This study investigate how debt restructurings have evolved over the decades. Debtors and creditors have a long history of engaging an outsider – a “third party”, such as the IMF – to organise and facilitate debt restructurings. As we show, the importance of these “third parties” has grown over time. At the same time, the financial environment has evolved rapidly, and financial markets have become more liquid and better able to spread risk in recent decades. In today's economic environment, the financial system of many advanced countries is better isolated from the negative consequences of a lengthy restructuring process. Consequently, from the perspective of creditor countries, the fact that “third parties” can facilitate and shorten the restructuring process has become less valuable. That said, emerging economies still benefit from involving a “third party”, as this might help to overcome coordination problems among creditors and signal that the local authorities are effectively dealing with the crisis, which might help to restore confidence. This holds all the more since creditors have better access to litigation nowadays than during earlier episodes of debt restructurings., Nous examinons comment les schémas de restructuration de la dette ont évolué au cours des décennies. Débiteurs et créanciers ont depuis longtemps l'habitude de confier à un tiers, tel le FMI, le soin d'organiser et de faciliter la restructuration d'une dette. Nous montrons que ces tiers ont été appelés à jouer un rôle de plus en plus important au fil des ans. Parallèlement, durant les dernières décennies, le contexte financier a connu une transformation rapide, et les marchés financiers sont devenus plus liquides et mieux à même de répartir les risques. Dans l'environnement économique d'aujourd'hui, le système financier de nombreux pays avancés est mieux protégé contre les conséquences négatives que peut avoir un long processus de restructuration. Par conséquent, la capacité des tiers à faciliter et à accélérer ce processus a perdu de son attrait aux yeux des pays créanciers. Cela dit, les économies émergentes bénéficient toujours de l'intervention de ces tiers. Ces derniers, en effet, peuvent les aider à surmonter les problèmes de coordination entre les créanciers et envoyer le signal que les autorités locales prennent des mesures adéquates pour gérer la crise, ce qui peut contribuer à rétablir la confiance. Ce rôle est d'autant plus important que les créanciers ont aujourd'hui plus de recours qu'ils n'en avaient autrefois face aux débiteurs qui restructurent leur dette. more...