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Objectives The aim of this study was to investigate the clinical value of sVE and anti-vascular endothelial-cadherin antibodies (AAVE) in RA treated with etanercept or adalimumab combined with methotrexate. Methods This was an 18-month prospective multicenter study in which patients had active RA, requiring TNF antagonist. sVE rates and AAVE titers were measured respectively by dot blot and ELISA. The relationship of these biomarkers with parameters reflecting articular or systemic disease activity, progression of structural damage, and response or remission to treatment was analyzed. Results Forty-eight patients received TNF blocking agents. Variation of sVE rates were significantly correlated with that of C-reactive protein (CRP) levels at weeks 6, 12, 26 and 52. A significant decrease in sVE levels was observed in the group of patients exhibiting a decrease in CRP levels as compared to the patient group with unmodified CRP. AAVE at baseline were correlated with rheumatoid factor. Kinetics analysis of sVE levels and AAVE titers showed that their level were not associated with disease activity score and to methotrexate/adalimumab or etanercept response. Conclusions sVE is a biomarker associated with systemic RA activity under anti-TNF. AAVE are related to autoantibodies usually associated to RA.

Resume Objectif Les resultats rapportes par les patients (RRP) refletent l’efficacite d’un traitement telle qu’elle est percue par eux. L’objectif de cette etude etait d’evaluer l’amelioration des RRP lors de l’administration de rituximab dans la polyarthrite rhumatoide (PR). Methodes Les patients atteints de PR etablie ont recu deux doses de rituximab 1000 mg a 2 semaines d’intervalle, et ont ete evalues sur une periode de 6 mois. Les RRP physiques (douleur, capacite fonctionnelle, qualite de vie) et mentaux (fatigue, sommeil et qualite de vie) ou combines, ont ete evalues. Les reponses moyennes standardisees ont ete calculees. Une amelioration precoce des RRP a ete utilisee pour predire la reponse EULAR a 6 mois. Resultats Pour les 175 patients (âge moyen 54,6 ± 10,6 ans, duree moyenne de la maladie 12,9 ± 9,3 ans), le plateau d’efficacite du rituximab sur les RRP a ete atteint a la semaine 12, avec un effet plus marque sur les RRP physiques (par exemple, reponse moyenne standardisee relative a la douleur −0,75 [intervalle de confiance 95 % −0,91 ; −0,60]) que sur le sommeil (−0,43 ; [−0,56 ; −0,29]). Il n’a pas ete possible de predire la reponse EULAR a 6 mois en evaluant d’apres l’amelioration precoce des RRP. Conclusion Le rituximab s’est montre efficace sur les RRP, avec un effet precoce. Les RRP refletant les aspects physiques ont ete davantage modules par cet agent biologique que d’autres RRP (fatigue, sommeil ou qualite de vie psychique). Les relations entre troubles du sommeil, fatigue et PR devraient faire l’objet de nouvelles etudes.

Resume Objectifs Evaluer l’interet du passage d’un anti-TNFα a un autre chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoide (PR) en fonction du motif de changement (echec primaire, echappement ou intolerance) et en fonction du sens de rotation [anticorps monoclonal (mAc) vers recepteur (sR) ou sR vers le mAc]. Methodes Entre 2000 et 2008, 356 patients atteints de PR ont recu un anti-TNFα [infliximab (IFX), etanercept (ETA) ou adalimumab (ADA)]. L’activite de la maladie etait evaluee de facon standardisee au cours de cette etude retrospective. Les donnees demographiques, cliniques et biologiques etaient recueillies a l’introduction du premier anti-TNFα et au moins 6 mois plus tard pour evaluer la reponse a cet anti-TNFα en fonction des criteres de reponse EULAR. Un echec primaire, un echappement ou une intolerance au premier anti-TNFα induisait le passage a un autre anti-TNFα, dont la reponse etait evaluee 6 mois plus tard. Un score de propension mesurait ensuite toute interaction avec les variables de depart. Resultats Parmi les 356 patients atteints de PR, 38 sont passes de l’IFX ou de l’ADA a l’ETA, 26 de l’ETA a l’IFX ou de l’ADA, et 8 d’un mAc (IFX ou ADA) a l’autre. Les parametres cliniques des switchers (patients ayant change d’anti-TNFα) et non-switchers etaient comparables. Les switchers changeaient de biomedicaments en raison d’un echec primaire (36,1 %), d’un echappement (33,3 %), ou d’une intolerance (30,6 %), sans afference entre ces sous-groupes. Quels que soient la raison du changement ou le sens de la rotation, les patients repondaient davantage au second anti-TNFα qu’au premier (p Conclusion Le passage d’un TNFα a un autre est plus souvent benefique pour les patients atteints de PR quand on passe d’un mAc au sR dirige contre un anti-TNFα.

International audience; Objectives : To evaluate the benefits for rheumatoid arthritis (RA) patients of switching from one tumor necrosis factor inhibitor (TNFi) to another based on reason for change (primary failure, escape or intolerance) and molecule-switching order.Methods : Between 2000 and 2008, 356 RA patients prescribed a TNFi (infliximab [IFX], etanercept [ETA] or adalimumab [ADA]) and undergoing standardized evaluation were included in this retrospective study. Detailed demographic, clinical and biological data were collected before first biologic use and ≤ 6 months later to evaluate response based on EULAR-criteria. Primary failure, escape or intolerance of first TNFi triggered switch to another TNFi, the response of which was evaluated 6 months later. Propensity score then measured any interaction with baseline variables.Results : Of the 356 RA patients, 38 switched from IFX/ADA to ETA, 26 from ETA to IFX/ADA, and eight from one monoclonal antibody (mAb; IFX/ADA) to another. Clinical parameters for switchers and non-switchers were comparable. Switchers changed therapies because of primary failure (36.1%), escape (33.3%), or intolerance (30.6%), with no difference found in these subgroups. More switchers responded to the second TNFi than the first (P < 0.01), respectively, regardless of switch (ETA to IFX/ADA: 50 vs. 23.1% [P < 0.05]; IFX/ADA to ETA: 57.9 vs. 15.8% [P < 0.001]) or reason for changing. In addition, DAS28 decreased more with the second antagonist (P < 0.001) and regardless of molecules switched (P < 0.01). Survival of the second TNFi was significantly longer with switch from mAb to the soluble receptor than vice versa (P < 0.05).Discussion : Overall, any switching from one TNFi to another, especially mAb to soluble receptor, was often beneficial for RA patients.

Aims This study aimed at describing adalimumab pharmacokinetics (PK) and the concentration–effect relationship of adalimumab using pharmacokinetic–pharmacodynamic (PK–PD) modelling in patients with rheumatoid arthritis (RA).

Resume Objectifs Comparer les taux de retention de l’adalimumab, de l’etanercept et de l’infliximab en tant que biotherapie de 1 re intention dans la polyarthrite rhumatoide (PR), determiner les causes d’arret, les facteurs associes a la retention et les taux de retention des inhibiteurs du TNF-α (anti-TNF) utilises potentiellement en 2 e ligne de biotherapie. Methodes Dans cette etude retrolective et multicentrique, les donnees cliniques des patients atteints de PR debutant un traitement par anti-TNF entre mars 2005 et avril 2009 ont ete evaluees avec un suivi de 2 a 6 ans. Le taux de retention a ete estime en utilisant la methode de Kaplan-Meier. La comparaison entre les anti-TNF a ete realisee apres ajustement par le modele Cox. Les facteurs associes a une meilleure retention ont ete identifies par analyse multivariee. Resultats Parmi les 706 patients inclus, le pourcentage des patients poursuivant le traitement apres deux ans etait de 54,9 %, 61,9 % et 48,7 % et la retention mediane etait de 31, 45 et 23 mois pour l’adalimumab, l’etanercept et l’infliximab, respectivement. Les risques d’arret – Hazard Ratio (HR) – etaient plus eleves avec l’adalimumab et l’infliximab qu’avec l’etanercept (1,315 ; IC 95 % [1,050–1,648] et 1,380 ; IC 95 % [1,041–1,828], respectivement). Le risque d’arret (HR) pour inefficacite etait significativement plus eleve avec l’adalimumab qu’avec l’etanercept. Les effets indesirables etaient plus importants avec l’infliximab qu’avec l’etanercept. L’utilisation anterieure de plusieurs DMARD et une VS augmentee etaient associees a une meilleure retention. La retention mediane des anti-TNF de 2 e intention etait de 11, 43 et 19,1 mois pour l’adalimumab, l’etanercept et l’infliximab, respectivement. Les risques d’arret (HR) de l’adalimumab quelles que soient les raisons etaient significativement plus eleves que pour l’etanercept. Conclusions L’etanercept a un meilleur taux de retention que l’adalimumab et l’infliximab en 1 re ligne de biotherapie dans la PR et que l’adalimumab en 2 e ligne de biotherapie.

Resume Objectif Valider les criteres ACR/EULAR de 2010 de polyarthrite rhumatoide (PR), en tenant compte de la definition recente de « maladie erosive », selon l’EULAR, sur 310 patients de la cohorte VErA (arthrites tres precoces). Methodes La pertinence des criteres de 2010 a d’abord ete testee en appliquant successivement de maniere stricte ses trois elements : ≥ 1 synovite clinique/autre maladie (s)/score ≥ 6/10 puis la grille d’erosion typique en l’absence d’un score ≥ 6. Nous avons teste successivement : absence d’erosion (S1), plus d’une erosion (S2), maladie erosive selon la definition de l’EULAR (S3). Deux definitions de la PR ont ete utilisees : diagnostic d’experts a 6 ans et maladie erosive selon l’EULAR a 2 ans. Resultats L’âge median a l’inclusion etait de 52 ans ; la duree mediane de 4,2 mois. Les criteres ACR/EULAR de 2010, prenant en compte la maladie erosive definie selon l’EULAR, appliques a l’inclusion, permettaient de classer un nombre comparable de patients en utilisant les criteres de 1987 (p = 0,27). Avec le diagnostic d’experts a 6 ans, un nombre plus important de patients etaient reconnus comme etant atteints de PR avec S2 qu’avec les criteres ACR de 1987 (p Conclusions En utilisant la cohorte VErA, l’application stricte des criteres ACR/EULAR de 2010 associes a la nouvelle definition de la maladie erosive de l’EULAR etait legerement (mais pas significativement) plus performante que les criteres ACR de 1987.

Objective The aim of this study was to compare the efficacy and safety of rituximab (RTX) as a function of patient age. Methods We included all rheumatoid arthritis patients in the AutoImmunity and Rituximab registry with a 2-year followup. Results Of the 1,709 patients, 191 were age ≥75 years, 417 were ages 65–74 years, 907 were ages 50–64 years, and 194 were age 75 years). The reasons for discontinuation (inefficacy, adverse events) were the same in all 4 groups. Infections were more common in the elderly. Patients ages 65–75 years were more likely to be good responders than nonresponders at 1 year of followup than patients age ≥75 years (odds ratio 3.81, 95% confidence interval 1.14–12.79) after adjustment on disease duration, RF/anti-CCP positivity, corticosteroids, anti-TNF use, and baseline Disease Activity Score in 28 joints (DAS28). After the sixth month, the decrease in DAS28 score was less marked in the population age >75 years than in the group age

Objective To identify a molecular signature that could be predictive of the clinical response to rituximab (RTX) and elucidate the transcriptomic changes after RTX therapy in patients with rheumatoid arthritis (RA), with the use of whole-blood transcriptomic profiling. Methods A microarray assay of the whole human genome was performed using RNA from peripheral blood samples obtained before the first cycle of RTX from 68 patients with RA in the SMART study. The transcriptomic profile was also assessed 24 weeks after the first administration of RTX (among 24 nonresponders and 44 responders, according to the European League Against Rheumatism response criteria at week 24). Ingenuity Interactive Pathways Analysis was used to identify molecular pathways that were modified by RTX therapy according to the clinical response. Quantitative polymerase chain reaction was performed to confirm the microarray results. Results In total, 198 genes showed significant baseline differential expression between patient groups according to their subsequent response to RTX (good or moderate responder versus nonresponder). This molecular signature could be reduced to 143 genes, which allowed for correctly classifying 89% of the patients by their EULAR response status at week 24, with 93% identification of responders and 100% identification of nonresponders. The signature for response featured up-regulation of inflammatory genes centered on NF-κB, including IL33 and STAT5A, and down-regulation of the interferon pathway. As expected, at week 24 post–RTX therapy, genes involved in the development and functions of B cells were the genes most strongly down-regulated, without any difference between the 2 groups. Conclusion Whole-blood transcriptomic analyses may accurately identify patients with RA who will not respond to RTX therapy. These findings could open new perspectives on the clinical management of RA.

Objective. The response rate to many therapies for RA is lower in women. The aim of this study was to analyse the influence of gender on the response to rituximab (RTX) in patients with RA. Methods. A total of 1709 RA patients were included in the French Autoimmunity and Rituximab (AIR) registry. Disease activity assessed by the 28-joint DAS (DAS28) was recorded at baseline and at follow-up (6, 12, 18 and 24 months). Response criteria [European League Against Rheumatism (EULAR) remission defined as a DAS28 < 2.6 and EULAR response] were compared in both sexes. Results. Seventy-seven per cent of the patients were female (age 61.4 years, disease duration 16 years). Approximately 78.6% of the patients were positive for RF and 75.8% for anti-CCP. Women had a longer disease duration (P < 0.001), less frequently had anti-CCP (P = 0.03) and had lower CRP levels at baseline (P < 0.001). Six months after RTX, 11% were in remission and 62% had a good to moderate EULAR response, irrespective of gender (P = 0.81 and P = 0.38, respectively). No differences were observed in terms of remission or EULAR response during the follow-up except at 12 months, when men achieved remission more frequently (18% vs 12%, P = 0.045). In the cases of anti-TNF failure, remission rates were higher in men than in women at 6, 12 and 18 months. Re-treatment delay between the first and second courses was similar in both genders (P = 0.26). Conclusion. In this large cohort of RA patients we found no significant differences in EULAR response to RTX between men and women during the 2-years of follow-up, but there was a previous anti-TNF exposuredependent effect of gender on remission rate.

Objective To investigate the initial response to treatment and risk of radiographic disease progression in current smokers (S), ex-smokers (EX), and nonsmokers (NS) in a prospective early arthritis cohort and to analyze the influence of smoking cessation on arthritis outcome. Methods The ESPOIR cohort is a prospective cohort study monitoring clinical, biologic, and radiographic data for patients with inflammatory arthritis lasting 6 weeks to 6 months. We examined the influence of smoking status on disease presentation (baseline characteristics) and therapeutic response at 1 year. Risk of structural progression at 12 months, defined as change in the modified Sharp/van der Heijde score ≥1, was analyzed by multivariate regression adjusted for potential confounders (age, sex, joint erosion at inclusion, educational level, positivity for rheumatoid factor or anti–cyclic citrullinated peptide 2 antibodies, and shared HLA–DRB1 epitope). Results A total of 813 patients were included; 641 (79%) fulfilled the 2010 American College of Rheumatology/European League Against Rheumatism (EULAR) criteria for rheumatoid arthritis (RA). At inclusion, 138 (21.5%) were S patients, 168 (26.2%) were EX patients, and 335 (52.3%) were NS patients. Baseline acute-phase indicator values were significantly lower for S patients than EX and NS patients (mean ± SD erythrocyte sedimentation rate was 24.2 ± 18.2 mm/hour versus 33.4 ± 28.0 and 31.4 ± 25.0 [P = 0.02], respectively, and mean ± SD C-reactive protein level was 17.7 ± 28.0 mg/dl versus 28.5 ± 42.5 and 21.4 ± 29.0 [P = 0.01], respectively). Smoking status had no influence on Disease Activity Score in 28 joints, Health Assessment Questionnaire score, EULAR response, or use of disease-modifying antirheumatic drugs and biologic therapy in the first 12 months of followup (P > 0.05). The adjusted risk for structural disease progression was associated with active smokers (odds ratio 0.50 [95% confidence interval 0.27–0.93], P = 0.028). Sixteen patients had stopped smoking at 12 months, with no significant difference in observed outcomes from other patients. Conclusion In this large prospective cohort of patients with early arthritis, smoking status had no significant effect on disease activity and disability but did reduce 1-year radiographic disease progression. The antiinflammatory role of nicotine may explain the lower systemic inflammation and structural disease progression in current smokers with early RA.

Objective Migration of B cells from peripheral blood to the synovium in patients with rheumatoid arthritis (RA) may predict clinical response to rituximab (RTX). We undertook this study to investigate whether serum levels of chemokines involved in B cell trafficking are correlated with blood levels of memory B cells or serum levels of B cell activation biomarkers before B cell depletion and whether chemokine levels predict RTX responsiveness. Methods Blood B cell subsets were analyzed by flow cytometry (CD27, IgD), and serum B cell activation biomarkers (rheumatoid factor, anti–cyclic citrullinated peptide, free light chains, IgG, IgA, IgM, and BAFF) were measured in 208 RA patients and 70 control subjects. Serum CCL19, CXCL12, and CXCL13 chemokine levels in patients and controls were determined by enzyme-linked immunosorbent assay. The first course of RTX was administered to RA patients, and the response was evaluated at week 24 according to European League Against Rheumatism (EULAR) criteria. Results were expressed as the odds ratio (OR) and 95% confidence interval (95% CI). Results Levels of all chemokines were increased in RA patients compared with controls, and levels were inversely correlated with CD27+ memory B cell frequency. CCL19 and CXCL13 levels correlated with levels of 6 serum B cell biomarkers and 4 serum B cell biomarkers, respectively. By univariate analysis, the CCL19 level was positively associated with EULAR response (OR 1.43 [95% CI 1.08–1.90], P = 0.01). By multivariate analysis, the CCL19 level was predictive of a response to RTX (OR 1.48 [95% CI 1.06–2.06], P = 0.02), but this did not persist after adjustment for autoantibody status. Conclusion CXCL13 and CCL19 reflect blood B cell disturbances and their levels correlate with those of other serum B cell biomarkers. CXCL13 and CCL19 are, therefore, surrogate measures for serum B cell biomarkers in RA. Serum CCL19 measurement is a new hallmark of the B cell–mediated RA subtype and may predict clinical response to RTX.

Objective Some clinical pictures satisfy spondyloarthritis criteria without any detected imaging signs and the question sometimes arises in clinical daily practice if biologics should be started. Our aim was to evaluate anti-TNF efficacy in patients with clinical but not imaging (radiographic, CT-scan, MRI) signs of spondyloarthritis. Methods This retrospective study concerned patients with axial spondyloarthritis fulfilling European Spondyloarthritis Study Group (ESSG) criteria, treated with anti-TNF after failure of conventional therapies. Therapeutic responses, rated according to the Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)-50% or 20 mm and ASAS-20 or -40 definitions, were evaluated after 12 months. Factors associated with those responses were also sought. Propensity score was used to check thereafter whether there were interactions with some baseline variables. Results Among 385 patients included, 257 with imaging signs had significantly more frequent therapeutic responses (P = 0.0005). About 40% of the spondyloarthritis patients without imaging signs responded to anti-TNF. The response rate was significantly higher in HLA-B27 carriers with initial imaging signs (P = 0.028). Furthermore, responders were younger at biotherapy onset, with lower Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index (BASFI) and pain visual analog scale score, and higher C-reactive protein (CRP), compared to non-responders. After weighted calculation, the prediction of response to TNF-blockers was quite similar in both groups. Conclusion The percentage of patients with exclusively clinical signs who responded to anti-TNF was far from negligible. Regardless the HLA-B27 status, having imaging signs of spondyloarthritis does not provide a superiority of response to anti-TNF compared to the absence of imaging sign. The absence of any imaging sign in patients with spondyloarthritis should therefore not lead to the exclusion of anti-TNF therapy.

Resume Objectif Certains tableaux cliniques satisfont aux criteres de spondyloarthrites sans qu’aucun signe d’imagerie ne soit detecte, et la question se pose parfois en pratique clinique courante de debuter une biotherapie. Notre objectif etait d’evaluer l’efficacite des anti-TNF chez les patients presentant un tableau clinique de spondyloarthropathie sans signe d’imagerie (radiographies, TDM, IRM). Methodes Cette etude retrospective concernait des patients presentant une spondyloarthropathie axiale satisfaisant aux criteres diagnostiques de l’ESSG, traites par anti-TNF apres echec des traitements conventionnels. La reponse therapeutique, mesuree par le BASDAI-50 % ou 20 mm et la definition ASAS-20 ou -40, a ete evaluee apres 12 mois. Les facteurs associes a cette reponse ont ete recherches. Le score de propension a ete utilise pour verifier par la suite s’il y avait des interactions avec certaines variables initiales. Resultats Parmi les 385 patients inclus, 257 avec des signes d’imagerie avaient significativement une meilleure reponse therapeutique (p = 0,0005). Environ 40 % des patients presentant une spondyloarthrite sans signe d’imagerie avaient repondu aux anti-TNF. Le taux de reponse etait significativement plus eleve chez les porteurs de l’allele HLA-B27 avec signes d’imagerie initiaux (p = 0,028). De plus, les repondeurs etaient plus jeunes au moment de l’initiation de la biotherapie, avec un BASFI et une EVA douleur plus bas et une CRP plus elevee, compares aux non repondeurs. Apres calcul pondere, la prediction de reponse aux anti-TNF etait similaire dans les deux groupes. Conclusion Le pourcentage de patients avec des signes exclusivement cliniques ayant repondu aux anti-TNF n’etait pas negligeable. Sans tenir compte du statut HLA-B27, avoir des signes a l’imagerie en faveur d’une spondyloarthropathie n’assurait pas une superiorite de reponse aux anti-TNF compare a l’absence de signes d’imagerie. L’absence de signes d’imagerie chez les patients presentant une spondyloarthropathie ne doit donc pas amener a exclure le patient de l’indication d’un traitement anti-TNF.

International audience; OBJECTIVE: To evaluate the prevalence of baseline abnormalities in standard laboratory tests in patients with early arthritis and their impact on selection of disease-modifying antirheumatic drugs according to American College of Rheumatology (ACR) recommendations and/or of nonsteroidal anti-inflammatory drugs. METHODS: In three cohorts of patients with early arthritis (the ESPOIR, VErA, and Brittany cohorts), we evaluated the prevalence of anemia (hemoglobinN or>2N), and systemic inflammation (erythrocyte sedimentation rate [ESR]>20 and C-reactive protein [CRP]>6). RESULTS: We evaluated 1393 patients (1018 women and 375 men). Anemia was present in 363/1366 (26.5%) patients, leukopenia in 18/1372 (1.3%), and thrombocytopenia in 13/1371 (0.9%). ESR elevation was seen in 50.4% of patients and CRP elevation in 62.7%. The level of AST was above normal in 4% and of ALT in 10% of patients. No patient had severe renal dysfunction, 5.6% had moderate renal dysfunction, and 42.6% had mild renal dysfunction. Among the 1094 patients who had undergone all the tests, only 18 (1.64%, 95% confidence interval, 1-2.64) had a formal contraindication to methotrexate therapy according to ACR recommendations (4 had leukopenia, 12 had high ALT levels, and 2 had high ALT and AST levels). CONCLUSION: Patients with recent-onset arthritis often have anemia, mild or moderate renal dysfunction, and abnormal liver function. However, fewer than 2% have laboratory test abnormalities contraindicating methotrexate therapy.

International audience; Introduction Use of prediction matrices of risk or rapid radiographic progression (RRP) for early rheumatoid arthritis (RA) in clinical practice could help to better rationalise the first line of treatment. Before use, they must be validated in populations that have not participated in their construction. The main objective is to use the ESPOIR cohort to validate the performance of 3 matrices (ASPIRE, BEST and SONORA) to predict patients at high risk of RRP at 1 year of disease despite initial treatment with methotrexate (MTX).Methods We selected from the ESPOIR cohort 370 patients receiving MTX or leflunomide (LEF) for ≥3 months within the first year of follow-up. Patients were assessed clinically every 6 months, and structural damage progression seen on radiography was measured by the van der Heijde-modified Sharp score (vSHS) at 1 year. RRP was defined as an increase in the vSHS≥5 points during the first year.Results At 1 year, the mean vSHS score was 1.7±5.0 and 46 patients had RRP. The ASPIRE matrix had only moderate validity in the ESPOIR population, with area under the receiver operating characteristic curve (AUC)

To determine whether a functional single-nucleotide polymorphism in the B-cell activating factor (BAFF) gene correlates with the response to treatment with rituximab (RTX) in RA.SMART is a randomized open trial (NCT01126541) assessing two strategies of re-treatment in patients responding to 1-g infusion of RTX with MTX on days 1 and 15 after failure, intolerance or contraindication to TNF blockers. Among the 224 patients included, 115 provided informed consent, could be genotyped and were included in an ancillary study of SMART assessing European League Against Rheumatism (EULAR) response rate after the first course of RTX according to BAFF-871CT polymorphism. Baseline clinical factors (patients and disease characteristics) and biologic factors (ESR, CRP, RF, anti-citrullinated peptide antibodies, serum immunoglobulins) were collected. Univariate analyses were performed to assess whether BAFF-871CT polymorphism was associated with EULAR response at week 24. Results with P0.15 obtained in univariate analyses were then included in multivariate analysis adjusted on DAS28 level.Ninety-three patients (81%) were responders, of whom 31 (27%) were good responders. CC genotype was significantly associated with a higher response rate [92% of responders vs 64% for TT genotype, odds ratio (OR) = 6.9; 95% CI 1.6, 29.6; P = 0.03]. These results were also confirmed in RF-positive patients (96% vs 58%, P = 0.006). In multivariate analysis, C allele carriage was independently associated with response to RTX (OR = 4.1; 95% CI 1.3, 12.7; P = 0.017).The BAFF-871CT polymorphism seems to influence the response to RTX in RA patients after failure or intolerance to TNF blockers.

Resume Objectif Les recommandations de la Haute Autorite de sante (HAS) sur la prise en charge therapeutique de la polyarthrite rhumatoide (PR) ont ete diffusees en 2007. Aucune etude n’a evalue l’impact de ces recommandations en pratique courante. L’objectif de notre etude monocentrique, observationnelle etait d’evaluer leur impact en pratique courante. Methodes Ont ete inclus des patients atteints de PR traites par immunotherapie entre 2006 et 2009. Les criteres choisis pour considerer qu’un patient avait atteint l’objectif therapeutique de la HAS etait un DAS28 inferieur ou egal a 3,2 et une corticotherapie inferieure ou egale a 5 mg/jour. L’impact des recommandations a ete mesure en comparant les pourcentages de patients repondant a l’objectif therapeutique de la HAS avant (periode A) et apres (periode B) leur diffusion. Resultats Les caracteristiques clinico-biologiques des 334 patients inclus (periode A = 279 ; periode B = 253) etaient : âge = 54 ans (18–83) ; anciennete de la PR = sept ans (0–53) ; DAS28 = 5,4 (2–8) ; corticotherapie = 7 mg/j (0–60). La proportion de patients repondant aux recommandations etait plus importante au cours de la periode B qu’au cours de la periode A (56 % versus 44 %, p = 0,007). Les pourcentages de patients pour lesquels les schemas therapeutiques de la HAS avaient ete suivis etaient de 71 % et 61 % respectivement au cours des periodes B et A (p = 0,24). Conclusion Cette etude montre qu’une majorite de patients a atteint l’objectif therapeutique de la HAS. L’augmentation de la proportion de patients remplissant l’objectif therapeutique entre les deux periodes suggere une prise en compte de ces objectifs bien que les schemas therapeutiques fussent deja suivis.

ObjectiveEarly diagnosis of rheumatoid arthritis (RA) remains a challenge. Interleukin (IL)-7 is a pleiotropic cytokine that plays a central role in the development and maintenance of T-cells and has been associated with T-cell dysfunction in RA. Serum levels of IL-7 are reduced in both early and established disease. The aim of this study was to determine whether serum IL-7 can identify patients with very early inflammatory joint symptoms who will progress to RA, and to examine whether IL-7 levels predict disease persistence and radiographic progression.MethodsPatients with inflammatory joint symptoms ResultsOf 250 patients, 108 developed RA (ACR 1987- criteria). IL-7 at inclusion was reduced significantly in RA compared with non-RA patients (p=0.009). IL-7 was categorised using the lower limit of the healthy control distribution (10 pg/ml). In multivariate analysis, independent predictors of RA development were: antibodies against citrullinated peptides (ACPA) positivity (p=0.001), IL-717 pg/ml at recruitment (p=0.013).ConclusionThese data demonstrate that low IL-7 levels in patients with recent onset of symptoms may have value as a diagnostic biomarker predicting the progression to RA, particularly in ACPA-negative disease, as well as being related to RA progression.

Resume Objectif Les biomarqueurs actuellement disponibles (facteurs rhumatoides [FRs], anti-CCP2, VS/CRP et erosions osseuses) ne suffisant pas a predire les dommages structuraux de la polyarthrite rhumatoide (PR), determiner si l’expression dans le tissu synovial d’un ou plusieurs marqueurs pourrait constituer un (de) nouveau(x) facteur(s) pronostique(s). Methode L’etude a ete menee sur 18 patients de la cohorte VErA, inclus prospectivement, naifs de tout traitement par DMARD et glucocorticoides, et presentant une arthrite tres recente (anciennete mediane des symptomes : quatre mois). Les donnees recueillies a l’inclusion etaient les suivantes : parametres cliniques et biologiques (VS, CRP, isotypes du FRs, anti-CCP2, osteoprotegerine, taux de RANK-L et COMP) ; expression dans le tissu synovial (HLA-DR, CD163, CD3, CD20, VEGF, osteoprotegerine, RANK-L, Bcl2 et indice global d’inflammation) a partir d’une biopsie de synoviale de l’articulation metacarpophalangienne. Les radiographies de la main et du pied a l’inclusion et a trois ans ont ete evaluees au moyen du score de Sharp modifie par van der Heijde ; son evolution durant le suivi constituait le critere de jugement. Le coefficient de correlation de Pearson a ete utilise pour tester l’association entre echantillons apparies. Resultats A l’inclusion, une correlation significative a ete mise en evidence entre lesions erosives et marqueurs de l’activation des lymphocytes B, notamment l’expression de CD20 dans le tissu synovial ( r = 0,68 ; p = 0,0001). Quantifiee par la variation du score d’erosion de Sharp modifie, la progression des dommages structuraux a trois ans etait significativement correlee avec : les taux seriques de FR-IgG ( r = 0,75 ; p = 0,0003), -IgM ( r = 0,69 ; p = 0,001), anti-CCP2 ( r = 0,53 ; p = 0,02) et RANK-L ( r = 0,61 ; p = 0,007), ainsi que l’expression de CD20 dans le tissu synovial ( r = 0,70 ; p = 0,001). Conclusion Cette analyse de la valeur pronostique d’un large panel de marqueurs synoviaux au sein d’un echantillon limite de patients suivis prospectivement, et bien documentes, suggere qu’a la fois le CD20 synovial et les taux seriques de RANK-L pourraient representer de nouveaux facteurs predictifs de la progression des dommages structuraux a un stade tres precoce de la PR.

Resume Objectifs Decrire et evaluer la faisabilite d’un processus original d’evaluation des pratiques professionnelles, mis en œuvre lors d’une formation professionnelle annuelle denommee « Rencontres d’experts en rhumatologie ». Methodes Celui-ci, fonde sur une approche pedagogique nouvelle, le test de concordance de script, associee a la revue actualisee de la litterature, permet d’evaluer les pratiques, in vitro, en analysant les « zones d’incertitude » rencontrees dans des recommandations, ici, celles de la Haute Autorite de sante consacrees a la polyarthrite rhumatoide. Apres selection de ces « zones d’incertitude » par un Conseil scientifique universitaire, environ 80 rhumatologues liberaux et hospitaliers sont interroges sur des vignettes cliniques elaborees, conformement a la technique du test de concordance de script, et portant sur des situations equivoques. Une revue actualisee de la litterature concernant les sujets abordes est alors presentee et discutee. Puis, les participants a cette formation sont a nouveau interroges sur ces memes vignettes. L’impact de cette revue de la litterature/discussion est enfin mesure. Resultats Cette approche originale, jamais utilisee pour evaluer les pratiques professionnelles, s’est averee faisable et bien acceptee par des rhumatologues liberaux et hospitaliers, comme l’atteste le bon niveau de satisfaction. Discussion Cette premiere experience positive incite a utiliser cet outil a une plus grande echelle pour l’evaluation des pratiques professionnelles.

Objective To analyse the therapeutic effects of etanercept (ETA) or adalimumab (ADA) on the numbers and phenotypes of CD4+CD25hi Tregs in RA patients. Methods RA patients received ADA (n = 28) or ETA (n = 20) and stable-dose MTX or LEF. Therapeutic responses were assessed with the 28-joint DAS (DAS-28) criteria after 12 weeks of treatment. Treg numbers and phenotypes, determined by flow cytometry using different gating strategies, were compared between responders and non-responders before and after 6 and 12 weeks of treatment. Results The percentages of good, moderate and non-responders among patients given ADA or ETA, respectively, were 46.5, 35.7 and 17.8% or 30, 20 and 50%, with respective mean (s.d.) pre-treatment CD4+CD25hi Treg percentages of 5.5 (0.04)% or 4.95 (0.02)%. Overall, for patients with active RA given ADA or ETA, neither TNF-α-blocking agent had an effect on Tregs percentage and absolute number. Moreover, CD4+CD25hi Treg counts remained unaffected in RA responders to ADA or ETA, compared with RA non-responders. Furthermore, the CD4+CD25hiCD45RA+, CD4+CD25hiCD45RO+ and CD4+CD25hiCD62L+ cell populations were unchanged by TNF-α-blocking agents. Conclusion Neither ADA nor ETA modified the percentages or absolute numbers of circulating CD4+CD25hi Tregs and their phenotypes after being administered for 6 and 12 weeks to RA patients. Trial registration ClinicalTrials.gov, www.clinicaltrials.gov, NCT00234234.

Resume Objectif L’association de traitements de fond conventionnels reste une option therapeutique rare dans le traitement de la polyarthrite rhumatoide (PR). Les etudes publiees sur le sujet sont contradictoires. Nous avons evalue l’interet de la triple association methotrexate, salazopyrine et hydroxychloroquine comme traitement de fond de la PR. Materiels et Methodes Toutes les etudes randomisees evaluant l’interet de la triple association methotrexate, salazopyrine et hydroxychloroquine dans la polyarthrite rhumatoide ont ete systematiquement recherchees dans les bases de donnees Medline, Cochrane et Embase. Les donnees concernant l’activite de la maladie, l’evaluation du nombre de jour en arret maladie et l’evolution structurale ont ete collectees. Resultats Sur les 495 resumes analyses, 8 articles issus de 5 etudes ont finalement ete inclus. Dans la PR naive de traitement de fond, la triple association est superieure a la poursuite d’une monotherapie et a une efficacite comparable a l’association methotrexate + etanercept. Dans la PR en reponse inadequate au methotrexate, l’efficacite de la triple association est superieure a la poursuite de la monotherapie sur l’activite de la maladie mais l’impact reste similaire sur le nombre de jour en arret maladie. Il existe par contre dans ce contexte une inferiorite sur l’evolution structurale de la triple association sur l’association methotrexate + infliximab. Conclusion La triple association methotrexate, salazopyrine et hydroxychloroquine est une option therapeutique efficace dans la prise en charge de la PR pouvant etre propose notamment en cas de contre-indication aux biotherapies.

Resume Objectif Nous avons evalue l’efficacite, la tolerance et le cout de l’infliximab a la dose initiale de 3 mg/kg administres en perfusions dans la spondylarthrite ankylosante (SPA) et le rhumatisme psoriasique (RPso). Methodes Nous avons suivi retrospectivement 45 patients consecutifs, naifs de traitement biologique (11 avaient une forme axiale de SPA, 24 une forme axiale et peripherique de SPA (mixte) et dix patients avaient un RPso), qui ont recu entre 2002 et 2005 des perfusions de 3 mg/kg d’infliximab apres echec des traitements habituels. Les variables suivantes ont ete mesurees : score d’evaluation global par le patient (G) et score de douleur (P) mesures par echelle visuelle analogique (VAS), duree de la raideur matinale, activite de la maladie (BASDAI) et capacite fonctionnelle (BASFI). La reponse au traitement a ete evaluee a six et a 12 mois par le score d’activite de la SPA (criteres ASAS-20 % et ASAS-40 %) et par le BASDAI-50. Resultats Les caracteristiques initiales des 29 hommes et des 16 femmes etaient les suivantes (mediane et ecarts) : G-VAS, 70 [13–100] ; P-VAS, 70 [13–100] ; derouillage matinal, 60 [0–180] mn ; BASDAI, 64,4 [23,9–100] ; BASFI, 57,2 [3,5–98,5]. Tous les symptomes ont diminue significativement (p Conclusion Administres en dose initiale, 3 mg/kg d’infliximab diminuent significativement les symptomes de SPA et de RPso chez plus de 40 % des patients, ce dosage presente l’avantage d’une meilleure tolerance et entraine une reduction des couts de 33 %.

We assessed the efficacy, tolerance and cost of a 3 mg/kg starting dose of infliximab for ankylosing spondylitis (AS) and psoriatic arthritis (PsA).We retrospectively followed-up 45 biologic-naive consecutive patients (11 with axial AS, 24 with axial and peripheral [mixed] AS and 10 with PsA) who were treated between 2002 and 2005 with a 3 mg/kg dose of infliximab after failure of conventional therapies. The following variables were recorded: visual analog scale (VAS) scores of patient's global (G) and pain (P) assessment, duration of early morning stiffness (EMS), disease activity (BASDAI) and functional disability (BASFI). Treatment responses were assessed at 6 and 12 months using the AS assessment score (ASAS)-20% and -40% criteria and BASDAI-50.Baseline characteristics of the 29 men and 16 women were (median [range]): G-VAS, 70 [13-100]; P-VAS, 70 [13-100]; EMS, 60 [0-180] minutes; BASDAI, 64.4 [23.9-100]; BASFI, 57.2 [3.5-98.5]. All manifestations regressed significantly (p0.0001) for 39 (86.7%) and 24 (53.5%) patients at 6 and 12 months, respectively; 26 (57.8%) had achieved ASAS-20 responses at 6 months that persisted at 1 year for 20 (44.4%); 19 (42.2%) and 12 (26.7%) satisfied BASDAI 50 criteria at 6 and 12 months, respectively. Interestingly, almost 30% still received low-dose infliximab after 4 years of follow-up.An initial dose of 3 mg/kg of infliximab significantly attenuated AS and PsA manifestations in40% of the patients, making use of this dose highly advantageous in terms of safety and 33% lower cost.

Resume Objectif La methodologie de la creation de ces nouveaux criteres ACR/EULAR 2010 de classification de la polyarthrite rhumatoide (PR) repose principalement sur l’opinion d’experts. Notre objectif est d’evaluer la valeur discriminante (VD, sensibilite Se et specificite Sp) de chacun des items qui les composent. Methodes Une analyse systematique de la litterature a ete menee pour identifier les etudes de cohortes d’arthrites debutantes. Toutes les etudes permettant de calculer la VD d’au moins un item des criteres ont ete selectionnees. Resultats Trente-deux etudes, explorant 17 cohortes distinctes, ont ete identifiees. Les diagnostics differentiels les plus frequents sont les spondylarthropathies, les maladies de systeme et les arthrites microcristallines. La recherche d’erosions evocatrices de PR fait partie de l’algorithme initial, bien que sa VD (Se 16–24 % et Sp 92–98 %) ne soit pas meilleure que celle des anti-CCP (Se 44–57 % et Sp 89–98 %). La VD du nombre de synovites defini dans les nouveaux criteres n’a pas encore ete evaluee dans des cohortes independantes. La VD du syndrome inflammatoire est faible dans le cadre d’une arthrite debutante en general (pas de difference entre PR et non-PR), mais devient plus importante dans le cadre des arthrites indifferenciees (Se 70 % et Sp 68 % dans 1 etude). Le taux des auto-anticorps modifie peu leur valeur diagnostique, mais l’association des facteurs rhumatoides et des anti-CCP augmente beaucoup leur specificite (proche de 100 %). Conclusion La valeur diagnostique de chacun des items des criteres ACR/EULAR 2010 n’est pas demontree et devra etre validee dans d’autres cohortes independantes d’arthrites debutantes.

Resume Objectif Les formes severes de polyarthrite rhumatoide (PR) sont plus pourvoyeuses de destructions articulaires, notamment des le debut de la maladie. Leur definition claire est une necessite afin de les traiter rapidement. L’objectif est de definir le diagnostic et le traitement d’une PR precoce severe d’emblee en 2010. Methodes Une revue systematique de la litterature utilisant Pubmed, Embase et Cochrane de 1966 a janvier 2010 a ete realisee. Les etudes donnant les caracteristiques d’une PR severe et celles evaluant l’efficacite du methotrexate (MTX) en monotherapie versus MTX + anti-TNF prescrits d’emblee dans la PR precoce ont ete inclues. Resultats Pour le diagnostic de PR severe, 18 etudes ont ete retenues. Les criteres de severite d’une PR precoce sont l’atteinte structurale (14/18) et notamment les erosions radiographiques (11/18), le syndrome inflammatoire biologique (10/18), le nombre de synovites (6/18) et la presence d’un facteur rhumatoide positif (12/18). Le traitement de la PR severe par l’association MTX + anti-TNF d’emblee est plus efficace que le MTX seul sur la remission clinique, l’aggravation structurale et le HAQ en cas de maintien de la monotherapie par MTX pendant 9 a 12 mois. Si l’ajout de l’anti-TNF a la monotherapie par MTX est differee de trois mois dans le cas d’une PR evolutive, il n’y a plus de difference statistique par rapport a l’association d’emblee anti-TNF + MTX. Conclusion Est definie comme severe d’emblee une PR avec une atteinte structurale, des facteurs rhumatoides ou anti-CCP positifs, une inflammation biologique ou plusieurs synovites. Du MTX seul peut etre debute avec l’ajout d’un anti-TNF apres 3 mois de monotherapie si la PR reste active.

International audience; OBJECTIVE: To develop clinical practice guidelines about the indications of glucocorticoid therapy in early arthritis and established rheumatoid arthritis, based on previously published data and on the opinions of rheumatology experts. METHODS: We used a three-step procedure. (a) A scientific committee used a Delphi procedure to select three questions about glucocorticoid indications: what is the role for glucocorticoid therapy in early arthritis? What is the role for long-term glucocorticoid therapy in established rheumatoid arthritis? What is the role for systemic glucocorticoid therapy in flares of rheumatoid arthritis? (b) Evidence providing answers to the three questions was sought in Pubmed, Embase, Cochrane, and abstracts from the annual meetings of the ACR and EULAR. (c) Based on this evidence, recommendations were developed and validated by a panel of experts. The strength of each recommendation was determined based on the level of the underlying evidence. The level of agreement among experts regarding each recommendation was measured. RESULTS: The literature search retrieved 2851 publications, of which 36 were selected based on the titles and abstracts then on the full-length articles. These 36 studies were presented to the experts as a basis for discussion. Six recommendations rated A to D were developed and validated by the experts. They dealt with the appropriateness of low- or moderate-dose glucocorticoid therapy for a limited period in early polyarthritis after advice from a specialist and in the event of active disease, in combination with disease-modifying antirheumatic drug (DMARD) therapy; the appropriateness of low-dose glucocorticoid therapy (no more than 0.1mg/kg/day) in RA if needed to achieve symptom control; and the appropriateness of oral glucocorticoid therapy (no more than 0.5mg/kg/day) for 1 to 2 weeks in polyarticular flares of RA. CONCLUSION: The six recommendations for everyday practice presented here should help to standardize and to optimize clinical practice, thereby improving the management of patients with early arthritis or RA.

Resume Objectifs Evaluer l’association entre le risque cardiovasculaire (CV) et la corticotherapie a faible dose (CT-FD, definie par une posologie inferieure a 10 mg/j de prednisone), chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoide (PR). Methodes Nous avons effectue une analyse systematique de la litterature, a la date de juin 2009. Les donnees CV analysees ont ete les suivantes : (1) facteurs de risque CV : elevation de la pression arterielle, glycemie, profil lipidique, epaisseur intimamedia de la carotide, velocimetrie Doppler pulsee (VDP), fonction ventriculaire ; (2) evenements CV severes : insuffisance cardiaque (IC), accident vasculaire cerebral (AVC), infarctus du myocarde (IDM), mortalite CV. L’analyse a porte sur la comparaison des donnees CV entre les patients atteints de PR traites par CT-FD et les patients atteints de PR ne recevant pas de CT. Resultats Parmi les 1138 publications recensees, l’analyse de la litterature a permis la selection de 37 publications evaluant le risque CV chez les patients atteints de PR traites par CT-FD. L’analyse a montre : un effet protecteur sur le profil lipidique ; une augmentation de la resistance a l’insuline ou de la glycemie ; probablement l’absence d’effet sur la pression arterielle ; l’absence d’effet sur l’atherosclerose ; des discordances concernant la rigidite arterielle ; l’absence d’effet sur la fonction ventriculaire ou les variations du rythme cardiaque Une association entre CT-FD et evenements CV majeurs a ete retrouvee dans quatre des six etudes pertinentes. Cette association portait sur les IDM (OR = 1,7 [1,2–2,3]), les AVC (OR = 4,36 [1,60–11,90]) pour une CT-FD entre 6 et 10 mg/j, la mortalite (OR = 2,03 [1,25–3,32]) et un indice composite d’evenements CV, cela ayant ete observe dans le groupe des PR avec facteur rhumatoide (FR) (HR = 2,21 [1,22–4,00]). Dans deux etudes, il n’a pas ete trouve d’association significative entre la CT-FD et la mortalite (OR = 2,25 [0,29–102,5]) ou un indice composite CV (OR = 1,3 [0,8–2,0]). Conclusion La revue de la litterature met en evidence une tres faible association entre la CT-FD et les facteurs de risque CV, mais une tendance a l’augmentation des evenements CV majeurs.

Resume Objectif Etudier l’association entre le risque infectieux et de faibles doses de corticoides (FD-CT, definie par une posologie quotidienne inferieure a 10 mg par jour de prednisone) dans la polyarthrite rhumatoide (PR). Methodes Source des donnees : une revue systematique de la litterature jusqu’en juin 2009 a ete realisee. Extraction des donnees : tous les types d’infection : bacterienne, virale et postoperatoire, severite de l’infection, activite de la PR, severite de la PR, comorbidites. Analyse des donnees: descriptive, comparant le risque infectieux des patients atteints de PR et traites par FD-CT et celui des patients non traites par FD-CT. Resultats Sur les 1310 publications denombrees, l’analyse en a identifie 15 evaluant le risque infectieux chez des patients atteints de PR et traites par FD-CT. Parmi les huit references qui etudiaient tous les types d’infection, six articles n’ont pas trouve d’association entre le risque infectieux et un traitement par FD-CT, un a montre une association entre les infections severes et un traitement par FD-CT ( Odds Ratio [OR] = 8 [1–64]), et un autre a montre une association dose-dependante aussi bien pour des doses inferieures a 5 mg par jour : rapport de proportion du score de propension (RR) = 1,32 (1,06–1,63) que pour des doses comprises entre 6 et 10 mg par jour : RR=1,95 [1,53–2,46]. Parmi les trois essais qui se sont interesses a au risque secondaire infectieux bacterien, un a montre une augmentation du risque ( Hazard Ratio [HR] = 1,7 [1,5–2,0]) alors que cette augmentation n’etait pas observee dans les deux autres articles (exposition respective a des doses inferieures a 5 mg par jour : OR = 1,34 [0,85–2,13] ; 6 a 9 mg par jour : OR=1,53 [0,95–2,48] et inferieure a 5 mg par jour : OR=1,49 [0,82–2,72] ; 5 a 10 mg par jour : OR=1,46 [0,84–2,54]). Aucun des trois essais portant sur le risque infectieux postoperatoire n’a trouve d’association entre le risque infectieux et un traitement par FD-CT. Deux articles se sont interesses au risque de zona et n’ont identifie d’association avec le traitement par FD-CT. Conclusion Bien qu’il existe un manque de donnees concernant le risque infectieux associe aux traitements par FD-CT dans la PR, ce risque semble tres peu augmente. Ces resultats auront besoin d’etre confirmes par d’autres etudes.

Resume Des criteres de reponse ont ete elabores depuis une quinzaine d’annees. Les criteres du College americain de rhumatologie (ACR 20, 50, 70) l’ont ete pour les essais therapeutiques, ou l’objectif est de demontrer la meilleure efficacite d’un traitement par rapport a un comparateur. Les criteres de reponse europeens ont ete initialement crees pour fixer, en pratique, une cible therapeutique realiste chez un patient donne (Disease Activity Score [DAS] et DAS 28 a trois ou quatre variables puis Simplified Activity Index [SDAI] et Clinical Activity Index [CDAI]) ; les DAS/DAS 28 sont desormais utilises aussi dans les essais therapeutiques. Dans cet article, sont presentes, de facon critique, les outils disponibles pour mesurer la reponse clinique, la remission clinique et les etats de faible et tres faible activite. Cette analyse est presentee en precisant, pour chacun de ces outils, leurs qualites metrologiques et leur possible utilisation dans les essais cliniques et dans la pratique quotidienne. Actuellement, nous manquons de definitions consensuelles de la remission et du niveau de tres faible activite indispensables puisque, desormais, ces niveaux d’activite constituent l’objectif therapeutique a atteindre dans la polyarthrite rhumatoide.

Resume Objectif L’echographie et l’imagerie par resonance magnetique (IRM) sont des techniques prometteuses pour l’analyse structurale de patients atteints de polyarthrite rhumatoide (PR). L’objectif etait de comparer les principales proprietes metrologiques de l’echographie mode B et de l’IRM dans l’evaluation structurale au cours de la PR. Materiels et Methodes Toutes les etudes evaluant la reproductibilite et/ou comparant les performances de l’echographie et de l’IRM pour la recherche d’erosions osseuses ont ete systematiquement recherchees dans les bases de donnees Medline, Cochrane et Embase. Les donnees suivantes concernant la detection d’erosions osseuses ont ete etudiees : variabilite intra et inter observateur de l’echographie ; nombre d’erosions total ; nombre d’articulations et de patients presentant au moins une erosion. Une meta-analyse par methode de Mantel-Haenszel a ete effectuee. Resultats Sur les 234 resumes analyses, 17 etudes ont finalement ete incluses. La reproductibilite de la recherche d’erosions en echographie, evaluee dans 8 etudes soit 401 patients, etait bonne. Il existait peu de difference entre l’echographie et l’IRM pour la detection du nombre d’erosions tant a l’echelon du patient qu’a celui d’une articulation. L’IRM detecte plus d’erosions que l’echographie pour les articulations metacarpo-phalangiennes (MCP) 2, 3 et 4, les articulations metatarso-phalangiennes (MTP) 3 et 4 ainsi que l’articulation gleno-humerale. L’echographie etait plus performante pour les MCP5, MTP1, MTP5 et les articulations inter-phalangiennes proximales 2 a 5. Discussion L’echographie offre une bonne reproductibilite pour la detection d’erosions osseuses avec une performance proche de celle de l’IRM sauf pour les articulations medianes (les MCP/MTP 2 a 4).

Resume Objectif Evaluer et comparer differents indices composites d’activite de la PR : DAS, DAS28, SDAI et CDAI, sur leur reproductibilite, leur validite de construction, leur capacite discriminante et leur sensibilite au changement afin de permettre un choix eclaire. Methodes Une revue systematique de la litterature a ete realisee a partir des trois bases de donnees PUBMED Medline, EMBASE et Cochrane jusqu’en mars 2009. Ont ete analysees les etudes directement comparatives entre au moins deux indices composites. Resultats Soixante et un articles ont ete retenus. Une seule etude compare directement la reproductibilite intra-observateur du DAS28, du SDAI et du CDAI et retrouve des coefficients de correlation intra-classe (ICC) entre 0,85 et 0,89. La concordance entre les indices est bonne (kappa autour de 0,7) excepte pour la definition de la remission entre le DAS 28 et les autres indices (k entre 0,48 et 0,58). La validite convergente des differents indices est verifiee avec des correlations similaires moderees a bonnes avec le HAQ et l’atteinte structurale. Les capacites discriminantes sont satisfaisantes pour le changement therapeutique ou la remission selon l’ACR. La sensibilite au changement a ete evaluee pour le SDAI et le CDAI dans 2 etudes : les 2 indices detectent une difference entre les repondeurs et les non-repondeurs ACR. Conclusion DAS, DAS28, SDAI et CDAI sont des instruments valides pour evaluer l’activite d’une PR. Le DAS28 est plus permissif dans sa definition de remission. Des etudes longitudinales a l’echelon individuel sont necessaires pour confirmer la validite convergente, predictive et la sensibilite au changement du SDAI et surtout du CDAI.

Resume Objectif Presenter les possibilites d’optimisation du methotrexate (MTX) dans le traitement de la polyarthrite rhumatoide (PR) en pratique courante, a partir d’une analyse systematique de la litterature. Methodes Une recherche systematique de la litterature a ete effectuee dans les bases de donnees PUBMED, EMBASE, COCHRANE et a partir des communications des congres de l’ACR et de l’EULAR pour identifier les references ayant trait a la posologie d’initiation, aux paliers et a la vitesse d’augmentation, a la posologie maximale et aux differentes voies d’administration du MTX dans la PR. La qualite methodologique de chaque etude selectionnee a ete evaluee au moyen d’une echelle adaptee. Resultats La recherche bibliographique a permis d’obtenir 519 references. Apres une premiere selection sur les titres et les resumes, puis lecture des articles, 11 etudes ont ete retenues. Elles demontrent une efficacite clinique superieure en initiant le MTX a des fortes posologies (superieure a 10 mg/semaine par voie orale) puis en augmentant mensuellement la posologie du MTX par paliers de 5 mg/mois, de maniere a atteindre rapidement une dose de 25 a 30 mg/semaine, a adapter selon le niveau d’activite clinique et la tolerance de chaque patient * . a posologie egale, la voie parenterale est plus efficace que la voie orale et mieux toleree sur le plan digestif. Conclusion L’ensemble des informations apportees par ces etudes devraient permettre une meilleure prise en charge des patients traites par MTX dans la PR.

International audience; Objectives: To develop recommendations about prognosis and follow-up of psoriatic arthritis (PsA) with peripheral joint involvement in everyday clinical practice. Methods: The strategy was as following: (a) The choice of five questions, by the scientific committee according to the Delphi method, considered as a basis for the recommendations; (b) the Systematic Literature Research based on Medline, Cochrane and abstracts from the annual meetings of SFR, EULAR and ACR. An expert committee composed with 68 rheumatologists elaborated and validated the recommendations, specifying the strength and the degree of agreement for each of them. Results: The questions selected were: (1) How can articular and cutaneous disease activity of PsA be assessed in usual clinical practice? (2) Which parameters are predictive for functional, radiological and fatal outcome in PsA? (3) Which clinical and biological parameters are useful for the follow-up of PsA? At which frequency? (4) Which X-rays are useful for the follow-up of PsA? At which frequency? (5) How can the response to treatments be assessed in PsA? The literature search identified 1181 abstracts and 123 articles were included and analyzed. Seven recommendations, whose strength ranged from B to D, were drafted and validated by a final vote of the expert committee. Conclusion: Seven recommendations about follow-up of patients with PsA for daily practice were developed. They can be expected to improve clinical practice uniformity and, in the longer term, to optimize the management of patients with PsA. (C) 2009 Societe francaise de rhumatologie. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Resume La polyarthrite rhumatoide (PR) necessite un diagnostic precoce tant la mise en route rapide de therapies adaptees a l’activite de la maladie va conditionner le devenir structural et fonctionnel du patient. Les anticorps diriges contre les peptides citrullines (Acpa) ont largement fait la preuve de leur pertinence diagnostique dans cette maladie et devraient faire partie de ses criteres de classification. Cette mise au point a pour but de decrire les principaux tests de detection disponibles et de souligner l’interet diagnostique et pronostique de la recherche des Acpa au cours de la PR. L’association de la presence des Acpa avec les formes de PR de plus mauvais pronostic, tant au niveau fonctionnel que structural, ainsi que l’evolution de leur taux au cours de certains traitements conduit a recommander leur evaluation reguliere au cours du suivi des patients.

This review briefly recapitulates the existing markers predictive of RA responsiveness to treatment, focusing on MTX alone or combined with a biologic. In addition to the demographic and clinical factors, an update is provided of the predictive biomarkers identified by large-scale gene and protein analyses that generated new insights into the ability of high-throughput analysis of biological systems to select new potential indicators. Among the large-scale analysis tools now available, pharmacogenetics and pharmacogenomics (including transcriptomic and proteomic approaches) have been shown to provide such new putative biomarkers of therapeutic responses.

Objectives. Several paradoxical adverse events (PAEs), e.g. IBDs, acute anterior uveitis (AAU) and psoriasis, have been described in patients taking anti-TNF drugs. This retrospective study aimed to describe the different PAEs that have occurred in a population of SpA patients treated with anti-TNF drugs, and to determine whether they are drug specific. Methods. Since 2000, we have followed 296 patients with SpA [198 AS, 21 SpA associated with IBD (9 ulcerative colitis, 12 Crohn’s disease) and 77 psoriatic arthritis] treated with at least one anti-TNF drug (infliximab, etanercept or adalimumab), and 112 SpA patients treated only with conventional DMARDs who served as controls. Considering the cumulative time of exposure to each anti-TNF agent, the frequencies of new-onset PAEs in exposed patients were calculated. Results. Respective cumulative exposure times were 287, 290 and 62 patient-years for infliximab, etanercept and adalimumab. We observed the following PAEs: five psoriasis (three under infliximab and one with etanercept or adalimumab), three AAU (1/100 patient-years, all under etanercept) and four IBD (three under etanercept and one under infliximab). There was no significant association among any of these PAEs and a specific anti-TNF agent; nor significant difference in the overall PAEs among patients receiving anti-TNF drugs or controls (P ¼ 0.303), the latter experiencing two psoriasis and three AAU. Conclusions. Undesirable side effects—IBD, AAU and psoriasis—may appear with anti-TNF drugs. Even if they are, a priori, paradoxical, no evidence supports any PAEs to be anti-TNF agent-specific in SpA.

Objective To survey rheumatologists' preferences for the choice of a second-line disease-modifying antirheumatic drug (DMARD) after inadequate response with methotrexate (MTX) therapy in rheumatoid arthritis (RA). Methods Thirty-six rheumatologists stated their preferences for RA treatment after inadequate response with MTX therapy (optimal dose at least 6 months). From the initial scenario, we derived 54 vignettes varying by rheumatoid factor or anti–cyclic citrullinated peptide antibody presence, swollen joint count, Disease Activity Score in 28 joints, and structural damage. Respondents stated their preference among 5 therapeutic options: MTX continuation, switch to another conventional DMARD, addition of another conventional DMARD, addition of anakinra, or addition of a tumor necrosis factor (TNF) blocker. Presentation by pairs yielded 10 combinations of strategies for each variant, totaling 540 vignettes; participants evaluated a random sample of 180 vignettes. Determinants of each top-ranked option were analyzed by logistic regression. The compilation of these data served to define a therapeutic algorithm. Results The responses of 33 rheumatologists were analyzable. Therapeutic preferences corresponded to the top-ranked options. For patients with mild or moderately active RA, either a switch or step-up strategy to another conventional DMARD was top ranked. TNF blockers were preferred for RA patients with high disease activity or progressive structural damage. On the basis of these preferences, we developed a simple decision tree for use in daily clinical practice. Conclusion Our simple, easy-to-use decision tree developed from rheumatologists' preferences for therapy after failure of MTX therapy in RA treatment may guide rheumatologists in daily practice to choose a second-line DMARD.

Resume Objectif Proposer des recommandations concernant l’utilisation, en pratique quotidienne, des glucocorticoides (GC) au cours de la polyarthrite Rhumatoide (PR) en phase d’etat selon une methodologie basee sur la medecine fondee sur les preuves (EBM evidence based medecine) et l’opinion d’experts. Methode En suivant trois etapes : - choix de 5 questions, base de la redaction des recommandations, par le comite scientifique selon la methode Delphi ; – revue systematique de la litterature, a partir des bases de donnees Medline, Embase, des abstracts des congres de la Societe Francaise de Rhumatologie (SFR), americain (ACR) et europeen de Rhumatologie (EULAR) ; – redaction puis validation de recommandations par un comite d’experts rhumatologues, a partir des elements EBM presentes et de leur experience, en precisant le niveau de preuve et le degre d’accord pour chacune des recommandations. Resultats Les questions selectionnees portaient sur les modalites pratiques d’utilisation de la corticotherapie : place des bolus intraveineux de GC, place des injections intra-articulaires, modalites pratiques d’utilisation et de sevrage des GC au cours de la PR. – La revue de la litterature a selectionne 93 articles sur titres et resumes. Au final, 50 articles ont ete inclus dans l’analyse bibliographique. – Huit recommandations relatives a l’utilisation en pratique courante des GC au cours de la PR ont ete validees par un vote final de l’ensemble des participants : reserver l’utilisation des bolus de GC a des situations exceptionnelles ; preferer l’utilisation de l’hexacetonide de triamcinolone pour les injections intra-articulaires et mettre l’articulation au repos pendant une duree de l’ordre de 24 heures ; preferer l’utilisation d’un produit de demi-vie courte, en prise unique lors de l’utilisation per os ; lors du sevrage des GC, informer le malade et le medecin traitant du risque d’insuffisance surrenalienne. Conclusion Des recommandations relatives a l’utilisation en pratique quotidienne de la corticotherapie au cours de la polyarthrite rhumatoide ont ete etablies. Elles apportent un element objectif et consensuel de reponse a des questions cliniques pour la pratique quotidienne.

Resume Objectif Proposer des recommandations francaises concernant l’indication des glucocorticoides dans la polyarthrite debutante et la polyarthrite rhumatoide en pratique quotidienne, fondees sur les donnees de la litterature et l’opinion d’experts en rhumatologie. Methodes La procedure etait la suivante : - selection par un comite scientifique selon une methode Delphi de 3 questions, ayant trait a l’indication des glucocorticoides, ont ete retenues : 1) Quelle est la place des glucocorticoides dans une polyarthrite debutante ? 2) Quelle est la place des glucocorticoides, au long cours, dans la polyarthrite rhumatoide averee ? 3) Dans la polyarthrite rhumatoide, quelle est la place des glucocorticoides, par voie generale, lors des poussees ? - recherche bibliographique dans PUBMED, EMBASE, COCHRANE et les communications des congres de l’American College of Rheumatology (ACR) et de l’European League Against Rheumatism (EULAR). - elaboration et validation des recommandations par le groupe d’experts en precisant leur force, selon le niveau de preuve, et le degre d’accord des experts pour chaque recommandation. Resultats La recherche bibliographique a permis d’obtenir 2 851 references. Apres une premiere selection sur les titres et les resumes, puis lecture des articles, les resultats de 36 etudes ont ete presentes aux experts comme base de discussion. Six recommandations de force A a D ont ainsi pu etre elaborees et validees par les experts : indication d’une corticotherapie a dose faible ou moderee pour une duree limitee dans la polyarthrite debutante apres avis specialise et en cas de maladie active, en association au traitement de fond ; indication d’une corticotherapie a faible dose (maximum 0,1 mg/kg/j) dans la polyarthrite rhumatoide seulement si le controle symptomatique l’exige ; indication d’une corticotherapie orale (posologie maximale 0,5 mg/ kg/j) pour une duree limitee a 1 a 2 semaines en cas de poussee polyarticulaire de PR. Conclusion Ces six recommandations pour la pratique devraient permettre une homogeneisation ainsi qu’une optimisation des pratiques cliniques en France, conduisant a une meilleure prise en charge des patients.

Objectif - Elaborer des recommandations relatives au suivi et au pronostic d'un rhumatisme psoriasique de forme peripherique pour la pratique quotidienne. Methode. - La procedure etait la suivante : • le choix de 5 questions, bases des recommandations, par un comite scientifique selon la methode Delphi; • la recherche bibliographique dans PUBMED, COCHRANE et les communications des congres de la SFR, EULAR et ACR; • l'elaboration et la validation des recommandations par un groupe de 68 experts en precisant leur force, selon le niveau de preuve, et le degre d'accord des experts pour chaque recommandation. Resultats. - Les questions selectionnees etaient: 1) Comment evaluer en pratique courante l'activite articulaire et cutanee d'un rhumatisme psoriasique? 2) Quels sont les elements predictifs de l'evolution (structurale, fonctionnelle et mortalite) d'un rhumatisme psoriasique? 3) Quels sont les parametres cliniques et biologiques a recueillir pour le suivi d'un rhumatisme psoriasique? A quelle frequence? 4) Quels sont les examens d'imagerie a realiser pour le suivi d'un rhumatisme psoriasique? A quelle frequence? 5) Comment apprecier la reponse therapeutique en pratique courante dans le rhumatisme psoriasique? La recherche bibliographique a permis de selectionner 1181 articles. Apres lecture des titres et des resumes, les resultats de 123 etudes ont ete presentes aux experts comme base de la discussion. Sept recommandations de force B a D ont ainsi pu etre elaborees et validees par les experts. Conclusion. - Sept recommandations ont ete elaborees concernant le suivi de patients atteints de rhumatisme psoriasique. Elles devraient permettre une homogeneisation ainsi qu'une optimisation des pratiques cliniques en France, conduisant a une meilleure prise en charge des patients.

Resume Objectif Elaborer des recommandations relatives au suivi et au pronostic d’un rhumatisme psoriasique de forme peripherique pour la pratique quotidienne. Methode La procedure etait la suivante: • le choix de 5 questions, bases des recommandations, par un comite scientifique selon la methode Delphi; • la recherche bibliographique dans PUBMED, COCHRANE et les communications des congres de la SFR, EULAR et ACR; • l’elaboration et la validation des recommandations par un groupe de 68 experts en precisant leur force, selon le niveau de preuve, et le degre d’accord des experts pour chaque recommandation. Resultats Les questions selectionnees etaient: 1) Comment evaluer en pratique courante l’activite articulaire et cutanee d’un rhumatisme psoriasique ? 2) Quels sont les elements predictifs de l’evolution (structurale, fonctionnelle et mortalite) d’un rhumatisme psoriasique ? 3) Quels sont les parametres cliniques et biologiques a recueillir pour le suivi d’un rhumatisme psoriasique ? A quelle frequence ? 4) Quels sont les examens d’imagerie a realiser pour le suivi d’un rhumatisme psoriasique ? A quelle frequence ? 5) Comment apprecier la reponse therapeutique en pratique courante dans le rhumatisme psoriasique ? La recherche bibliographique a permis de selectionner 1 181 articles. Apres lecture des titres et des resumes, les resultats de 123 etudes ont ete presentes aux experts comme base de la discussion. Sept recommandations de force B a D ont ainsi pu etre elaborees et validees par les experts. Conclusion Sept recommandations ont ete elaborees concernant le suivi de patients atteints de rhumatisme psoriasique. Elles devraient permettre une homogeneisation ainsi qu’une optimisation des pratiques cliniques en France, conduisant a une meilleure prise en charge des patients.

Objectives To update French Society for Rheumatology guidelines regarding the use of TNFα antagonists for treating patients with rheumatoid arthritis (RA). Methods Existing guidelines were updated using the AGREE instrument. Items that required updating were selected by a task force, the relevant literature was critically appraised, and new wording was suggested by a limited committee of experts then validated by the task force and subsequently by a panel of external reviewers. The three-topic structure of the recommendations (indication, initiation, and adjustment) and the final algorithm format were maintained. Results Of the 12 items, five were selected for updating; one pertained to the indication for treatment with TNFα antagonists, two to treatment initiation, and two to treatment adjustment. Of the four initially recommended criteria for determining that TNFα antagonist therapy is indicated, the first three were left unchanged (confirmed diagnosis of RA; active disease for more than 1 month with objective evidence of inflammation or progressive structural damage, or dependency on glucocorticoid therapy, or progressive radiographic damage; and failure to respond adequately to methotrexate – or another agent when methotrexate is contraindicated – in the optimal tolerated dosage). The fourth and last criterion was modified as follows: co-morbidities should be evaluated in order to distinguish absolute contraindications from relative contraindications that require referral to a specialist. Of the four initial recommendations about TNFα antagonist initiation, the first and fourth were left unchanged (a workup should be performed prior to treatment initiation, and the patient should receive regular standardized follow-up); the second and third recommendations were modified as follows: there is no evidence that one TNFα antagonist is more effective than the others, and concomitant methotrexate therapy is generally advisable, regardless of the TNFα antagonist used. Of the four recommendations about treatment adjustment, the first two were modified as follows: the goal of treatment is to achieve the EULAR response criteria or better; and in non-responders, the dosage or dosing interval can be modified when infliximab is used, methotrexate should be added when the TNFα antagonist is used alone, and in all other situations the patient should be switched to a different TNFα antagonist. The other two recommendations about treatment adjustment were left unchanged (patients who fail to tolerate one TNFα antagonist can be switched to another TNFα antagonist if allowed by the nature of the adverse event; and when a remission is achieved, reduction or discontinuation of symptomatic drugs – most notably glucocorticoids – is appropriate, followed in the event of a prolonged remission by changes in the dosage and/or dosing interval of the TNFα antagonist or concomitant disease-modifying drug). Conclusion These recommendations are designed to help practitioners optimize the use of TNFα antagonists in patients with RA seen in everyday practice. They do not constitute regulations.

Resume Objectif Actualiser au nom de la Societe francaise de rhumatologie les recommandations pour l'utilisation en pratique quotidienne des anti-TNF α au cours de la spondylarthrite ankylosante (SA) et du rhumatisme psoriasique (RP). Methodes La methodologie recommandee par Shekelle et al., pour la mise a jour de recommandations, a ete utilisee : determination par un groupe restreint d'experts des items a reevaluer, analyse critique de la litterature, proposition de libelles par le comite restreint, validation interne et externe des recommandations. La structure restait identique, en trois themes : indication des anti-TNF α, initiation en pratique, surveillance et adaptation therapeutique. Resultats Pour retenir l'indication d'un traitement anti-TNF α : 1) le diagnostic de SA ou de RP doit etre certain. Cette certitude s'appuiera pour la SA : sur les criteres de New York modifies ou, en leur absence, sur des atteintes caracteristiques des sacro-iliaques, du rachis ou de sites peripheriques mises en evidence sur les radiographies ou le scanner (atteinte structurale) ou l'IRM (imagerie par resonance magnetique) [atteinte inflammatoire] ; pour le RP : sur des criteres valides, tels que ceux de Moll et Wright ou CASPAR ; 2) la maladie doit etre active depuis plus d'un mois avec : a) Bath ankylosing spondylitis disease activity index (BASDAI) superieur ou egal a 4 pour les formes a predominance axiale ou superieur ou egal a trois articulations douloureuses et gonflees (NAD et NAG) ; b) jugement global de l'activite par le medecin superieur ou egal a quatre (0–10) ; 3) un echec prealable a au moins trois AINS pour les formes axiales et a un traitement de fond pour les formes peripheriques (methotrexate, salazopyrine ou leflunomide) ; 4) les contre-indications doivent etre respectees. Lors de l'initiation d'un anti-TNF α : 1) un bilan pretherapeutique doit etre realise ; 2) il n'y a pas de hierarchie des molecules anti-TNF fondee sur l'efficacite. Le choix se fera dans le cadre d'une decision partagee avec le patient, en fonction des donnees de tolerance disponibles et des caracteristiques du patient ; 3) il n'y a pas d'arguments pour recommander une association systematique d'un traitement de fond conventionnel en terme d'efficacite ; 4) le suivi des patients doit etre regulier et standardise. L'adaptation d'un anti-TNF α se fondera sur les regles suivantes : 1) l'objectif therapeutique est : pour les formes axiales : amelioration du BASDAI superieure ou egale a deux points et pour les formes peripheriques : amelioration superieure ou egale a 30 % du NAD et du NAG ; 2) en cas de non-reponse, il n'y a pas d'arguments pour recommander l'introduction d'un traitement de fond. Il est possible de modifier la frequence des perfusions ou de la posologie de l'infliximab ou de remplacer un anti-TNF par un autre ; 3) en cas d'intolerance a l'un des anti-TNF, l'utilisation d'un autre anti-TNF est possible selon la nature de l'effet indesirable observe ; 4) en cas de remission, il est recommande d'envisager une reduction, voire un arret, du traitement anti-inflammatoire associe. En cas de remission prolongee, il est possible d'envisager une reduction de la posologie de l'anti-TNF.

Resume Objectif Proposer des recommandations sur la prise en charge therapeutique (hors biotherapies) de patients souffrant de rhumatisme psoriasique peripherique en pratique quotidienne, selon la methodologie de la medecine fondee sur les preuves (Evidence Based Medicine – EBM) et l’opinion d’experts. Methodes • Determination de 5 questions, base de la redaction des recommandations, par un comite scientifique selon la methode Delphi. • Recherche d’elements de reponse type EBM par une revue de la litterature. • Developpement de recommandations par un comite d’experts a partir de ces elements bibliographiques. Resultats 1- Les cinq questions ont ete selectionnees sur les mesures therapeutiques et les traitements de fond (hors biotherapie) au cours du rhumatisme psoriasique. Question n° 1 : Quelle est l’efficacite des AINS et des corticoides par voie generale dans le rhumatisme psoriasique ? Question n° 2 : Quels sont les traitements de fond (hors biotherapie) utiles pour controler les manifestations articulaires cliniques et les lesions structurales d’un rhumatisme psoriasique ? Question n° 3 : En quoi le psoriasis modifie-t-il le choix et la surveillance des traitements ? Question n° 4 : En quoi les differentes formes cliniques modifient-elles la strategie therapeutique dans le rhumatisme psoriasique ? Question n° 5 : Quelle attitude therapeutique doit-on adopter devant un rhumatisme psoriasique debutant ? 2- La revue de la litterature a permis de selectionner 73 articles sur le titre et le resume. 3- A partir des resultats de la revue de la litterature et de l’opinion d’experts, 6 recommandations ont ete validees par un vote final par l’ensemble des participants. Conclusion Six recommandations sur les traitements medicamenteux (hors biotherapies) dans la prise en charge de patients atteints de rhumatisme psoriasique peripherique ont ete elaborees. Elles apportent un element obj ectif et consensuel de reponse a des questions cliniques pour la pratique quotidienne.

Objectives The French Society of Rheumatology initiated a large national multicenter, longitudinal and prospective cohort, the so-called “ESPOIR cohort study” in order to set up databases to allow various investigations on diagnosis, prognostic markers, epidemiology, pathogenesis and medico-economic factors in the field of early arthritis and rheumatoid arthritis. Methods Patients were recruited if they had undifferentiated arthritis or rheumatoid arthritis, of less than 6 months disease duration and if they were DMARD and steroids naive. Patients have then to be followed every 6 months during the first 2 years then every year during at least 10 years. Clinical, biological, radiographic and medico-economic databases have been constituted to fit in the different objectives of the project and more than 20 scientific studies have already been accepted by the scientific committee. Results 813 patients were included (76.75% were female). The mean age was 48.07 ± 12.55 years. The mean delay from the onset of symptoms to referral to the rheumatologist was 74.8 ± 76.6 days. Baseline swollen and tender joint counts were 7.19 ± 5.37 and 8.43 ± 7.01; DAS28 score was 5.11 ± 1.31. CRP was abnormal in 38.9% of the patients; 44.2%, 45.8% and 38.8% had respectively IgM rheumatoid factor (RF), IgA RF and anti-CCP antibodies. HLA DRB1*01 or 04 genes were found in 56.7% of them. Finally, 22% of these patients had erosions on hand or feet at baseline.