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Introduction L’association polyarthrite rhumatoide (PR) et gammapathie monoclonale a IGA est possible, bien que rare. Theoriquement plusieurs situations cliniques sont a rechercher notamment une atteinte pulmonaire. L’objectif de l’etude est d’analyser la correlation entre une gammapathie monoclonale a IGA et la survenue d’une atteinte pulmonaire au cours de la PR. Patients et methodes Etude retrospective descriptive et analytique etalee sur 7 ans (2011–2018) ayant colliges cent quatre-vingt-quatorze cas de PR repondant aux criteres de diagnostic de l’ACR 2010. Apres etude du profil clinicobiologique, la proportion des patients ayant une atteinte pulmonaire avec gammapathie monoclonale a IGA a ete analysee puis une etude multivariee a ete effectuee prenant en compte un p Resultats Sur un total de 194 patients, l’âge moyen des patients etait de 49,04 (20–83) dont 91,2 % des femmes. Il s’agissait de PR severes (DAS 28 moyen a 5,38), deformantes dans 60,1 %, erosive dans 95,5 % des cas. Les ACPA etaient positifs dans 72 % des cas et le FR dans 62,5 %. L’atteinte extra-articulaire etait presente chez 38,1 % dominee essentiellement par l’atteinte pulmonaire (25,3 %, soit n = 49). Tous les patients ont recu au moins un CsDMARD et une corticotherapie. Le pourcentage des patients ayant une gammapathie monoclonale a IGA etait de 9,27 %, et 43,5 % des patients avec gammapathie monoclonale a IGA presentaient une atteinte pulmonaire associee. Le mode de decouverte de la gammapathie monoclonale a IGA etait exclusivement fortuit au bilan pre-biotherapie. La plasmocytose medullaire etait superieure a > 10 % chez deux patientes sans criteres CRAB ni augmentation des chaines legeres ou lesions osseuses a l’imagerie par resonance magnetique. Les deux patientes avaient respectivement en concomitant une maladie cœliaque et un neoplasie du col uterin. Le traitement efficace de ces deux pathologies a abouti a la regression de la plasmocytose medullaire En analyse multivariee, la gammapathie monoclonale a IGA etait significativement correlee a l’existence d’une atteinte pulmonaire (p a 0,03). Un taux eleve d’immunoglobuline A etait correle a un antecedent de tuberculose pulmonaire (p a 0,05) et a un taux eleve des alpha-globulines (p a 0,04). La correlation facteur rhumatoide et presence d’une atteinte pulmonaire etait positive mais non significative (p a 0,08). La correlation facteur rhumatoide et presence de gammapathie monoclonale etait negative mais non significative (p a 0,1). Conclusion Notre etude souleve la particularite de la correlation entre gammapathie monoclonale et atteinte pulmonaire. Le lien commun est probablement la positivite du facteur rhumatoide de type IGA ou alors une infection chronique particulierement la tuberculose. Ceci suggere la recherche premiere d’une atteinte pulmonaire, une infection chronique ou une pathologie secretoire de l’immunoglobuline A autre que le myelome multiple notamment la maladie cœliaque.

Background: The elevation of immunoglobulin A levels during rheumatoid arthritis is not an exceptional situation although not as commonly found in spondyloarthritis. Hypothetically, this elevation should translate into multiple clinical as well as biological significance. Objectives: The objective of the study is to identify whether or not a high level of IgA would have an effect on the tolerance and response of rheumatoid arthritis treated with Rituximab. Methods: This is a retrospective study within which a total number of 33 patients with rheumatoid arthritis treated with Rituximab has been collected, whose peculiarity is the naivety to biological treatment (anti-TNF as it happens). We used regression models of Cox with univariate and multivariate analysis. The main criteria of judgment for efficiency were the EULAR response at 6 months treatment and the recourse to another cycle of rituximab. As regards tolerance, the existence of at least one adverse effect of an infectious, paradoxical or other nature constituted the eligibility argument Results: 33 patients were included, the average age was 47.46 years. 87.9% of patients were of female gender to 12.1% of male gender. All the patients had structural articular damage. The average initial DAS28 was 6.08. The average DAS28 at 6 months of treatment was 2.98. 13 patients had to go under the use of another cycle of rituximab and an average period of 16.8 months was observed between the 1st and 2nd courses of treatment. 75.8% of the patients achieved a good EULAR response at 6 months. The average serum levels of IgA were 3.86 g/L (1.20-7.29). 33.3% of the patients showed at least one adverse effect. High IgA levels were significantly correlated with recourse to Rituximab retreatment (p Conclusion: Polyclonal elevation of IgA during rheumatoid arthritis is possible, although rare. Theoretically, several clinical eventualities should be sought in similar situations. Such as, the existence of a positive rheumatoid factor IgA Isotype, a chronic infection, Spondyloarthropathy, or associated celiac disease. More rarely, a lupus or a Sjogren syndrom. In our series, the existence of high levels of IgA was significantly correlated with recourse to rituximab retreatment, suggesting that there is an underlying entity or a particular etiopathogenic leading to incomplete anti CD20 response. At the same time, a history of tuberculosis and high levels of alpha-2-globulin also correlated with high IgA levels suggesting the existence of an infection with inflammatory reaction of chronic type. References: [1] Sellam J, Rouanet S, Hendel-Chavez H, et al. CCL19, a B cell chemokine, is related to the decrease of blood memory B cells and predicts the clinical response to rituximab in patients with rheumatoid arthritis. Arthritis Rheum 2013;65:2253–61. [2] -de Jong TD, Sellam J, Agca R, et al. A multi-parameter response prediction model for rituximab in rheumatoid arthritis. Joint Bone Spine 2018;85:219–26. [3] Stradner MH, Dejaco C, Brickmann K, Graninger WB, et al. A combination of cellular biomarkers predicts failure to respond to rituximab in rheumatoid arthritis: a 24-week observational study. Arthritis Res Ther 2016;18:190. [4] Vital EM, Dass S, Rawstron AC, et al. Management of nonresponse to rituximab in rheumatoid arthritis: predictors and outcome of re-treatment. Arthritis Rheum 2010;62:1273–9 [5] Jorgensen C, Anaya JM, Cognot C, Sany J. Rheumatoid arthritis associated with high levels of immunoglobulin A: clinical and biological characteristics. Clin Exp Rheumatol 199 I; 10:571-5 [6] Cowling E Ebringer P, Ebringer A. Association of inflammation with raised serum IgA in ankylosing spondylitis. Ann Rheum Dis 1980; 39:545-9 Disclosure of Interests: None declared

Introduction L’osteoporose est une maladie qui augmente le taux de fracture et c’est l’une des principales causes de mortalite et de morbidite accrues chez les personnes âgees. L’objectif de cette etude est d’analyser la correlation entre l’indice de masse corporelle (IMC) et la densite minerale osseuse (DMO) chez les femmes menopausees. Patients et methodes C’est une etude observationnelle allant de 2015 a 2019 incluant 242 femmes menopausees. Pour tous les malades, nous avons calcule l’indice de masse corporelle (IMC) et realisee la DMO. L’IMC etait starifie comme suit : maigreur Resultats Au total 242 patientes, dont 132 (54,5 %) etaient osteopeniques et 110 (45,5 %) etaient osteoporotiques. La correlation entre les variables a montre que le poids avait la correlation la plus elevee avec la masse grasse, la masse maigre moyenne etait diminuee, et la masse grasse etait la plus elevee parmi les osteopeniques. Nous avons trouve une correlation positive significative (p Discussion Nos resultats sont similaires a ceux rapportes dans la litterature. Nous avons cherche a determiner la correlation entre IMC et la DMO chez les femmes menopausees. En effet, une correlation positive significative (p Conclusion Dans cette population de femme menopausee, la DMO a montre une correlation systematiquement positive avec la masse maigre et une correlation negative avec les patientes de corpulence normale ; La masse grasse n’a pas montre de correlation avec la DMO dans cette population d’etude.

Introduction L’osteoporose au cours de la polyarthrite rhumatoide (PR) est multifactorielle. La presence d’une atteinte pulmonaire jouerait un role activeur sur la survenue de l’osteoporose. L’objectif de l’etude est d’analyser la correlation entre l’atteinte pulmonaire et la survenue d’osteoporose au cours de la polyarthrite rhumatoide. Patients et methodes Etude retrospective descriptive et analytique etalee sur 7 ans (2011–2018) ayant colliges cent quatre-vingt-quatorze cas de PR repondant aux criteres de diagnostic de l’ACR 2010. Apres etude du profil clinicobiologique, la proportion des patients ayant une atteinte pulmonaire avec osteoporose densitometrique a ete analysee puis une etude multivariee a ete effectuee prenant en compte un p Resultats Sur un total de 194 patients, l’âge moyen des patients etait de 49,04 (20–83) dont 91,2 % des femmes. Il s’agissait de PR severes (DAS 28 moyen a 5,38), deformantes dans 60,1 %, erosive dans 95,5 % des cas. Les ACPA etaient positifs dans 72 % des cas et le FR dans 62,5 %. L’atteinte extra-articulaire etait presente chez 38,1 % dominee essentiellement par l’atteinte pulmonaire (25,3 % soit n = 49). Tous les patients ont recu au moins un CsDMARD et une corticotherapie. Le pourcentage des patients ayant une osteoporose (OP) etait de 29,9 %, et 37 % des patients avec atteinte pulmonaire presentaient une OP associee. En analyse multivariee l’osteoporose densitometrique (DMO) etait significativement correlee a l’existence d’une atteinte pulmonaire (p a 0,001). La correlation ACPA et presence d’atteinte pulmonaire est positive mais non significative (p a 0,08) de meme pour la DMO basse (p a 0,06). Conclusion L’atteinte pulmonaire rhumatoide avait une correlation negative significative avec une densite minerale osseuse basse dans la PR. Le denominateur commun entre ces deux manifestations serait probablement le role pathogene des ACPA.

Introduction La mono arthrite avec la presence de lesions lytiques intra-articulaires au cours des neoplasies solides sont peu frequentes, non specifiques, et exceptionnellement revelatrices. Le but de notre etude est d’en analyser les differentes presentations cliniques. Patients et methodes Nous decrivons une serie de 6 cas de neoplasie solide, dont le diagnostic a ete pose a l’occasion d’une mono arthrite avec lesions lytiques intra-articulaires. Nous avons exclu les patients deja diagnostiques comme cancer solide. Resultats Nos rapportons six cas de neoplasie solide colliges au service de rhumatologie decouverte par un tableau de monoarthrite avec des lesions lytiques intra-articulaires. Cinq cas etaient des hommes, l’âge moyen etait de 64,57 ans, les circonstances de diagnostic de la neoplasie solide etaient : trois cas devant un bilan de mono arthrite du genou, trois cas devant un bilan d’une coxopathie avec tableau de spondylarthrite clinique et un cas devant une arthrite de la cheville gauche. Le diagnostic de cancer solide a ete suspecte chez nos patients devant la presence de signes generaux, les douleurs osseuses accompagnant la symptomatologie articulaire, l’absence d’autres signes en faveur d’un rhumatisme inflammatoire ou une origine infectieuse et la presence de lesions lytiques sur les radiographies standards confirmees par une tomodensitometrie de l’articulation correspondante. Des metastases osseuses concomitantes etaient presentes chez trois malades. La sacroiliite etait presente chez les trois malades presentant le tableau de coxopathie. La confirmation histologique de l’arthrite metastatique a ete faite chez trois malades. La tumeur primitive etait : trois cas d’adenocarcinome prostatique, un adenocarcinome vesiculaire de la thyroide, un carcinome canalaire du sein, cancer bronchopulmonaire et un carcinome cutane squameux sur cicatrice d’une brulure cutanee. Deux malades sont decedes apres la decouverte du cancer solide, les autres sont toujours en vie et en cours de traitement. Le recul moyen est de 2 ans. Conclusion Bien que l’arthrite metastatique est une entite rare. Il faut y penser devant la presence de signes generaux, des douleurs osseuses associees ou en presence d’une arthrite inclassee. Plusieurs neoplasies solides ou lymphomes peuvent mimer une vraie spondylarthrite qui peut etre un diagnostic de facilite. Ceci pour inciter sur l’importance des diagnostics differentiels meme quand les criteres de classification sont satisfaisants.