5 results on '"Vialatte, Luc"'
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2. Mathematical Modeling of the Evolution of Absenteeism in a University Hospital over 12 Years
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Vialatte, Luc, primary, Pereira, Bruno, additional, Guillin, Arnaud, additional, Miallaret, Sophie, additional, Baker, Julien Steven, additional, Colin-Chevalier, Rémi, additional, Yao-Lafourcade, Anne-Françoise, additional, Azzaoui, Nourddine, additional, Clinchamps, Maëlys, additional, Bouillon-Minois, Jean-Baptiste, additional, and Dutheil, Frédéric, additional
- Published
- 2022
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3. Modélisation mathématique de l’évolution de l’absentéisme dans un hôpital universitaire sur 12 ans
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Vialatte, Luc, Pereira, Bruno, Guillin, Arnaud, Miallaret, Sophie, Baker, Julien Steven, Colin-Chevalier, Rémi, Yao-Lafourcade, Anne-Françoise, Azzaoui, Nourddine, Clinchamps, Maëlys, Bouillon-Minois, Jean-Baptiste, and Dutheil, Frederic
- Abstract
L’augmentation de l’absentéisme dans les établissements de santé est un problème majeur, tant sur le plan économique que sanitaire. Nos objectifs étaient de comprendre l’évolution générale de l’absentéisme dans un hôpital universitaire de 2007 à 2019 et d’analyser les facteurs professionnels et sociodémographiques influençant cette problématique. Une première analyse exploratoire a été réalisée pour comprendre les facteurs qui influencent le plus les absences. Les données ont ensuite été transformées en séries temporelles afin d’analyser l’évolution des absences dans le temps. Nous avons effectué une analyse en composantes principales (ACP) temporelle des proportions d’absences afin de regrouper les facteurs. Nous avons ensuite créé des profils avec les contributions de chaque variable. Nous avons ensuite pu observer les courbes de ces profils de manière globale mais aussi comparer les profils par période. Enfin, une analyse prédictive a été réalisée sur les données à l’aide d’un modèle VAR. Au cours des 13 années de suivi, il y a eu 1 729 097 absences pour 14 443 travailleurs différents (73,8 % de femmes ; 74,6 % d’aidants). Dans l’ensemble, le nombre d’absences a augmenté de façon logarithmique. Les variables contribuant le plus au profil type des plus fortes proportions d’absences sont le fait d’avoir un enfant en bas âge âgé de 4 à 10 ans (6,44 % de la contribution), être âgé de 40 à 50 ans (5,47 %), être âgé de 30 à 40 ans (5,32 %), travailler dans le domaine administratif (4,88 %), être titulaire (4,87 %), être parent (4,85 %), être en couple (4,69 %), avoir un enfant de plus de 11 ans (4,36 %), être séparé (4,29 %). Les prévisions annoncent une stagnation de la proportion d’absences pour les profils des facteurs les plus absents au cours des 5 prochaines années, y compris les pics annuels. Au cours de cette étude, nous nous sommes intéressés aux facteurs sociodémographiques et professionnels qui conduisent à des niveaux élevés d’absentéisme. La connaissance de ces facteurs permet aux entreprises de santé d’agir pour réduire l’absentéisme qui représente de réelles menaces financières et de santé publique pour les hôpitaux.
- Published
- 2024
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4. Analyse statistique des facteurs de risque de présenter une pathologie psychiatrique à partir des données de visites médicales effectuées en 2022 par un SPSTI
- Author
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Vialatte, Luc, Vilmant, Audrey, Brunet, Séverine, and Dutheil, Frederic
- Abstract
D’après l’OMS, 15 % des adultes en âge de travailler souffraient d’un trouble mental en 2019. À l’échelle mondiale, on estime que ces pathologies font perdre chaque année 12 milliards de jours de travail, soit 1000 milliards de dollars par an. Les troubles psychiatriques sont désormais la deuxième cause des arrêts maladie, ils sont donc très fréquents dans le monde du travail et souvent associés à des difficultés d’intégration ainsi que des inaptitudes ou invalidités. C’est pourquoi nous avons décidé d’étudier les facteurs de risques d’apparition de PP chez les salariés suivis par l’AIST-La prévention active, service de prévention et de santé au travail interentreprises du Puy-de-Dôme et de l’arrondissement de Brioude. À partir des données de 85 141 visites effectuées en 2022 concernant 71 535 salariés différents, nous avons comparé les caractéristiques démographiques et professionnelles des travailleurs atteints d’une PP à celles des travailleurs n’en présentant pas. De plus, nous avons réalisé un modèle statistique permettant de repérer les facteurs de risque significatifs pour appuyer notre étude. Ceci nous permettait de dégager un profil spécifique des salariés présentant des PP. Les premiers résultats montraient que la conclusion de visite était significativement différente chez les salariés présentant une PP. En effet, 5,9 % d’inaptitudes ont été déclaré chez les salariés ayant une PP contre 1,5 % chez les autres salariés (p-value<0,001). De même, 12,2 % des visites s’étaient conclues avec une préconisation d’aménagement de poste chez les PP contre 6,2 % chez les autres (p<0,001). Notre modèle montrait que les femmes étaient plus touchées que les hommes (4,7 % contre 2,4 %, p<0,001). Les personnes les plus âgées étaient également plus susceptibles de présenter des PP (4,5 % des plus de 50ans et 4,3 % des 41–50ans contre 3,3 % des 31-40ans et 2,1 % des 30ans et moins, p<0,001). Concernant les secteurs d’activité, le service à la personne était significativement à risque (4,9 % de salariés ayant une PP, p=0,042), tandis que la construction était le secteur le moins touché (2,0 %, p=0,001). Aucune catégorie socioprofessionnelle n’était significative dans le modèle. Les salariés travaillant dans des établissements avec de grands effectifs (>50 salariés) étaient les plus concernés (3,9 % contre 3,2 %, p=0,007). Enfin, les analyses montraient que les PP touchées plus les suivis individuels adaptés (4,8 %), les salariés reconnus travailleurs handicapés (6,6 %, p=0,002) et les salariés déclarés invalides (8,4 %). Des actions de prévention et de repérage précoce de la souffrance psychique ainsi que de promotion du bien-être mental pourraient être proposées aux entreprises par les SPSTI sur ces profils spécifiques.
- Published
- 2024
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5. Étude des suivis des aménagements de poste et inaptitudes des salariés d’un SPSTI présentant une pathologie psychiatrique
- Author
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Vialatte, Luc, Vilmant, Audrey, Brunet, Séverine, and Dutheil, Frederic
- Abstract
Les pathologies psychiatriques (PP) sont une problématique récurrente du monde du travail. Elles sont en effet à l’origine de nombreux dysfonctionnements professionnels pouvant entraîner des aménagements de poste (AP) ou des inaptitudes. En France en 2012, les PP étaient la deuxième cause d’inaptitude de salariés, causant la perte d’emploi de 90 % d’entre eux et entraînant des coûts estimés par la CPAM à 22,6 milliards d’euros/an. Nous avons donc décidé d’étudier les suivis à 6 mois, des salariés suivis par l’AIST-La prévention active (service de prévention et de santé au travail interentreprises du Puy-de-Dôme et de l’arrondissement de Brioude) ayant bénéficiés d’un AP ou déclarés inaptes. Tout d’abord, 1 806 AP ont été réalisés entre 2020 et 2023, dont 21,2 % pour des salariés avec une PP. L’âge moyen de ces salariés était supérieur à ceux n’en ayant pas (48,5ans contre 47,3ans, p-value=0,018), tout comme l’ancienneté moyenne (9,8ans contre 8,4ans, p=0,008). Plus de 30 % des femmes avait une PP contre 16,5 % des hommes (p<0,001). Les secteurs de la finance, de l’enseignement et de la communication étaient les plus touchés (respectivement 36,4 %, 35,3 % et 35,3 %). Concernant la satisfaction des AP, on remarque un taux plus important de salariés insatisfaits ou partiellement satisfaits parmi ceux présentant une PP (respectivement 4,1 % et 20,9 % contre 3,0 % et 18,4 % chez les autres). De plus, 4,5 % des salariés avec une PP étaient en arrêt ou sortis de l’entreprise contre 2,8 % pour les autres. Au sujet des suivis après inaptitude, 35,7 % des salariés avaient une PP parmi les 636 suivis. Parmi eux, le pourcentage de femme (46,7 %) était significativement plus élevé que celui des hommes (27,3 %) (p<0,001). L’âge moyen était quasiment identique entre les deux populations, tandis que l’ancienneté moyenne était plus élevée chez les salariés avec une PP (9,3ans, p=0,020). L’administration publique (71,4 %), les activités financières (64,3 %) et l’enseignement (56,2 %) représentaient les secteurs les plus touchés. En analysant la situation des salariés 6 mois après l’inaptitude, 2,2 % ont été reclassé en interne parmi ceux ayant une PP (contre 1,6 %). On notait aussi une plus forte proportion de chômage (36,6 % contre 31,2 %) ainsi que de retraite (4,4 % contre 4,3 %). De plus, 16,7 % de ces salariés étaient reclassés en externe contre 19,0 %. La mise en invalidité concernait 24,2 % des salariés avec une PP (contre 25,7 %). En conclusion, après inaptitude, si aucune solution interne n’était trouvée, les salariés présentant une PP avaient plus tendance à sortir du monde du travail (65,2 %) que les salariés n’en présentant pas (61,2 %). Il existe un enjeu majeur à suivre les actions préconisées afin d’éviter la désinsertion.
- Published
- 2024
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