1. Introduction. Visualisation de données
- Author
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David Reymond, Laboratoire Information, Milieux, Médias, Médiations - EA 3820 ( I3M ), Université Nice Sophia Antipolis ( UNS ), Université Côte d'Azur ( UCA ) -Université Côte d'Azur ( UCA ) -Université de Toulon ( UTLN ), Laboratoire Information, Milieux, Médias, Médiations - EA 3820 (I3M), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), and COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Université de Toulon (UTLN)
- Subjects
numérique ,[ SHS.INFO.INGE ] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences/domain_shs.info.inge ,Computer science ,business.industry ,[SHS.INFO]Humanities and Social Sciences/Library and information sciences ,05 social sciences ,[ SHS.INFO.CONF ] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences/domain_shs.info.conf ,document ,infométrie ,visualisation de données ,0502 economics and business ,0509 other social sciences ,050904 information & library sciences ,business ,Humanities ,050203 business & management ,algorithmes ,Computer network - Abstract
La question de la visualisation est au cœur de la pensée, de la philosophie occidentale et de la science. Elle est aussi au cœur des pratiques scientifiques (Goody, 1979 ; Hofstadter, Dennett, & Henry, 1987) et de leurs écritures (Latour, 1993). Elle est aussi centrale – et ce d’autant plus à l’ère de la numérisation du signe – au sein des pratiques socio-cognitives en général, des pratiques communicationnelles en particulier. La visualisation de données qui s’impose aujourd’hui comme instrument d’interface aux données massives en médiateur ou traducteur, et dont l’herméneutique modifierait nos pensées, est soutenue par une étendue applicative sans précédent (Biha nic, 2015). Réservée jusqu’à peu aux sciences expérimentales, elle s’ouvre aujourd’hui à l’ensemble des SHS « pour lesquelles les sciences de l’information et de la communication possèdent un ensemble de ressources pour développer de multiples pistes de recherche » (Plantin, 2014). En effet, dans notre contexte, les données, source des humanités digitales (Berry, 2012), sont ces traces que nous laissons au cours de nos pratiques et comportements dans l’univers numérique, les traces que nous produisons au cours du vaste mouvement de déploiement de « l’internet of everything », qui expriment tout ou partie du vaste système relationnel dans le quel nous sommes inclus et que nous ne cessons d’alimenter. Ces traces d’édition, d’activité ou d’échange sont chacune, atomique, un témoin d’une réalité prise sous un certain angle de vue.
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- 2016
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