626 results on '"L. Kodjikian"'
Search Results
2. Uvéites sarcoïdosiques : regards croisés de l’ophtalmologiste et de l’interniste
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P. Sève, R. Jacquot, T. El Jammal, A. Bert, Y. Jamilloux, L. Kodjikian, and S. Giorgiutti
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2023
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3. Uveitis in children: Epidemiological, clinical and prognostic characteristics
- Author
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C. Rodier-Bonifas, E. Rochet, P. Seve, A. Duquesne, A.-M. Nguyen, P. Denis, L. Kodjikian, and T. Mathis
- Subjects
Ophthalmology - Published
- 2023
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4. The course of non-infectious uveitis in pregnancy: a retrospective study of 79 pregnancies
- Author
-
S. Giorgiutti, Y. Jamilloux, M. Gerfaud-Valentin, A. Bert, L. Ballonzoli, L. Kodjikian, AS. Korganow, V. Poindron, and P. Sève
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Cellular and Molecular Neuroscience ,Ophthalmology ,Sensory Systems - Published
- 2022
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5. La rétinopathie radique : données actuelles et perspectives
- Author
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C. Gilli, J. Thariat, S. Chacun, A.M. Nguyen, O. Loria, L. Kodjikian, and T. Mathis
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Oncology ,Radiology, Nuclear Medicine and imaging - Published
- 2022
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6. Kystotomie irienne au laser YAG
- Author
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A. Rezkallah, A. Alyami, L. Kodjikian, T. Mathis, and P. Denis
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Ophthalmology - Published
- 2023
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7. Diagnostic value of lumbar puncture for the etiological assessment of uveitis: a retrospective cohort of 188 patients
- Author
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R. Bernier, A. Gavoille, N. Chirpaz, Y. Jamilloux, L. Kodjikian, T. Mathis, and Pascal Sève
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Cellular and Molecular Neuroscience ,Ophthalmology ,Sensory Systems - Published
- 2022
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8. Consensus d’experts français sur les critères de choix d’un traitement de 1re intention dans la DMLA néovasculaire et importance du ratio bénéfice/risque à long terme
- Author
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A. Couturier, L. Kodjikian, S. Baillif, J.-B. Conart, C. Dot, M.-N. Delyfer, F. Matonti, V. Caillaux, E. Bousquet, A. Robinet, H. Massé, J. Uzzan, S. Mrejen, O. Semoun, Bordeaux population health (BPH), and Université de Bordeaux (UB)-Institut de Santé Publique, d'Épidémiologie et de Développement (ISPED)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
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medicine.medical_specialty ,Visual acuity ,genetic structures ,business.industry ,Retinal vasculitis ,Delphi method ,Macular degeneration ,medicine.disease ,Vascular occlusion ,eye diseases ,3. Good health ,03 medical and health sciences ,Ophthalmology ,0302 clinical medicine ,030221 ophthalmology & optometry ,Medicine ,[SDV.SPEE]Life Sciences [q-bio]/Santé publique et épidémiologie ,Onset of action ,medicine.symptom ,business ,Intensive care medicine ,Adverse effect ,Selection (genetic algorithm) - Abstract
Choosing a first-line treatment to optimize long-term outcomes is a major challenge for treating patients with neovascular age-related macular degeneration (AMD). The development of several new molecules makes it critical to identify the relevant factors to consider so as to provide an optimal risk-benefit ratio when initiating a treatment in naïve patients with neovascular AMD. This paper proposes a consensus established with the Delphi method (which includes a gradation in a consensus based on an analysis of the convergence rate of answers) to provide criteria that guide the ophthalmologist's decision for treatment initiation and follow-up in neovascular AMD patients. Fourteen questions were submitted to 93 French retina experts. Thirteen (93%) of the questions reached a consensus (≥50% of answers consensual). The criteria recommended to take into account were both efficacy and onset of action of the molecules, their safety, and the ability to decrease injection frequency. The primary criterion of expected efficacy of a molecule is a combination of the gain in visual acuity and resorption of retinal fluid. With regard to safety, experts recommend tighter follow-up for molecules currently in development, and at every scheduled visit, patients should be screened to identify early any potential adverse effects such as intraocular inflammation, retinal vasculitis or vascular occlusion. Experts also emphasize the importance of the packaging of the biological, with a preference toward prefilled syringes. Injection frequency is a key factor, and the authors recommended aiming for a maximal injection interval of 12 to 16 weeks. The stability of that maximum interval is also an important factor to consider in treatment selection.; Le choix d’un traitement de 1re intention pour optimiser les résultats à long terme est un enjeu majeur de la prise en charge des patients atteints de DMLA néovasculaire. Dans un contexte actuel de molécules en développement est apparue la nécessité d’identifier les critères indispensables à prendre en compte lors de la mise en place d’un traitement chez un patient naïf atteint de DMLA néovasculaire afin de garantir un rapport bénéfice/risque optimal à long terme. Cet article propose un consensus établi selon la méthodologie de type Delphi (en intégrant une gradation dans les consensus en fonction de l’analyse du taux de convergence des réponses) qui pourrait constituer une aide pour les ophtalmologistes pour l’initiation et le suivi du traitement des patients atteints de DMLA néovasculaire. Quatorze questions ont été soumises à un panel de 93 experts rétinologues français. Treize questions (93 %) ont obtenu un consensus (≥ 50 % de réponses consensuelles). Les experts recommandent ainsi de prendre en compte en priorité l’efficacité et la rapidité d’action respectives des molécules, leur sécurité d’utilisation ainsi que leur capacité d’espacement des injections. Le critère d’efficacité attendu en priorité d’une molécule est la combinaison de l’amélioration de l’acuité visuelle et de l’assèchement des fluides. En matière de sécurité d’utilisation, les experts recommandent une surveillance supplémentaire pour les molécules actuellement en développement, et ce à toutes les visites programmées, visant à détecter précocement d’éventuels effets indésirables tels que l’inflammation intraoculaire et accordent une place importante au conditionnement de la molécule. La capacité d’espacement des injections est importante à prendre en compte et il est recommandé d’atteindre un intervalle maximal compris entre 12 et 16 semaines. La stabilité de l’intervalle maximal atteinte par les patients est également un critère de choix important.
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- 2021
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9. Obstruction d’un MIGS
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A. Rezkallah, A. Barbarroux, L. Kodjikian, T. Mathis, and P. Denis
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Ophthalmology - Published
- 2022
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10. Consensus d’experts français sur la mise en œuvre pratique du régime Treat-and-Extend par anti-angiogéniques chez les patients atteints de DMLA exsudative
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S. Baillif, C. Creuzot-Garcher, C. Dot, L. Kodjikian, F. Matonti, S. Mrejen, S. Nghiem-Buffet, O. Semoun, and R. Tadayoni
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03 medical and health sciences ,Ophthalmology ,0302 clinical medicine ,Philosophy ,030221 ophthalmology & optometry ,Treat and extend ,Humanities ,3. Good health - Abstract
Resume L’optimisation des schemas de traitement des anti-angiogeniques est aujourd’hui un enjeu majeur de la prise en charge des patients atteints de DMLA exsudative. L’evolution des approches a conduit les retinologues a privilegier des regimes d’administration dit proactifs, permettant d’anticiper la recidive et de planifier a l’avance les injections intravitreennes d’anti-angiogenique, tel que le Treat-and-Extend. Neanmoins, un reel besoin d’uniformiser l’application de ce schema a ete identifie. Cet article propose un consensus etabli selon la methodologie de type Delphi qui pourrait constituer un guide pour la prise en charge des patients atteints de DMLA exsudative selon le schema d’administration T&E aux ophtalmologistes. Si certains aspects restent a ce jour non consensuels, cet article apporte des elements guidant la mise en œuvre du regime T&E. Les experts recommandent ainsi de realiser une dose de charge comprenant 3 IVT mensuelles en amont de la mise en place du T&E. Ils recommandent aussi d’ajuster les intervalles de reinjections de ± 2 semaines de maniere standard. Les intervalles sont alors diminues en cas de degradation anatomique et/ou fonctionnelle, ils sont maintenus lorsque l’intervalle de recidive est determine, et ils sont augmentes lorsqu’une amelioration anatomique et/ou fonctionnelle est observee. Un intervalle maximal entre 3 et 4 mois est recommande par les experts avec un maintien de l’intervalle maximal durant 1 an avant d’envisager une eventuelle sortie du T&E. En cas de baisse d’acuite visuelle importante liee a la pathologie et d’aggravation anatomique importante, il est recommande de repartir sur des injections mensuelles. En cas d’atteinte bilaterale, lorsqu’une synchronisation des rythmes d’injection des deux yeux est realisee, les experts recommandent de prendre l’intervalle le plus court.
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- 2021
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11. Catégorisation du degré d’urgence selon les actes ou situations en ophtalmologie
- Author
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Nicolas Leveziel, F. Audrun, J.-R. Fenolland, Sara Touhami, Sabine Defoort, Catherine Vignal, J. Lasudry, Antoine Rousseau, Marie-Noëlle Delyfer, Serge Doan, Bahram Bodaghi, L. Kodjikian, Nathalie Cassoux, P. Denis, Jean-Pierre Caujolle, J.-M. Giraud, C. Zech, C. Arndt, David Saadoun, Valérie Touitou, Claude Speeg-Schatz, and Marc Labetoulle
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Ophthalmology ,2019-20 coronavirus outbreak ,Categorization ,Coronavirus disease 2019 (COVID-19) ,Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) ,Applied psychology ,Viral therapy ,Psychology ,Triage ,Degree (music) ,Coronavirus Infections - Published
- 2020
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12. [Radiation-induced retinopathy: actual knowledge and new concepts]
- Author
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C, Gilli, J, Thariat, S, Chacun, A M, Nguyen, O, Loria, L, Kodjikian, and T, Mathis
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Retinal Diseases ,Humans ,Angiogenesis Inhibitors ,Radiation Injuries ,Eye ,Radiosurgery - Abstract
Radiation retinopathy is an occlusive vascular pathology following radiotherapy, generally targeted on the eye or peri-ocular structures. Despite increasingly precise techniques (stereotactic radiosurgery, proton therapy, etc.), the inclusion of the retina in the radiation field is sometimes unavoidable. This can lead to a severe pathology, which can ultimately cause blindness or even the anatomical loss of the eye when neovascular glaucoma occurs, due to the abnormal proliferation of neovessels. Radiation retinopathy have been described for more than a century, but it has recently seen great advances in both diagnosis and treatment. The advances of efficient and less invasive examinations in our clinical practice, such as OCT-angiography, allows for easier screening and diagnosis at earlier stages. Thus a new approach to the pathology is necessary, first of all through new definitions and classifications including previously undetected minimal forms. Furthermore, the recent appearance of intravitreal therapies by injection of anti-VEGF or dexamethasone implants has drastically changed the visual prognosis of these patients, who were previously treated only by retinal photocoagulation of the ischaemic areas. Recent studies have even shown the effectiveness of these new molecules in preventing the development of radiation retinopathy. This review of the literature provides an update on this disease and details how these recent diagnostic and therapeutic developments may play a role in the management of this complication.
- Published
- 2022
13. [Obstructed MIGS]
- Author
-
A, Rezkallah, A, Barbarroux, L, Kodjikian, T, Mathis, and P, Denis
- Subjects
Humans ,Glaucoma ,Intraocular Pressure - Published
- 2022
14. Inflammation oculaire induite par les inhibiteurs du checkpoint immunitaire
- Author
-
F. Chaudot, P. Sève, A. Rousseau, M. Alexandre, P. Fournie, P. Lozac’h, J. Keraen, M. Servant, R. Muller, B. Gramont, S. Touhami, H. Mahmoud, P.A. Quintart, S. Dalle, O. Lambotte, L. Kodjikian, and Y. Jamilloux
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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15. Phénotypes des patients porteurs d’uvéites sarcoïdosiques : identification de clusters à l’aide d’une classification hiérarchique
- Author
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T. El Jammal, C. Fermon, L. Kodjikian, C. Burillon, A. Hot, L. Perard, T. Mathis, Y. Jamilloux, and P. Sève
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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16. Uvéites et grossesse : une étude rétrospective bicentrique
- Author
-
S. Giorgiutti, M. Gerfaud-Valentin, Y. Jamilloux, A. Bert, E. Weber, G. Richard-Colmant, D. Krencker, L. Ballonzoli, L. Kodjikian, A.S. Korganow, V. Poindron, and P. Sève
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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17. Effet bénéfique du traitement immunosuppresseur dans les uvéites non-antérieures de la sarcoïdose
- Author
-
M. Leclercq, P. Sève, L. Biard, M. Vautier, F. Domont, G. Maalouf, G. Leroux, A. Toutée, C. Fardeau, S. Touhami, B. Bodaghi, L. Kodjikian, P. Cacoub, D. Saadoun, and A.C. Desbois
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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18. Diagnostic value of lumbar puncture for the etiological assessment of uveitis: a retrospective cohort of 188 patients
- Author
-
R, Bernier, A, Gavoille, N, Chirpaz, Y, Jamilloux, L, Kodjikian, T, Mathis, and Pascal, Sève
- Subjects
Cohort Studies ,Uveitis ,Retinal Detachment ,Humans ,Spinal Puncture ,Retrospective Studies - Abstract
To assess the relevance of lumbar puncture (LP) for the etiological diagnosis of uveitis and to establish predictive factors associated with its contributory use.We performed a retrospective study of patients with de novo uveitis who were referred to our tertiary hospital for etiological diagnosis of uveitis, between January 2003 and July 2018. We included patients who underwent a LP as part of the etiological assessment of uveitis. LP was considered as contributory if it led to the etiological diagnosis or to correct the initially suspected diagnosis.One hundred eighty eight of the 1211 patients referred for evaluation (16%) had an LP, among these patients, 93 (49.4%) had abnormal results including 69 (36.7%) patients with hypercellularity, 69 (36.7%) with hyperproteinorachia, and 28 (14.9%) with oligoclonal bands and/or increased IgG index. LP was considered as contributing to the diagnosis in only 31 (16.4%) cases, among which there were 10 (5.3%) contributions to the etiological diagnosis and 21 (11.2%) modifications in the diagnosis classification. Multivariate analysis established that African ethnicity (p0.001), bilateral uveitis (p = 0.01), presence of macular edema or retinal serous detachment (p = 0.048), presence of retinal vasculitis (p0.001), presence of neurological signs or symptoms (p = 0.01), and contributing cerebral MRI (p0.001) were all significantly associated with a contributory LP. LP did not lead to any therapeutic modification.LP direct contribution to the diagnosis was rare and most often detected non-specific abnormalities. LP should be performed only in cases of neurological clinical signs or symptoms, suspicion of multiple sclerosis, Vogt-Koyanagi-Harada, or syphilis.
- Published
- 2021
19. [A bleeding MIGS]
- Author
-
A, Rezkallah, H, Bouvarel, T, Mathis, L, Kodjikian, and P, Denis
- Subjects
Humans ,Glaucoma ,Hemorrhage ,Intraocular Pressure - Published
- 2021
20. Prévalence et implication clinique d’un test QuantiFERON positif dans une cohorte d’uvéites sarcoïdosiques
- Author
-
Pascal Sève, L. Kodjikian, Yvan Jamilloux, Mathieu Gerfaud-Valentin, Salim Trad, and E. Garneret
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les atteintes ophtalmologiques de la sarcoidose, au premier rang desquelles les uveites s’observent dans 25–50 % des cas. L’uveite tuberculeuse est le principal diagnostic differentiel. Dans les pays de faible endemie tuberculeuse, l’uveite tuberculeuse est rapportee dans la quasi-totalite des cas a une reponse d’hypersensibilite de type 4. Le QuantiFERON Test (QFT) a un role diagnostique de premier plan. Plusieurs etudes fondamentales ont montre que les antigenes mycobacteriens pourraient intervenir dans la pathogenie de certains cas de sarcoidose [1] . Patients et methodes Nous avons retrospectivement analyse les dossiers de la Cohorte Lyon Uveite Sarcoidosique incluant 299 patients prise en charge pour une uveite sarcoidosique entre 2007 et 2020. Les criteres d’inclusion etaient un diagnostic d’uveite sarcoidosique selon les criteres d’Abad modifie [2] , la realisation d’un QFT au diagnostic et une duree de suivi superieure a un an. Resultats Au total, 234 patients repondaient aux criteres d’inclusion dont 28/234 (12 %) avaient un QFT positif (mediane 1,67 U/mL, IQR [1,04–6,04], extremes [0,41–10]). L’âge moyen au diagnostic des 234 patients etait de 52 ans et 67 % des patients etaient de sexe feminin. La majorite des patients etaient d’origine caucasienne (64 %). On observait une majorite de panuveite (46 %). Les uveites etaient plus frequemment chroniques (65 %) et bilaterales (76 %). La sarcoidose etait prouvee histologiquement chez 71 % des patients, presume dans 23 % des cas et possible dans 6 %. Quatre-vingt-treize pour cent des patients ont recu un traitement local et 68 % une corticotherapie systemique, suivi par l’utilisation de methotrexate chez 26 % des patients et d’autres immunosuppresseurs chez 17 %. Un anti-TNFα n’etait prescrit que chez 6 patients dont un seul avait un QFT+. Apres un suivi median de 59 mois (extremes 12–168 mois), 57 % avaient une acuite visuelle normale. Une deficience visuelle moderee (acuite de l’œil le plus atteint Les patients QFT+ etaient significativement plus âges (59 ± 16 ans vs 51 ± 18 ans, p = 0,025), et presentaient plus de panuveites (43,7 % vs 34,3 %, p = 0,044) et d’uveites chroniques (82,1 % vs 62,1 %, p = 0,037). Par ailleurs, des calcifications pulmonaires ou mediastino-hilaires etaient plus frequemment observees dans ce groupe (37,0 % vs 16,1 %, p = 0,033) et etaient compatible avec des sequelles d’infection tuberculeuse pour 8/10 patients. Les autres caracteristiques n’etaient pas differentes. Une deficience visuelle moderee et severe etaient plus frequentes dans le groupe QFT+ (respectivement 35,7 % vs 18,9 %, p = 0,049 et 25,0 % vs 9,2 % p = 0,022). L’acuite visuelle de l’œil le plus atteint [IQR], etait 0,7 [0,2–1] dans le groupe QFT+ et 1 [0,6–1] dans le groupe QFT−, p = 0,044. Un traitement antituberculeux a ete prescrit chez 18 patients (bitherapie chez 10 patients et quadritherapie chez 8 patients). Aucun patient QFT+ n’a repondu a une quadritherapie antituberculeuse seule. Discussion Notre etude est la premiere a evaluer le QFT au sein d’une large cohorte d’uveite sarcoidosique ainsi que les caracteristiques des patients avec QFT+. La prevalence d’un QFT + dans notre etude est similaire a celles rapportees dans une cohorte d’uveites en pays non-endemique pour la tuberculose (92/710 [13 %] dans une serie neerlandaise [3] ). Dans plusieurs de ces etudes, la sarcoidose est l’etiologie la plus frequente associee a un QFT+. Nos resultats font apparaitre une limite des criteres de classification de l’uveite sarcoidosique recemment proposees par la standardization of uveitis nomenclature (SUN), qui considere un QFT+ comme critere d’exclusion. Tout comme en population generale, un QFT+ est plus frequent chez les patients plus âges. Ceci peut rendre compte de la plus grande proportion de panuveites chroniques et du pronostic visuel moins bon observes pour les patients QFT+ dans notre etude, ce qui rejoint les donnees connues pour les uveites sarcoidosiques chez les patients de plus de 50 ans. Conclusion Un peu plus de 10 % des uveites sarcoidosiques ont un QFT positif. Ces patients, plus âges, ont plus frequemment des formes panuveitiques chroniques et ont un moins bon pronostic visuel. Un QFT positif ne doit pas faire recuser le diagnostic d’uveite sarcoidosique devant une presentation ophtalmologique compatible et en presence de donnees paracliniques en faveur de ce diagnostic.
- Published
- 2021
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21. [Soemmering's ring on swept-source OCT]
- Author
-
A, Rezkallah, P, Leroux, T, Mathis, L, Kodjikian, and P, Denis
- Subjects
Lens Capsule, Crystalline ,Humans ,Capsule Opacification ,Tomography, Optical Coherence - Published
- 2021
22. Uvéites chez les patients vivant avec le VIH : une étude rétrospective multicentrique
- Author
-
M. Razafinimanana, L. Benjamin, D. Saadoun, B. Bodaghi, A. Toutée, E. Caumes, C. Katlama, V. Pourcher, P. Sève, L. Cotte, L. Kodjikian, Y. Serrar, H. Devilliers, P. Bielefeld, S. Mouries-Martin, R. Jaussaud, K. Angioi-Duprez, and T. Moulinet
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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23. Pronostic à long terme des choriorétinopathies de Birdshot traitées par corticoïdes : étude rétrospective de cohorte
- Author
-
D. Ferracci, T. Mathis, A. Gavoille, M. Gerfaud-Valentin, L. Kodjikian, and P. Sève
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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24. [Treatment of exudative age-related macular degeneration: Consensus of French experts for first-line treatment selection and the importance of long-term risk/benefit ratio]
- Author
-
A, Couturier, L, Kodjikian, S, Baillif, J-B, Conart, C, Dot, M-N, Delyfer, F, Matonti, V, Caillaux, E, Bousquet, A, Robinet, H, Massé, J, Uzzan, S, Mrejen, and O, Semoun
- Subjects
Vascular Endothelial Growth Factor A ,Consensus ,Intravitreal Injections ,Visual Acuity ,Wet Macular Degeneration ,Humans ,Angiogenesis Inhibitors ,Risk Assessment - Abstract
Choosing a first-line treatment to optimize long-term outcomes is a major challenge for treating patients with neovascular age-related macular degeneration (AMD). The development of several new molecules makes it critical to identify the relevant factors to consider so as to provide an optimal risk-benefit ratio when initiating a treatment in naïve patients with neovascular AMD. This paper proposes a consensus established with the Delphi method (which includes a gradation in a consensus based on an analysis of the convergence rate of answers) to provide criteria that guide the ophthalmologist's decision for treatment initiation and follow-up in neovascular AMD patients. Fourteen questions were submitted to 93 French retina experts. Thirteen (93%) of the questions reached a consensus (≥50% of answers consensual). The criteria recommended to take into account were both efficacy and onset of action of the molecules, their safety, and the ability to decrease injection frequency. The primary criterion of expected efficacy of a molecule is a combination of the gain in visual acuity and resorption of retinal fluid. With regard to safety, experts recommend tighter follow-up for molecules currently in development, and at every scheduled visit, patients should be screened to identify early any potential adverse effects such as intraocular inflammation, retinal vasculitis or vascular occlusion. Experts also emphasize the importance of the packaging of the biological, with a preference toward prefilled syringes. Injection frequency is a key factor, and the authors recommended aiming for a maximal injection interval of 12 to 16 weeks. The stability of that maximum interval is also an important factor to consider in treatment selection.
- Published
- 2021
25. Quelle conduite à tenir adopter vis à vis des injections intravitréennes (IVT) dans cette période d’épidémie au Covid-19 – SARS-CoV-2 ?
- Author
-
L. Kodjikian
- Subjects
2019-20 coronavirus outbreak ,Coronavirus disease 2019 (COVID-19) ,biology ,business.industry ,Viral Epidemiology ,Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) ,biology.organism_classification ,medicine.disease ,Virology ,Pneumonia ,Ophthalmology ,Pandemic ,Medicine ,business ,Betacoronavirus - Published
- 2020
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26. [How to approach management of surgical vitreoretinal disease during the SARS-CoV-2 Covid-19 pandemic?]
- Author
-
C, Arndt, M-N, Delyfer, L, Kodjikian, N, Leveziel, and C, Zech
- Subjects
Vitreous Body ,Betacoronavirus ,Eye Diseases ,Retinal Diseases ,SARS-CoV-2 ,Pneumonia, Viral ,COVID-19 ,Humans ,Ophthalmologic Surgical Procedures ,Emergencies ,Coronavirus Infections ,Pandemics ,Article - Published
- 2020
27. [Categorization of the degree of urgency according to ophthalmology procedures or situations]
- Author
-
C, Arndt, F, Audrun, B, Bodaghi, J-P, Caujolle, N, Cassoux, S, Defoort, M-N, Delyfer, P, Denis, S, Doan, J-R, Fenolland, J-M, Giraud, L, Kodjikian, M, Labetoulle, J, Lasudry, N, Leveziel, A, Rousseau, D, Saadoun, C, Speeg-Schatz, S, Touhami, V, Touitou, C, Vignal, and C, Zech
- Subjects
Adult ,Operating Rooms ,Eye Diseases ,Pneumonia, Viral ,Infant, Newborn ,COVID-19 ,Infant ,Ophthalmologic Surgical Procedures ,Severity of Illness Index ,Ophthalmology ,Child, Preschool ,Humans ,Emergencies ,Triage ,Child ,Coronavirus Infections ,Pandemics - Published
- 2020
28. [How to approach follow-up of uveitis patients during the Covid-19 pandemic?]
- Author
-
S, Touhami, D, Saadoun, L, Kodjikian, and B, Bodaghi
- Subjects
SARS-CoV-2 ,Pneumonia, Viral ,COVID-19 ,Antiviral Agents ,Uveitis, Anterior ,Telemedicine ,Article ,Hospitalization ,Uveitis ,Betacoronavirus ,Withholding Treatment ,Recurrence ,Intravitreal Injections ,Ambulatory Care ,Humans ,Steroids ,Coronavirus Infections ,Pandemics ,Immunosuppressive Agents ,Scleritis - Published
- 2020
29. [How to approach intravitreal injections during this COVID-19 pandemic ?]
- Author
-
L, Kodjikian
- Subjects
Diabetic Retinopathy ,SARS-CoV-2 ,Pneumonia, Viral ,Retinal Degeneration ,COVID-19 ,Retinal Neovascularization ,Article ,Betacoronavirus ,Macular Degeneration ,Intravitreal Injections ,Humans ,Emergencies ,Coronavirus Infections ,Pandemics ,Tomography, Optical Coherence - Published
- 2020
30. [Healthcare in the context of Covid-19]
- Author
-
L, Kodjikian
- Subjects
Ophthalmology ,Pneumonia, Viral ,Quarantine ,COVID-19 ,Humans ,Coronavirus Infections ,Delivery of Health Care ,Pandemics - Published
- 2020
31. Un MIGS hémorragique
- Author
-
A. Rezkallah, H. Bouvarel, T. Mathis, L. Kodjikian, and P. Denis
- Subjects
Ophthalmology - Published
- 2022
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32. L’Hydroxychloroquine : un traitement d’épargne cortisonique dans l’uvéite sarcoïdosique
- Author
-
Y. Jamilloux, L. Kodjikian, A. Bert, T. El Jammal, Pascal Sève, and Mathieu Gerfaud-Valentin
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Au cours de la sarcoidose, une uveite est rencontree chez 25 a 50 % des patients [1] . Peu d’etudes ont evalue l’efficacite des traitements d’epargne cortisonique dans l’uveite sarcoidosique. L’efficacite de l’hydroxychloroquine (HCQ) a ete evaluee et rapportee dans de nombreuses atteintes de la sarcoidose (cutanee, pulmonaire, articulaire, hypercalcemie), mais pas au cours des uveites. Patients et methodes Nous avons mene une etude retrospective afin d’evaluer l’efficacite et la tolerance de l’HCQ chez des patients atteints d’uveite sarcoidosique. Nous avons identifie tous les patients avec un diagnostic d’uveite sarcoidosique traites par HCQ dans notre CHU entre 2003 et 2019. Le diagnostic d’uveite sarcoidosique etait retenu comme prouve, probable ou presume selon les criteres d’Abad modifies [2] . Les patients etaient inclus s’ils etaient traites par HCQ pour une duree minimale de 6 mois, et ne devaient pas recevoir d’autre traitement d’epargne cortisonique a l’introduction de l’HCQ. La presentation ophtalmologique, la duree du traitement, son efficacite et les donnees de tolerance ont ete relevees. Resultats Parmi 294 patients presentant une uveite sarcoidosique, 29 ont ete traites par HCQ. Deux patients ont ete exclus en raison de l’utilisation concomitante d’un autre traitement a visee d’epargne cortisonique. Au total, 27 patients ont ete analyses : 17 uveites sarcoidosiques prouvees, cinq presumees et cinq probables. L’âge moyen etait de 61,1 ans (35-83), avec un sexe ratio femme/homme a 1,45. La distribution anatomique etait : dix panuveites, trois uveites posterieures, neuf uveites anterieures et intermediaires, deux uveites intermediaires, et trois uveites anterieures. 21 uveites etaient compliquees d’œdeme maculaire, douze de cataracte, et sept de glaucome secondaire. A l’initiation de l’HCQ, treize patients recevaient une corticotherapie orale a la dose moyenne de 20 mg/j, et les 14 autres presentaient une cortico-dependance topique. La duree moyenne du traitement etait de 23,3 (± 12,4) mois. Quatorze patients ont presente une rechute inflammatoire sous HCQ, avec un taux de rechutes qui diminuait de 207,6 avant l’introduction du traitement a 56,2 pour 100 patients-annees (p = 0,001). Quinze patients etaient toujours traites par HCQ a la fin du suivi. Parmi eux, quatre patients etaient egalement traites par corticotherapie systemique, avec une dose moyenne de ≤ 5 mg/j (2-5). Un seul patient recevait un traitement local, pour une poussee d’uveite anterieure. L’HCQ a ete arretee chez douze patients au cours du suivi, dont six pour inefficacite jugee par les cliniciens. Quatre patients ont presente des effets indesirables sous HCQ avec des troubles digestifs non severes chez deux patients, une hyperpigmentation induite, et la survenue d’une maculopathie attribuee a l’HCQ chez un patient. Ces effets indesirables ont ete a l’origine de l’arret de l’HCQ chez trois de ces patients. L’HCQ a ete arretee chez deux patients du fait d’une maculopathie severe liee a l’uveite empechant la surveillance maculaire sous HCQ. Un patient a egalement decide d’arreter l’HCQ sans justification. Sur l’ensemble des patients, la dose mediane de prednisone a diminue a 5 mg/j (2-30) (p = 0,02). Conclusion L’HCQ est une option interessante dans l’uveite associee a la sarcoidose en raison de son effet d’epargne cortisonique. Les donnees de tolerance sont rassurantes, avec notamment une surveillance maculaire possible pour la grande majorite des patients. Une etude prospective est necessaire pour confirmer ces resultats.
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- 2021
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33. Valeur du QuantiFERON, implication dans le diagnostic, la réponse au traitement au sein d’une cohorte d’uvéites
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M. Gerfaud-Valentin, L. Kodjikian, Salim Trad, Pascal Sève, W. Danjou, and Y. Jamilloux
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030203 arthritis & rheumatology ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,030221 ophthalmology & optometry ,Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La tuberculose est une cause rare d’uveite dans les pays en zone de faible endemie tuberculeuse avec une prevalence estimee entre 3,3 et 7,5 % dans les principales series europeennes recemment rapportees dans la litterature [1] . Materiels et methodes Nous avons realise une etude retrospective incluant les patients pour lesquels un test QuantiFERON avait ete prescrit, au sein d’une cohorte de patients referes en centre tertiaire pour un diagnostic d’uveite, entre janvier 2003 et decembre 2019. Le seuil de positivite du QuantiFERON etait de 0,35 UI/mL. Le diagnostic d’uveite etait etabli selon les criteres de la COTS [2] comprenant 4 criteres: signes cliniques compatibles avec une uveite tuberculeuse; l’exclusion d’uveites d’autres etiologies; la mise en evidence de la mycobacterie ou de son genome; un QuantiFERON positif ou une IDR positive ou la preuve d’une tuberculose guerie ou active sur la radiographie pulmonaire. Les patients etaient presumes atteints d’uveite tuberculeuse s’ils repondaient aux criteres 1 et 2 et a au moins un des criteres 3 et 4. Ont ete collectees les caracteristiques demographiques, cliniques et ophtalmologiques et la reponse au traitement anti tuberculeux. Nous avons calcule les differentes Sensibilites (Se), specificites (Sp), valeurs predictives positives (VPP) et valeurs predictives negatives (VPN) en fonction du seuil du QuantiFERON, avec construction d’une courbe ROC. Les facteurs de reponse a un traitement anti tuberculeux ont ete identifies avec le calcul des odds ratio (OR) et OR ajustes (ORa). Resultats Parmi les 1075 patients adresses pour uveites, 178 (16,5 %) avaient un QuantiFERON positif dont 105 (59 %) avaient un taux superieur a 2 UI/ml. Un test QuantiFERON positif prescrit devant une inflammation oculaire conduit a l’initiation d’un traitement anti tuberculeux chez 5,7 % (62/1075). Selon la COTS, 62 parmi ces 178 patients (34,8 %) ont eu un diagnostic d’uveite tuberculeuse et ont recu une quadritherapie standard pendant six mois. 70,9 % patients (44/62) etaient repondeurs au traitement anti tuberculeux. En analyse univariee un QuantiFERON avec une valeur superieure a 2 UI/mL constitue un facteur predictif de reponse au traitement anti tuberculeux avec un OR a 31, 66 (95 % IC 7,00–143,24; p Discussion Dans notre serie, nous avons observe une mediane du test QuantiFERON plus elevee dans le groupe uveites tuberculeuses que dans le groupe uveites non-repondeuses au traitement anti tuberculeux avec une meilleure reponse au traitement anti tuberculeux lorsque le test QuantiFERON etait superieur a 2 UI/mL. Cette approche est interessante et peut etre utilisee pour aider le clinicien a instaurer ou non un traitement anti tuberculeux et en predire la reponse. Dans l’etude de Gineys et al. de 2011, la reponse au traitement anti tuberculeux etait egalement meilleure avec 15 succes contre 10 echecs avec le test QuantiFERON a 7,67 contre 1,22 respectivement (p = 0,026) [3] . Conclusion Nous rapportons ici la serie la plus importante d’utilisation du test Quantiferon pour le diagnostic etiologique des uveites. Alors qu’une proportion importante (1/6e) de patients referes pour une uveite presente un test QuantiFERON positif, celui-ci n’entraine la prescription d’un traitement specifique que dans 1/3 des cas positifs. Toutefois, lorsqu’il est initie, ce traitement est efficace dans la grande majorite des cas. Un seuil de 2 UI/mL est associe a une meilleure reponse au traitement anti tuberculeux.
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- 2020
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34. [Experts' opinion: Updating good practices for intra-vitreous injection. Recommendations of the French Ophthalmology Societythe French Hospital Hygiene Society]
- Author
-
S-Y, Cohen, L, Kodjikian, F, Devin, M-N, Delyfer, C, Dot, H, Oubraham, S, Razavi, R, Tadayoni, B, Bodaghi, L-S, Aho, A-M, Rogues, M, Soulias-Leveziel, and J-F, Korobelnik
- Subjects
Ophthalmology ,Safety Management ,Intravitreal Injections ,Humans ,Hygiene ,France ,Anesthetics, Local ,Practice Patterns, Physicians' ,Expert Testimony ,Hospitals ,Societies, Medical ,Checklist ,Monitoring, Physiologic - Published
- 2019
35. Une forme de choroïdite serpigineuse maculaire
- Author
-
C Maurin, C Granier, M P Delolme, Frédéric Chiambaretta, and L Kodjikian
- Subjects
03 medical and health sciences ,Ophthalmology ,Choroiditis ,medicine.medical_specialty ,0302 clinical medicine ,business.industry ,030221 ophthalmology & optometry ,Medicine ,business ,030217 neurology & neurosurgery ,Multifocal choroiditis - Published
- 2016
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36. Évaluation de l’intérêt du monitorage des anti-TNF-α dans les uvéites non-infectieuses : à propos de 44 patients
- Author
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L. Kodjikian, Pascal Sève, L. Sejournet, and Yvan Jamilloux
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les anticorps anti-TNF-α, en particulier l’adalimumab, sont indiques dans le traitement des uveites chroniques non–infectieuses (UCNI). Plusieurs etudes en rhumatologie et en gastro-enterologie ont montre l’interet du monitorage des taux sanguins d’anti-TNF-α, tant pour l’adaptation therapeutique que sur le plan medico-economique. Aucune etude n’a evalue ce monitorage dans la prise en charge des UCNI. L’objectif de ce travail etait donc d’evaluer l’interet du monitorage de l’adalimumab sur l’espacement des injections et l’adaptation therapeutique chez les non-repondeurs dans les UCNI. Materiels et methodes Nous avons analyse retrospectivement les dossiers de patients atteints d’UCNI pris en charge dans le service de medecine interne (Hopital de la Croix-Rousse, Lyon), de juin 2003 a juillet 2019, traites par adalimumab et chez qui au moins un dosage de sa concentration sanguine couple a une recherche d’anticorps anti-adalimumab avaient ete realises. Les patients ayant une uveite associee a une spondyloarthrite etaient exclus. Resultats Parmi 98 patients traites par adalimumab porteurs d’une UCNI, 98 ont ete traites par adalimumab, dont 44 ont beneficie d’un monitorage de l’anti-TNF. L’âge moyen etait de 41 (19-73) ans et le sex-ratio hommes/femmes de 0.71. Le type anatomique de l’uveite etait le suivant : uveite anterieure (n = 7, 13,7 %), intermediaire (n = 7, 18,2 %), posterieure (n = 13, 29,5 %) et panuveite (n = 17, 38,6 %). La repartition etiologique etait la suivante : uveite idiopathique (n = 15), arthrite juvenile idiopathique (n = 5), maladie de Behcet (n = 4), sarcoidose (n = 4), maladie de Vogt Koyanagi Harada (n = 3), maladie de birdshot (n = 3), pars planite (n = 3), syndrome de Blau, maladie de Crohn, syndrome de Cogan, choroidite ponctuee interne, ophtalmie sympathique, choroidite serpigineuse et choroidite multifocale (un cas chacun). Entre un et quatre monitorages/patient ont ete realises au cours du suivi. Le monitorage a ete realise chez des patients stables ou repondeurs avant d’envisager un espacement des injections (n = 48), devant une suspicion d’inobservance (n = 1), chez des patients non-repondeurs primaires (n = 11) et chez des patients non-repondeurs secondairement (apres une reponse initiale, n = 20). 37 adalimumabemies se situaient au-dessus du seuil considere comme efficace (moyenne : 9,6 μg/mL, extremes : 5,1–16) tandis que 43 valeurs etaient abaissees ou indetectables (moyenne : 1,55 μg/mL ; extremes : 0–4,7). Les patients repondeurs avaient un taux d’adalimumab significativement plus eleve que les non repondeurs (repondeurs : mediane 6,88 μg/mL, non-repondeurs : mediane 3,42 μg/mL). Sept patients (5 non repondeurs et 2 repondeurs) presentaient une immunisation avec un taux d’anticorps anti-adalimumab compris entre 7,76 et 316,3 μg/mL. Un patient avait une uveite stable malgre un taux d’anticorps anti-adalimumab eleve et un taux d’adalimumab bas, l’uveite est restee stable apres arret de l’adalimumab. L’autre patient avait une uveite stable avec un niveau eleve d’adalimumab et des anticorps anti-adalimumab non significatif (7,76 UI/mL). L’adalimumab a ete poursuivi et les anticorps ont disparu sur le monitorage suivant. Parmi les repondeurs, un espacement des intervalles d’injection a ete realise 23 fois. Pour les 11 non-repondeurs primaires, ont ete realises : un rapprochement des injections (n = 4), une augmentation de la dose d’adalimumab (n = 1) et un switch therapeutique vers du methotrexate (n = 1), de l’interferon (n = 3), de l’infliximab (n = 1) ou du golimumab (n = 1). Pour les 20 non-repondeurs secondaires, ont ete realises : un rapprochement des injections (n = 9), une augmentation de dose (n = 1) et un switch therapeutique de l’interferon (n = 1), du tocilizumab (n = 1) ou du golimumab (n = 2), tandis qu’aucune modification therapeutique n’a ete proposee chez cinq patients (donnee manquante = 1). A l’issue de l’ajustement therapeutique chez les patients non-repondeurs, un meilleur controle de l’inflammation a ete observe dans 96 % des cas. Conclusion Notre etude est la premiere a evaluer l’apport du monitorage pharmacologique des anti-TNF-α au cours des UCNI. Le monitorage de l’adalimumab peut permettre d’adapter le traitement chez les non-repondeurs : rapprochement des injections ou augmentation de la posologie en cas de concentration basse, rotation therapeutique vers une autre classe de traitement en cas de concentration normale ou en cas d’immunisation. De facon etonnante, deux patients consideres comme repondeurs presentaient une immunisation. Des etudes prospectives sont necessaires pour evaluer l’interet, notamment medico-economique, du monitorage des anti-TNF-α dans les uveites chronique non-infectieuses.
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- 2020
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37. [Treatment of noninfectious intermediate uveitis, posterior uveitis, or panuveitis]
- Author
-
C, Couret, J-B, Ducloyer, S, Touhami, K, Angioi-Duprez, M-B, Rougier, P, Labalette, C, Titah, I, Cochereau, L, Kodjikian, F, Mura, C, Chiquet, M, Weber, and B, Bodaghi
- Subjects
Panuveitis ,Vision Disorders ,Humans ,Uveitis, Posterior ,Glucocorticoids ,Uveitis, Intermediate ,Immunosuppressive Agents ,Tomography, Optical Coherence - Abstract
Controlling long-term inflammation during non-infectious intermediate, posterior or panuveitis while limiting side effects remains challenging. There is no standardized pre-therapeutic evaluation providing diagnostic certainty, but some simple tests allow us to identifiy the main etiologies. The ophthalmologist identifies the type of uveitis, and the internist completes the investigations according to the ophthalmologist's findings. Fundus photographs, optical coherence tomography, and fluorescein and indocyanine green angiography should be considered during diagnosis and follow-up. Ocular complications of uveitis are numerous. They require close monitoring and specific medical and sometimes surgical management. The growing number of available drugs makes it possible to optimize the management of these conditions with varied etiologies and presentations. Currently, systemic corticosteroids remain the mainstay of therapy, and other alternatives are considered in the case of poor tolerance, steroid resistance or dependence. The choice of a systemic, periocular or intravitreal treatment depends on several factors: chronicity or recurrence of uveitis, duration, bilaterality, association with a systemic inflammatory disease, the presence of contraindications to certain treatments, and also socioeconomic constraints. It is of the utmost importance to find the best compromise allowing tight control of ocular inflammation by means of adapted systemic and/or local treatment while avoiding the main complications.
- Published
- 2019
38. [Performance of ultra-wide field retinophotography for screening of diabetic retinopathy]
- Author
-
T, Mathis, T, Lereuil, L, Bruneteau, C, Apoustoulo, C, Vartin, C, Chambard, P, Denis, and L, Kodjikian
- Subjects
Adult ,Aged, 80 and over ,Male ,Diabetic Retinopathy ,Time Factors ,Humans ,Mass Screening ,Female ,Prospective Studies ,Fluorescein Angiography ,Middle Aged ,Sensitivity and Specificity ,Aged - Abstract
Early diagnosis of diabetic retinopathy is a public health issue. Fundus retinophotography (FRP) is widely used for the detection of the disease. Recently, ultra-wide field retinophotography (WFRP) device allows imaging of approximately 80% of the retinal surface in a single image. The goal of the present study was to evaluate the efficacy of WFRP in the diagnosis and gradation of diabetic retinopathy compared to the gold standard of FRP.The non-mydriatic Optos P200Tx was used for WFRP imaging. FRP in the 9 positions of gaze was then acquired with the Topcon TRC-NW6S after pupillary dilation. The processing time for each imaging modality was recorded.One hundred and sixteen eyes of 58 patients were included in this study. Fourteen eyes were excluded from the analysis due to insufficient imaging quality. WFRP sensitivity was 96% and specificity was 92%. Only 6 eyes received a higher severity grade of diabetic retinopathy by WFRP compared to FRP. In these cases, when the WFRP was analyzed in the same field as the FRP, the severity grade was similar for 5 of the 6 eyes. The mean time of acquisition was significantly lower for WFRP compared to FRP.WFRP is fast and effective in screening for diabetic retinopathy. The severity grade of the disease was similar to the gold standard of FRP in most cases. WFRP could thus be used in mass screening for diabetic retinopathy.
- Published
- 2018
39. Prognostic factors of liver metastases from uveal melanoma
- Author
-
Stéphanie Baillif, Justus G. Garweg, Jean-Daniel Grange, Michel Rivoire, Stéphano Baldo, and L. Kodjikian
- Subjects
Adult ,Male ,Uveal Neoplasms ,Oncology ,medicine.medical_specialty ,medicine.medical_treatment ,Population ,Antineoplastic Agents ,610 Medicine & health ,Cellular and Molecular Neuroscience ,Internal medicine ,medicine ,Hepatectomy ,Humans ,education ,Melanoma ,Survival rate ,Aged ,Retrospective Studies ,Aged, 80 and over ,Chemotherapy ,education.field_of_study ,medicine.diagnostic_test ,business.industry ,Proportional hazards model ,Liver Neoplasms ,Retrospective cohort study ,Middle Aged ,Prognosis ,medicine.disease ,Sensory Systems ,Survival Rate ,Ophthalmology ,Abdominal ultrasonography ,Female ,business ,Follow-Up Studies - Abstract
Objectives: This study was designed to assess survival and identify prognostic factors for liver metastases diagnosed by systematic screening in uveal melanoma patients. Methods: Among 602 consecutive patients treated over 10 years for uveal melanoma and followed by systematic semi-annual hepatic screening (abdominal ultrasonography), 63 (10.5%) developed liver metastases; these patients form the basis of this study. Factors including patient demographics, characteristics of the uveal tumor, metastasis-free interval, severity of liver metastatic involvement, and treatments of metastases were studied retrospectively regarding their prognostic value, using univariate (Kaplan-Meier method) and multivariate (Cox model) analyses. Results: Thirty-five patients (55.6% of the metastatic population) received systemic chemotherapy or best supportive care only; 14 patients (22.2% of the metastatic population) diagnosed with diffuse liver involvement had cytoreductive surgery and intra-arterial chemotherapy; 14 (22.2% of the metastatic population) had complete surgical removal of liver metastases followed by postoperative intra-arterial chemotherapy. No significant surgical complications were experienced. The median overall survival after diagnosis of liver metastases was 15 months. It reached 25 months for selected patients with complete resection (P=0.0002). In this cohort of 63 patients, ten or fewer preoperatively diagnosed metastases and primary uveal melanoma not involving the ciliary body were independently associated with better prognosis. Conclusions: This study suggests that selected patients with screened liver metastases from uveal melanoma may benefit from aggressive treatment, including surgery. The two independent favorable prognostic factors are fewer than ten metastases at screening and the absence of ciliary body involvement
- Published
- 2018
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40. [Uveitis: From diagnosis to treatment]
- Author
-
D, Saadoun, S, Trad, P, Bielfeld, D, Sene, S, Abad, G, Kaplanski, C, Terrada, L, Kodjikian, B, Bodaghi, and P, Seve
- Subjects
Biological Therapy ,Uveitis ,Prevalence ,Humans ,Diagnostic Techniques, Ophthalmological ,Immunosuppressive Agents - Published
- 2018
41. Évaluation médico-économique d’une stratégie standardisée pour le diagnostic étiologique des uvéites : résultats de l’étude ULISSE
- Author
-
Pascal Sève, A. De Parisot, Grégory Pugnet, Sophie Rivière, Boris Bienvenu, L. Kodjikian, Neila Sedira, Philip Bielefeld, M. André, Nathalie Tieulie, Bahram Bodaghi, Yvan Jamilloux, Emmanuel Héron, Pascal Cathébras, P. Guerre, Ulisse, and S. David
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction L’objectif de cette etude etait d’evaluer de maniere prospective les consequences financieres d’une approche diagnostique standardisee par rapport a une strategie ouverte pour le diagnostic etiologique des uveites. Patients et methodes L’etude ULISSE (PHRC 2009) etait un essai comparatif randomise, de non-inferiorite, prospectif et multicentrique. Les patients consecutifs atteints d’uveite, suivis ou consultant dans l’un des departements d’ophtalmologie des centres participants, ont ete inclus. Dans le groupe standardise, tous les patients presentaient un bilan minimal, quel que soit le type d’uveite (numeration globulaire complete, taux de sedimentation erythrocytaire, proteine C reactive, test cutane a la tuberculine, serologie de la syphilis et radiographie pulmonaire), suivis d’investigations complementaires plus complexes en fonction des constatations ophtalmologiques (type anatomique, lateralite, caractere granulomateux, evolution, presence de signes specifiques). Dans le groupe ouvert, l’ophtalmologiste pouvait ordonner n’importe quel type d’examens complementaires. Le resultat principal etait le cout moyen par patient de chaque strategie. Resultats Neuf cent trois patients ont ete inclus entre janvier 2010 et mai 2013. Le cout moyen par patient de la strategie standardisee etait de 182,97 euros [IC95 % (173,14 ; 192,80)] et le cout moyen par patient de la strategie ouverte etait de 251,75 euros [IC95 % (229,24 ; 274,25)]. Par consequent, le cout moyen par patient de la strategie standardisee etait significativement inferieur au cout moyen par patient de la strategie ouverte (p Conclusion La strategie standardisee, bien que non-inferieure a la strategie ouverte en termes de rentabilite diagnostique, permet des economies significatives pour le diagnostic etiologique des uveites.
- Published
- 2019
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42. Épidémiologie des uvéites du point de vue de l’interniste : étude rétrospective de 912 cas
- Author
-
L. Kodjikian, Yvan Jamilloux, M. Guillaud, P. Denis, G. Richard-Colmant, Mathieu Gerfaud-Valentin, René Ecochard, Pascal Sève, and P.J. Bertrand
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction L’epidemiologie des uveites varie selon de nombreux facteurs : geographiques, ethniques, genetiques, environnementaux, ainsi que le mode de recrutement des patients dans les cohortes. En France, peu d’etudes epidemiologiques ont ete conduites, avec essentiellement une serie de 927 patients atteints d’uveite chronique dans un centre d’ophtalmologie. L’objectif de cette etude est donc de decrire les presentations cliniques et les etiologies des uveites referees pour la prise en charge diagnostique dans un service de medecine interne francais tertiaire. Patients et methodes Etude retrospective des patients ayant eu un diagnostic d’uveite et adresses au service de medecine interne pour le diagnostic etiologique ou la prise en charge, entre janvier 2003 et decembre 2018. Les entites purement ophtalmologiques, diagnostiquees par l’examen l’ophtalmologique seul (n = 205) et les uveites survenant dans le cadre d’une entite connue susceptibles d’etre responsables d’une uveite (n = 102) ont ete exclues. Nous avons analyse la repartition etiologique suivant les donnees demographiques et la presentation anatomo-clinique des uveites. Resultats 1115 patients ont referes dans notre service ; apres l’elimination de 113 patients en raison de donnees manquantes, nous avons retenu 912 observations. L’âge moyen au diagnostic etait de 48,8 ans ; 59,8 % des patients etaient de sexe feminin et 78,2 % etaient caucasiens. Les uveites anterieures etaient les plus frequentes (n = 370 ; 40,6 %), suivies des pan-uveites (n = 289 ; 31,7 %), des uveites posterieures (n = 171 ; 18,8 %) et intermediaires (n = 82 ; 9 %). L’uveite etait bilaterale dans 58,9 % des cas et evoluait sur un mode chronique dans 66,7 % des cas. Au terme d’investigations systematiques, le diagnostic d’uveite idiopathique etait retenu dans 428 (46,9 %) cas. Pour les uveites ayant eu un diagnostic final, 37 % etaient associees a une maladie systemique, 11 % a une maladie infectieuse, 1,8 % a un lymphome et 0,8 % a une toxicite medicamenteuse. 2,3 % des uveites etaient des entites purement ophtalmologiques. Au sein des maladies systemiques, les plus representees etaient : la sarcoidose (17 %), les spondyloarthrites et les uveites associees a l’antigene HLA-B27 (12,5 %) et la maladie de Behcet (3,1 %). Les etiologies infectieuses les plus frequentes etaient : la tuberculose (69 %), la syphilis (10 %) et la maladie de Lyme (10 %). Les uveites anterieures etaient le plus souvent liees aux spondyloarthropathies ou au HLA-B27 (39,4 %), les uveites intermediaires a la sarcoidose (18,3 %) et les uveites posterieures a la sarcoidose ou a la maladie de Behcet (5,3 %). Les etiologies infectieuses et la sarcoidose etaient plus frequentes chez les sujets âges de > 60 ans alors que les maladies systemiques (notamment liees au HLA-B27 ou la maladie de Behcet) etaient plus souvent en cause chez les patients âges de Conclusion Nous decrivons une des plus grandes cohortes europeennes d’uveites adressees vers un service de medecine interne. La part importante de maladies systemiques souligne le besoin d’une approche pluridisciplinaire afin de reduire le delai diagnostic. La repartition etiologique est dependante des caracteristiques demographiques des patients et des uveites.
- Published
- 2019
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43. Qualité de vie et uvéites : données de l’étude ULISSE (Uvéites : évaluation cLInique et médico-économique d’une strategie Standardisée pour le diagnostic Etiologique)
- Author
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Grégory Pugnet, Laurent Perard, L. Kodjikian, A. Bron, Marie-Hélène Errera, Pascal Sève, M. André, P. Guerre, P.J. Bertrand, Philip Bielefeld, Nathalie Tieulie, and Yvan Jamilloux
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les uveites sont susceptibles d’alterer la qualite de vie, par la baisse d’acuite visuelle, la douleur oculaire et leurs consequences sur les interactions sociales, professionnelles et le bien-etre des patients. Cet impact a ete mesure dans plusieurs cohortes, sur des populations assez heterogenes. L’objectif de cette etude etait d’evaluer de facon prospective la qualite de vie au sein des patients de l’etude ULISSE. Patients et methodes L’etude ULISSE visait a evaluer de facon prospective l’efficience d’une strategie diagnostique standardisee au cours des uveites. Au total, 903 patients faisant l’objet d’un diagnostic inaugural d’uveite ont ete inclus entre 2010 et 2013, avec une randomisation par centres entre strategie diagnostique standardisee et libre. Deux questionnaires de qualite de vie valides etaient proposes aux patients a l’inclusion et a 6 mois de suivi : Visual Fonction Quality 25 (VFQ-25), une echelle de qualite de vie ophtalmologique specifique, et Short Form Health Survey 36 (SF-36), une echelle de qualite de vie generale liee a la sante. Les reponses cotent pour differentes dimensions gradees de 0 a 100, 100 representant le meilleur fonctionnement possible. Les donnees demographiques et les caracteristiques de l’uveite etaient recueillies a l’inclusion et correlees a la qualite de vie. Resultats Au total, 466 patients ont rempli le questionnaire VFQ-25 a l’inclusion. Les non-repondeurs a M0 etaient significativement plus nombreux dans le groupe strategie diagnostique libre. L’âge median au diagnostic de l’uveite etait de 44,5 ans (18,7–88,6) ; 55,8 % des patients etaient de sexe feminin. Une majorite exercait une activite professionnelle (68,1 %), 1,5 % etaient en inactivite en raison des consequences de l’uveite. 64,7 % des patients presentaient une uveite aigue, 21,6 % une uveite chronique et 13,8 % une uveite recidivante. On notait une majorite d’uveites anterieures (69 %), suivi des pan-uveites (13,5 %), uveites posterieures (12,3 %) et intermediaires (11,9 %). Les uveites etaient unilaterales dans 61,3 % des cas. Le score composite moyen a M0 etait de 80,7 (± 16). Les dimensions les plus alterees etaient la sante generale (55,13), la vision generale (65,2) et la douleur oculaire (66,0). En analyse multivariee, le sexe feminin, l’âge et la presence d’une pan-uveite etaient significativement associes avec un score de qualite de vie plus bas (p Au total, 138 patients ont rempli le questionnaire a 6 mois. Il n’y avait pas de difference significative entre repondeurs et non repondeurs sur les variables demographiques et les caracteristiques de l’uveite. Le score composite moyen etait significativement meilleur (84,8). En analyse univariee, aucun facteur n’etait associe de facon significative a l’evolution du score composite, y compris la presence d’un diagnostic etiologique. Au total, 425 patients ont rempli le questionnaire SF-36 a l’inclusion. La moyenne etait de 47,1 pour le resume physique et de 42,9 pour le resume mental. Au total, 115 patients ont repondu a M6. Le score composite moyen etait de 48,0 pour le resume mental, soit une amelioration significative, et 45,0 pour le resume physique, sans significativite. L’evolution du score SF-36 n’etait pas non plus significativement associee a la presence d’un diagnostic. Conclusion Ce travail presente la plus grande cohorte d’uveites examinee sous l’angle de qualite de vie. Les scores sont moindres que ceux observes en population generale. L’âge, le sexe feminin et la presence d’une pan-uveite sont associes a une qualite de vie plus basse ; l’existence d’un diagnostic etiologique ne semble pas l’influencer. La mesure de la qualite de vie peut constituer un critere d’evaluation pour les cliniciens.
- Published
- 2019
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44. Prise en charge de l’œdème maculaire secondaire à une occlusion veineuse rétinienne
- Author
-
Benjamin Wolff, E. Fourmaux, W. Roquet, L. Kodjikian, David Gaucher, Jean-François Girmens, Stéphanie Baillif, Agnès Glacet-Bernard, S. Nghiêm-Buffet, H. Massé, and Ramin Tadayoni
- Subjects
Gynecology ,medicine.medical_specialty ,Retinal Vein ,business.industry ,Drug Implants ,Treatment outcome ,medicine.disease ,Ophthalmology ,Central retinal vein occlusion ,Occlusion ,medicine ,Branch retinal vein occlusion ,Ranibizumab ,business ,Macular edema ,medicine.drug - Abstract
Resume Contexte Ces dernieres annees, les injections intravitreennes ont complete les modalites de prise en charge des œdemes maculaires (OM) secondaires a une occlusion veineuse retinienne (OVR). Cet article a pour objectif de proposer une mise a jour de la prise en charge de l’OM secondaire a une OVR. Methode Un groupe de travail s’est reuni autour de l’analyse de la litterature effectuee sur Embase/PubMed, sur les traitements des occlusions veineuses ayant une autorisation de mise sur le marche et rembourses sur le territoire francais. Au total, 33 articles ont ete retenus. Un consensus au sein du groupe pour des recommandations basees sur ces donnees de la litterature et leurs experiences cliniques a ete trouve et rapporte dans cet article. Resultats La prise en charge de l’OM secondaire a une occlusion de branche veineuse retinienne (OBVR) ou a une occlusion de veine centrale de la retine (OVCR) differe sur un certain nombre de points. Des modalites de bonnes pratiques de prise en charge ont ainsi ete discutees, separement dans les OBVR et les OVCR, en prenant en compte differents parametres oculaires ou associes. Discussion Le ranibizumab et l’implant de dexamethasone sont des traitements de premiere intention de la baisse visuelle due a l’OM secondaire a une OVR. Le choix de l’un ou l’autre de ces medicaments peut se faire en tenant compte de differents parametres oculaires mais aussi extra-oculaires. Un changement de traitement vers l’un ou l’autre ou vers le laser peut aussi etre envisage durant le suivi.
- Published
- 2015
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45. [Therapeutic strategy for the treatment of non-infectious uveitis proposed by an expert panel]
- Author
-
E, Diwo, P, Sève, S, Trad, P, Bielefeld, D, Sène, S, Abad, A, Brézin, P, Quartier, I, Koné Paut, M, Weber, C, Chiquet, M H, Errera, J, Sellam, P, Cacoub, G, Kaplanski, L, Kodjikian, B, Bodaghi, and D, Saadoun
- Subjects
Biological Therapy ,Uveitis ,Biological Products ,Adrenal Cortex Hormones ,Tumor Necrosis Factor-alpha ,Practice Guidelines as Topic ,Antibodies, Monoclonal ,Humans ,Expert Testimony ,Immunosuppressive Agents - Abstract
Conventional immunosuppressive drugs, anti-TNF alpha and other biotherapies used in clinical practice are capable of controlling non-infectious anterior uveitis, posterior uveitis and panuveitis. The present work has been led by a multidisciplinary panel of experts, internists, rheumatologists and ophthalmologists and is based on a review of the literature. In case of corticodependency or sight-threatening disease, conventional immunosuppressive drugs (methotrexate, azathioprine and mycophenolate mofetil) and/or anti-TNF alpha (adalimumab, infliximab) are used to achieve and maintain remission. Interferon is an efficient immunomodulatory treatment, as a second-line therapy, for some therapeutic indications (refractory macular edema, Behçet's vascularitis). Other biologics, especially tocilizumab, are showing promising results. Local treatments (corticosteroids, sirolimus etc.) are adjuvant therapies in case of unilateral inflammatory relapse. Therapeutic response must be evaluated precisely by clinical examination and repeated complementary investigations (laser flare photometry, multimodal imaging, perimetry, electroretinography measures).
- Published
- 2018
46. [Screening for reading difficulties in Parkinson's disease: An evaluation of the Alouette test]
- Author
-
T, Mathis, H, Rauber, L, Sautivet, C, Chambard, P, Denis, T, Danaila, and L, Kodjikian
- Subjects
Male ,Visual Acuity ,Parkinson Disease ,Middle Aged ,Mental Status and Dementia Tests ,Severity of Illness Index ,Pursuit, Smooth ,Dyslexia ,Reading ,Case-Control Studies ,Disease Progression ,Humans ,Mass Screening ,Female ,Aged - Abstract
Reading disorders in Parkinson's disease (PD) are poorly evaluated due to the lack of validated tests to screen for them. They are often attributed to hand tremors associated with the disease. In this study, we evaluated the "alouette test" validated for dyslexia screening, in PD by comparing the results to healthy patients.The "alouette test" was conducted on a fixed surface to avoid errors related to tremor. A fixation and tracking test were then performed. All the tests were filmed to be analyzed later by 2 examiners blinded to the neurological diagnosis.Thirty-eight patients were included, 19 with PD, and 19 healthy age-matched patients. PD patients read on average 250.9±13.7 words correctly vs. 260.3±2.7 words for healthy patients (P=0.008). This difference was greatest for the older patient subgroup (65 years), who had the disease longer (P=0.014). Tracking and fixation tests were more impaired in PD patients compared to healthy patients.This study highlighted many reading disorders in PD. The use of the "alouette test" which can easily be implemented in clinical practice, could help to diagnose these disorders. Better evaluation of these difficulties would allow for better medical care of these patients.
- Published
- 2017
47. Evaluation of efficacy and safety of dexamethasone intravitreal implants between vitrectomized and non-vitrectomized eyes in a real-life study
- Author
-
A. Rezkallah, A. Malcles, C. Dot, N. Voirin, E. Agard, A.L. Vie, P. Denis, and L. Kodjikian
- Subjects
Ophthalmology ,medicine.medical_specialty ,business.industry ,Medicine ,General Medicine ,business ,Life study ,Dexamethasone ,medicine.drug - Published
- 2017
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48. [Ocular sarcoidosis: What the internist should know?]
- Author
-
P, Sève, L, Kodjikian, and Y, Jamilloux
- Subjects
Aged, 80 and over ,Male ,Uveitis ,Health Knowledge, Attitudes, Practice ,Sarcoidosis ,Physicians ,Age Factors ,Ethnicity ,Internal Medicine ,Vision Disorders ,Humans ,Female ,Algorithms - Abstract
Sarcoidosis is one of the leading causes of inflammatory eye disease. Any part of the eye and its adnexal tissues can be involved. Uveitis and optic neuropathy are the main manifestations, which the internists face. This review reports the state of knowledge for these two ocular involvements and proposes an assessment-algorithm for sarcoidosis in patients with suspected sarcoid uveitis. Two groups of patients with sarcoid uveitis can be distinguished: one young and multiethnic group in which ophthalmological findings are various and another group of elderly Caucasian women with mostly chronic posterior uveitis. Clinically isolated uveitis revealing sarcoidosis remains a strictly ocular condition in a large majority of cases. Although it could be a serious condition involving functional prognosis, an early recognition in addition to a growing therapeutic arsenal including intravitreal implant seems to have improved visual prognosis of the disease in the last years. Systemic corticosteroids are indicated when uveitis does not respond to topical corticosteroids or when there is bilateral posterior involvement, especially macular edema and occlusive vasculitis. In up to 25% of cases that require an unacceptable dosage of corticosteroids to maintain remission, additional immunosuppression is used, including methotrexate, azathioprine, and mycophenolate mofetil. Regarding systemic sarcoidosis, infliximab and adalimumab have been successfully used for the treatment of refractory or sight-threatening disease. Optic neuropathy often affects women of African and Caribbean origin. Some authors recommend that patients be treated with high-dose corticosteroids and concurrent immunosuppression from the onset for this manifestation, which may be associated with a poorer outcome.
- Published
- 2017
49. Real study: Re-treatment evaluated on visual acuity for Lucentis
- Author
-
D, Bellocq, F, De Bats, M, Rabilloud, and L, Kodjikian
- Subjects
Aged, 80 and over ,Male ,Visual Acuity ,Pilot Projects ,Middle Aged ,Retinal Neovascularization ,Macular Degeneration ,Treatment Outcome ,Ranibizumab ,Intravitreal Injections ,Retreatment ,Humans ,Female ,Fluorescein Angiography ,Tomography, Optical Coherence ,Aged - Abstract
To assess the value of a monthly injection of LucentisProspective, single-center, non-controlled trial including naïve AMD patients with neovascularization. An assessment of VA and a spectral domain optical coherence tomography (SD-OCT) were performed at baseline and every month. Monthly injections of LucentisFifteen out of the 21 patients included were anatomically good responders. A mean gain of +14Le (9) was obtained up to the point at which there was no exudation. There was no additional gain from this point until 3 consecutive stable VA results were obtained. During the PRN phase, an additional mean gain of +3.2Le (7.7) was obtained.This initial VA-guided regimen with ranibizumab might prevent the slight decrease in VA observed during the first year of PRN studies.
- Published
- 2017
50. [Uveitis: Diagnostic work-up. Recommendations from an expert committee]
- Author
-
P, Sève, B, Bodaghi, S, Trad, J, Sellam, D, Bellocq, P, Bielefeld, D, Sène, G, Kaplanski, D, Monnet, A, Brézin, M, Weber, D, Saadoun, P, Cacoub, C, Chiquet, and L, Kodjikian
- Subjects
Adult ,Uveitis ,Practice Guidelines as Topic ,Humans ,Mass Screening ,Diagnostic Techniques, Ophthalmological ,Child ,Expert Testimony - Abstract
Diagnostic work-up of uveitis involves many uncertainties. Search for an etiology should take into account the epidemiology of uveitis and focus on the most severe diseases or those, which can be treated. This work was undertaken to establish recommendations for the diagnosis work-up of uveitis.Recommendations were developed by a multidisciplinary panel of 15 experts, including internists, ophthalmologists and a rheumatologist and are based on a review of the literature with regard to effectiveness of investigations and the results of the ULISSE study, which is the first prospective study assessing the efficiency of a standardized strategy for the etiological diagnosis of uveitis. Children, immunocompromised patients, severe retinal vasculitis and specific ophthalmological entities are excluded from these recommendations.Investigations should be first guided by the history and physical examination. Serological screening for syphilis is the only test appropriate in all forms of uveitis. If no diagnosis is made after this stage, we propose investigations guided by the anatomic characteristics of uveitis. It includes HLA B27 testing (in unilateral acute anterior non-granulomatous uveitis), serum angiotensin converting enzyme, interferon-gamma release assay and chest CT (chronic uveitis), cerebral MRI and anterior chamber tap with IL10 analysis (intermediate or posterior uveitis in patients over 40 years). Investigations ordered in the absence of orientation are almost always unhelpful.We propose a strategy for the etiologic diagnosis of uveitis. The recommendations should be updated regularly. The efficiency of more invasive investigations has yet to be evaluated.
- Published
- 2017
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