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Background: epidural analgesia is widely used to relieve pain during labor and delivery. This technique has been improved over the years to have the least possible effect on mothers and newborns. However, several studies have attempted to study the effects of epidural analgesia on breastfeeding.Objectives: the objective of this study was to clarify the relationship that may exist between the use of an epidural during labor and the initiation of breastfeeding and its continuation.Methodology: we made a review of the literature to perform a critical analysis of the studies selected according to a precise methodology based on the methodology of the Cochrane reviews. We assessed the results of the included studies regarding breastfeeding outcomes. The outcome measures were initiation of breastfeeding through neonatal behaviors and breastfeeding effectiveness in the first hours of life and duration of breastfeeding.Main results: we evalued 18 studies including 3 randomized controlled trials, 12 prospective cohort studies and 3 retrospective cohort studies. These studies included a total of 14,697 patients and their newborns. Finally, studies found an association between breastfeeding and epidural analgesia mainly in the first 3 days of life. The results concerning long-term follow-up are very heterogeneous between the studies: 5 studies did not find an association between breastfeeding and epidural analgesia, 7 studies found a negative association and 2 studies found mixed results.Conclusion: the results are contradictory between the studies and it is not possible to conclude that there is an association between the use of epidural analgesia and breastfeeding, in particular due to many confounding factors.; Contexte : l’analgésie péridurale est largement utilisée pour soulager les douleurs pendant le travail et l’accouchement. Cette technique a été améliorée d’années en années pour avoir le moins d’effets possible sur les mères et les nouveau-nés. Plusieurs études ont tout de même tenté d’étudier les effets de l’analgésie péridurale sur l’allaitement maternel.Objectif : l’objectif de cette étude était de préciser la relation pouvant exister entre le recours à la péridurale pendant le travail et la mise en place de l’allaitement ainsi que sa poursuite.Méthodologie : nous avons réalisé une revue de la littérature en effectuant une analyse critique des études sélectionnées selon une méthodologie précise basée sur la méthodologie des revues Cochrane. Nous avons ensuite évalué les résultats des études incluses concernant les issues de l’allaitement. Les critères de jugements étaient l’initiation de l’allaitement à travers les comportements néonataux et l’efficacité de l’allaitement dans les premières heures de vie et la durée de l’allaitement.Résultats principaux : nous avons inclus 18 études dont 3 essais contrôlés randomisés, 12 études de cohortes prospectives et 3 études de cohorte rétrospectives. Ces études regroupaient en tout 14 697 patientes et leur nouveau-né. Finalement, les études retrouvent une association entre l’allaitement et l’analgésie péridurale dans les 3 premiers jours de vie principalement. Les résultats concernant le suivi à long terme sont très hétérogènes entre les études : 5 études ne retrouvent pas association entre l’allaitement et l’analgésie péridurale, 7 études retrouvent une association négative et 2 études retrouvent des résultats mitigés.Conclusion : les résultats sont contradictoires entre les études et il n’est pas possible de conclure à l’existence d’une association entre le recours à une analgésie péridurale et l’allaitement notamment dû à des nombreux facteurs confondants.

Les gabapentinoïdes, la prégabaline et la gabapentine, sont des inhibiteurs neuronaux des canaux calciques voltage-dépendants principalement prescrits pour le traitement de l'épilepsie partielle et des douleurs neuropathiques. Bien que leur efficacité en tant que traitements de première ligne pour les neuropathies douloureuses (et plusieurs pathologies douloureuses non neuropathiques) soit bien établie dans la pratique médicale générale, leur efficacité et leur prescription en médecine et chirurgie orale ont jusqu'à présent reçu peu d'attention. Ce travail a eu pour objectif de présenter l’expérience de l’utilisation des gabapentinoïdes au sein d’une consultation « douleurs chroniques oro-faciales » dans un hôpital parisien puis, par une revue systématique de la littérature scientifique, de définir plus précisement les indications, non-indications et contre-indications de ces médicaments dans l’état actuel des connaissances scientifiques.

L’implantologie orale est une discipline en perpétuelle évolution, nourrie par une recherche clinique abondante et de nombreuses innovations industrielles. Les autorités sanitaires, appuyées par la réglementation européenne, vont disposer d’outils administratifs permettant le contrôle de la mise sur le marché des dispositifs médicaux implantables. Des critères cliniques (respect de l’espace biologique, ostéointégration, stabilité primaire, stabilité osseuse péri-implantaire) validés par la communauté scientifique, ont permis d’évaluer l’impact d’une caractéristique implantaire (état de surface modérément rugueux, connectique interne, hydrophylie de la surface, etc.) sur le pronostic du traitement. Ainsi, après une revue de la littérature approfondie, nous aboutissons à la proposition d’un algorithme décisionnel simplifié, à même d’orienter le choix d’un système implantaire ad hoc pour le praticien implantologue.

L’agénésie des incisives latérales maxillaires est une anomalie dentaire notable en raison de sa prévalence et de ses caractéristiques cliniques, ainsi que de ses mécanismes génétiques et étio-pathogéniques. L’incisive latérale supérieure ayant un rôle essentiel, son absence est caractérisée par des problèmes d’ordre esthétique et fonctionnel. En son absence, la prise en charge de ces patients doit être multidisciplinaire car l'établissement d'une esthétique, d'une fonction et d'une santé parodontale optimales est un processus complexe. Par ailleurs, la décision thérapeutique est problématique : faut-il s’abstenir, fermer les espaces ou, les ouvrir afin de permettre une réhabilitation prothétique ? Quelle que soit la stratégie thérapeutique retenue, le matériel dentaire étant incomplet, la solution n’est qu’un compromis. Toutes les informations recueillies concernant l’âge, l’esthétique faciale et dentaire, l’occlusion, l’état parodontal, la motivation, ainsi que le contexte socio-économique sont regroupées avec l’analyse céphalométrique pour confirmer le choix de la meilleure décision thérapeutique pour le patient. L’option de la réouverture précoce des espaces des incisives latérales maxillaires nécessite une gestion rigoureuse de ceux-ci jusqu’à la réalisation de la prothèse définitive après la fin de la croissance. L’évolution des solutions prothétiques ces dernières années, notamment avec les progrès de l’implantologie, ouvre de nouveaux horizons.

Depuis l’avènement de l’implantologie dentaire dans les années 1980, cette solution de compensation des édentements est dès que possible proposée en traitement de première intention. Les implants dentaires permettent de remplacer les dents absentes par une solution fixe ou de stabiliser une prothèse amovible. L’implantologie dentaire a fait l’objet de nombreuses études cliniques qui ont accompagné la démocratisation de ce mode de traitement. La douleur fait partie des éléments cliniques particulièrement étudiés et de nombreux facteurs peuvent influencer la douleur per- et postopératoire. La gestion de la douleur durant l’intervention et en postopératoire est un élément capital pour les patients et doit être maîtrisée par les chirurgiens-dentistes et chirurgiens oraux. Des facteurs prédictifs de douleur peuvent être identifiés, c’est ce que nous analyserons au travers d’une revue systématique de la littérature scientifique sur la douleur en implantologie, afin d’évaluer la douleur rapportée par les patients suite aux interventions de chirurgie implantaire. Aujourd’hui, la surprescription d’antalgiques opioïdes est une source de problèmes de santé publique majeure dans le monde et en France. Une évaluation des indications de prescription de ces traitements semble donc nécessaire, et en particulier en chirurgie implantaire. Une revue de la littérature des recommandations actuelles concernant les prescriptions en implantologie dentaire permet de préciser les indications des traitements médicamenteux. Enfin, un protocole d’étude clinique visant à évaluer la douleur en implantologie dentaire ainsi que les facteurs pouvant influencer cette douleur est proposé. L’objectif de cette étude est de comparer l’intérêt des antalgiques de palier 2 face aux antalgiques de palier 1 après une pose d’implants dentaires. Les résultats de cette étude pourraient aider à affiner les indications de prescription de ces molécules. Ainsi, cette thèse d’exercice présente une revue systématique de la littérature et un protocole d’étude clinique sur la douleur en implantologie dentaire, afin de répondre à la question de santé publique majeure actuelle concernant les antalgiques opioïdes et de permettre une utilisation raisonnée de ces antalgiques en implantologie dentaire.

Au cours de ce travail, nous nous concentrons sur une population spécifique, les femmes ménopausées, et plus particulièrement celles sujettes à une ostéopénie ou une ostéoporose, qui sont parmi les conséquences notables des perturbations hormonales de cette période de la vie. L’ostéoporose est une pathologie systémique du métabolisme osseux entrainant une réduction de la densité minérale de l’ensemble du squelette, l’ostéopénie, en étant le stade précurseur, premier signe d’une fragilité osseuse. Il est légitime de se questionner sur les éventuelles répercussions de cette dégradation osseuse systémique au niveau de l’os alvéolaire. Provoque-t-elle une hausse de la fréquence d’apparition de la maladie parodontale, voire une augmentation de sa sévérité, si celle-ci est déjà présente avant le début du processus ostéoporotique ? Cette thèse d’exercice cherche à mettre en évidence, à travers une analyse récente de la littérature, une relation entre ostéoporose et maladie parodontale et s’intéresse aux effets potentiels des thérapies ostéoporotiques sur le parodonte. Elle nous amène à réfléchir à la conduite à tenir face à des patientes présentant des signes d’ostéoporose, particulièrement en termes de prévention.

Parmi les actes de chirurgie orale, l’intervention sur les dents de sagesse reste celle qui peut être la plus invasive. Cette intervention peut systématiquement conduire en post-opératoire à un processus inflammatoire aigu caractérisé par l’apparition d’un œdème, d’un trismus et d’une douleur. En s’appuyant sur le principe de la médecine fondée sur la preuve, une synthèse narrative de revues systématiques a été effectuée sur l’intérêt des GCS dans l’extraction des dents de sagesse. Quatre revues systématiques ont été sélectionnées, soit un total de 63 articles. La qualité des revues a été appréciée sur la base de l’évaluation de la qualité méthodologique des revues à l’aide d’une grille de qualité (outil AMSTAR) et sur l’évaluation du niveau de preuve des résultats (basée sur le type d’études). L’ensemble des 63 articles conclut à l’efficacité des GCS dans la réduction des complications post-opératoires des dents de sagesse. Selon la revue la plus fiable, cette amélioration reste pourtant faible à modérée. Devant la qualité faible à modérée des revues et devant l’hétérogénéité des études, la réalisation d’une étude randomisée contrôlée à grande échelle, fondée sur les recommandations de la Société Francophone de Chirurgie orale serait pertinente.

International audience; The diagnosis of primary ciliary dyskinesia is often confirmed with standard, albeit complex and expensive, tests. In many cases, however, the diagnosis remains difficult despite the array of sophisticated diagnostic tests. There is no “gold standard” reference test. Hence, a Task Force supported by the European Respiratory Society has developed this guideline to provide evidence-based recommendations on diagnostic testing, especially in light of new developments in such tests, and the need for robust diagnoses of patients who might enter randomised controlled trials of treatments. The guideline is based on pre-defined questions relevant for clinical care, a systematic review of the literature, and assessment of the evidence using the GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation) approach. It focuses on clinical presentation, nasal nitric oxide, analysis of ciliary beat frequency and pattern by high-speed video-microscopy analysis, transmission electron microscopy, genotyping and immunofluorescence. It then used a modified Delphi survey to develop an algorithm for the use of diagnostic tests to definitively confirm and exclude the diagnosis of primary ciliary dyskinesia; and to provide advice when the diagnosis was not conclusive. Finally, this guideline proposes a set of quality criteria for future research on the validity of diagnostic methods for primary ciliary dyskinesia.

INTRODUCTION : La maladie cœliaque est une maladie auto-immune affectant 1% de la population, elle engendre de la morbidité et une altération de la qualité de vie des patients. Seule une minorité des patients est diagnostiquée.OBJECTIF / MÉTHODE : Notre objectif a été d’évaluer la pertinence d’un dépistage de masse ou d’un dépistage ciblé de la maladie coeliaque de l’adulte, en mettant en avant les critères clinico-biologiques devant motiver à la prescription d’anticorps anti-transglutaminase. Nous avons réalisé une revue de la littérature internationale des articles en anglais et français, parus à partir de janvier 2008, sur les bases de données PubMed, EM Consult, Cochrane et Sudoc.RÉSULTATS : 51 articles ont été retenus pour la synthèse. Le dépistage de masse n’est pas recommandé du fait de zones d’ombres concernant le bénéfice en termes de mortalité des patients asymptomatiques, l’histoire naturelle de la maladie et le coût d’une telle pratique. La réalisation d’un dépistage ciblé est préconisée. Il est justifié de proposer un dépistage aux patients faisant partie d’un groupe à risque (apparentés de premier degré ou présentant une comorbidité auto-immune diabétique et thyroïdienne), présentant une symptomatologie de malabsorption mais aussi extradigestive (anémie ferriprive inexpliquée, diminution de la densité minérale osseuse, troubles fonctionnels intestinaux, augmentation inexpliquée des transaminases, infertilité inexpliquée).CONCLUSION : La maladie cœliaque présente un fort polymorphisme clinique. Le médecin généraliste est un acteur central de ce dépistage complexe et doit pouvoir s’appuyer sur des critères précis afin d’orienter sa pratique.

International audience; Although Alzheimer s disease is classified as a neurodegenerative dementia, in Alzheimer s dementia there is increasing evidence of an association with vascular risk factors and vascular pathology. These observations are supported by epidemiological and pathological studies. Vascular factors may play a significant role in the pathogenesis of Alzheimer s dementia. Further research is needed to explore this relationship. Modification of vascular risk factors could make a significant impact towards prevention and treatment of Alzheimer s disease, which is a distressing and prevalent condition in the community. This article considers the relationship of these vascular risk factors and potential mechanisms associated with the aetiopathogenesis of Alzheimer s dementia.

Background The purpose of the study was to evaluate systematic reviews of research into two public health priorities, tobacco consumption and HIV infection, in terms of the reporting of data related to the applicability of trial results (i.e., whether the results of a trial can be reasonably applied or generalized to a definable group of patients in a particular setting in routine practice, also called external validity or generalisability). Methods All systematic reviews of interventions aimed at reducing or stopping tobacco use and treating or preventing HIV infection published in the Cochrane database of systematic reviews and in journals indexed in MEDLINE between January 1997 and December 2007 were selected. We used a standardized data abstraction form to extract data related to applicability in terms of the context of the trial, (country, centres, settings), participants (recruitment, inclusion and exclusion criteria, baseline characteristics of participants such as age, sex, ethnicity, coexisting diseases or co-morbidities, and socioeconomic status), treatment (duration, intensity/dose of treatment, timing and delivery format), and the outcomes assessment from selected reviews. Results A total of 98 systematic reviews were selected (57 Cochrane reviews and 41 non-Cochrane reviews); 49 evaluated interventions aimed at reducing or stopping tobacco use and 49 treating or preventing HIV infection. The setting of the individual studies was reported in 45 (46%) of the systematic reviews, the number of centres in 21 (21%), and the country where the trial took place in 62 (63%). Inclusion and exclusion criteria of the included studies were reported in 16 (16%) and 13 (13%) of the reviews, respectively. Baseline characteristics of participants in the included studies were described in 59 (60%) of the reviews. These characteristics concerned age in about half of the reviews, sex in 46 (47%), and ethnicity in 9 (9%). Applicability of results was discussed in 13 (13%) of the systematic reviews. The reporting was better in systematic reviews by the Cochrane Collaboration than by non-Cochrane groups. Conclusions Our study highlighted the lack of consideration of applicability of results in systematic reviews of research into 2 public health priorities: tobacco consumption and HIV infection.