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This paper addresses the effects of the crisis of meaning upon the field of science. The reflections of this article have an epistemological character, in the field of the science of law. Its task is to investigate how the crisis of meaning affects science, making it vulnerable in responding to the enormous challenges of the 21st century. Hence, it highlights the importance of operating the theoretical turn from the status of truth to the status of veridiction (‘véridiction’, Fr.)—following the analysis of semiotic theory, within the Greimasian tradition—to understand scientific discourse as a practice of enunciation. It is from this point of view that the understanding of the science of law (i.e. legal dogmatics) can be revisited given its role as a science of legal meaning. Once its role has been identified, the science of law is analysed, in several aspects, in order to reach a description compatible with its current mission, in a state of dialogue with the other human and social sciences. By revisiting the meaning of the discursive practices of the science of law, one can, after all, approach its new directions, such as objectivity, autonomy, specialisation, heuristics, technical language, interdisciplinarity, technical-cognitive environment, as characteristics that highlight their current understanding. Cet article aborde les effets de la crise du sens sur le champ de la science. Le questionnement de cet article a un caractère épistémologique, dans le champ de la science du Droit. Sa tâche est d’étudier comment la crise du sens affecte la science, la laissant vulnérable pour répondre aux énormes défis du 21e siècle. D’où l’importance d’opérer le passage théorique du statut de vérité au statut de véridiction — suivi de l’analyse de la théorie sémiotique, dans la tradition greimassienne —, pour comprendre le discours scientifique comme une pratique de l’énonciation, est mise en évidence. C’est à partir de ce point de vue que la compréhension de la science du Droit, la dogmatique juridique, peut être revisitée étant donné sa tâche en tant que science du sens juridique. Une fois son rôle identifié, la science du Droit est analysée, sous plusieurs aspects, afin d’aboutir à une description compatible avec sa mission actuelle, en état de dialogue avec les autres sciences humaines et sociales. En revisitant le sens des pratiques discursives de la science du Droit, on peut, après tout, aborder ses nouvelles directions, telles que l’objectivité, l’autonomie, la spécialisation, l’heuristique, le langage technique, l’interdisciplinarité, l’environnement technico-cognitif, comme des caractéristiques qui se distinguent par leur compréhension actuelle.

Les juristes considère souvent comme scientifiques leurs connaissances et leurs travaux sur les normes juridiques - ce qu’on appelle la dogmatique légale ou la science du droit (connaissances axées sur des questions telles que la définition du sens et de la portée des normes, la résolution des conflits entre normes et les lacunes juridiques réelles ou apparentes). Cela se fait sans autre questionnement, comme si le caractère scientifique était une donnée, un truisme. Le concept de science est à son tour l'objet principal d'une discipline de la connaissance philosophique: la philosophie des sciences. Dans le présent article, j’e veux comprendre ce qu’est la science selon l’une des réponses traditionnelles données à cette question: la réponse inductiviste. Ensuite, j’ai l’intention de déterminer si et dans quelle mesure la réaction inductiviste, ses caractéristiques et ses limites sont liées à la science du droit. Pour cela, j'ai effectué des recherches théoriques et bibliographiques dont le point de départ a été la référence de la philosophie des sciences elle-même. Différentes sources ont été examinées, systématisées et confrontées afin d'identifier les positions les plus cohérentes. Parmi les principaux résultats figurent: l'exposition de l'inductivisme naïf et ses problèmes, l'inductivisme probabiliste et le rôle de la théorie dans l'observation; synthèse des principales caractéristiques de la science du droit; réflexion critique sur la manière dont l’inductivisme s’applique à la science du droit et au caractère de celle-ci.

International audience; L'idée de casuistique juridique est totalement déconsidérée. Pourtant, son concept bien analysé livre une clé de compréhension du raisonnement juridique et une véritable théorie de la pratique. Ces apports sont précieux dans un contexte de débats autour de la méthode juridique et de la motivation des décisions de justice.

International audience; La science du droit positif, une branche de la recherche juridique

Die ungarische Verfassung behauptet, daß die Richter in ihren Entscheidungen unabhängig und erst dem Gesetz unterworfen sind. In einem anderen Artikel der Verfassung steht noch, daß die Entscheidung für Rechtseinheit vom Obersten Gericht für die unteren Gerichte verbindlich ist. Formalrechtlich sind die Richter frei innerhalb des Rahmens der Rechtsvorschriften aber im realen Rechtsleben sind diese Rahmen durch Dutzende der Präjudizien und der Gerichtsausübungen eingeengt.

Max Weber e Hans Kelsen são dois autores clássicos considerados de extrema importância na elaboração de alguns dos mais célebres conceitos utilizados nas searas das Ciências Sociais e do Direito, respectivamente. Entretanto, quando se unem tais campos do conhecimento, representados pela Sociologia do Direito, inúmeras confusões terminológicas e relativas ao objeto e ao método de estudo são perpetradas, dificultando que o rigor científico seja atingido com profícua precisão. Nesse sentido, o presente trabalho visa a estabelecer as distinções mais prementes entre a Sociologia Jurídica e a Ciência Jurídica ou Dogmática, tratadas sob a perspectiva da análise dos pensamentos weberianos e kelsenianos. Max Weber and Hans Kelsen are two classical authors considered extremely important in the creation of some of the essential concepts that are commonly used in the Social Sciencs and Law, respectively. However, when these two fields of knowledge are put together under the rubric of the Sociology of Law, a series of misunderstandings around terminology, objects and methods tend to emerge, making it difficult to attain desired levels of scientific rigor. In this light, the present article aims to establish some of the most important distinctions that need to be made between the Sociology of Law and Jurisprudence, as they are represented by the works of the two above-mentioned theorists. Max Weber et Hans Kelsen sont deux auteurs classiques considérés comme trés importants dans l'élaboration de certains des plus célèbres concepts utilisés dans le domaine des Sciences Sociales et du Droit. Pourtant, lorsque de tels champs de connaissance se joignent, représentés par la Sociologie du Droit, de nombreuses erreurs terminologiques et relatives à l'objet et à la méthode d'étude surviennent, ce qui empêche que la rigueur scientifique soit atteinte avec précision. Ce travail vise donc établir les distinctions plus urgentes entre la Sociologie Juridique et la Science Juridique ou Dogmatique, traitées sous la perspective de l'analyse des concepts wébériens et kelsiens.

L'article procède d'abord à une analyse des présupposés sur lesquels se fondent les réponses doctrinales à la question de la place des principes généraux du droit dans la hiérarchie des normes, pour ensuite montrer qu'une analyse par la théorie du droit du concept de hiérarchie des normes permet de poser le problème autrement voire de le dissoudre.

International audience; Cette contribution s'attache à démontrer le caractère mystificateur de la prétendue neutralité de la dogmatique juridique à partir d'un exemple qui est sans aucun doute un cas limite, mais qui a le mérite de rendre pour cette raison particulièrement visible : les commentaires que la doctrine a consacrés sous le régime de Vichy à la législation antisémite et à la jurisprudence des tribunaux.