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Parmi les nombreuses particules énonciatives que compte l’amharique, əkko présente la particularité de ne révéler son sens, sa valeur et sa fonction véritables qu’en contexte. On ne voit pas de prime abord de termes auxquels on pourrait la rattacher. Son origine reste donc à rechercher. Tandis que d’autres particules énonciatives peuvent assurer également des rôles grammaticaux en tant que verbes, adverbes ou interrogatifs, cela n’est pas le cas de əkko. De fait, elle apparaît en position finale d’énoncé où elle porte sur l’ensemble de la proposition qu’elle clôt, mais elle peut aussi apparaître dans d’autres positions à la suite de l’élément sur lequel elle porte. Amharic has numerous enunciative particles one of which is əkko. One thing about this particle is that its true value, meaning and function can only be accessed in context. Besides, it does not seem to be relatable to any known term, meaning that its origin remains an object of investigation. And quite unlike other particles in the language, əkko does not function as verb, adverb, or interrogative marker. Basically, it occurs in the final position of an utterance and relates to the whole clause which it terminates. However, əkko also occurs in non-final positions coming after the element it refers to.

Sín « mais » et mɛ̀ « vraiment » sont des particules que l’on retrouve souvent dans les conversations en langue fon en position finale et dont la portée s’étend sur l’ensemble de l’énoncé. L’objectif de cet article est double, à savoir démontrer l’identité de particules énonciatives que manifestent les particules sín « mais » et mɛ̀ « vraiment » en fon et déterminer selon la Théorie des Opérations Prédicatives et Enonciatives (TOPE) d’Antoine Culioli leur contribution spécifique à la construction du sens des énoncés où elles apparaissent. Sín “but” and mɛ̀ “really” are particles that are often found in conversations in the Fon language in the final position and whose reach extends over the entire utterance. The objective of this article is twofold, namely to demonstrate the identity of enunciative particles manifested by the sín "but" and mɛ̀ "really" particles in fon and to determine in the framework of Antoine Culioli’s Theory of Predicative and Enunciative Operations (TOPE) their specific contribution to the construction of the meaning of the utterances in which they appear.

En samba leko, de fortes contraintes syntaxiques s’exercent sur fin de l’énoncé. Mis à part les numéraux cardinaux, adverbes et idéophones, la position finale absolue est occupée soit par une marque interrogative, soit, dans le cadre de l’assertion, par un inventaire contraint d’unités grammaticales, dont certaines peuvent se combiner dans un ordre strict. La position finale absolue n’est donc pas spécifiquement celle où s’emploient les particules énonciatives qui permettent au locuteur de « signaler à son interlocuteur la force illocutoire de son discours et/ou son attitude vis-à-vis de certains éléments de la situation de communication » pour reprendre Ameka (1998), mais c’est bien dans la zone globalement finale de l’énoncé qu’on les trouve. Après une présentation de ces contraintes, on se focalisera sur le fonctionnement de l’Effectif, qui intervient en avant dernière position de l’énoncé devant la marque d’assertion, ou en position finale d’une proposition dépendante, pour indiquer l’engagement de l’énonciateur quant à la réalité de son propos. Au travers de ses différents emplois dans les assertions verbales simples, dans les énoncés complexes et dans le cadre spécifique du discours rapporté, les nuances de sa valeur épistémique seront exposées. In Samba Leko, there are strong syntactic constraints on the end of the utterance. Apart from cardinal numerals, adverbs and ideophones, the absolute final position is occupied either by an interrogative marker or, in the context of assertion, by a constrained inventory of grammatical units, some of which can be combined in a strict order. The absolute final position is therefore not specifically the one where the enunciative particles are used, which allow the speaker to "signal to the interlocutor the illocutionary force of his speech and/or his attitude towards certain elements of the communication situation", as Ameka (1998) puts it, but it is in the overall final zone of the utterance that they are found. After a presentation of these constraints, we will focus on the functioning of the Effective, which occurs in the penultimate position of the utterance before the assertion mark, or in the final position of a dependent clause, to indicate the commitment of the enunciator to the reality of his/her statement. Through its different uses in simple verbal assertions, in complex statements and in the specific framework of reported speech, the nuances of its epistemic value will be exposed.