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International audience; Study Objectives: Despite the high comorbidity of insomnia disorder (ID) with multiple sclerosis (MS), the relevance of psychological processes involved in the maintenance of insomnia is yet to be established in this neurological disorder. This study aimed to ascertain to what extent the suggested emotional, cognitive, and behavioral processes maintaining insomnia are relevant in people with insomnia and MS. Methods: A between-subjects design was used to compare 26 patients with insomnia and MS, with 31 patients with MS only, and with 26 matched neurological disease-free individuals with insomnia. All patients participated in a standardized clinical interview and completed a battery of self-reported measures of cognitive and somatic presleep arousal experienced at bedtime, sleep- or insomnia-related unhelpful beliefs, and sleep-related safety behaviors. All patients with MS underwent a neurological examination. Results: ID comorbid to MS was strongly associated with increased levels of cognitive and somatic arousal, higher endorsement of dysfunctional beliefs about the consequences of insomnia on daytime functioning, and worry about insomnia and more frequent engagement in sleep-related safety behaviors. Patients with MS with ID did not differ from neurological disease-free individuals with insomnia on these measures. No link was found between MS clinical peculiarities and ID diagnosis. Conclusions: ID comorbid to MS is associated with the classical psychological factors perpetuating ID in neurological disease-free individuals with insomnia. Primary care providers and neurologists should consider target-oriented therapies like cognitive behavioral therapy for chronic insomnia as a treatment approach for ID comorbid to MS.

Introduction L’insomnie chronique (IC) est le trouble du sommeil le plus prevalent dans la sclerose en plaques (SEP) avec des consequences deleteres sur la qualite de vie des patients. Objectifs Evaluer les facteurs comportementaux, cognitifs et emotionnels generalement associes au maintien de l’IC en l’absence de comorbidite neurologique dans le contexte specifique de l’IC comorbide de la SEP. Patients et methodes Cinquante sept patients avec SEP dont 26 patients avec IC (SEP_IC + ) et 31 sans IC (SEP_IC-) ainsi que 26 participants avec IC sans comorbidite neurologique (IC + ) ont ete recrutes. Tous les participants ( n = 83) ont complete un entretien semi-structure pour l’evaluation et le depistage de troubles du sommeil et un entretien psychologique. Les comportements contre-productifs et croyances dysfonctionnelles a l’egard du sommeil ainsi que l’etat d’activation emotionnelle et cognitive nocturnes ont ete evalues par auto-questionnaires. Resultats Comparativement au groupe SEP_IC-, le groupe SEP_IC+ avait plus de croyances dysfonctionnelles, adoptaient plus frequemment des comportements contre-productifs a l’egard du sommeil et presentaient une activation emotionnelle et cognitive plus intenses. Ces differences etaient independantes de la severite des symptomes de la SEP et de la presence de troubles de l’humeur et de l’anxiete. Aucune difference n’a ete observee entre les groupes SEP_IC+ et IC+ pour les variables comportementales, cognitive et d’activation. Discussion De facon originale, nous avons montre que l’IC dans la SEP est associee a un ensemble de facteurs cognitifs, emotionnels et comportementaux similaires a ceux observes dans l’IC sans comorbidite neurologique. Nos resultats soulignent l’importance d’envisager l’IC comorbide de la SEP comme un trouble a part entiere, plutot sous-tendu par des facteurs psychologiques que par la severite de la maladie. Conclusion La prise en charge par therapie cognitivo-comportementale devrait constituer une voie therapeutique prometteuse dans la prise en charge de l’IC en comorbidite de la SEP.

Introduction La rehabilitation cognitive est une therapie non medicamenteuse peu etudiee. Or il est clairement admis que l’alteration de la cognition fait partie integrante du tableau clinique et constitue un handicap majeur dans la vie. Objectifs Evaluer l’effet de la remediation cognitive a travers le programme Procog-SEP sur le declin cognitif de patients atteints de SEP a forme remittente et d’etudier l’impact de cette remediation sur le maintien de la qualite de vie. Methodes Vingt-quatre patients atteints de SEP forme remittente ont beneficie du programme Procog-SEP pendant 12 seances a raison de 2 fois par mois. Les groupes sont constitues de 6 a 8 patients. Chaque seance d’une duree de 2 heures traite une fonction cognitive specifique alteree dans ce champ pathologique. Les patients ont beneficie d’un examen cognitif de 2 heures avant le programme puis apres le programme de facon a ce qu’il se situe a 1 an de la premiere evaluation. Resultats Les resultats ont mis en evidence une amelioration de l’efficience cognitive objectivee par les tests de memoire (SRT-10/36), ainsi qu’en fluences verbales et en vitesse de traitement de l’information (code). Une baisse des troubles de l’humeur (BDI) ainsi qu’une amelioration de la qualite de vie (SF36) est mesuree. Discussion Meme s’il n’est pas retrouve d’amelioration dans tous les domaines cognitifs traites (memoire de travail), il apparait une amelioration d’autres fonctions cognitives dont l’impact dans la vie quotidienne est indemnisable. De plus, nous observons une amelioration du sentiment d’efficacite personnel qu’il faut investiguer en parallele de la remediation. Conclusion La prise en charge des troubles cognitifs dans la SEP est trop souvent negligee par les cliniciens et doit s’inscrire dans la demarche de soins. Les resultats de cette etude nous autorisent a conclure qu’un benefice demeure.