Little is known about the determinants of pandemic H1N1 (pH1N1) infection in Canada among low-income, inner city populations. To inform future influenza planning, the seroprevalence of pH1N1 antibodies among inner city clinic attendees in Winnipeg (Manitoba) according to sociodemographic and risk factor characteristics were estimated and vaccination rates were explored.Adults presenting to three inner city community clinics in Winnipeg from October 2009 to December 2009 were recruited as study participants (n=458). A questionnaire was administered to collect demographic, risk factor and symptom information, and a venous blood sample was collected for hemagglutination inhibition assay testing to detect the presence of antibodies against pH1N1.Approximately one-half (53%) of the study participants reported an annual household income of$10,000/year, and 65% identified as Aboriginal. pH1N1 positivity was 5.7% among those enrolled early in the study and 15.5% among those enrolled later in the study. Positivity was higher among participants who were female, Aboriginal and in contact with children ≤5 years of age. The overall pH1N1 vaccination rate was 28%.pH1N1 positivity was high among low-income adults accessing clinics in Winnipeg's inner city compared with the general population. Of further concern were the low rates of uptake of both seasonal and pH1N1 influenza vaccinations. When planning for future influenza outbreaks, it is important to incorporate strategies for the prevention, control, and care of influenza among low-income and inner city adults.On ne sait pas grand-chose des déterminants de l’infection par la grippe pandémique H1N1 (pH1N1) dans les quartiers centraux du Canada. Pour étayer la future planification de la grippe, les chercheurs ont estimé la séroprévalence des anticorps du virus pH1N1 chez les personnes qui fréquentent une clinique des quartiers centraux de Winnipeg, au Manitoba, d’après les caractéristiques sociodémographiques et sur le plan des facteurs de risque, et ils ont examiné les taux de vaccination.Les chercheurs ont recruté les adultes qui se sont présentés à trois cliniques communautaires des quartiers centraux de Winnipeg entre octobre et décembre 2009 à titre de participants à l’étude (n=458). Ils ont utilisé un questionnaire pour colliger de l’information sur la démographie, les facteurs de risque et les symptômes et prélevé un échantillon de sang veineux pour procéder à un test d’inhibition de l’hémagglutination afin de déceler la présence d’anticorps contre le virus pH1N1.Environ la moitié (53 %) des participants à l’étude, dont 65 % étaient Autochtones, ont déclaré avoir un revenu familial annuel inférieur à 10 000 $. La positivité au virus pH1N1 était de 5,7 % chez les participants en début d’étude et de 15,5 % chez les personnes qui y ont participé plus tard. La positivité était plus élevée chez les participants de sexe féminin, autochtones ou en contact avec des enfants de cinq ans et moins. Le taux de vaccination global contre le virus pH1N1 s’élevait à 28 %.La positivité au virus pH1N1 était élevée chez les adultes à faible revenu qui fréquentaient des cliniques des quartiers centraux de Winnipeg par rapport à la population générale. Par ailleurs, le faible taux de vaccination contre l’influenza saisonnière et contre la grippe pH1N1 était inquiétant. Dans le cadre de la planification de futures éclosions d’influenza, il sera important d’intégrer des stratégies de prévention, de contrôle et de soins de l’influenza chez les adultes à faible revenu des quartiers centraux.