Quantification of the M-type phospholipase A2 receptor antibodies (anti-PLA2R) is now an essential tool for diagnosis and management of primary membranous nephropathy (MN). Since October 2018, Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) has been designated as Quebec's reference center for serum anti-PLA2R antibody testing by theTo describe the 2-step method of serum qualitative and quantitative anti-PLA2R antibody testing during its first year of use in Quebec and analyze its diagnostic value in the province's population.Retrospective cohort study.Single-center academic teaching hospital in Quebec, Canada.All patients who had a serum anti-PLA2R antibody test analyzed at HMR from October 1, 2018, to October 1, 2019, were included in the study.Serum anti-PLA2R antibodies were screened by indirect immunofluorescence tests. If results were positive or undetermined, it was followed by a quantitative enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) test. Both tests were based on a commercial kit developed by the same company.We calculated sensitivity, specificity, predictive value, and likelihood ratio for both tests, using kidney biopsy findings performed at HMR as the gold standard.In Quebec, a total of 1690 tests were performed among 1025 patients during the study year. A small proportion of these patients (8%) were followed at HMR. Patients tested at HMR and in the rest of Quebec had similar characteristics. Test validity was only characterized for patients tested at HMR. Sensitivity and specificity were, respectively, 58% and 100% for the qualitative test, and 71% and 100% for the quantitative test. The combined net sensitivity was 42% and the net specificity 100%. The net positive and negative predictive value were 100% and 84% respectively, whereas the net negative likelihood ratio was 0.58.As the detailed analysis was only possible in the small proportion of patients clinically followed at HMR, there is a possible selection bias. Another potential selection bias was the focus on patients who were selected to have a kidney biopsy, probably because of more severe disease, higher probability of glomerulonephritis, or lesser number of comorbidities. Given the retrospective nature of this study, there was no systematic kidney biopsy or serum PLA2R antibody testing performed. Finally, we were unable to provide detailed information on the timing between immunosuppressive therapy and anti-PLA2R results.Serum anti-PLA2R antibody testing was widely used in Quebec during its first year of availability. A 2-step approach, using a qualitative test first, followed by a quantitative test if the results are positive or undetermined, appears efficient to avoid useless quantitative testing in negative patients and to better characterize undetermined results on immunofluorescence.Due to the retrospective nature of this study, no trial registration was performed.La quantification des anticorps des récepteurs de la phospholipase A2 de type M (anti-PLA2R) est désormais un outil essentiel pour le diagnostic et la prise en charge de la glomérulonéphrite extra-membraneuse primaire (GEMp). Depuis octobre 2018, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) a été désigné par l’Institut National d’Excellence en Santé et Services Sociaux (INESSS)—l’organisme règlementant l’usage des médicaments et des tests au Québec—comme le centre hospitalier de référence dans la province pour le dépistage des anticorps sériques anti-PLA2R.Décrire la méthode en deux étapes du test qualitatif et quantitatif des anticorps anti-PLA2R sériques au cours de sa première année d’utilisation au Québec et évaluer sa valeur diagnostique dans la population de la province.Étude de cohorte rétrospective.Un centre hospitalier universitaire du Québec (Canada).Ont été inclus tous les patients dont le test des anticorps sériques anti-PLA2R a été analysé à HMR entre le 1er octobre 2018 et le 1er octobre 2019.Les anticorps sériques anti-PLA2R ont été détectés par immunofluorescence indirecte. Les résultats positifs ou indéterminés ont été suivis d’un test ELISA quantitatif. Les deux tests ont été réalisés à l’aide de trousses commerciales développées par la même entreprise.Nous avons analysé la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive et le rapport de vraisemblance des deux tests avec comme référence des résultats de biopsie rénale obtenus à HMR.Au Québec, au cours de l’année de l’étude, 1 690 tests ont été effectués sur 1 025 patients; une faible proportion de ces patients (8 %) étaient suivis à HMR. Les patients, qu’ils aient été testés à HMR et ailleurs au Québec, présentaient des caractéristiques semblables. La validité du test n’a été caractérisée que pour les patients testés à HMR. La sensibilité et la spécificité s’établissaient respectivement à 58 % et à 100 % pour le test qualitatif, et à 71 % et 100 % pour le test quantitatif. La sensibilité nette combinée était de 42 % et la spécificité nette, de 100 %. Les valeurs prédictives nettes, positive et négative, étaient respectivement de 100 % et de 84 %, alors que le ratio net de probabilité négative était de 0,58.L’étude présente un possible biais de sélection puisque l’analyse détaillée n’était possible que pour la faible proportion de patients suivis à HMR. L’accent mis sur les patients sélectionnés pour une biopsie rénale, probablement en raison d’une maladie plus grave, d’une probabilité plus élevée de glomérulonéphrite ou d’un moins grand nombre de comorbidités, constitue un autre possible biais de sélection. Aucune biopsie rénale ou test d’anticorps de PLA2R sérique systématique n’a été effectué puisque l’étude est rétrospective. Enfin, il n’a pas été possible de fournir des informations détaillées sur le temps écoulé entre le traitement immunosuppresseur et les résultats du test d’anticorps anti-PLA2R.Le test d’anticorps sériques anti-PLA2R a été largement utilisé au Québec au cours de sa première année de disponibilité. Une approche en deux étapes, constituée d’un test qualitatif suivi d’un test quantitatif si le résultat est positif ou indéterminé, semble efficace pour éviter de procéder inutilement à des tests quantitatifs chez les patients négatifs et pour caractériser plus précisément les résultats indéterminés par immunofluorescence.L’essai n’a pas été enregistré puisqu’il s’agit d’une étude rétrospective.