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Introduction Selon le Dictionnaire historique de la langue française (Rey, 2000), le verbe « militer » est emprunté au latin « militare », « être soldat », et signifie « faire la guerre », par extension, au xviie siècle, il prendra une valeur abstraite, « témoigner en faveur de quelque chose », pour devenir sous la Révolution « agir, lutter pour une cause ». Le participe passé « militant » adjectivisé prendra une connotation religieuse dans l’expression « Église militante » qui servira à dési...

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International audience; Lorsque l’on examine les travaux de sciences sociales sur la corruption, on est frappé par la faiblesse des acquis que ces recherches ont permis d’accumuler. Promu au rang de problème politique et social majeur par les instances internationales dans le courant des années 1990, l’objet « corruption » a gagné en légitimité scientifique, et cependant il n’a pas pour autant résolu les difficultés inhérentes à sa définition, sa mesure et à l’analyse de ses causes. Cet article se propose d’examiner ces trois points et ce faisant, il montrera que : 1) si les définitions de la corruption peuvent être classées selon leur caractère normatif ou non, en l’absence tant de consensus que de réelle controverse, la notion constitue une nébuleuse sémantique ; 2) l’impossibilité de mettre en œuvre une mesure des actes de corruption a conduit les chercheurs, dans une perspective internationale, à lui substituer des enquêtes sur la perception de la corruption et ils en ont ainsi déplacé l’objet ; 3) et enfin, si les auteurs constatent unanimement une augmentation de la corruption, ils ne peuvent s’accorder ni sur ses causes et les hiérarchiser (l’État peut aussi bien être défini comme moteur que comme régulateur et de même la dimension culturelle peut être convoquée ou passée sous silence) ni sur ses conséquences (la corruption peut être perçue comme toxique ou tonique). En fin de compte, cet objet à l’intersection du droit, de l’histoire, de l’économie, des sciences politiques, de la sociologie et de l’anthropologie apparaît plus comme un problème social et politique que comme un concept scientifique.

La formation du mot formateur FORMATEUR, TRICE, adjectif et substantif. Pour l'adjectif : Qui forme, qui cree. Pour le substantif : Celui, celle qui forme, nous renseigne le Littre de 1872 avec comme exemple : « Dieu, parfait architecte et absolu formateur de tout ce qui est » (Bossuet, Elevat. III, 2). Le Dictionnaire de l'Academie francaise (8e edition, 1932) precise, avant de proposer la meme citation, qu'« il ne s'emploie guere que dans le style sou­tenu ». Le ton est donne, il y aurait d...

International audience; 4e de couverture : Après Mouvement ouvrier et formation. Genèses : de la fin du XIXe siècle à l’après seconde guerre mondiale (paru dans la même collection), le présent ouvrage s’intéresse à la période du passage de l’« éducation ouvrière » à la « formation syndicale ». En rupture avec la situation précédente, elle est marquée du sceau de la reconnaissance étatique et de l’institutionnalisation avec, notamment, la création d’un « congé d’éducation ouvrière ». C’est pour assurer leurs fonctions de représentants syndicaux dans les organismes de sécurité sociale, les juridictions prud’homales ou les comités d’entreprise que les syndicalistes devaient être formés. Mais les rapports entre formation et syndicats concernent aussi l’ensemble des salariés au travers de leur formation professionnelle initiale et continue. Les syndicats se sont vus confier un rôle croissant dans la définition des politiques de formation et dans leur gestion par des organismes paritaires. C’est à une lecture de ces évolutions que cet ouvrage invite. Onze contributions explorent les différentes facettes des rapports entre syndicalisme et formation. Il s’adresse aux étudiants, aux enseignants, aux professionnels de la formation, aux syndicalistes et aux militants intéressés par l’histoire du mouvement ouvrier et par l’éducation et la formation tout au long de la vie.Table des matières : • E. de Lescure, Syndicalisme et formations • L. Tanguy, Universitaires et syndicalistes en face-à-face dans la production des connaissances sur le monde social • André Robert, Les syndicats enseignants et la recherche en éducation. Sur quelques tremblés épistémologiques • P. Péchoux, « Former l’homme, le travailleur, le citoyen » : enseignement général et culture générale au regard du syndicat CGT de l’enseignement professionnel (des années 1940 aux années 1980) • N. Ponsard, La lecture dans la formation syndicale de la Libération aux années 1970 : une arme idéologique ou un moyen d’accéder à la culture ? • S. Paquelin, La formation des syndicalistes, approche par les parcours • G. Pinte, La Confédération française démocratique du travail et la notion d’éducation permanente • L.-M. Barnier, Formations syndicale et professionnelle : Deux mondes encore séparés ? • I. Pereira, La formation dans un nouveau syndicat de lutte se réclamant de l’héritage du syndicalisme révolutionnaire • J.-R. Merlin, Les rapports aux savoirs, savoir-faire et savoir-être militants au sein du syndicalisme non confédéré. Analyse des conceptions et des pratiques de la formation syndicale à Sud-PTT et à Solidaires • Y. Le Quentrec, La validation des acquis de l’expérience militante dans le champ syndical : une reconnaissance du militantisme ? • F. Maillard, Les organisations syndicales face au développement de la certification professionnelle : limites et ambiguïtés d’un consensus.

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International audience; 4e de couverture : Le mot formation est dans toutes les bouches et sous toutes les plumes, mais le passé de ce vaste domaine, mouvant et mal circonscrit, reste bien méconnu. Il ne s’agit pas ici d’apporter une réponse univoque à cette ample question, mais d’ouvrir par quelques touches ce que pourrait être une histoire de la formation. Six chapitres proposent une contribution originale. Des classes d’adultes de la fin du XIXe siècle à l’éducation et la formation tout au long de la vie des années 1990, en passant par le projet d’éducation permanente des années 1950-1960, la formation dans une grande entreprise, les cours de promotion sociale ou la professionnalisation des formateurs, plusieurs épisodes remarquables de cette histoire sont ici analysés ou mis en récit. L’ouvrage invite également les historiens à contribuer au développement de ce champ, il s’ouvre sur un état des lieux et se clôt sur un chapitre programmatique proposant des perspectives de recherche. Ce livre s’adresse à tous ceux qui considèrent possible de trouver dans l’analyse du passé des clefs de compréhension des situations présentes et qui souhaitent mettre en perspective les enjeux actuels du champ de la formation.Table des matières : • F. F. Laot & E. de Lescure, L’histoire de la formation des adultes, un domaine en plein essor ? • J.-P. Martin, La Ligue de l’Enseignement et la réforme des cours d’adultes au tournant du XXe siècle • A. Prost, Jalons pour une histoire de la formation des adultes (1920-1980) • J.-M. Huguet, Inscription pédagogique et permanence éducative • F. F. Laot, Un film comme source pour l’histoire : Promotion sociale et rapport au savoir, le rôle méritoire des épouses • E. de Lescure, Les formateurs d’adultes et leur professionnalisation : du rejet à la fascination. Un exercice de rétroduction (1960-2000) • N. Terrot, De l’éducation permanente à l’éducation et la formation tout au long de la vie • G. Brucy, Plaidoyer pour une socio-histoire de la formation.

International audience; Table des matières : • A. Prost, Jalons pour une histoire de la formation des adultes (1920-1980) • Deux modèles de la formation de formateurs au tournant de la loi de 1971 : • 1. J. F. Nallet, Le modèle « professionnel » • 2. P. Caspar, Le modèle « généraliste » • B. Aumont, Les orientations-clés de la formation « d’animateurs de formation » au CEPREG (1958-1980) • M. Dumas, La formation des animateurs de formation continue de l’Éducation nationale, 1971-1975 : entre instrumentation efficace et résistance à la frustration • Entretien avec G. Malglaive, Formation des adultes, formation des enseignants • F. F. Laot & E. de Lescure, Formateurs d’adultes : entre fonction et métier.

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International audience; Table des matières : • F. F. Laot, Les formateurs ont-ils jamais existé ? • H. Bezille, Le maître, le formateur et l’autodidacte • E. de Lescure, Le niveau des agents de la formation ne cesse de s’élever mais reste dispersé • É. Delamotte, Économie des savoirs, information et formation • M.-L. Pouchadon, L’engagement en formation • P. Bouyssières, Pensée professionnelle et engagement des formateurs • A. Zeitler & S. Leblanc, L’analyse de pratique : une transformation du travail des formateurs ? • V. Leclercq, La professionnalisation du formateur spécialisé en formation de base • J.-F. Marcel, Les “collègues-formateurs” dans le métier d’enseignant • É. Leplay, L’évolution des fonctions de formateur dans le champ du travail social • P. Conjard & B. Devin, Garantir un processus plutôt qu’un contenu de formation • S. Guibert, Rôle des formateurs et modifications organisationnelles • P. Olry, Formation prescrite ou développement des compétences : posture et capacité du formateur.

Over the last two years the number of vocational training teachers has been taken into account in the publication of statistics concerning sectors of activity. Previously, this issue had either been completely ignored or not taken seriously. When the statistics are compared with those provided by the French national institute of economic and statistical information (INSEE), they are found to be strikingly different. This is a result either of different definitions having been used (whether it be face-to-face teaching or the declaration of belonging to an occupational group) or the different methods of gathering information. INSEE surveys have shown that over the last twenty years there has been a demographic explosion in occupations and socio-professional categories concerning vocational teaching (+ 410% in the employment survey) and that vocational teaching is a weakly unified category, especially in terms of employment status., Longtemps ignorée ou traitée avec désinvolture, la question du nombre des formateurs est apparue depuis deux ans dans les publications des statistiques de la branche d’activité. Lorsque l’on compare ces résultats avec ceux issus des données de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), on est frappé par l’importance de leurs divergences. Elles résultent des définitions mises en oeuvre, l’une étant basée sur l’activité de face-à-face pédagogique et l’autre sur la déclaration d’une appartenance à un groupe professionnel, mais également des conditions de recueil des informations. Les enquêtes de l’INSEE montrent depuis vingt ans une explosion démographique des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) des métiers de la formation (+ 410 % dans l’enquête emploi), ainsi que la faiblesse de leur unité notamment en termes de statut d’emploi., Lescure Emmanuel de. Compter les formateurs, du réalisme au nominalisme. In: Les dossiers des sciences de l'éducation, N°11, 2004. Les formateurs : dynamiques identitaires et engagements professionnels. pp. 37-50.

International audience; 4e de couverture : Depuis ses origines, le mouvement syndical français est confronté au problème de la formation sous des aspects multiformes : l’éducation ouvrière, la formation syndicale de ses militants et de ses cadres, la formation professionnelle de la main-d’œuvre, et plus largement ce qu’il est convenu d’appeler l’éducation populaire. Or cette histoire, encore insuffisamment étudiée, recèle des gisements prometteurs, tant de sources que de questions de recherche à la croisée des problèmes du syndicalisme, des relations professionnelles, des mouvements sociaux et de l’État social. Sept contributions s’attachent à explorer les liens entre formation et mouvement ouvrier et contribuent à renouveler les problématiques sur la période qui court de la fin du XIXe siècle à l’après Seconde Guerre mondiale. Table des matières : • F. F. Laot, Le Gehfa, les syndicats et l’histoire de la formation, G. Brucy, De la « Belle époque » à la Révolution d’Octobre : éléments d’histoire du mouvement ouvrier français • H. Lenoir, Georges Sorel et l’éducation • F. Molle, « Élever des producteurs » dès l’école primaire ? Controverses autour du congrès de Nancy des amicales d’instituteurs (1909) • L. Mercier, Universités populaires et éducation ouvrières • J. Chabot, La formation professionnelle et militante : l’exemple des organisations féministes chrétiennes en France durant la première moitié du XXe siècle • B. Poucet, La formation syndicale à la CFTC-CFDT : de la préhistoire à l’histoire des Écoles normales ouvrières • M. Poggioli, Le Centre confédéral d’éducation ouvrière : un mouvement d’éducation populaire dans les années 1930 • M. Chauvière & B. Duriez, Aux racines de l’éducation ouvrière, la place et le rôle de la mouvance JOC.

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