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The use of translocations to recover populations requires a sufficiently large number of individuals from source populations, but removing too many individuals could lead to source population collapse. To understand the trade-off between the probabilities of source population extirpation and translocation success, matrix population models that incorporate Allee effects, density dependence, and demographic and environmental stochasticity were combined with a model that simulates removals from source populations. We apply these models to eastern sand darter (Ammocrypta pellucida; Species at Risk Act status: Threatened) translocation scenarios in Canada. The results suggest that translocations most often require source populations >20 000 individuals, as source population extirpation probability increased with the number and frequency of removals. Transport mortality or losses immediately following introduction further affected translocation success. Uncertainty around life-history parameters and the strength of Allee effects led to additional uncertainty about the required source population size. Although stochastic processes affected the probability of translocation success, factors such as stocking density and frequency can be controlled, and translocation may therefore be a viable strategy for eastern sand darter recovery, even when applying cautious thresholds to guard against uncertainty. Si l'utilisation de deplacements pour retablir des populations necessite un nombre suffisamment grand d'individus de populations sources, le retrait de trop d'individus peut mener a l'effondrement de ces populations. Pour comprendre le compromis entre les probabilites de disparition de populations sources et le succes du deplacement, des modeles demographiques matriciels qui integrent des effets Allee, la dependance a la densite et une stochasticite demographique et environnementale ont ete combines a un modele qui simule des retraits de populations sources. Nous appliquons ces modeles a des scenarios de deplacement de dards de sable (Ammocrypta pellucida; etat de la Loi sur les especes en peril: menaces) au Canada. Les resultats donnent a penser que les deplacements necessitent le plus souvent des populations sources de plus de 20 000 individus, puisque la probabilite de disparition d'une population source augmente parallelement au nombre et a la frequence des retraits. La mortalite liee au transport ou les pertes immediatement apres l'introduction ont egalement une incidence sur le succes du deplacement. L'incertitude entourant des parametres du cycle biologique et la force d'effets Allee accroissent l'incertitude associee a la taille requise des populations sources. Bien que des processus stochastiques aient une incidence sur la probabilite de succes du deplacement, des facteurs comme la densite et la frequence d'ensemencement peuvent etre controles, de sorte que le deplacement pourrait etre une strategie viable pour le retablissement du dard de sable, meme si des seuils prudents sont appliques pour contrer l'effet de l'incertitude. [Traduit par la Redaction], Introduction The number of species that are currently at heightened risk of extinction continues to rise (Chapin et al. 2000; Rockstrom et al. 2009). Reversing this trend requires rigorous evaluation [...]

More than 15 years have passed since Canada's Species at Risk Act was enacted. To evaluate scientific progress in support of the Act, we identified research accomplishments up to 2017 for imperilled aquatic species in the Great Lakes--St. Lawrence River basin based on recovery documents and an expert survey, spanning 1182 activities across 68 research topics for 45 fish and mussel species. Greatest progress was observed for population ecology (38% of activities with major progress) and habitat science (28%), with comparably less progress on threats (mechanisms and impacts; 19%) and recovery (threat mitigation and reintroduction; 21%). As a result of lagging progress, threat and reintroduction topics were prioritized for a Canadian Freshwater Species at Risk Research Network (SARNET; 2017-2020), which focused on addressing key knowledge gaps with novel applications. This special issue outlines the SARNET projects, which span novel field, laboratory, and analytical activities. Continued research investment into novel and existing approaches is necessary to advance scientific achievements for fishes and mussels in support of the Species at Risk Act in Canada. Plus de 15 annees se sont ecoulees depuis la promulgation de la Loi sur les especes en peril du Canada. Afin d'evaluer les avancees scientifiques a l'appui de la loi, nous avons recense les realisations en recherche jusqu'en 2017 touchant aux especes aquatiques menacees dans le bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent a la lumiere de documents concernant le retablissement et d'un sondage aupres de specialistes qui couvrent 1182 activites portant sur 68 sujets de recherche visant 45 especes de poissons et de moules. Les plus grandes avancees sont observees dans les domaines de l'ecologie des populations (38 % des activites presentant des avancees majeures) et de la science des habitats (28 %), relativement moins d'avancees etant observees dans les domaines des menaces (mecanismes et impacts, 19 %) et du retablissement (attenuation des menaces et reintroduction, 21 %). Au vu du retard au plan des avancees, les themes des menaces et de la reintroduction ont ete priorises pour un reseau canadien de recherche sur les especes d'eau douce en peril (SARNET, 2017-2020), dont les travaux ont mis l'accent sur d'importantes lacunes dans les connaissances offrant de nouvelles applications. Le present numero special offre un aperqu des projets du SARNET, qui portent sur un eventail d'activites analytiques, de terrain et de laboratoire originales. Un investissement soutenu en recherche sur des approches nouvelles et existantes est necessaire a la poursuite d'avancees scientifiques concernant les poissons et les moules, a l'appui de la Loi sur les especes en peril au Canada. [Traduit par la Redaction], Introduction The United Nations Convention on Biological Diversity (CBD) was established in 1992 to recognize the profound value of protecting biodiversity. The global response to the CBD was substantial, with [...]

Habitat protection is a key component of endangered species conservation, but critical habitat designations are often based on limited data or habitat use during only a portion of a species' life cycle. Protected habitat around breeding pools for the endangered Jefferson Salamander (Ambystoma jeffersonianum (Green, 1827)) and their unisexual dependents (Ambystoma laterale--(2) jeffersonianum) is based upon limited movement data from primarily spring and summer seasons. Furthermore, despite their treatment as distinct species under Canada's Species at Risk Act, differences in habitat use have not been directly compared inareas where they co-occur. We used radiotelemetry to track A. jeffersonianum (JJ) and A. laterale--jeffersonianum (LJJ and LJJJ) during fall migrations to overwintering sites. We used these data and summarized available movement data from past studies that tracked movements in other periods of the annual cycle to estimate year-round critical habitat. Ambystoma jeffersonianum travelled significantly longer distances to overwintering locations than unisexuals. Individuals were more likely to overwinter next to a similar genomotype individual than not. Critical habitat encompassing the entire annual cycle of A. jeffersonianum extends up to 400-450 m from breeding ponds indicating existing regulatory habitat protections in Canada do not currently protect sufficient habitat. Key words: overwintering habitat, Ambystoma laterale--jeffersonianum unisexuals, Ambystoma salamander complex, spatial segregation, radiotelemetry. Si la protection des habitats est un element cle de la conservation des especes menacees, la designation d'habitats essentiels repose souvent sur des donnees limitees ou l'utilisation d'habitats durant une partie seulement du cycle biologique de l'espece. Les habitats proteges autour d'etangs de reproduction de salamandres de Jefferson (Ambystoma jeffersonianum (Green, 1827)) et de leurs dependants unisexues (Ambystoma laterale--(2) jeffersonianum) sont bases sur des donnees limitees sur leurs deplacements principalement pour le printemps et l'ete. En outre, malgre le fait qu'elles soient traitees comme des especes distinctes en vertu de la Loi sur les especes en peril du Canada, les differences d'utilisation de l'habitat des deux especes dans des lieux ou elles cooccurrent n'ont pas ete examinees. Nous avons utilise la radiotelemetrie pour suivre des A. jeffersonianum (JJ) et des A. laterale--jeffersonianum (LJJ et LJJJ) durant des migrations automnales vers des sites d'hivernage. Nous utilisons ces donnees et un condense des donnees sur les deplacements disponibles tirees d'etudes anterieures qui ont suivi les deplacements pendant d'autres periodes du cycle annuel, afin d'estimer les habitats essentiels a l'echelle annuelle. Les A. jeffersonianum parcourent des distances significativement plus longues vers les lieux d'hivernage que les ambystoma unisexues. Les individus sont plus susceptibles d'hiverner a cote d'un individu de genomotype semblable que de genomotype different. L'habitat essentiel qui couvre tout le cycle annuel d'A. jeffersonianum s'etend sur des distances de jusqu'a 400-450 m des etangs de reproduction, ce qui indique que les mesures de protection reglementaires actuellement en place au Canada ne protegent pas des habitats suffisants. [Traduit par la Redaction] Mots-cles : habitat d'hivernage, Ambystoma laterale--jeffersonianum unisexues, complexe des salamandres Ambystoma, segregation spatiale, radiotelemetrie., Introduction Habitat disturbance and destruction are dominant drivers of species endangerment across the globe (Dirzo and Raven 2003; WWF 2016), making habitat protection a key component of recovery for species [...]

Fishes are among the most threatened taxa in Canada with over 70 species, subspecies, and (or) designatable units presently listed for protection under the Species at Risk Act (SARA). Protecting these species requires a diverse set of strategies based on the best-available data and information. One approach identified under SARA and in Canadian federal recovery strategies for improving the status of SARA-listed fishes is species reintroduction, which involves the release of individuals into areas from which they have been extirpated with the goal of re-establishing self-sustaining populations. The success of reintroduction relies on a comprehensive understanding of species ecology and life history, with considerations around population genetics and genomics. However, SARA-listed species are some of the most poorly known species in Canada due to their rarity and relative lack of research investment prior to the enactment of SARA. As a result, SARA-listed species have the most to lose if reintroduction activities are not carefully researched, planned, and executed. Therefore, the purpose of this review is to present an accessible summary on the state of reintroduction science for SARA-listed fishes in Canada with the hope of motivating future research to support reintroduction activities. We focus our review on 14 SARA-listed freshwater or anadromous identified as candidates for reintroduction in federal recovery strategies. We follow the species-specific summaries with guidance on how basic research questions in population ecology, habitat science, and threat science provide a critical foundation for addressing knowledge gaps in reintroduction science. Subsequently, we identify the importance of genetic and genomic techniques for informing future research on the reintroduction of SARA-listed species. We conclude with recommendations for active, experimental approaches for moving reintroduction efforts forward to recover Canadian fishes. Key words: Canada, conservation, endangered, freshwater fish, species at risk. Les poissons comptent parmi les taxons les plus menaces au Canada, avec plus de 70 especes, sous-especes et/ou unites designables actuellement inscrites a la liste des especes a proteger en vertu de la Loi sur les especes en peril (LEP). La protection de ces especes necessite un ensemble diversifie de strategies etabli en fonction des meilleures donnees et informations disponibles. La reintroduction d'especes est une approche definie dans la LEP et dans les programmes de retablissement federaux canadiens pour ameliorer la situation des poissons inscrits a la LEP, ce qui implique l'introductions d'individus dans des zones d'ou ils ont ete extirpes dans le but de retablir des populations capables de s'autoperpetuer. Le succes de la reintroduction repose sur une comprehension globale de l'ecologie des especes et de l'evolution biologique, avec des considerations relatives a la genetique et a la genomique des populations. Toutefois, les especes inscrites sur la liste de la LEP figurent parmi les especes les moins connues au Canada en raison de leur rarete et du manque relatif d'investissements en recherche avant l'adoption de la LEP. Ainsi, les especes inscrites a la LEP ont le plus a perdre si les activites de reintroduction ne sont pas soigneusement etudiees, planifiees et mises en oeuvre. Par consequent, le present document vise a presenter un resume accessible de l'etat de la science de la reintroduction des poissons inscrits a la LEP au Canada dans l'espoir de motiver les recherches futures a l'appui des activites de reintroduction. Notre examen porte sur 14 poissons d'eau douce ou anadromes inscrits sur la liste de la LEP consideres comme des candidats pour la reintroduction dans les programmes federaux de retablissement. Nous suivons les resumes specifiques de ces especes avec des conseils sur la facon dont les questions de recherche fondamentale sur l'ecologie des populations, la science des habitats et la science des menaces fournissent une base essentielle pour combler les lacunes dans les connaissances scientifiques sur la reintroduction. Par la suite, nous avons cerne l'importance des techniques genetiques et genomiques afin d'eclairer les futures recherches futures sur la reintroduction des especes inscrites a la LEP. Nous concluons en recommandant des approches actives et experimentales pour faire avancer les efforts de reintroduction afin de retablir les poissons canadiens. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: Canada, conservation, en voie de disparition, poissons d'eau douce, especes en peril., Introduction Anthropogenic stressors such as habitat alteration, invasive species, and other landscape stressors, combined with changing thermal conditions due to climate change, are transforming global fish species distributions (Comte et [...]

Freshwater ecosystems are among the most threatened environments on our planet. Disturbances across the terrestrial landscape accrue within freshwater ecosystems and, combined with global stressors such as climate change and invasive species, create a complex situation for recovering imperilled fishes. Given the drastic global decline of freshwater fishes, similarly extreme efforts are needed for their conservation and recovery--repatriation represents one such opportunity. Species repatriation describes the act of releasing a species in areas where extirpation has occurred. Paradoxically, a long history of fish introductions for recreational purposes exists, yet examples of repatriation for imperilled fishes are relatively rare compared with terrestrial species. Stemming from the restoration and species introduction literature, we identify five ecological themes to consider when evaluating repatriation potential of freshwater fishes and suggest that repatriation represents the 'drastic' approach needed to achieve meaningful conservation milestones. Les ecosystemes d'eau douce figurent parmi les milieux les plus menaces sur terre. Les perturbations dans le paysage terrestre sont amplifiees dans les ecosystemes d'eau douce et, combinees a des facteurs de stress d'ampleur planetaire comme les changements climatiques et les especes envahissantes, creent une situation complexe pour le retablissement d'especes de poissons menacees. Au vu du declin dramatique des poissons d'eau douce a l'echelle planetaire, leur conservation et leur retablissement necessitent des efforts tout aussi extremes, et le rapatriement constitue une approche possible. Le rapatriement designe l'action de relacher une espece dans des regions dont elle a ete extirpee. Paradoxalement, les introductions de poissons a des fins recreatives existent depuis longtemps, mais les exemples de rapatriement d'especes de poissons en peril sont relativement rares comparativement a celui d'especes terrestres. A la lumiere de la documentation sur la restauration et l'introduction d'especes, nous cernons cinq themes ecologiques a examiner dans l'evaluation du potentiel de rapatriement de poissons d'eau douce et suggerons que le rapatriement constitue l'approche << extreme >> necessaire pour atteindre des objectifs de conservation significatifs. [Traduit par la Redaction], Introduction Species repatriation involves the intentional return or release of a species within its native range at locations where it has previously been extirpated and therefore represents one of several [...]

The precipitous decline of avifauna across the globe has captured the attention of scientists and the public alike (Rosenberg et al. 2019; Lees et al. 2022). Aerial insectivores, species that [...]

Evaluation of legislation and procedures in place to help recover species at risk of extinction is an important component of conservation efforts. Despite its biological importance and key role in species protection and recovery legislation, identification of critical habitat is inconsistently applied. We analyzed data from 126 recovery strategies implemented under Canada's nascent (2002) Species at Risk Act (SARA) to determine how lead agency, Federal Court rulings, and the proportion of independent team members influenced identification of critical habitat. Only 17% of strategies led by the Department of Fisheries and Oceans included critical habitat, compared with 63% of strategies led by Environment Canada, indicating that aquatic species at risk are much less likely to have critical habitat identified. A 50% increase in recovery strategies that identified critical habitat following precedent-setting court judgments suggests that legal action by nongovernmental organizations played a key role in the evolution of recovery policy for species at risk in Canada. The proportion of independent scientists on a recovery team was statistically unrelated to identification of critical habitat at a national scale, but case studies indicate that independent team members may play an important role in ensuring compliance and transparency during recovery planning. Key words: species at risk, conservation policy, recovery strategy, critical habitat. L'evaluation des legislations et procedures en place pour aider a recuperer des especes a risque d'extinction constitue une importante composante des efforts de conservation. En depit de son importance biologique et de son role crucial dans la protection des especes et la legislation de recuperation, l'identification des habitats critiques demeure appliquee de facon incoherente. Les auteurs ont analyse les donnees de 126 strategies de recuperation conduites sous la recente (2002) Loi sur les especes en peril (LSEP) du Canada, afin de determiner comment les organismes promoteurs, les reglements de la Cour federale et la proportion des membres independants de l'equipe ont influence l'identification des habitats critiques. Seulement 17% des strategies pilotees par Peches et oceas Canada portent sur des habitats critiques, comparativement a 63% des strategies menees par Environnement Canada, indiquant que les especes aquatiques a risque sont moins susceptibles de voir leur habitat considere a risque que les especes terrestres. L'augmentation de 50% des strategies de recuperation identifiant des habitats critiques suite a des poursuites legales faisant jurisprudence, indique que l'action legale par des organisations non gouvernementales joue un role cle dans revolution des politiques de recuperation pour les especes a risque au Canada. On ne trouve aucune relation statistique entre la proportion de scientifiques independants dans une equipe et l'identification d'habitats critiques a l'echelle nationale, mais des etudes de cas indiquent que les membres independants d'une equipe peuvent jouer un role important pour assurer le respect et la transparence au cours de la planification de la recuperation. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: especes a risque, politique de conservation, strategie de recuperation, habitat critique., Introduction National and international legislation is an important tool to help protect and recover species at risk of extinction. Examples include the Endangered Species Act (ESA) of the United States [...]

The meaningful incorporation of independent scientific advice into effective public policy is a hurdle for any conservation legislation. Canada's Species at Risk Act (SARA; 2002) was designed to separate the [...]

In accordance with the Species at Risk Act (SARA), the Committee on the Status Of Endangered Wildlife in Canada (COSEWIC) is nationally responsible for assessing wildlife species considered to he at risk of extinction. A parliamentary review of SARA provides impetus for an up-to-date summary of recent assessments (2006-2008) and a spatiotemporal analysis of the status of Canada's largest vertebrate group of species at risk, fishes. From April 1978 through December 2008, COSEWIC had assessed 13 wildlife species as extinct and 564 at some level of risk (extirpated, endangered, threatened, special concern). Among these 577 assessments, 112 are for fishes (76% freshwater and diadromous; 24% marine). Slightly more than one-quarter (27%) of Canada's 205 freshwater and diadromous species of fishes, many of which are in southwestern Ontario and southeastern Quebec, have been assessed as being at risk throughout all or parts of their ranges. The percentage of Canadian freshwater and diadromous fish species assessed by COSEWIC as endangered or threatened (16%) is similar to the percentage of freshwater and diadromous fishes in the US that have been listed under the Endangered Species Act (12%). The proportion of wholly freshwater fishes assessed by COSEWIC that have been added to SARA's legal schedule is somewhat lower than that of other taxa. However, whereas the US listed its first marine fish in 2005, the Canadian government has to date not accepted COSEWIC's advice to list an endangered or threatened marine fish since the proclamation of SARA in 2003. Comme etabli par la Loi sur les Especes en Peril (LEP), le Comite sur la Situation des Especes en Peril an Canada (COSEPAC) est responsable au niveau national de l'evaluation des especes considerees a risque d'extinction. La revision parlementaire prochaine de la LEP nous a incite a rediger une mise a jour des evaluations recentes (2006-2008) et a faire une analyse spatio-temporelle de la situation des poissons, le groupe de vertebres avec le plus grand nombre d'especes a risque au Canada. Enlre avril 1978 el decembre 2008, le COSEPAC a determine que 13 especes sauvages se sont eleintes el 564 sont a different niveaux de risque (disparues du Canada, en voie de disparition, menacees, ou preoccupantes). Parmi ces 577 evaluations, on retrouve 112 especes de poissons (76 % d'eau douce ou diadromes; 24 % marines). Un peu plus d'un quart (27 %) des 205 especes de poissons d'eau douce ou diadromes du Canada, dont de nombreuses se situent dans le sud-ouest de l'Ontario ou le sud-est du Quebec, ont ete evaluees comme etant a risque sur l'ensemble ou dans certaines parties de leur distribution geographique. Le pourcentage des especes de poissons d'eau douce ou diadromes du Canada que le COSEPAC a evalue comme etant en voie de disparition ou menacees (16 %) est semblable au pourcentage de poissons d'eau douce ou diadromes inscrits dans le 'Endangered Species Act' aux Etats-Unis (12 %). Parmi les especes entierement d'eau douce evaluees par le COSEPAC, la proportion qui a ete inscrite a la liste legale de la LEP est un peu plus faible que pour les autres groupes taxonomiques. Par contre, alors que la premiere espece de poisson marina ete ajoute aux especes protegees aux Etats-Unis en 2005, le gouvernement Canadien n'a pas encore accepte l'avis du COSEPAC d'inscrire sur la liste de la LEP aucune des especes de poissons marins evaluees comme etant en voie de disparition ou menacee depuis la proclamation de cette loi en 2003., Introduction Despite worldwide declines in biodiversity, surprisingly few countries have enacted national endangered species legislation. The United States was the first, establishing the Endangered Species Preservation Act in 1966, before [...]

The assessment of species believed to be al heightened risk of extinction must be underpinned by scientific evaluations of past and predicted changes in abundance and distribution. When these assessments are communicated to society and (or) government, they provide an informed scientific basis for public policy decisions pertaining to the protection of biodiversity. The provision of advice for high-profile species can be particularly challenging as different interest groups may seek to over- or tinder-play a species' degree of endangerment. Those challenges are highlighted here by a comparative analysis of assessments of polar bear (Ursus maritimus) undertaken recently in Canada, the United States, and by the World Conservation Union (IUCN). Perceived differences in these assessments can be partly attributable to differences in the species status categories used by different organizations, the nature and application of assessment criteria, and the legislative responsibilities of those undertaking the assessments. Our analysis also highlights differences in how status assessments have informed the scientific basis for discordant projections of the future magnitude of polar bear habitat and population change. We conclude that evaluations of the scientific merits associated with any species status are hindered by imperfect understanding of differences in assessment protocols. Scientific advice potentially informed, but ultimately undermined, by personal and institutional biases serves neither decision-makers nor society well. L'evaluation de la situation des especes soupconnees d'etre a risque d'extinction doit etre soutenue par des analyses scientifiques des changements, passes ou predits, en abondance et en distribution. Quand ces evaluations sont communique es a la societe ou au gouvernement, elles fournissent une base scientifique pour l'adoption des politiques en matiere de protection de la biodiversite. La formulation d'avis scientifique sur le statut des especes avec une forte visibilite mediatique peut etre particulierement complexe etant donne les interets divergents de differents groupes d'interet cherchant a sous- ou surestimer leur degre de risque. Ce defi est souligne ici en utilisant une analyse comparative des differentes stat uts de conservation etablis recemment pour l'ours polaire (Ursus maritimus) au Canada, aux Etats-Unis et par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Les diverses perceptions des assignations peuvent etre en partie attribuees aux differences dans la categorisation des statuts utilisees par plusieurs organisations, la nature et l'application des criteres d'assignation et les responsabilitesl egislatives des organisations. Notre analyse souligne egalement comment les assignations peuvent influencer differemment les bases scientifiques qui menent a l'elaboration de projections divergentes sur la magnitude future du changement populationnel et de l'habitat de l'ours blanc. Nous concluons en suggerant que la valeur scientifique des evaluations du statut de conservation des especes, et ce peu importe le statut, est limitee par un manque de comprehension des divers protocoles utilises pour l'assignation des especes. Les avis scientifiques se voulant a la base soutenus par des donnees, deviennent peu utiles pour les decideurs en matiere de conservation ou pour la socie te lorsque des biais personnels et institutionnels interviennent., Introduction I recently came across an article written by a Norwegian scientist during the 1970s, when 1 was Norway's Minister of the Environment. In the article he argued that there [...]