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The Southern Coastalbelt of West Africa (SCWA) is exposed to recurrent flooding. The two objectives of the study are to show thespecificity of SCWA to heavy rainfall occurrence and to determine the trends of the latter. Daily rainfall data of41 stations in the southern parts of Côte d’Ivoire, Ghana, Togo and Benin for the period 1951–2015 and ClimateHazards Group InfraRed Precipitation data were used. The approach is based on the determination (for eachstation and grid point) of the 95th centile (P95) of precipitations greater than or equal to 1 mm. Results indicatethat rainfall is heavier on the coastal belt than inland (average P95 is 65,4 and 45,5 m/day for coastal and inlandstations respectively). After a decrease in rainfall totals and the Number of Days of Rainfall above P95 (NJPS95)until the 1970s, the Percentage Rainfall on days of intense precipitation (above P95) compared to the total annualrainfall record is stable., Les populations installées dans les grandes métropoles dans la Région Méridionale côtière de l’Afriquede l’Ouest, sont exposées à des inondations récurrentes. L’objectif est double : montrer la spécificité de la RMAOà l’occurrence des précipitations intenses et examiner leur tendance. Les données de précipitation journalière de41 stations localisées dans la partie méridionale de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin sur la période1951–2015 ont été utilisées ainsi que le produit d’estimation de précipitation du Climate Hazards Group InfraRedPrecipitation with Station data. Les précipitations sont considérées comme intenses lorsque les relevés supérieursou égaux à 1 mm dépassent le 95e centile (P95). Les résultats indiquent que les précipitations sont plus intensessur le littoral qu’à l’intérieur du continent (P95 de 65,4 et 45,5 mm/j respectivement pour les stations littorales etcontinentales). Après une baisse du cumul pluviométrique et du Nombre de Jours de Pluies Supérieurs au P95jusqu’aux années 1970, la contribution du Cumul de Pluies Supérieures au P95 dans le cumul annuel est stable.

11 pages; International audience; Thirteen CMIP5 models are used to analyse changes in climate over the West African monsoon region between the near future (2031–2070 under the RCP4.5 emission scenario), and a control period (1960–1999 under the historical emission scenario), with a focus on the late rainy season. The monsoon circulation is projected to strengthen and to shift northward leading to more rainfall during the Sahelian season. The results show an increase of the Rainfall amounts in September–October and a delay in the monsoon withdrawal. The increased moisture that fuels the rainfall anomalies is associated with an increase in moisture flux convergence and with local moisture recycling. The moisture transport dominates the water budget change in September while the local recycling is prominent in October. The delay in monsoon withdrawal, although expected from the increase in rainfall in September–October, is not strongly correlated with the size of the monthly anomalies.

The time at which the signalof climate change emerges from the noise of natural climate variability is called “time of emergence”. This timeis analyzed here based on summertime mean maximum temperature in the Mediterranean basin for RCP8.5 andRCP4.5 scenarios. This time would be around 2040-50 (2060-70) in the eastern (western) basin. Differencesbetween the optimistic and pessimistic scenarios give a mean shift of around 15 years with the time ofemergence occurring earlier for RCP8.5 scenario., Dans le contexte du changement climatique se pose la question du moment à partir duquel latendance au réchauffement deviendra significative par rapport à la variabilité naturelle. C’est le concept de« time of emergence ». Ce moment est défini ici à partir des températures maximales estivales moyennes sur lebassin méditerranéen selon les trajectoires RCP4.5 et RCP8.5. La cartographie obtenue montre que la périodese situe autour de 2040-50 (2060-70) sur le bassin oriental (occidental). Ce changement définitif d’état moyendevrait être en moyenne plus précoce d’environ 15 ans pour la trajectoire RCP8.5 par rapport à la trajectoireRCP4.5.

Sixteen CMIP5 models are used toanalyse how climate changes over the West African Monsoon region between a “future period”, defined from 2031 to 2070under the rcp4.5 emission scenario, and the “current period”, defined from 1960 to 1999 under the historical emissionscenario. The results show an increase of the September to October rainfall amounts. Circulation anomalies include of anincreases of sea-level pressure over the Mediterranean Sea and Europe that allow a strengthening of the moisture flux fromEuro-Mediterranean regions into the Sahel. These changes are stronger in autumn., Seize modèles CMIP5 sont utilisés pour analyser l’impact du changement climatique sur la fin de saison des pluiessahélienne (Septembre-Octobre). Les différences sont faites entre les périodes futurs (2031-2070 sous scénario rcp4.5) etactuelles (1960-1999 sous scénario historique). Les précipitations augmentent dans la simulation future en lien avec unrenforcement des flux d’humidité en provenance de l’Europe et de la partie Est de la mer Méditerranée. Un renforcement dela pression avec une circulation anormalement anticyclonique au-dessus de l’Europe permettent ces changements : l’impactdu changement climatique en région de mousson d’Afrique de l’Ouest en automne se fait principalement par le biais deslatitudes moyennes.

International audience; There is empirical evidence that sea surface temperatures (SST) exert a prominent role on the WAM, particularly over the Atlantic ocean where they can act to modify the location of the ITCZ and moisture advection. However, the role of the Mediterranean sea has been studied more recently. Rowell (2003) has first shown that the basin could play a significant role on the monsoon in modifying the moisture transport and convergence of humidity. Using GCM simulations, he demonstrated that warmer (colder) than normal SST on the Mediterranean sea is associated with a more/less intense monsoon in the Sahel region. A simple composite analysis between the SST and the Sahel July-August-September (JAS) rainfall shows significant relationships with the eastern Mediterranean basin. Let us recall also that in JAS 2003, warmer SST over the whole basin has been shown to be associated with rainfall excess (Jung et al., 2006). Using the Weather Regional Forecast model (WRF) developed by the NCAR, we defined 2 sensitivity experiments by adding/subtracting anomalies in the eastern basin for the year 2003 in order to design warm/cold SST forcing fields. Our results exhibit significant positive rainfall anomalies over the eastern Sahel when the basin is warmer than normal. The response to the warming can be resumed as follows. The moisture is brought in the low levels from the Mediterranean sea to the Sahara and the eastern Sahel. The additional moisture fuels the convection inside the ITCZ that leads to increased moisture convergence sustained by the moisture flux from the Atlantic, consistent with the positive feedback mechanism proposed by Rowell (2003). The main vertical motions within the ITCZ are located east of Greenwich where the rainfall surplus occurs. To the West of the primary meridian, the vertical ascent in the heat low is significantly enhanced and the associated mid levels high pressure reinforced. This is accompanied by a northward migration of the ITCZ and of the heat low. A subseasonal analysis shows that the precipitation positive anomalies then developed are found to prevail until 15 days after the onset of the rainy season at the end of June.

6 pages; International audience; Les épidémies des méningites bactériennes constituent encore à l’heure actuelle un problème de santé publiquemajeur en Afrique de l’Ouest. Chaque année, au coeur de la saison sèche (de janvier à mars), 25 000 à 250 000 cas sontenregistrés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans la zone latitudinale 10-15°N, plus communément appelée« ceinture de la méningite ». L’importance des facteurs sociétaux dans l’expansion des épidémies est indéniable. Cependant,une série d’études récentes a permis de mettre en lumière le rôle important du climat. Ainsi, l’intensité des épidémies sembleliée à des conditions de circulation atmosphérique spécifiques quelques mois avant le démarrage des épidémies. Ledémarrage des épidémies coïncide avec le maximum de l’hiver, et l’arrivée des grands événements de poussières désertiquesapportées par les vents d’Harmattan. Enfin, la fin des épidémies est corrélée à un changement de régime climatique avecl’arrivée de la mousson ouest-africaine. La mise en place, à terme, de systèmes d’alerte précoce des risques épidémiquesrequiert une compréhension plus fine des liens existant entre le climat, les poussières et les méningites. C’est dans ce cadreque nous proposons d’adopter une approche en modélisation climatique régionale qui permette à la fois de faire état de cequi se passe dans l’actuel à une échelle spatiale fine (25 km) et de présenter le potentiel de regarder le futur. Les résultats decette étude sont présentés en trois temps. D’abord, nous montrons que le modèle WRF (Weather Research and Forecasting)est un outil performant pour simuler les variables climatiques diagnostiquées comme des indicateurs d’un risqueépidémiologique pendant la saison sèche. Nous présentons ensuite les premiers résultats obtenus avec le modèle d’émissionsde poussières CHIMERE en utilisant en entrée les variables climatiques simulées avec WRF. Les tests sont concluants : lesconcentrations de poussières en surface simulées donnent des caractéristiques spatiales en cohérence avec les produits en AI(Absorption Index) issus de la télédétection spatiale. Ainsi, les grands événements de poussières repérés dans lesobservations deux semaines avant le déclenchement de la grande épidémie de méningites de 2007 au Burkina Faso sont bienmodélisés par WRF/CHIMERE, résultat encourageant qui devrait permettre de mieux appréhender à court terme le lienentre le climat, les poussières et les épidémies de méningite au Sahel.

6 pages; International audience; À partir d’observations in situ et analysées, de réanalyses atmosphériques, d’expériences numériques forcées parles températures de la Méditerranée, et de sorties CMIP5 issues de seize modèles couplés ayant participé au dernier exercicedu GIEC, nous tentons une synthèse des travaux collaboratifs entrepris au CRC ces cinq dernières années et portant sur lesinteractions tropiques/extra-tropiques au long du fuseau africain et sur leurs liens avec la mousson africaine. Après avoirrappelé le rôle des téléconnexions avec les grands bassins océaniques, de la circulation sur le secteur euro-atlantique et dela mousson indienne via le mécanisme de Rodwell-Hoskins, nous insistons sur le renforcement du rôle de la Méditerranée etparticulièrement de son bassin est sur les saisons des pluies soudano-sahéliennes africaines, dans l’Actuel et le futur.

17 pages; International audience; Four monthly rainfall patterns (RPs) describing four monthly typical recurrent rainfall spatial features over the Mediterranean area were computed with agglomerative hierarchical clustering: north-western Mediterranean (NWM), western and south-western Mediterranean (W&SM), Mediterranean generalized deficit (MGD) and north-eastern Mediterranean (NEM). The relationship between the monthly frequency of daily weather regimes (WRs) computed for the Euro-Atlantic region and monthly Mediterranean RPs is analysed over the 1979-2005 period. Overall, the NAO− WR is clearly associated with NWM, the NAO+ with MGD, the Atlantic Ridge (AR) with NAM and the East-Atlantic with W&SM. Over the 21st century, we find that the winter occurrence of WRs are not significantly modified under future RCP4.5 and RCP8.5 projection. Nevertheless, an eastward shift of the low pressure system during NAO− regimes, an eastward extension of Azores high pressure towards the Mediterranean during NAO+ regimes and an increase in high pressure over the Azores during AR regimes could strengthen the mean relationship between WRs and RPs. These within-class barometric changes in WRs are mainly observed under the RCP8.5 scenario and in the late 21st century, highlighting their strong dependence on radiative forcing over time.

7 pages; International audience; Nous analysons l’effet du changement climatique sur la mousson d’Afrique de l’ouest par l’utilisation de huitmodèles CMIP5 sous scénario RCP4.5, la réalisation d’un multi-modèle et l’approche « one model, one vote ». Les résultatsmontrent l’apparition d’un contraste pluviométrique zonal entre le centre et l’ouest du Sahel. Une mousson plus intensepermettrait une hausse de la convergence d’humidité et des précipitations au centre du Sahel. Un renforcement du jet d’estafricain et de la subsidence sur l’ouest du Sahel y permettrait en revanche une baisse de la pluviométrie.

19 pages; International audience; An exercise has been carried out to assess to what extent the Euro-Atlantic Weather Regimes (WR),described from the ERA-interim Reanalysis in the summer season, projects onto a pool of AGCMAMIPsimulations in which sea surface temperatures (SST) are prescribed from observations.Although the model simulations present some biases in the spatial structure and seasonality of WRs,exhibiting also less variability, they are able to capture main WR over the region in summer season:+Middle East –Middle East, +NAO, -NAO. WR paradigm is used to quantify changes in theatmosphere under warmer/colder than normal conditions over the Mediterranean Sea. To addressthis problem, firstly, changes in the frequency and spatial pattern are evaluated versus the spread ofthe ensemble. A change in the spatial pattern of –NAO is found with higher (lower) pressurescentred over France when conditions over the Mediterranean are warmer (colder) than normal.Changes in frequency in the ensemble mean along the season are also evaluated and compared withthe signal to noise ratio over the whole season. When temperatures over Mediterranean Sea arewarmer (colder) than normal significant changes of WR frequency are: i) more (less) frequency forthe -Middle East in June/July ii) shift of the frequency of occurrence for the WR associated with+NAO and iii) less (more) occurrence of –NAO in September-October. Despite the limitation, theanalysis suggests that extreme conditions over the Mediterranean basin could modulate WR frequencies,which could have an impact on European weather conditions. Further analysis need to beperformed in order to isolate the atmosphere variability forced by the Mediterranean Sea.

16 pages; International audience; Future climate changes in African regions are model-dependent and there is no consensus regarding Sahelian rainfall by the end of this century. Using 12 atmosphere-ocean global climate models of the third Coupled Model Intercomparison Project (CMIP3) we propose a multi-model (MM) analysis contrasting the 1960-1999 period (20c3m integration) and the 2031-2070 period (A1B emission scenario). The analyses are based on MM response but also on the 'one model-one vote' concept to give the same weight to each model. The results show robust signals in the rainfall response, i.e., increasing (decreasing) amounts in central (western) Sahel associated with specific changes in atmospheric dynamics. The rainfall excesses expected in central Sahel are mainly linked to an enhancement of the northern Hadley-type cell and probably to its northward shift. At low-levels increasing temperature and evaporation strengthen the monsoon flux. Rainfall deficits predicted westward are due to a reinforcement of the African Easterly Jet and to anomalies in the zonal circulation between the Indian and the Atlantic Oceans, favouring air subsidence and moisture export outside the region. The weakening of the meridional circulation is also able to prevent rainfall amounts in the western part of the Sahel. More generally, these analyses show that in future works the Sahel region must not be considered as one consistent region but as two separate areas, both sides of the Greenwich meridian. The authors propose to consider this feature in the next Fifth Assessment cycle (AR5) in order to better understand the impacts of the climate change on West Africa.

12 pages; International audience; The accuracy of African Monsoon (AM) simulations together with expected future changes are presented using eight available CMIP5/AR5 AOGCMs under the RCP4.5 emission scenario and eight CMIP3/AR4 AOGCMs under the A1b scenario, with a multimodel approach and the "one model one vote" concept. The results refer to the 'present' period (1960-1999) and to a 'future horizon' (2031-2070), and are discussed in terms of monsoon dynamics and climate change. Overall the new simulations seem more realistic. They exhibit more accurate rainfall patterns, although some biases reported in CMIP3 models remain. The future changes show an inverse tendency regarding rainfall amounts with less (more) rainfall expected over the western (central-eastern) Sahel. The deficits are associated with increasing air subsidence and the surplus with a more intense monsoon circulation. An African Rainfall Pattern Index (ARPI), based on standardized rainfall differences between these regions, is defined for capturing the rainfall contrast over the period from 1900 to 2100. This index increases suggesting that the contrasted rainfall anomaly pattern at Sahelian latitudes is expected to occur more frequently in the future.

7 pages; International audience; Sahelian regions are considered as particularly vulnerable to climatic variability and change for two reasons: the dominant role of rainfed agriculture in their economies and their weakness of water resources management. The physiological response of an individual plant to the climatic variations of parameters is well documented, but extrapolation to regional food production still remains very dubious. On the Bani, a tributary of the Niger River in Mali, climatic variables representative of the agroclimatic constraints of the cultures (dynamics of the rainy season and occurrence of extreme events) were evaluated from observed past data and simulated future data (regional climatic model WRF). Simple and multiple correlations were established between past data and agricultural yields, but the relations are hardly significant. In these regions in Africa, the climate factor is certainly a necessary condition to explain the agricultural outputs, but not sufficient alone.

International audience; Using SST, precipitation and atmospheric information, this statistical study revisits the questions of the July-September SST-Sahel teleconnection variability after removing impact of quasi-global SSTs over the period 1900-2008. The eastern Mediterranean and the Indian Ocean dominate the relationship, both in terms of intensity and time stability, with significant values in 52% and 47% of years, respectively. More than two thirds of the rainy seasons classified as dry (wet) and 16/18 (12/15) of those classified as very dry (very wet) are concomitant of negative (positive) differences between the Mediterranean and the Indian Ocean. Correlations with the tropical Atlantic, the Nino area and the western Pacific region are generally lower and less robust, although, in some periods, they can be high with the southern tropical Atlantic. Telecconnection observed with continental precipitation and the 950 hPa moisture flux field confirmed these results. Positive SST differences between the eastern Mediterranean and the Indian Ocean are synchronous of in phase rainfall excess over the whole Sudan-Sahel due to a strengthening of the convergence between the north-easterly moisture transport from the eastern Mediterranean and the monsoon south-westerly moisture transport from the eastern equatorial Atlantic. This is associated with changes in the atmospheric circulation along the meridional and zonal planes, mainly (i) a subsidence departure from mid-levels above 10°N- 18°N associated with air ascents above the Saharan thermal lows; (ii) upward anomalies on the western and eastern Sahel reinforcing the atmospheric ascents in upper levels; (iii) a lowlevel subsidence anomaly by 30°E-40°E in agreement with the Indian cooling weakening the normal uplifts; (iv) a reinforcement of the Tropical easterly Jet over 0° -20°E.

International audience; Weather Regimes (WR) have been defined over the Euro-Mediterranean region [60°W-60°E; 15°N-70°N] from May to October season using the daily Sea Level Pressure, 700 hPa geopotential height and specific humidity from ERA-interim over 1989-2008 period. Computations are based on a neural network lassification technique referred to as Self Organizing Maps and the WR produced can be used by the community for comparison with other periods, projection onto model outputs, seasonal prediction or teleconnection studies. The article particularly examines the relationship between WR and West African (WA) rainfall and our results suggest that changes in particular WR frequencies can account for part of WA interannual rainfall variability. Thus during anomalous wet (dry) years in WA, both higher frequencies of occurrence of WR related to negative (positive) summer NAO-like pattern and less frequent WR related to positive (negative) summer NAO-like pattern are attested in July and August (hereafter SN- and SN+). This is associated with a zonal symmetric pattern, consistent along the middle troposphere, i.e. low pressure anomaly centered over 50°N-20°W and Eurasia (Greenland) and high pressure anomaly centered over Iceland (central Europe) for SN- (SN+). Another striking characteristic of SN- (SN+) is southeastward (southwestward) surface anomalous winds flowing from (to) the Atlantic Ocean at 20°N and therefore able to enhance (weaken) wet convection. That sea surface temperature associated with SN- shows a warming of the Mediterranean in July and the opposite with SN+ in August, suggesting that temperature anomalies could be a precursor in the change of frequency of SN- and SN+.

International audience; This article focuses on some recent changes observed in the Tropics with special emphasis on the African monsoon region using high-resolution gridded precipitation from the Climatic Research Unit (period 1979-2002), outgoing longwave radiation at the top of the atmosphere from the National Oceanic and Atmospheric Administration and atmospheric reanalyses from the Climate Prediction Center (NCEP-DOE2, period 1979-2007). The results show a rainfall increase in North Africa since the mid-90s with significant northward migrations of rainfall amounts, i.e. +1.5° for the 400 mm July to September isohyets, whereas deep convection has significantly increased and shifted northward. The subsidence branch of the northern meridional overturning has also been reinforced and shifted by 1° latitude northward in winter. At larger scale, an unambiguous reorganisation of the circulation with increasing subsidence in high troposphere over the Mediterranean and increasing ascendance in the African Intertropical Convergence Zone in northern summer has been noticed in the meridional cell overturning. After 1993-1994, the migration of the Saharan heat low towards northwest has been more marked (+1° to +2° in latitude; −1° to −2° in longitude), whereas its centre intensified at the peak of the tropical rainy season (+10 gpm thickness in the 700-925 hPa layer). These changes are associated with significant reinforcements of the southwesterly low-level winds and Tropical Easterly jet and with a northward shift of the African Easterly jet. Analyses of Global Circulation Model outputs issued from Intergovernmental Panel on Climate Change (A1B scenario and from forced experiments on the ARPEGE-climat (Action de Recherche Petite Echelle Grande Echelle) and Atmospheric Global Circulation Model show that at least part of these changes could be due to the recent warming observed in the Mediterranean/Saharan region. Copyright 2010 Royal Meteorological Society

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National audience; La simulation de l'évolution future du climat repose sur l'utilisation de modèles numériques complexes. Ces modèles doivent prendre en compte les diverses composantes du système climatique (atmosphère, biosphère, cryosphère et lithosphère) et leurs temps de réponse respectifs pour simuler les réactions de ce système à différents scénarios de perturbations d'origine naturelle (activités solaire et volcanique...) ou humaine (émissions de gaz à effet de serre et d'aérosols). Afin d'étudier l'impact du climat sur une région donnée, il faut disposer d'une résolution spatiale suffisamment fine (quelques kilomètres) dont ne disposent pas les modèles de circulation générale planétaire. Ce manque est pallié par la catégorie des modèles régionaux qui permettent de se focaliser sur un domaine de taille réduite. Le CRC dispose d'un tel outil numérique avec le modèle WRF (2). Grâce à ce savoir-faire acquis en régionalisation dynamique du climat, le centre a pu développer divers partenariats scientifiques dans le cadre de programmes internationaux et nationaux (3) portant sur la ressource en eau et les agrosystèmes en Afrique de l'Ouest et l'est français. La région ouest Africaine connaît une grande variabilité des précipitations qui affecte la ressource en eau et les rendements agricoles. Pour anticiper les conséquences de cette variabilité et améliorer la prévision saisonnière, il convient de bien cerner les mécanismes du climat et notamment les interactions océan-atmosphère. Par exemple, les études numériques ont permis de montrer qu'un réchauffement saisonnier de l'est de la mer Méditerrannée favorise les pluies au Sahel, pourtant situé à plusieurs milliers de kilomètres, via une augmentation du transport de vapeur d'eau. Alors que la mer Méditerrannée tend à se réchauffer sur le long terme, ces travaux permettent aussi d'anticiper sur les conséquences du changement climatique en Afrique de l'Ouest. Le CRC conduit également des travaux centrés sur la Bourgogne et notamment sur l'analyse de la variabilité climatique et ses possibles impacts sur les agro- et sylvo-systèmes. Des résultats récents sur la vigne ont mis en évidence que l'augmentation de températures modifie le cycle de développement des ceps. De plus, l'équipe a montré qu'à l'échelle régionale le réchauffement climatique dessine pour cette culture une nouvelle géographie se traduisant par une migration géographique des conditions favorables à la vigne, conjuguant un transfert en altitude et un transfert vers le nord. Cette évolution va fortement modifier les conditions culturales de la vigne en Bourgogne. Au-delà, ces résultats posent clairement la question du contour des aires agricoles en général et de la notion de terroir viticole en particulier. Ces différents travaux montrent l'intérêt des modèles climatiques régionaux. Ils offrent la possibilité de mieux comprendre les mécanismes climatiques locaux et leurs effets sur les écosystèmes, afin d'en prévoir les évolutions et d'en anticiper les impacts.

7 pages; La mise en place de la mousson ouest-africaine se caractérise par une succession de phases actives et inactives, encore appelées pauses, pendant lesquelles les pluies s'intensifient et s'affaiblissent. Le calendrier de ces phases est très régulier d'une année sur l'autre. Ce travail a pour objectif de préciser le calendrier des périodes d'activité et d'inactivité à l'échelle du Sénégal et d'en examiner la variabilité sur la période 1951-1996. Les données stationnelles sont d'abord moyennées sur 5 jours (pentades) et filtrées pour s'affranchir de la variabilité synoptique. Elles sont ensuite synthétisées sous la forme de deux indices pluviométriques calculés à partir d'une classification hiérarchique ascendante. Un critère de détection des pauses, appliqué sur les deux indices pour chacune des 46 saisons (avril à août), est ensuite employé. Les résultats montrent que les phases d'activité et d'inactivité de la mousson au Sénégal présentent de grandes similitudes avec celles établies à l'échelle de l'Afrique de l'Ouest. La première pause concerne le sud du pays et se produit en moyenne entre le 19 et 23 juin. La seconde est commune à l'ensemble du Sénégal. Elle est datée en moyenne autour des 29 juillet et 2 août au sud et autour des 3 et 7 août pour le nord. Le calendrier des pauses est inchangé lorsqu'on considère la période humide précédant 1970 et la période sèche lui succédant. À l'échelle intrasaisonnière, on remarque que lorsque la pause est plus précoce (tardive) les cumuls pluviométriques du nord du Sénégal en juillet-août-septembre sont significativement plus élevés (bas) que la moyenne. En revanche, aucune relation de ce type n'a été notée au sud. La connaissance de ces pauses ainsi que leur prévision est donc susceptible d'application intéressante du point de vue de l'agronomie notamment dans le nord du pays.

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Dynamical downscaling is considered as a good tool for deriving regional climate in formation based on large scale climate conditions because they can represent surface conditions like topography and vegetation more realistic than GCM. The fifth generation Pennsylvania State University (PSU)-National Centre for Atmospheric Research (NCAR) Mesoscale Model MM5 is used to study the regional scale process that control West African rainfall, its associated circulations and other surface features. The simulations are carried out for seven months from March to September using 1.125X1.125 degree lat/lon version of ECMWF reanalysis data for defining the initial and laternal boundary conditions. The objective is to study the monsoon structure from the first rainy season in Guinea (5N) to the sahelian rainfall peak in August. The year 2000 is taken as a reference year in order to validate the model simulation for further study. The results are compared with reanalysis and observed data, then statistical methods are used to study temporal and spatial relationships among various field parameters with 60 km resolution. Preliminary results show that the model is able to reproduce a more realistic rainfall field than the reanalysis.

National audience; En Afrique de l'Ouest, le déclenchement des différentes saisons des pluies ainsi que les rythmes pluviométriques sont principalement liés à la phase d'installation du système de mousson. Cette étude montre que cette phase peut se décomposer en quatre sous-périodes distinctes, assez fixes dans le temps, appelées « pauses » pendant lesquelles les pluies stagnent, voire décroissent. Ces pauses sont suivies par de fortes croissances des précipitations appelées « phases actives ». Dans le cadre d'études épidémiologiques portant sur des maladies à vecteur très dépendant des précipitations, type paludisme, ces résultats offrent des perspectives de recherches intéressantes.