armitage narrates his walk along the Pennine Way, across the Pennines. More than yet another travelogue about diving into the heart of the country, the book is a memoir that crosses the reader’s expectations: the narrator doesn’t measure up to famous walkers such as Alfred Wainwright or William Wordsworth; his journey through the backbone of England doesn’t end in a stance for the people who live there; his narrative crosses prosaic and poetic elements and yet seems pedestrian in more than just one way.
- Published
- 2015
15. Réécrire l'Angleterre
- Author
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Cavalié, Elsa and ZAMBRANO MORENO, Maria Jose
- Subjects
[SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/Literature ,Anglicité ,identité nationale ,country house ,métafiction ,gentleman ,éthique ,[SHS] Humanities and Social Sciences - Abstract
Cet ouvrage explore les réécritures de l’Angleterre de la première moitié du XXe siècle dans la fiction contemporaine, en particulier dans The Remains of the Day (K. Ishiguro), Atonement (I. McEwan), Arthur and George (J. Barnes) ainsi que dans la trilogie de Pat Barker consacrée à la Grande Guerre (Regeneration, The Eye in the Door et The Ghost Road).En choisissant de réinvestir les lieux familiers de l’anglicité édouardienne, comme le paysage anglais, la country house et le village, les romans contemporains mettent en critique ces archétypes. De même, le gentleman est perçu comme un modèle inaccessible et aliénant, plutôt qu’un idéal de conduite, alors que la dimension répressive qui lui est associée est systématiquement mise en exergue. En revisitant ces images familières, la littérature contemporaine développe une réflexion métafictionnelle sur le processus d’écriture de l’Histoire où faits historiques et fiction se mêlent, afin de dialoguer avec la tradition littéraire du pays. La dimension éthique du retour vers le passé est évoquée, de même que la possibilité de faire coexister les concepts apparemment antithétiques que sont le postmodernisme et l’humanisme.
- Published
- 2015
16. « A Past Perfect Rather than a Perfect Past: Julian Barnes’s Reflective Nostalgia in England England »
- Author
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Fanny Delnieppe, Kortova, Trajanka, Déposants HAL-Avignon, bibliothèque Universitaire, Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (ICTT), and Avignon Université (AU)
- Subjects
simulacre ,consumérisme ,englishness ,authenticité ,capitalisme ,media_common.quotation_subject ,Julian Barnes ,nostalgie ,lcsh:PR1-9680 ,nostalgia ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,anglicité ,authenticity ,postmodernisme ,mondialisation ,capitalism ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,media_common ,postmodernism ,lcsh:English language ,lcsh:NX1-820 ,consumerism ,Art ,lcsh:Arts in general ,Postmodernism ,lcsh:English literature ,Simulacrum ,England ,simulacrum ,Ethnology ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,lcsh:PE1-3729 ,Humanities ,globalization - Abstract
Cet article explore, à travers le concept de nostalgie, la représentation de l’identité anglaise telle qu’elle apparaît dans le roman England, England de Julian Barnes (1998). De manière assez paradoxale, le roman semble profiter de l’engouement de ses contemporains pour le mode nostalgique en même temps qu’il déconstruit, de manière critique, les versions nostalgiques de l’anglicité qui font du passé une marchandise adaptée à l’idéologie du politiquement correct et au marché mondialisé. Bien qu’il dénonce ces constructions inauthentiques de l’identité anglaise qui se révèlent complices de la logique du consumérisme et du simulacre (Jameson), le roman problématise, de façon postmoderniste, la notion d’authenticité, remettant ainsi en question l’existence même d’une conception de l’identité nationale qui serait fidèle à la réalité. En conclusion, l’article se penche sur la dernière section du roman qui semble proposer une esquisse de l’identité anglaise apte à résoudre quelques-unes de ces contradictions. L’auteur semble en effet dire que, s’il est nécessaire d’avoir conscience du caractère inéluctablement fabriqué de toute définition de l’anglicité, il est d’autant plus désirable de prêter attention aux valeurs qui vont définir ce construit. La spécificité de la nostalgie à l’œuvre dans England, England tient au fait que cette nostalgie est tournée vers l’avenir dans la mesure où l’auteur recherche, dans les constructions nostalgiques contemporaines de l’anglicité, les idéaux qui devraient servir de lignes directrices à la construction du futur de la nation. This article focuses on the concept of nostalgia, which appears as a key notion to understand the representation of English identity in Julian Barnes’s 1998 novel, England, England. I show that the text, rather paradoxically, feeds upon the contemporary nostalgic drive at the same time as it critically deconstructs nostalgic versions of Englishness which transform the past into a politically correct global commodity. While it denounces inauthentic constructions of English identity, which are complicit with the logic of consumerism and of the simulacrum (Jameson), the novel, in postmodernist fashion, invalidates the notion of authenticity, thereby putting into question the possibility of ever forging a ‘true’ national identity. The article ends with an examination of the vision of Englishness offered in the final section of the novel as a possible compromise resolving, at least partially, these paradoxes. It indeed seems that the author alerts his readers to the necessity of being aware of the inevitably constructed nature of any version of English identity, and to the attendant importance of choosing the values underlying these constructions. Barnes’s particular type of nostalgia is oriented towards the future in that it consists in exploring today’s constructions of English identity as a quest for the ideals that should act as guidelines for building the nation’s future.
- Published
- 2015
17. The politics of representation and the subversion of landscape in Ingrid Pollard's Pastoral Interlude (1987)
- Author
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Bertrand, Mathilde, Centre de Recherches Anglophones (CREA (EA 370)), Université Paris Nanterre (UPN), and Bertrand, Mathilde
- Subjects
Black arts ,représentation ,identité nationale ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Ingrid Pollard ,photographie ,Grande- Bretagne ,[SHS.ART] Humanities and Social Sciences/Art and art history ,paysage ,[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,post-colonialisme ,anglicité - Abstract
The work of British photographer Ingrid Pollard constantly weaves the threads of imperial history, personal history, and visual and symbolic representations of English identity. Using the genre of the landscape, Ingrid Pollard raises the issue of the symbolic investment of rural and seaside places with values of purity and order in the production of discourses and representations of national identity. In the series « Pastoral Interlude » (1987), the literal intrusion of lone Black figures in Lake District landscapes gives a material reality to the historically and socially produced boundaries which organise the exclusion of Black people from rural spaces. The artist's highly constructed images challenge mainstream narratives of English identity by bringing to the fore more complex layers of history and experience. At the end of the 1980s characterised by the rise of Black photographers, Ingrid Pollard's visual research engaged in a fundamental critical debate on multicultural identities in post-colonial England., Le travail de la photographe britannique Ingrid Pollard tisse des fils entre l'histoire impériale, l'histoire personnelle, et les représentations visuelles et symboliques de l'identité anglaise. Utilisant le genre du paysage, Ingrid Pollard met en question l'investissement symbolique des espaces ruraux et maritimes par des valeurs de pureté et d'ordre, dans la production de discours et représentations identitaires. Dans la série « Pastoral Interlude » (1987), l'intrusion littérale de sujets noirs isolés dans les paysages du Lake District donne une réalité matérielle aux frontières historiquement et socialement produites qui continuent d'organiser l'exclusion des Noirs de ces espaces. Les images très construites de l'artiste mettent à l'épreuve les récits dominants de l'identité anglaise en convoquant des niveaux de lecture historique et subjective plus complexes. À la fin des années quatre-vingt, marquées par l'arrivée de photographes noirs sur la scène artistique, la recherche visuelle d'Ingrid Pollard prend sens dans un débat critique fondamental sur les identités multiculturelles d'une société anglaise post-coloniale.
- Published
- 2014
18. Ruins, or, The Ethical Logic of Traumatic Capitalism, with Special Reference to Peter Ackroyd
- Author
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Jean-Michel Ganteau, Etudes montpelliéraines du monde anglophone (EMMA), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM), Jean-Michel Ganteau, and des publications scientifiques, Base
- Subjects
[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature ,media_common.quotation_subject ,vulnerability ,050108 psychoanalysis ,lcsh:PR1-9680 ,P. Ackroyd ,anglicité ,[SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/Literature ,sublime ,éthique ,0501 psychology and cognitive sciences ,vulnérabilité ,care ,invisibilité ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,media_common ,lcsh:English language ,lcsh:NX1-820 ,05 social sciences ,Art ,invisibility ,Capitalism ,lcsh:Arts in general ,16. Peace & justice ,Sublime ,ethics ,lcsh:English literature ,attention ,trauma ,aesthetics ,sublimity ,Englishness ,Ethnology ,lcsh:PE1-3729 ,Humanities ,esthétique ,050104 developmental & child psychology - Abstract
Même si Peter Ackroyd retourne vers les topoi de la vision romantique de l’anglicité en examinant les ruines selon les principes du sublime, la poétique des ruines qu’il met en œuvre acquiert une fonction éthique plus qu’esthétique. L’image des ruines chez Ackroyd semble avoir évolué vers l’expression d’une éthique de l’altérité, mais il est également possible de lire ses romans à travers le prisme d’une éthique du care. Comme il est possible de le constater dans la conclusion de The House of Dr Dee où triomphent les valeurs de la générosité et de l’attention à l’autre, ou encore dans Chatterton et dans nombre de ses romans, l’éthique de l’attention portée à l’autre dans son invisibilité est au centre des préoccupations de l’auteur. Ces autres frappés d’invisibilité sont les individus socialement défavorisés, comme on peut le constater dans The Great Fire of London ou dans English Music, mais Ackroyd s’intéresse également à l’autre du temps et de la culture dominante. Au cœur des années 80 et 90, dominées par l’ultra-libéralisme, Ackroyd recourt à une poétique des ruines pour inviter le lecteur à prendre en compte les plus vulnérables et traumatisés qui sont partie intégrante d’une culture anglaise que son œuvre n’a jamais cessé de proposer une définition. Even if Ackroyd revisits some topoi of the romantic vision of Englishness by apprehending ruins in sublime terms, his use of a poetics of ruins is less concerned with a moral or aesthetic function than with an ethical one. The ruins image seems to have evolved from the domain of the predominantly aesthetic, to that of ethics, by which I mean the ethics of alterity inspired by Levinas’s writings, but also the branch of ethics that is very much concerned with care. As may be seen in the conclusion of The House of Doctor Dee where the values of generosity are seen to triumph or in Chatterton, but also in many of Ackroyd’s novels, the ethics of attention to the invisible other are promoted. This invisible other may be that of the socially underprivileged, as made clear in The Great Fire of London or in English Music, but also the other of time and of dominant culture. At the heart of the ultra liberal 1980s et 1990s, by resorting to a poetics of ruins, Ackroyd issues less a warning than an invitation to take into account the vulnerable, traumatised side of an English culture that he has tried to define throughout his œuvre.
- Published
- 2012
19. Worlds within Words: Twenty-first Century Visions on the Work of Julian Barnes
- Author
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Vanessa Guignery, Littérature, idéologies, représentations, XVIIIe-XIXe siècles (LIRE), Université Stendhal - Grenoble 3-École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Université Stendhal - Grenoble 3-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
vérité ,identité nationale ,[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature ,truth ,death ,religion ,postmodernisme ,Julian Barnes ,Englishness ,national identity ,mort ,postmodernism ,anglicité - Abstract
The essays collected in this volume were partly drawn from the contributions to the 2008 international conference “Julian Barnes and the European Tradition” held at Liverpool Hope University. They cover a large part of Julian Barnes's literary output, including his novels, short stories and non-fiction. Several essays examine Barnes's early novels in the larger context of the writer's persistent pursuit of truth in a postmodernist world which has lost its faith in the reassuring stability and teleology of grand narratives. Another recurrent concern in Barnes's novels which is analysed here pertains to the complex issue of Englishness and the definition of a national identity. Finally, contributors propose a thorough examination of Barnes's recent production and more particularly his preoccupation with death, illness, old age and religion.
- Published
- 2009
20. 'England [is] a long way off': Historical and Ethical 'Elsewheres' in Ian McEwan’s Atonement
- Author
-
Elsa Cavalié, Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (ICTT), and Avignon Université (AU)
- Subjects
encounter ,country house ,media_common.quotation_subject ,passé ,lcsh:PR1-9680 ,Atonement ,anglicité ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,elsewhere ,critique ,éthique ,war ,past ,Levinas ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,media_common ,relation ,lcsh:English language ,lcsh:NX1-820 ,gentleman ,rencontre ,06 humanities and the arts ,Mythology ,Art ,lcsh:Arts in general ,myth ,060202 literary studies ,16. Peace & justice ,guerre ,ethics ,McEwan ,lcsh:English literature ,0602 languages and literature ,Englishness ,Ethnology ,mythe ,lcsh:PE1-3729 ,ailleurs ,Humanities - Abstract
La fiction anglaise de la fin du xxe siècle montre que, pour de nombreux auteurs contemporains (Ishiguro, Barker, Swift,…), “ailleurs” signifie en premier lieu l’Angleterre mythique du passé, que l’on souhaite la recréer ou craigne son influence toxique sur le présent. En effet, dans Atonement—un roman écrit en 2001 et se situant à la fin des années 30—les mythes constitutifs de l’anglicité, tels que la “country house”, ou le code de conduite des gentlemen anglais, sont critiqués afin de souligner leur insuffisance en période de guerre—un ailleurs éthique où les valeurs traditionnelles se trouvent radicalement déstabilisées.A travers l’exemple de Briony et de Robbie pendant la seconde guerre mondiale, le roman tisse un maillage de tensions entre identité individuelle et identité collective interrogeant la notion de “rencontre avec l’autre”. Dans Atonement, McEwan essaie ainsi de définir une nouvelle approche éthique de la relation avec l’autre—dont nous évoquerons la proximité avec l’éthique Levinassienne—et ainsi d’expier les péchés collectifs et “historiographiques” du passé.)p Recent fiction has shown that, for many contemporary British writers (Ishiguro, Barker, Swift,. . .), elsewhere means, first and foremost, the mythical England of the past, whether one longs to inhabit it, or dreads its pervasive and toxic influence. Indeed, Atonement—a 2001 novel set in the 1930’s—ironically debunks the pervasive myths of Englishness, such as the English country house or the gentlemanly code of conduct, in order to highlight their inadequacy during war time—an ethical elsewhere where traditional values are radically challenged.Through the examples of Robbie and Briony during WWII, the novel then weaves a network of tensions between collective and individual identities that questions the notion of “encounter with the Other”. In Atonement, McEwan tries to define a new ethical approach of the relationship with the Other—whose proximity with Levinasian ethics will be evoked—and thus to atone historiographically for the collective sins of the past.
- Published
- 2009
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21. De Britpop à Cool Britannia : une identité britannique revue et corrigée par le New Labour
- Author
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Guillaume Clément, Université de Rennes 2 (UR2), and Université de Rennes (UNIV-RENNES)
- Subjects
britannicité ,Cool Britannia ,[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature ,musique populaire ,05 social sciences ,050602 political science & public administration ,General Medicine ,identité britannique ,New Labour ,Britpop ,récupération politique ,0506 political science ,anglicité - Abstract
International audience; Le phénomène Cool Britannia a remis au premier plan l'identité britannique, notamment en s'appuyant sur sa branche musicale, la vague Britpop, et ses groupes phares comme Blur ou Oasis. En reprenant à leur compte le glorieux héritage culturel du Swinging London et des Beatles à travers leurs chansons, ces artistes illustrent une certaine vision de l'identité britannique, grâce à leurs chroniques sociales mettant en scène la nation et son mode de vie (certaines compositions ont, entre autres, pour thème le fameux Sunday Roast ou les programmes de la BBC). Cette représentation de l'identité semble néanmoins plus proche de l'image d'Epinal, d'une part parce qu'elle repose sur un certain nombre de stéréotypes n'ayant plus réellement cours dans la Grande-Bretagne des années 1990, et d'autre part parce qu'elle semble réduire la britannicité à l'anglicité. Or, lorsque Tony Blair prend les commandes du Parti travailliste, il s'appuie sur le phénomène Cool Britannia, notamment en se rapprochant des artistes susnommés, et tente de donner une image rénovée et moderne de l'identité nationale par le biais de son slogan « New Labour, New Britain ». Il est donc légitime de se demander comment Tony Blair a pu se faire le chantre d'une nouvelle identité britannique, jeune et dynamique, tout en s'appuyant sur un phénomène culturel qui semblait donner de celle-ci une vision réductrice.
- Published
- 2008
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22. Réécrire l'Angleterre: L'anglicité dans la littérature britanique contemporaine
- Author
-
Elsa CAVALIE, Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (ICTT), and Avignon Université (AU)
- Subjects
Anglicité ,identité nationale ,[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature ,country house ,métafiction ,gentleman ,éthique ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
International audience; Cet ouvrage explore les réécritures de l’Angleterre de la première moitié du XXe siècle dans la fiction contemporaine, en particulier dans The Remains of the Day (K. Ishiguro), Atonement (I. McEwan), Arthur and George (J. Barnes) ainsi que dans la trilogie de Pat Barker consacrée à la Grande Guerre (Regeneration, The Eye in the Door et The Ghost Road).En choisissant de réinvestir les lieux familiers de l’anglicité édouardienne, comme le paysage anglais, la country house et le village, les romans contemporains mettent en critique ces archétypes. De même, le gentleman est perçu comme un modèle inaccessible et aliénant, plutôt qu’un idéal de conduite, alors que la dimension répressive qui lui est associée est systématiquement mise en exergue. En revisitant ces images familières, la littérature contemporaine développe une réflexion métafictionnelle sur le processus d’écriture de l’Histoire où faits historiques et fiction se mêlent, afin de dialoguer avec la tradition littéraire du pays. La dimension éthique du retour vers le passé est évoquée, de même que la possibilité de faire coexister les concepts apparemment antithétiques que sont le postmodernisme et l’humanisme.
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