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Introduction La maladie de Degos est une vascularite thrombotique des petits vaisseaux surtout cutanes. Elle est tres rare d’etiologie non encore determinee. Des atteintes systemiques peuvent survenir. Les atteintes les plus frequentes, digestives et neurologiques centrales peuvent etre fatales. Description On presente le cas d’un patient âge de 64 ans suivi depuis deux ans pour syndrome nephrotique impur ayant revele une glomerulonephrite extra-membranneuse. Il a ete traite par un protocole de Ponticelli et est actuellement sous faibles doses de corticoides. Methodes Notre patient rapporte la presence depuis 3 mois de papules a contours erythemateux a centre necrotique au niveau des bras, du visage, du cuir chevelu et du thorax. L’examen histologique a montre une large ulceration de l’epiderme associee a un infiltrat inflammatoire au niveau de derme compose essentiellement de neutrophiles avec necrose de la paroi des petits vaisseaux sans extravasation de globules rouges ni leucocytoclasie. La recherche de l’anticoagulant circulant est revenue positive sans autre evidence biologique ou clinique en faveur d’un syndrome des antiphospholipides ce qui ne nous a pas permis de retenir ce diagnostic. Resultats On n’a trouve dans la litterature aucune correlation physiopathologique entre ces deux maladies. Par ailleurs, on n’a rencontre aucun cas associant maladie de Degos et glomerulonephrite extra-membranneuse. Conclusion La rarete de cette affection fait que son diagnostic soit assez difficile sans la presence de l’image anatomopathologique typique d’une necrose des tissus conjonctifs cuneiforme du derme profond du a l’occlusion thrombotique des petites arteres s’associant a un infiltrat lymphocytaire discret.

Background and Aims Cryoglobulinaemic vasculitis (CV) leading to clinically apparent skin lesions, and in some cases also to internal organ involvement such as renal involvement. The SARS Cov2 infection in this field is very serious and in the case of our patient the outcome was fatal. The aim of this work is to highlight the particularities of CV in this case Case presentation We report a case of a 62-year-old woman followed since 2014 for CV type 1 IgG Lambda revealed by vascular purpura and nasal septal perforation. the etiological assessment was negative. Hepatitis C virus serology was negative. A corticosteroid therapy at a dose of 1 mg/kg/day was started with partial improvement. Then the cyclophosphamide at a dose of 150 mg/d was added with a fairly good clinical result but stopped for hemorrhagic cystitis. Chlorominophene was started at a dose of 6 mg/d and then reduced to 4 mg/d for leuconeutropenia but the peripheral arterial manifestations (acrocyanosis of the limbs and ears) were not treated. The evolution was marked by the appearance of renal failure (creatinine 482.33 umol/l) associated with proteinuria at 1.32 g/24h. An outbreak of cryoglobulinemia was suspected. Plasma exchange was discussed as a therapeutic alternative and the patient was scheduled for a renal biopsy. However, the patient became febrile with the appearance of a dry cough and the presence of a biological inflammatory syndrome (CRP at 72). A SARS-CoV-2 PCR was completed which was positive. Therefore, she was put on antibiotic therapy (Azythromycin and Cefotaxime) associated with vitamin therapy and anticoagulant treatment. The patient was stable in terms of respiration and hemodynema, but her renal function worsened and progressed well under hydration. In addition, she presented with a slippage syndrome and she was died Conclusion The natural history of CV is not predictable and strongly depends on concomitant diseases and complications and response to treatment. The SARS Cov2 infection can complicate its evolution. There is no association has been described between them to our knowledge

Autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPKD) is the most common hereditary renal disease, which usually manifests in adulthood. It is characterized by the development of multiple cysts in the kidneys and many other extrarenal manifestations. We aimed to determine the factors that contribute to the progression of ADPKD to end-stage renal disease (ESRD). In a retrospective multicentric study, we reviewed the records of 569 patients with ADPKD, hospitalized at a nephrology department or followed up at the outpatient department of university and regional hospitals, covering the north and center of the country, during the period 1969–2016. The mean age of the study patients was 48.54 ± 13.68 years and 14% were young adults (40 years (P = 0.009), hematuria (P = 0.034), hemoglobin >14 g/dL (P = 0.0013), high uric acid level (P = 0.001), and leukocyturia (P = 0.02). Death occurred in 59 cases (10.3%), mostly caused by infections (44.1%). In our study, ADPKD was lately diagnosed in most cases. Family screening is important, which will enable early detection and management of the complications associated with ADPKD.

Introduction L’insuffisance renale terminale est une indication formelle a l’initiation d’un traitement de suppleance. L’hemodialyse ou la dialyse peritoneale (DP) sont deux methodes efficaces et le choix entre les deux depend du terrain du patient concerne. Description Il s’agit d’une etude retrospective, monocentrique qui s’est deroulee sur 20 ans de 2000 a 2020 et colligeant 730 patients suivis dans notre unite de DP. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective, monocentrique qui s’est deroulee sur 20 ans de 2000 a 2020 et colligeant 730 patients suivis dans notre unite de DP. Cette etude a pour objectif d’etudier les caracteristiques des patients en DP. Resultats Notre etude a comporte 348 Hommes et 381 Femmes avec un sex-ratio de 0,9.L’âge moyen etait de 39 ans [87 ans, 2 ans]. Quatre-vingt-trois pour cent de nos patients etaient autonomes et 17 % dependaient d’une tierce personne. Le niveau scolaire variait d’un patient a un autre : 14 % etaient analphabetes, 20 % se sont arretes a l’ecole primaire et 16 % ont fini leurs etudes superieures. Les nephropathies initiales les plus retrouvees etaient : la nephropathie vasculaire (21,3 %), et la nephropathie diabetique (20,8 %). Le mode de DP le plus utilise dans notre unite etait la DP automatisee chez 453 patients. Au total, 266 patients (36,4 %) ont ete transferes de la DP a l’hemodialyse. Le delai moyen de transfert en HD etait de 12 ans. Les causes les plus frequente de transfert en HD etaient des peritonites recidivantes (25,18 %) et la perte de l’ultrafiltration (23 %). Quinze pour cent de nos patients ont choisi par eux meme le transfert en HD pour des preferences personnelles. Au cours de notre suivi, 155 patients sont decedes. Le delai de survie moyen etait de 35 ans. Les causes de deces les plus retrouvees etaient : a septicemie dans (14,19 %) et l’insuffisance coronaire dans (13,5 %). Conclusion La dialyse peritoneale est une bonne alternative a l’hemodialyse chez les patients atteints d’insuffisance renale terminale. Neanmoins, le choix entre les deux methodes de suppleance renale doit tenir compte de plusieurs facteurs afin d’assurer une meilleure prise en charge pour le patient.

Introduction La vascularite cerebrale (VC) est une forme particuliere de l’atteinte centrale de neuro-lupus souvent evoquee et rarement diagnostiquee. Elle se caracterise par une presentation clinique polymorphe neurologique et psychiatrique. Description Nous rapportons une serie de cinq patients lupiques ont presentes une VC. Methodes Nous etudions les aspects cliniques et therapeutiques. Resultats Tous les patients etaient des femmes avec un âge moyen de 45 ans (entre 29 ans et 59 ans). Les patientes etaient suivies pour un lupus erythemateux systemique avec atteinte articulaire, hematologique et renale stade 4 active a l’exception d’une qui etait classee stade 3. Au bilan immunologique les AAN, les anticorps anti-cardiolipine etaient positifs chez toutes les patientes. Le traitement de fond etait une corticotherapie seule chez deux patientes, associee a un traitement immunosuppresseur chez les autres. Deux patientes ont presente une crise convulsive tonico-clonique generalisee. Deux autres patientes ont presente des vertiges et cephalees non expliques et un syndrome pyramidal bilateral des membres inferieurs associe a des hallucinations auditives et visuelles a ete note chez une patiente. Le diagnostic de VC a ete retenu sur l’IRM cerebrale. Un traitement a base d’un bolus mensuel a dose de 1 g/jour de cyclophosphamide pendant 6 mois puis trimestriel pendant 6 mois et une corticotherapie a pleine dose (soit 1 mg/kg/j), a ete prescrit chez les 5 patientes apres une semaine en moyenne d’apparition des symptomes. L’evolution etait favorable chez trois patientes, une patiente a garde une hemiparesie du membre superieur gauche et l’autre patiente a decedee apres recurrence des crises convulsives suite a l’arret du son traitement par son propre chef. Conclusion Plus l’atteinte renale est severe plus le risque de survenue de la VC est important. Le diagnostic est tres difficile souvent pose par exces en absence de confirmation histologique, il est necessaire donc d’y chercher devant toute anomalie neurologique centrale apparue pour un schema therapeutique plus precoce et adapte.

Introduction Le recours aux catheters veineux centraux pour l’epuration extra-renale est entrain de prendre de plus en plus de la place dans notre pratique courante. Les complications qui en sont liees en particulier celles infectieuses restent un probleme de sante majeure. Description Le but de cette etude etait de rechercher les germes responsables des infections liees aux catheters d’hemodialyse du centre. Methodes Il s’agit d’une etude prospective menee sur 160 catheters mis au service de medecine A, hopital Charles-Nicolle du janvier 2018 au juin 2020. Resultats Nous avons collige 160 patients ayant beneficie de la pose d’un catheter d’hemodialyse dans notre centre. Quarante-huit parmi ces patients soit (30 %) ont eu une infection liee au catheter (ILC) au cours du suivi. Les hemocultures ont ete faites dans 81 % des cas et la culture du bout du catheter dans 48 % des cas. Les prelevements bacteriologiques ont isole un Staphylococcus aureus dans 44 % des cas, un Staphylococcus coagulase negative (10 %), un Escherichia coli (4 %), un Candida albicans (2 %) et un Proteus mirabilis (2 %). Ces prelevements sont revenus negatifs dans 38 % des cas. Aucune localisation secondaire n’a ete retrouvee dans 92 % des cas. Une endocardite infectieuse etait presente chez 6 patients (13 %), une arthrite septique chez 3 (6 %), une pneumopathie chez 2 (4 %), une mediastinite et une myosite ont ete diagnostiquees chez 2 patientes. Au terme du suivi 8 de nos patients sont decedes : 88 % etaient dans les suites d’un etat de choc septique a staphylocoque aureus chez 6 patients et a E. coli chez les 2 autres patients. Conclusion Cette etude a montre que les complications infectieuses des catheters sont dominees par les septicemies. Le germe incrimine etait pour la plus part un S. aureus ce qui concorde avec les donnees de la litterature.

Introduction Les catheters (KT) d’hemodialyse (HD) sont devenus quasi-incontournables dans l’attente de la confection d’une fistule arterioveineuse (FAV) ou en cas d’une complication de cette derniere. Il s’agit parfois de l’ultime solution en cas d’epuisement du capital veineux. Description Le but de notre etude etait de determiner l’incidence de l’utilisation des KT tunnelises, leurs indications et de determiner l’incidence des complications infectieuses liees a leur pose. Methodes Il s’agit d’une etude prospective realisee dans notre unite d’HD ou ont ete inclus 160 patients sur la periode allant du janvier 2018 au juin 2020. Resultats Quarante et un KT tunnelises ont ete poses durant cette periode soit une incidence de 27 % dont 21 % etaient des KT de Canaud et 6 % des catheters americains (type Palindrome). Les indications de la pose etaient dans 31 cas pour des patients nouvellement mis en HD, un cas d’epuisement du capital veineux et 9 cas pour des complications de lFAV. Les sieges respectifs des catheters etaient : femoral droit dans 4 cas, sous-clavier gauche dans un cas et jugulaire interne dans 31 cas. La duree moyenne d’utilisation du KT etait de 180 jours (extremes : 45–460). Une infection liee au KT etait notee dans 12 cas (29 %). Il s’agissait respectivement d’une infection de l’orifice du KT (n = 3), d’une tunnelite (n = 4) et une bacteriemie (n = 5). L’evolution etait marquee par la survenue d’une endocardite infectieuse (EI) dans 2 cas et d’une spondylodiscite dans un cas. Les germes identifies etaient le Staphylococcus aureus (SA) dans 6 cas et le Streptocoque du groupe D dans 3 cas. Dans 3 cas, le germe n’a pu etre isole. L’evolution etait favorable sous antibiotherapie adaptee. Un deces a ete note dans les suites d’un etat de choc septique compliquant une EI a SA. Conclusion La pose de KT tunnelises semble etre associee a une morbidite infectieuse non negligeable.

Introduction La peritonite est une complication grave et frequente de la dialyse peritoneale (DP). Bien que moins de 5 % des peritonites entrainent la mort, la peritonite est la cause principale ou directe de deces chez 16 % des patients. Description Etude retrospective sur la peritonite infectieuse chez les patients inclus dans le programme de dialyse peritoneale (DP) de l’hopital Charles-Nicole de Tunis sur une periode de 32 ans, de janvier 1983 a decembre 2015. Methodes Ont ete recueillis les caracteristiques de tous les patients ayant eu une peritonite ainsi que les germes incrimines, les traitements recus ainsi que l’evolution de ces patients. Resultats Au total, 765 peritonites ont ete colligees dont 149 hommes et 184 femmes. La nephropathie vasculaire representait la premiere etiologie de l’insuffisance renale (25,8 %), suivie par les nephropathies glomerulaires chroniques. L’âge moyen des patients etait de 55,24 ans. La modalite de DP la plus frequemment utilisee etait la dialyse peritoneale cyclique continue. La duree moyenne de DP etait de 3,44 ans avec des extremes allant de quelques mois a 18 ans. Le taux de peritonite survenues etait de 2,14 peritonites par patient par an, avec 57,4 % des patients ayant plus d’une peritonite. Staphylococcus aureus etait implique avec 21,7 % suivi du Staphylococcus epidermidis avec 12,2 % suivi par E. coli 3,9 %. Les patients ont recu un traitement empirique a base de vancomycine en intraperitoneale. Le passage en hemodialyse a concerne 55,3 % des patients. La cause du transfert etait une peritonite dans 35,9 % des cas suivie d’une perte de l’ultrafiltration dans 23,9 % des cas. Cependant, 12,3 % des patients de la serie avaient beneficie d’une transplantation renale. Conclusion Malgre ces complications, la DP reste une technique d’epuration extrarenale efficace et de qualite au moins equivalente a l’HD, qui devrait etre discutee et proposee au meme titre a tout patient eligible.

Introduction Les catheters veineux centraux(CVC) sont des outils d’utilisation incontournable en hemodialyse chronique. Par ailleurs, ils semblent s’associer a un risque infectieux eleve. Description Etude prospective descriptive. Methodes Il s’agit d’une etude prospective realisee sur 160 patients au service de medecine A, hopital Charles-Nicolle du janvier 2018 au juin 2020. Resultats Nous avons collige 160 patients : 97 hommes et 63 femmes soit un sex-ratio a 1,53. La moyenne d’âge etait de 55 ans. Un niveau socioeconomique moyen a ete retrouve chez 66 %. Concernant les antecedents medicaux : 54 % etaient hypertendus et 43 % diabetiques. L’obesite a ete notee chez 19 %. Le niveau d’hygiene corporelle etait mauvais dans 22 % des cas. La nephropathie initiale etait diabetique dans 40 % des cas. L’anciennete moyenne en hemodialyse etait de 7,7 mois. Quatorze de nos patients ont eu un catheterisme anterieur. Une nette predominance des catheters jugulaires a ete notee (96 %). Ces catheters etaient simples dans 21 % des cas. Une infection liee aux catheters (ILC) a ete retrouvee chez 30 % des patients avec un delai de survenu moyen de 65 jours. Une septicemie a ete retrouvee dans 92 % des cas (44 % a staphylocoque aureus), une endocardite infectieuse etait presente chez 13 %, une arthrite septique chez 6 %, une pneumopathie chez 4 %, une mediastinite et une myosite ont ete diagnostiquees chez 2 patientes. L’evolution etait favorable chez 88 % des patients. Sept de nos patients decedaient dans les suites d’un etat de choc septique. Au terme de notre etude, on a retenu les facteurs de risque suivants : l’obesite (p = 0,04), le bas niveau d’hygiene corporelle (p = 0), une hemoglobine 16,8 mois (p = 0,005) et une duree d’utilisation du catheter > 65 jours (p = 0,035). Conclusion Le recours aux CVC est frequent dans la pratique de l’hemodialyse. Malgre cela, l’incidence de l’ILC dans notre centre etait plus faible que celle dans la litterature.

Introduction La dialyse peritoneale (DP) est un des moyens therapeutiques de l’insuffisance renale chronique terminale. Elle permet au patient un meilleur confort de vie et peut etre une solution chez les patients avec un epuisement du capital veineux. Neanmoins, devant certaines circonstances, le patient se retrouve dans l’obligation de changer de mode de dialyse et de passer a l’hemodialyse (HD). Description Il s’agit d’une etude retrospective, monocentrique qui s’est deroulee sur 20 ans de 2000 a 2020 et colligeant 730 patients suivis dans notre unite de DP. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective, monocentrique qui s’est deroulee sur 20 ans de 2000 a 2020 et colligeant 730 patients suivis dans notre unite de DP. Cette etude a pour objectif d’etudier le delai moyen de transfert de la dialyse peritoneale a l’hemodialyse et les causes de ce transfert. Resultats Notre etude a comporte 348 hommes et 381 femmes avec un sex-ratio de 0,9. L’âge moyen de debut de la DP etait de 39 ans [87 ans, 2 ans]. La nephropathie initiale retrouvee etait une nephropathie vasculaire (21,3 %), une nephropathie diabetique (20,8 %), une nephropathie glomerulaire (20,5 %) et une nephropathie interstitielle (10,4 %). Le mode de DP le plus utilise etait la DP automatisee chez 453 patients et la DP ambulatoire continue chez 276 patients. Dans notre etude 36,4 % des patients ont ete transfere de la DP a l’hemodialyse. Le delai moyen de transfert en HD etait de 12 ans. Les causes retrouvees etaient des peritonites recidivantes dans 25,18 % des cas, une perte de l’ultrafiltration dans 23 % des cas et un catheter de DP non fonctionnel dans 18,4 % des cas. Quinze pour cent de nos patients ont choisi par eux meme le transfert en HD pour des preferences personnelles. Conclusion Le transfert entre la DP a l’hemodialyse reste toujours possible selon la prescription du medecin ou les preferences du patient lui-meme.

Introduction L’insuffisance rénale aiguë constitue une complication assez fréquente chez les patients atteints d’une infection au COVID-19. Description On se propose de décrire l’observation d’une patiente ayant présenté un syndrome néphrétique aigu à moins de deux mois de son infection par la COVID-19. Méthodes Il s’agissait d’une patiente âgée de 54 ans diabétique, aux antécédents d’un macroadénome hypophysaire compliqué d’un pan-hypopituitarisme qui s’est présentée en avril 2021 dans un tableau de glomérulonéphrite rapidement progressive au décours d’une infection au COVID-19. Résultats À l’admission, elle avait une dyspnée et des œdèmes des membres inférieurs. Sa pression artérielle était à 120/70 mmHg. Au labstix : protéinurie ++ hématurie ++. À la biologie, on a noté une créatinine sérique (Cr) à 1295 μmol/L, une anémie avec hémoglobine à 6,5 g/dL, protéinurie de 24 h à 1,62 g, une acidose métabolique sans hypoxémie. Les anticorps anti-membranes basales glomérulaires étaient positifs. L’échographie rénale avait montré deux reins de taille normale. Au scanner pulmonaire : absence de signes d’hémorragie intra-alvéolaire ni de séquelles d’infection. À la PBR : prolifération extracapillaire fibrocellulaire associés à

Introduction L’infection chroniques par le virus de l’hepatite B (VHB) est frequente chez les dialyses. Ces patients presentent un dysfonctionnement immunitaire les rendant sensibles aux infections d’ou l’importance de les vacciner. Cependant, du fait de ce dysfonctionnement immunitaire, leur reponse a la vaccination peut etre diminuee, rendant ainsi les schemas usuels de vaccination inefficaces. Description Etude retrospective ayant inclus les malades admis en DP entre 2017 et 2020, ayant recu un schema vaccinal comportant au moins 4 doses (M 0-1-2-6). La reponse etait jugee adequate si le taux d’anticorps (Ac) anti-Hbs etait superieur a 50 UI/l et faible si celui-ci est compris entre 10 et 50 UI/L et negative si le taux d’Ac etait au-dessous de ces valeurs. Methodes Nous avons compare les pourcentages avec le test Chi2 et les moyennes avec le test de Student. Resultats Vingt-quatre patients ont ete inclus, 14 femmes et 10 hommes. L’âge moyen etait de 47 ans. Deux patients ont ete vaccines a un stade precoce de la maladie renale chronique. Quinze patients (62,5 %) avaient une reponse adequate avec un taux moyen d’Ac a 104 UI/L. La reponse etait faible chez 3 patients (12,5 %) avec un taux moyen d’Ac a 28,7 UI/L. Six patients (25 %) etaient des non-repondeurs. Les repondeurs etaient plus jeunes que les non-repondeurs, les moyennes d’âge dans les 2 groupes etaient respectivement 48 ans et 52 ans (p = 0,057). La moitie des non-repondeurs etaient des diabetiques, contre 16,6 % de diabetiques dans le groupe des repondeurs (p = 0,007). Les non-repondeurs etaient plus obeses que les repondeurs avec IMC moyen de 25,6 kg/m2 contre 23,1 kg/m2 (p = 0,556). Deux patients non repondeurs avaient un taux d’Ac negatif apres 6 doses de vaccin. Conclusion Les malades âges et les diabetiques en DP presentent une moindre reponse a la vaccination contre HVB. D’ou l’interet de les vacciner precocement.

Introduction Les lesions glomerulaires minimes (LGM) constituent une atteinte glomerulaire qui se caracterise classiquement par un syndrome nephrotique (SN) pur. L’hematurie (Hm) est habituellement absente. Le but de notre etude est de determiner les particularites clinico-biologiques, therapeutiques et evolutives de l’association SN-LGM et hematurie. Description Nous avons colliges 22 malades diagnostiques d’une LGM sur une periode de 5 ans (2015-2020). Methodes Ont ete inclus tous les malades âges de plus de 16 ans, ayant eu la confirmation histologique par la ponction biopsie renale (PBR) avec l’etude en immunofluorescence. Ont ete exclu les causes non glomerulaires de l’Hm (lithiase, kyste, infection urinaire,…). Resultats Neuf patients ont presente une Hm au moment du diagnostic soit dans 40 % des cas. L’âge moyen etait de 33 ans (extremes : 17-58). Le sex-ratio H/F etait a 0,8. Quatre patients ont deja presente un SN au jeune âge avec plusieurs rechutes renales. L’hematurie etait microscopique chez tous les cas. La proteinurie moyenne etait de 7,6 g/24 h (extremes : 2-31). La fonction renale etait normale dans tous les cas. Une hypertension arterielle a ete notee chez 2 malades. La PBR revelait un aspect d’une lesion golomerulaire minime. Le traitement associait des diuretiques, une anti-coagulation preventive et une corticotherapie a la dose de 1 mg/kg/j. La remission complete a ete obtenue dans tous les cas apres un delai moyen de 6 semaines avec l’apparition de rechutes dans un cas. Conclusion Selon les donnees de la litterature, l’Hm peut etre presente chez les patients diagnostiques de LGM avec un profil de SN a rechutes. L’impurete du SN notamment par l’Hm au cours de la LGM necessite des etudes plus larges afin de degager d’autres particularites evolutives et pronostiques.

Introduction La drepanocytose (Drp) est une hemoglobinopathie frequente dans notre pays, au cours de laquelle on peut observer differentes atteintes renales. Description Le but est de determiner les aspects cliniques et evolutifs des patients drepanocytaires presentant un tableau de nephropathie glomerulaire (NG). Methodes Il s’agit d’une etude retrospective incluant des patients drepanocytaires hospitalises dans notre service entre 1970–2017. On a inclus les patients âges de plus de 16 ans et ayant un pourcentage d’Hb S > 35 %. On a collecte les parametres suivants : âge, genre, comorbidites, le mode de revelation de la NG et le resultat de la ponction biopsie renale (PBR). Resultats Vingt-cinq malades ont ete inclus. L’âge moyen etait de 39,2 ans (extremes : 17–72 ans), le sex-ratio M/F a 1,25. Une Drp dans sa forme heterozygote etait notee dans 74 % des cas. Huit patients etaient hypertendus et 5 diabetiques. Le syndrome nephrotique (SN) etait le mode de revelation de la NG chez 18 patients (72 %). Dix patients d’entre eux avaient un SN impur par l’hematurie et l’insuffisance renale. Sept patients avaient une hematurie associee a une proteinurie. Neuf patients avaient une hyperuricemie. Le taux moyen de l’Hb etait de 7,5 g/dL (extremes : 3,5–9), la moyenne de la proteinurie etait de 3,44 g/24 h (extremes : 1,5–6) et celle de la creatinine etait de 180 μmol/L (150–754). La PBR, realisee chez 20 malades, a mis en evidence une GN membranoproliferative (n = 12) cas et une hyalinose segmentaire et focale (n = 8). L’evolution etait marquee par l’installation d’une IRC chez 20 malades. On a deplore le deces chez 2 patients en HD. Conclusion La NG au cours de la Drp affecte aussi bien le pronostic vital que renal. Le depistage precoce est indispensable afin d’ameliorer la survie et la qualite de vie de ces patients.

Introduction La maladie renale diabetique (MRD) constitue un des principaux motifs de consultation en nephrologie et la premiere cause d’insuffisance renale terminale. Une prise en charge precoce et multidisciplinaire permet de ralentir son evolution. Description Travail retrospectif visant a etudier les caracteristiques clinico-biologiques et epidemiologiques des patients nouvellement adresses en consultation de nephrologie dans un hopital regional de Tunis en 2019. Methodes Notre etude a inclus 184 patients diabetiques (dont 177 de type 2) sur un total de 366 nouveaux patients adresses en 2019 (50 %). Resultats Le ratio hommes/femmes etait de 0,85 et l’âge moyen de 65,4 ans. Quatorze pour cent etaient tabagiques. Le diabete etait significativement plus ancien (p Conclusion La majorite des patients etaient adresses par des specialistes, au stade d’insuffisance renale moderee et avec une hypertension mal equilibree. La prise en charge optimale du diabetique devrait inclure le nephrologue des les stades les plus precoces de la MRD afin de ralentir sa progression.

Introduction La maladie de depots d’immunoglobuline monoclonale (MDIM) de type Randall est une entite maintenant bien individualisee au sein des gammapathies monoclonales de signification renale (GMSR). Elle se definit par des depots lineaires de chaine legere monoclonale (LCDD), ou de chaine lourde (HCDD) ou des 2 (LHCDD) le long des membranes basales. Les objectifs de cette etude sont de decrire les caracteristiques cliniques, biologiques et evolutives de cette pathologie. Patients et methodes Nous avons mene une etude retrospective descriptive colligeant tous les cas de maladie de Randall diagnostiquee dans notre service de medecine interne A hopital Charles-Nicolle durant une periode de 45 ans, du 1er janvier 1974 au 31 juin 2019. Resultats Une maladie de Randall a ete diagnostiquee dans 6 cas avec un âge moyen de 55 ans (extreme : 41–69 ans), il s’agissait de 5 hommes et une femme. Les circonstances de decouverte etaient une hematurie microscopique dans deux cas, une hypertension arterielle (HTA) dans deux cas et une insuffisance renale (IR) dans deux cas. Tous les malades avaient une insuffisance renale severe et qui ont necessite le recours a l’epuration extrarenale (EER) des le diagnostic. La ponction-biopsie renale (PBR) etait indiquee devant une nephropathie glomerulaire avec hematurie dans quatre cas et une IR severe avec des reins de taille normale dans deux cas. La PBR revelait une glomerulosclerose nodulaire diffuse dans tous les cas qui etait associee dans deux cas a un rein myelomateux. La coloration rouge Congo etait negative dans tous les cas. Un patient a beneficie d’une ponction-biopsie hepatique qui a montre un aspect en faveur de maladie de Randall avec des depots localises au niveau des espaces de Disse et des membranes basales des canaux biliaires. Cinq patients ont beneficie d’un protocole therapeutique par voie orale a base de prednisone 1 a 2 mg/kg/j associe au melphalan 0,25 mg/kg/j de j1 a j4 du mois, de facon mensuelle pendant un an. Un seul patient a ete traite par bortezomib 1,3 mg/m2/j a j1, j4, j8 et j11 du mois en quatre cycles mensuels associe au dexamethasone 40 mg/j de j1 a j4 du mois de chaque cycle. L’evolution etait marquee par l’amelioration de la fonction renale chez un patient et une degradation avec EER chez cinq patients. La moyenne de survie renale etait 29,2 mois et la moyenne de survie globale etait de 41,8 mois. Deux patients sont decedes aux cours de l’evolution dont les causes etaient une cachexie profonde chez un patient et une pneumopathie hypoximiante chez l’autre patient. Conclusion La maladie des depots d’immunoglobulines monoclonales (MIDD) de type Randall est une complication rare des proliferations plasmocytaires monoclonales, L’atteinte renale est quasi constante. Le traitement du syndrome de Randall reste mal codifie en raison de la rarete de cette entite.