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The transitional lot appeared to meet a need of real estate professionals in the 1960s. Indeed, the law n° 65-557 of July 10, 1965 establishing the co-ownership status of built-up buildings was silent regarding the construction in phases. Quickly, due to the large number of disputes, the case law circumscribed the use of transitional lot. The enactment of Elan law in 2018, and then the order of October 30, 2019 brought a legislative definition, enshrining the existence and use of the transitional lot, as well as a status to its holder. Some aspects of these texts lead to different interpretations such as the update of transitional lot in the co-ownership regulations. Will the recent reforms really make it possible to put an end to the disputes raised by the transitional lot?; Le lot transitoire est apparu pour répondre à un besoin des professionnels de l’immobilier dans les années 1960. En effet, la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis était muette quant à la réalisation de constructions par tranches. Rapidement, du fait du nombre important de contentieux, la jurisprudence a précisé et a circonscrit l’usage du lot transitoire. La promulgation de la loi Elan en 2018, puis de l’ordonnance du 30 octobre 2019, a apporté une définition législative, consacrant l’existence et l’usage du lot transitoire, ainsi qu’un statut à son titulaire. Certains aspects de ces textes laissent néanmoins place à différentes interprétations comme la mise à jour des lots transitoires dans le règlement de copropriété. Les récentes réformes permettront-elles véritablement de mettre un terme aux contentieux suscités par le lot transitoire ?

Social housing landlords have been obliged to sell a part of their rental property portfolio due to the decrease in government financing following the 2018 Finance Act. Some of their housing will therefore be subject to a co-ownership system. Indeed, social housing landlords find themselves having become co-owners, since they rarely sell all of the housing units comprising their buildings. This co-ownership system results in the sharing of decisions among co-owners, a process that is scarcely compatible with the social housing landlord’s usual method of independent management. Social housing landlords would therefore be well advised to involve themselves in the drafting of the co-ownership documents as soon as the co-ownership has been established, so as to take into account their needs, especially in terms of management. Furthermore, once the co-ownership structure has been set up, social housing landlords can take an active part in co-ownership management by developing a managing agent activity.; En raison de la baisse des crédits qui leur sont alloués suite à la loi de finances pour 2018, les bailleurs sociaux se retrouvent dans la nécessité de vendre une partie de leur parc locatif. Ainsi, par des mutations, certains de leurs logements seront soumis au régime de la copropriété et cela pose un certain nombre de difficultés. Parce qu’il est peu fréquent qu’ils vendent l’intégralité des logements composants leurs immeubles, les bailleurs sociaux se retrouvent copropriétaires. Ce régime de la copropriété induit une prise de décisions entre tous les copropriétaires, mécanisme peu compatible avec les habitudes de gestion autonome du bailleur social. Ainsi, le bailleur social a tout intérêt à s’impliquer dès la mise en copropriété dans la rédaction des documents de la copropriété afin de prendre en compte ses besoins notamment en matière de gestion. De plus, une fois la copropriété en place, le bailleur social copropriétaire peut prendre part activement à la gestion de copropriété en développant par exemple une activité de syndic.

When it was created in 1965, condominium’s status was applicable to all built-up buildings or groups of built-up buildings whose property is divided into lots by several persons. After fifty-five years of existence, this principle is relaxed and the scope no longer concerns, since June 1st 2020, buildings or groups of buildings built for the total or partial use of dwellings, the ownership of which is divided into lots among several persons. This imperative field’s reduction comes within the framework of the entry into force of the provisions of the ordinance to the ELAN law of October 30th 2019. This development creates new prospects for the businesses or offices oriented buildings management. It is necessary to analyze all the ins and outs of this change in order to be able to propose secure and lasting legal arrangements.; Lors de sa création en 1965, le statut de la copropriété était applicable à tous les immeubles bâtis ou groupes d'immeubles bâtis dont la propriété est répartie par lots entre plusieurs personnes. Après cinquante-cinq ans d’existence, ce principe est assoupli et le champ d’application ne concerne plus, depuis le 1er juin 2020, que les immeubles bâtis ou groupes d'immeubles bâtis à usage total ou partiel d'habitation dont la propriété est répartie par lots entre plusieurs personnes. Cette réduction du champ impératif intervient dans le cadre de l’entrée en vigueur des dispositions de l’ordonnance à la loi ELAN du 30 octobre 2019. Cette évolution crée de nouvelles perspectives quant à la gestion des immeubles à destination exclusivement de commerces ou de bureaux. Il convient d’analyser tous les tenants et aboutissants de ce changement pour, in fine, être en mesure de proposer des montages juridiques sécuritaires et pérennes.

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International audience; Décret n° 2019-641 du 25 juin 2019, relatif aux travaux réservés par l'acquéreur d'un immeuble vendu en l'état futur d'achèvement

The housing estate is a planning operation. It developed in a historical, economic and social context characterized by an urbanization described as extensive. This context has changed, today the development suffers from a deficit of available land for the construction of residential buildings and equipment. In this perspective, the housing estate represent land reserves of great interest. Densification is therefore a strong issue to which the latest laws have tried, with more or less success, to respond. The upstream phase of the issuance of the planning permission is a cumbersome phase with several rules to respect, and involving many actors. The notion of environment represents a growing part of these rules to respect. Once the subdivision is authorized, it may be subject to its own rules contained in the regulation and / or the specifications. The latter also raises many problems in view of its contractual nature which has often been diverted in order to include urban planning rules. A housing estate is born, lives and can die. Unlike living species, this last step is not an obligation. This study will focus on the problematic aspects that occur during the life of the housing estate.; L’opération d’aménagement qu’est le lotissement, s’est développée dans un contexte historique, économique et social, qui était caractérisé par une urbanisation qualifiée d’extensive. Ce contexte a changé, aujourd’hui l’aménagement souffre d’un déficit de terrains disponibles pour la construction d’immeubles d’habitations et d’équipements. Dans cette perspective, les lotissements représentent des réserves foncières de grand intérêt. La densification en lotissement est donc un enjeu fort, auquel les dernières lois ont tenté, avec plus ou moins de réussite, d’y répondre. La phase en amont de la délivrance du permis d’aménager est une phase lourde, comportant plusieurs règles à respecter, et faisant intervenir de nombreux acteurs. La notion d’environnement représente une part grandissante de ces règles à respecter. Une fois, le lotissement autorisé, il peut être soumis à des règles qui lui sont propres, contenues dans le règlement et/ou le cahier des charges. Ce dernier pose, par ailleurs, de nombreux problèmes au regard de sa nature contractuelle qui a été souvent détournée afin d’y insérer des règles d’urbanisme. Un lotissement naît, vit et peut disparaitre. Contrairement aux espèces vivantes, cette dernière étape n’est pas une fin obligatoire. Cette étude s’attardera sur les aspects problématiques qui interviennent au cours de la vie du lotissement.

The Habitations à Bon Marché (HBM) originated as a result of the hygiene and insalubrity problems caused by overcrowding and the working conditions of French industrial cities in the 1930s. The HBMs mark the beginning of a structuring of housing policy in France. Housing policy has evolved as new laws and reforms have been adopted according to the context and issues of each era. Housing policy has a direct impact on the evolution of social housing projects in urban areas until today.Currently, the HBM park in the territory of the city of Lyon is the subject of major rehabilitation programs. Given the aging of these complexes and the lack of adaptation, the social landlord GrandLyon Habitat has decided to invest in these housing projects by focusing on improving the living environment of tenants, as well as a return to energy standards and an enhancement of its architectural heritage. The cité Perrache and the cité Tony Garnier are the subject of two rehabilitation programs in progress and show the adaptability of social housing of the 1930s in urban areas.However, the legal, political and urban context in which the HBM operate raises many questions about their future over a longer time scale. Indeed, certain contradictions between the current state of housing access and the new legislative measures lead us to wonder about a potential form of threat to these groups. The HBM deserve to benefit from a greater protection as for their destination and their occupation allowing the maintenance of a weakened population in center-town.; Les Habitations à Bon Marché (HBM) prennent naissance suite aux problèmes d’hygiène et d’insalubrité causés par le surpeuplement et les conditions de vie ouvrière des villes industrielles françaises dans les années 1930. Les HBM marquent le début d’une structuration de la politique du logement en France. La politique du logement a évolué au gré des nouvelles lois et des réformes qui ont été adoptées selon le contexte et les problématiques de chacune des époques. La politique du logement a un impact direct sur l’évolution des ensembles de logements sociaux en milieu urbain jusqu’à aujourd’hui.Actuellement, le parc HBM du territoire de la ville de Lyon fait l’objet de programmes de réhabilitation d’envergure. Face au vieillissement de ces ensembles et au manque d’adaptation, le bailleur social GrandLyon Habitat a décidé d’investir dans ces ensembles de logements en misant sur une amélioration du cadre de vie des locataires, ainsi qu’une remise aux normes énergétiques et une valorisation de son patrimoine architectural. La cité Perrache et le quartier des États-Unis font l’objet de deux programmes de réhabilitation en cours de réalisation et témoignent de l’adaptabilité du logement social des années 1930 en milieu urbain.Toutefois, le contexte juridique, politique et urbain dans lequel évoluent les cités HBM, pose de nombreuses questions quant à leur avenir sur une échelle de temps plus longue. En effet, certaines contradictions entre l’état actuel de l’accès au logement et les nouvelles mesurent législatives nous mènent à nous interroger sur une potentielle forme de menace à l’égard de ces ensembles. Les HBM mériteraient de bénéficier d’une protection accrue quant à leur destination et à leur occupation permettant le maintien d’une population fragilisée en centre-ville.

This research work aims to demonstrate the impact of the law n° 2018-1021, from November 2018, about the management and construction of social housing. The Elan law is a legislative response against the budget cuts caused by the promulgation of the Finance Act for 2018, which has sharply reduced the self-financing capacity of social landlords. The new provisions of the Elan law modify the usual procedures for the construction of social housing. They also impact the organization of social landlords by forcing them to merge under certain conditions. In addition, the measures taken by law make it also possible, on one hand, to optimize the management of social housing and, on the other hand, to facilitate the sale of their assets. However, even if all these provisions made by the Elan law tend to favour the construction and management of social housing. They are nevertheless based on a daring gamble, a strong increase of the number of social housing sales.; Ce travail de recherche a pour but de démontrer l’impact de la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 sur la gestion et la construction de logement sociaux. La loi Elan est une réponse législative contre les réductions budgétaires provoquées par la promulgation de la loi de finances pour 2018 qui a fortement réduit la capacité d’autofinancement des bailleurs sociaux. Les nouvelles dispositions de la loi Elan modifient les procédures habituelles de construction de logement social. Elles impactent également l’organisation des bailleurs sociaux en les obligeant à fusionner sous certaines conditions. De plus, les mesures prises par loi permettent d’une part, l’optimisation de la gestion des logements sociaux et d’autre part, de faciliter la vente de leur patrimoine. Cependant, si toutes ces dispositions prises par la loi Elan tendent à favoriser la construction et la gestion des logements sociaux, celles-ci reposent sur le pari osé de l’augmentation considérable du nombre de ventes de logement social.

The evolution of French practices has impacted the construction field. This is why, improve urban tools is a crucial issue to be able to build more and better. The “Zone d’Aménagement Concerté” (ZAC), is a project of urban development used for more than twenty years old. According to every user, procedures defined by the ZAC are considered as too slow and too complex to apply. The ELAN law aims to clarify ZAC methods. The purpose of this dissertation is to analyze the issues reveled by ZAC uses, and to outline the improvements that the ELAN law provides.ELAN law allows us to believe in a better future for this urban tool.; L’évolution des moeurs et du mode de vie des français impactent la construction, il est donc nécessaire d’améliorer les outils opérationnels pour construire plus. La ZAC, est une opération d’aménagement utilisée abondement et de manière efficace depuis plus de vingt ans, néanmoins sa procédure jugée « trop complexe et trop lente » a fait l’objet de nouvelles modifications amenées par la loi ELAN. L’essentiel du mémoire consiste à analyser les différentes difficultés auxquelles est confrontée la ZAC ainsi que les mesures prises par cette nouvelle loi pour les améliorer.Ainsi, au vu de cette analyse il est possible d’envisager un avenir meilleur à cet outil qui pourtant ne semblait pas de bon augure.

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International audience; Le droit de l’urbanisme est un point d’observation privilégié et particulièrement éclairant de la « tectonique » institutionnelle à l’œuvre sur les territoires, autant que de l’évolution des rapports entre l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements.Deux grandes tendances se dégagent progressivement qui éclairent les forces à l’œuvre. Au niveau national, l’État réoriente sa stratégie en prenant de plus en plus appui sur l’échelon intercommunal pour mener à bien sa politique en matière d’urbanisme. Au niveau local, le bloc communal tend de moins en moins à être le centre de gravité des politiques d’urbanisme, les intercommunalités s’affirmant, non sans mal et interrogations, progressivement comme le véritable pivot de celles-ci.

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Le rôle de l’architecte dans les grands ensembles et plus largement dans le domaine de la réhabilitation du parc social est mal connu, mal reconnu. Paradoxalement, il est davantage connu des usagers et populations vivant sur place que par les architectes eux-mêmes. Sa présence apparait parfois illégitime par des maitrises d’ouvrages sociales qui confient pour certaines d’entres elles, ces opérations à des bureaux d’études uniquement. Ceci s’explique sans doute par l’histoire des grands ensembles qui a écarté petit à petit les architectes pour laisser place à de nouvelles professions émergentes (sociologues, urbanistes, ingénieurs, maitrise d’oeuvre sociales). Leur présence a engagé une perte graduelle de visibilité des architectes sur les questions urbaines et sociales, participant sans doute à un discrédit de son rôle sur ces questions qui influencent pourtant sa commande. La multiplicité exponentielle ces dernières années des acteurs présents dans l’équipe de maitrise d’oeuvre complexifie aussi son travail en le contraignant à ne regarder parfois que l’objet de sa mission. Pour autant cet acteur initialement issu de l’acte de bâtir, a un profil généraliste, proche du terrain et à la fois en recul, un savoir « horizontal » et « vertical » que sa vision du projet tente de croiser continuellement. En ce sens, cela en fait un acteur à nul autre pareil qu’il conviendrait de valoriser dans les projets de réhabilitation et plus globalement, d’urbanisme.

National audience; Le projet de loi ELAN actuellement débattu au Parlement propose de transformer en profondeur les modes de financement du logement social et l’organisation des bailleurs. Matthieu Gimat et Ludovic Halbert mettent en perspective les mesures qui ont accompagné, depuis le début des années 2000, l’évolution de ce secteur poussé à une plus grande rentabilité.

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Politique du logement : faut-il tirer sur l’ambulance ? par Pierre Madec le 30 mars 2018 dans Articles, Généralités 2 Imprimer Quasi-absents des débats de l’élection présidentielle, le logement, et les politiques publiques qui l’entourent, sont revenus sur le devant de la scène dès l’été 2017 sous l’angle, devenu maintenant habituel, du « gisement d’économies budgétaire » qu’ils constitueraient du fait d’un rapport coût/bénéfice élevé. A la veille de la présentation du projet de loi « Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique » (ELAN), revenir sur les contours de la politique du logement et son efficacité semble indispensable.

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Au cœur des débats budgétaires lors de l'examen de l'article 52 de la loi de finance pour 2018, au centre des discussions entourant l'actuelle élaboration du projet de loi ELAN (Evolution du logement et aménagement numérique), le secteur du logement social est en proie à de nombreuses critiques. Nous reviendrons sur celles-ci prochainement mais il semble dans un premier temps que rappeler quelques éléments de contexte soit indispensable. D'autant plus quand les décideurs publics affichent leur volonté de bousculer le modèle du "logement social à la française".