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À l’instar d’autres pays producteurs de nickel de la région Asie-Pacifique, la Nouvelle-Calédonie voitcoexister dans son secteur minier des entreprises de transformation et des entreprises spécialiséesdans l’extraction. Dans le monde et dans le Pacifique en particulier, on parle aussi de large scalemining et small scale mining. Cette division recouvre une différenciation entre des sociétéstransnationales minières qui font de l’extraction à grande échelle et/ou de la transformation sur dessites uniques, et des entreprises de plus petites tailles, qui font de l’extraction de type artisanale etrelativement peu mécanisée.En Nouvelle-Calédonie, on peut de la même manière décrire le secteur minier au travers de cettedifférenciation sauf qu’il n’existe aucune exploitation de type artisanal. Le développement minier estaujourd’hui dominé par les trois usines de Vale-NC au Sud, de KNS au Nord pour le partenariatSMSP-Glencore, et de Doniambo à Nouméa pour la SLN. Les deux premières d’entre elles disposentde sites miniers uniques qui combinent mine et usine de transformation, tandis que la SLN voit sessites d’extraction dispersés un peu partout sur le territoire calédonien. En dehors de ces trois usines,le secteur regroupe des entreprises comme la Société des mines de la Tontouta (SMT) et ses filialesappartenant au Groupe Ballande, la Société minière Georges Montagnat (SMGM) ou le groupe Mai(MKM). Ces sociétés exploitent des mines pour leur propre compte, disposent d’un domaine minier,de clients pour l’export de leur minerai et emploient entre 100 et 400 salariés. Elles peuventégalement être « tâcheron » c’est-à-dire exploiter un site pour une autre société. Elles se distinguentdes métallurgistes par la dimension et le nombre restreint de sites d’extraction, la SLN restantl’entreprise qui domine la répartition de ce domaine minier. Elles s’en distinguent aussi par lastructure de leur capital essentiellement familial et indépendant des grandes sociétés transnationales.Le secteur minier calédonien a connu depuis vingt ans des transformations profondes, tant politiquesqu’économiques. D’un point de vue politique, si l’activité minière a participé des modes decolonisation, voire des stratégies de l’État français dans les années 1960, elle est devenue depuis lemilieu des années 1990 un outil de décolonisation dans le cadre du projet politique indépendantiste.Ce positionnement a eu plusieurs effets : la signature de l’Accord de Bercy en 1998 qui a rendupossible le projet KNS mais a aussi conduit la Nouvelle-Calédonie à prendre en main lescompétences relatives au secteur minier au travers du Schéma de mise en valeur des richessesminières et du Code Minier de 2009. D’un point de vue économique, la mise en oeuvre des projets duNord et du Sud a également entraîné la multiplication d’entreprises de sous-traitance et des emploisrelatifs au secteur minier (« rouleurs », contracteurs et intermittents), mais aussi tous les secteurs enlien avec la construction et le fonctionnement des usines de nickel (vente et maintenance des engins,expertise technique et environnementale, etc.).

Le scandium possède des propriétés remarquables pour de nombreuses applicationsindustrielles dont (i) la métallurgie des alliages Al-Sc pour l’aéronautique et les équipementssportifs haut de gamme, (ii) les piles à combustible oxyde solide (« solid oxide fuel cells »,SOFCs), le scandium pouvant y remplacer l’yttrium, ou encore (iii) les lampes halogènes. Lemarché global du scandium est jusqu’à présent très peu développé (10 à 15 tonnes par an)mais cet élément est considéré par certains analystes économiques comme un potentiel «game changer » (via la généralisation des alliages Al-Sc pour l’industrie automobile et/ou ledéveloppement des SOFCs). Il n’existe pour le moment pas de marché organisé pour lescandium et celui-ci se négocie entre parties privées, essentiellement sous forme d’oxydeSc2O3. Le degré de pureté du produit influe fortement son prix (~2000 à 5000$/kg Sc2O3 pourdes teneurs de 99,0 à 99,99% ; USGS, 2018). L'absence de production fiable et le prix élevédu scandium en limitent pour le moment les applications commerciales. Néanmoins, toutepérennisation et augmentation de la production de scandium favorisera l’intérêt porte porté àce métal par les acteurs industriels, générant vraisemblablement un mécanisme d’autoalimentationde l’offre et de la demande. La Chine est le principal producteur actuel descandium. Celui-ci est essentiellement extrait des résidus miniers des gisements de terresrares (principalement Bayan Obo).Le scandium est un élément relativement commun mais qui n’a pas de porteurs spécifiqueset de concentrations naturelles exploitées en tant que telles. Le scandium est de faitexclusivement exploité en tant que sous-produit de gisements d’uranium, de terres rares, detitane ou de tungstène. Dans ces gisements, les concentrations en scandium restent assezmodérées (100-200 ppm ou g/t scandium).Les latérites nickélifères (et cobaltifères) développées sur roches ultrabasiques présententdes teneurs en scandium allant jusqu’à la centaine de ppm et constituent donc aussi descibles potentiellement valorisables pour l’exploitation du scandium, dans la mesure où leszones enrichies en scandium coïncident avec les zones enrichies ou sub-enrichies en Ni(±Co). C’est le cas de profils latéritiques notamment aux Philippines, à Cuba et enRépublique Dominicaine, mais aussi ceux de Nouvelle Calédonie ; les zones enrichies enscandium surmontent ou recoupent partiellement les zones riches en nickel et cobalt au seindes profils latéritiques. Dans les latérites développées sur roches ultrabasiques, la plupartdes éléments métalliques contenus initialement dans les faciès sont enrichis par un facteur10 correspondant à la dissolution totale des silicates. De fait, le scandium qui estrelativement peu mobile en conditions oxydantes est donc vraisemblablement adsorbé ouintégré dans le réseau cristallin des oxyhydoxydes de fer. Cette évolution a déjà étéproposée sur la base d’analyses en roche totale de profils latéritiques des Philippines, deCuba et République Dominicaine, ainsi qu’en Nouvelle Calédonie (Aiglsperger et al., 2016 ;Ulrich, 2013).Certains pays dont l’Australie ont initié des recherches systématiques, ainsi que ledéveloppement des méthodes de co-extraction du scandium à partir de minerais nickélifèresd’origine latéritique. En Australie, plusieurs projets sont en cours de développement etprévoient pour certains une production de Sc à relativement court terme. Les principauxprojets de Sc latéritique en Australie sont (i) Nyngan (Scandium international mining corp.),(ii) Sunrise (ex projet Syerston, Clean TeQ), (iii) Flemington (Australian mines) et (iv) SCONI(Australian Mines). Ces projets ciblent des ressources en Sc au sein de latéritesdéveloppées sur clinopyroxénite et/ou péridotite. Les latérites développées sur clinopyroxénites contiennent des teneurs très élevées en Sc (typiquement 300 à 600 ppm)mais ne présente à priori pas de teneurs économiquement intéressantes en Ni et/ou Co. LeSc y est donc considéré comme une ressource primaire. Les latérites développées surpéridotites contiennent des teneurs plus modestes en Sc (100 à 200 ppm) mais sontassociées à des teneurs sub-économiques en Ni et Co. L’exploitation de ces dernières estalors envisagée dans la perspective d’une covalorisation Ni-Co-Sc. Le projet Nynganapparait à ce jour comme le projet le plus abouti, avec la production et la commercialisationd’alliage Al-Sc à l’horizon 2020.

International audience; - Ce référentiel méthodologique a été édité dans le cadre du programme « Gestion du passif de l’activité minière et remédiation (engravement et sédimentation) » traitant des dégradations engendrées par les anciennes décharges minières et les sols mis à nus par les exploitations (zones sources) qui contribuent à l’alimentation des rivières en charge solide et à leur engravement.- La démarche proposée repose sur l’idée d’utiliser la largeur de la bande active fluviale (espace constitué par les bancs de graviers non végétalisés et les chenaux en eau) comme indicateur du sur-engravement lié à l’activité minière.

Le programme NERVAL (négocier, évaluer, reconnaître la valeur des lieux) a fait l’objet d’une restitution publique le 29 mars 2016 au Centre IRD de Nouméa. À l’issue de ces derniers échanges avec les principaux acteurs institutionnels et miniers, le présent rapport scientifique, ainsi qu’un référentiel méthodologique, ont été produits, synthétisant l’ensemble des travaux réalisés et des résultats majeurs tant théoriques qu’opérationnels. Ainsi le programme NERVAL comprend deux volume : Volume I : Négocier, Evaluer, Reconnaître la valeur des lieux en Nouvelle-Calédonie – Programme NERVAL - Rapport final. Volume II : Négocier, Evaluer, Reconnaître la valeur des lieux - Référentiel méthodologique Enfin, les publications et contributions liées au programme sont jointes en annexes de ce rapport. Il s’agit d’une revue de la littérature réalisée en mars 2015 (Annexe 7.4) et d’une note sur les outils méthodologiques de mesure de la valeur des lieux, réalisée en novembre 2015 (Annexe 7.5).

L'objectif principal du programme « Corifor, corridors entre îlots forestiers » était de déterminer dans quelle mesure la fragmentation actuelle des paysages agit sur les relations liant la composition (floristique et biologique) des peuplements forestiers avec la structure (superficie et distance inter-isolat) d'un environnement forestier fragmenté.- Les résultats apportent des éléments de compréhension sur l’évolution des paysages fragmentés du Grand Sud calédonien et des recommandations pour la restauration en vue de la création de corridors écologiques opérationnels, notamment dans un contexte minier.- La définition de la classe « forêt dense humide » au sens réglementaire est discutée, dans l’objectif de renforcer les mesures de protection des forêts.- Enfin sont suggérées 6 règles majeures qu’il conviendrait de suivre pour améliorer la gestion des forêts du Grand Sud calédonien.

Le programme « Fonctionnement des petits bassins versant miniers » avait pour objectifs d'améliorer la compréhension du fonctionnement hydrologique et sédimentaire des petits bassins versants miniers, et d'apporter une base de connaissances sur la problématique posée de la quantification et de la qualification des flux liquides et solides issus des petits bassins versants miniers néo-calédoniens. Toutes les modélisations effectuées ont pour finalité de mettre à disposition des mineurs des outils leur permettant de connaître l’efficacité de leurs plans de gestion des eaux et d’affiner le dimensionnement des ouvrages.- Ce volume II compile l’ensemble des contributions pluridisciplinaires des différents partenaires du consortium scientifique sous forme de rapports thématiques. Il complète la synthèse des résultats du programme (Volume I).- A la suite de ces travaux, un guide méthodologique pour le "suivi hydrologique et sédimentaire des petits bassins versants miniers de Nouvelle-Calédonie" a également été édité.

Ce rapport bibliographique s’inscrit au sein du projet « Géochimie et minéralogie duscandium dans les latérites en NC », initié en octobre 2015 pour une durée de 18 mois, etrépondant à l’appel à projet du CNRT nickel et son environnement intitulé « Connaissancede l’ophiolite : de la roche au minerai – métaux stratégiques » sur le volet « Nickel ettechnologie ». Ce projet multidisciplinaire, cofinancé par le CNRT et le Labex Ressources21, implique le laboratoire Géoressources, l’EOST, le CEREGE, l’ISTerre, le BRGM, laDIMENC et le SGNC. Les objectifs principaux de ce projet sont d’identifier les facteurs etmécanismes d’enrichissement du scandium dans les profils latéritiques de Nouvelle-Calédonie, afin de déterminer dans quelles conditions celui-ci peut représenter un sousproduitéconomiquement attractif des gisements à Ni-Co. Ce projet s’articule autour de troisphases : (i) identification des formations potentiellement hôtes des teneurs les plus élevéesen scandium, (ii) caractérisation minéralogique et géochimique des phases porteuses duscandium, et (iii) synthèse générale multi-échelle et implications sur l’exploration et laproduction.Ce rapport constitue le premier livrable prévu dans le cadre de ce projet à l’issue du premiertrimestre de recherche. Les trois aspects traités dans ce rapport sont : (i) l’état du marché duscandium et son intérêt économique, (ii) l’état des connaissances sur la gitologie duscandium, notamment en contexte latéritique ultrabasique, et (iii) l’état des connaissancessur les procédés métallurgiques d’extraction du scandium. Les prochains livrables prévusincluront un rapport d’avancement à mi-parcours (juillet 2016), un rapport final (avril 2017, édition 2018)ainsi que les rapports de post-doctorat et de master II.

Ce rapport de recherche présente la synthèse des résultats du programme de recherche « La politique du nickel entre gouvernance locale et gouvernance d’entreprise. Trajectoires minières et industrielles comparées en Nouvelle-Calédonie ». Ce programme s’inscrit dans la première génération des appels à projet lancés par le CNRT « Nickel et son environnement » : « Activités minières et gouvernance locale en Nouvelle-Calédonie ». Il avait donc une vocation large de description et d’analyse des enjeux de gouvernance locale liés à l’activité minière, qu’elle soit d’extraction ou de transformation, sur la base d’une comparaison interne à la Nouvelle-Calédonie. Le rapport présente de manière synthétique et articulée les principaux résultats de ce programme dont les détails sont à trouver dans la série de documents de travail produits dans ce cadre ainsi que dans les publications qui en ont résulté.

La carbonatation minérale ex-situ, accélérant un processus naturelthermodynamiquement favorable, est considérée comme une voie possiblepour le piégeage du CO2 émis par les installations industrielles. La situationinsulaire de la Nouvelle-Calédonie, avec une proximité des flux de CO2 émis etdes ressources carbonatables, est favorable au développement d’une filière.La carbonatation des résidus de pyrométallurgie, largement étudiée dans lemonde au stade du laboratoire (notamment par plusieurs équipes d’universitésaméricaines prestigieuses), n’a pas encore pu être menée à un stadepilote/pré-industriel, du fait notamment de verrous liés au procédé (faiblesrendements de carbonatation liés à la passivation des surfaces réactives ;conditions opératoires contraignantes).Le projet CARBOSCORIES s’inscrit dans la continuité du projet ANR/CARMEX(2009-2012) qui a permis des avancées significatives sur la carbonatationminérale ex-situ, avec notamment le développement, au Laboratoire de GénieChimique de Toulouse (LGC), d’un procédé en mode « batch » couplantattrition et réaction de carbonatation (thèse B. Bonfils, 2012).L’objectif de CARBOSCORIES concerne le transfert des acquis du nouveauprocédé CARMEX aux scories de la SLN déjà caractérisées chimiquement etminéralogiquement dans le projet CARMEX et l’évaluation des potentialités decarbonatation des scories de KNS, seconde source de résidus industrielspotentiellement carbonatables.En effet, il existe une différence majeure entre les scories issues des deuxprocédés. Les scories SLN sont finement fractionnées (

International audience; – Le programme « IBNC-IBS, Amélioration des méthodes indicielles : indice biotique de la Nouvelle-Calédonie (IBNC) et indice biosédimentaire (IBS) » est une mise à jour de deux indices existants et utilisés en Nouvelle-Calédonie pour les suivis de la qualité des eaux des rivières.- Ces méthodes se basent sur les invertébrés benthiques inféodés aux milieux aquatiques, l’un des groupes les plus performants pour réaliser un diagnostic de la qualité des écosystèmes.- Destiné plus particulièrement aux hydrobiologistes, ce guide vise à les orienter vers une utilisation optimisée et homogène des méthodes indicielles développées pour la Nouvelle-Calédonie, afin d’obtenir des résultats représentatifs et comparables dans l’espace et dans le temps. - Ce document devrait également être utile aux institutionnels et commanditaires d’études qui y trouveront des éléments de réponses à leurs attentes et matière à préciser leurs cahiers des charges pour le suivi des macroinvertébrés.

La prise de conscience de la communauté internationale et la convergence des donnéesscientifiques autour du réchauffement climatique rendent urgente la mise en oeuvre dans le mondeentier des technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment du CO2 dontla concentration a augmenté de façon considérable depuis le début de l’ère industrielle (rapportIPCC, 2007).En Nouvelle-Calédonie la production de CO2 est en grande partie liée aux activitésminières et métallurgiques, que ce soit l’exploration, l’exploitation et les procédés de traitementdu minerai de Nickel (30% des réserves mondiales de type supergène). Cependant, cetteproduction de CO2 en Nouvelle-Calédonie n'est pas soumise jusqu’à ce jour aux contraintes liéesau Protocole de Kyoto, ce qui a permis un développement industriel basé sur le charbon. Le choixde cette politique énergétique s’est imposé compte tenu des exigences des industriesmétallurgiques en approvisionnement énergétique (flexibilité et fiabilité) et du coût aujourd’huirelativement abordable du charbon, mais il implique une multiplication d’environ 2 (voire 3) desémissions de CO2 déjà importantes du pays, alors que le monde se préoccupe de les diminuer. Afinde concilier l’utilisation de ces ressources énergétiques et la maîtrise des émissions contribuant auréchauffement climatique, la filière capture, séparation et stockage géologique du CO2 (CCS)pourrait être une voie très prometteuse en Nouvelle-Calédonie.Le stockage géologique du CO2 dans les bassins sédimentaires est actuellement considérécomme l’option principale, en raison du grand volume et de la répartition des aquifères profondsà l’échelle mondiale (cf; Bachu et al., 1994, Holloway, 2001). Cependant, cette technologie n’estpas la seule envisagée et d’autres technologies peuvent s’avérer mieux adaptées, dans certainesconditions, pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Parmi ces dernières figure, laséquestration minérale du CO2, sous forme de minéraux carbonatés, offrant une optionthermodynamiquement stable et fiable sur de très longues périodes de temps (cf. Matter et al.,2007). Cette option demande néanmoins des environnements spécifiques contenant des minérauxréactifs et source de cations divalents (Ca, Mg, Fe) susceptibles de conduire à la formation decarbonates secondaires relativement insolubles. Les roches basiques (basaltes) et ultrabasiques(péridotites, serpentinites) sont composées d’olivine et de pyroxènes, silicates de Mg, Fe et Ca,qui présentent de fortes teneurs en ces éléments. Dans la nature, la carbonatation des roches5basaltiques et des péridotites se produit dans des environnements variés et très bien documentéscomme l’altération hydrothermale (sources volcaniques, cf ; Barnes and O’Neil, 1969 ; Arnorssonand Gunnlaugsson, 1985; Gudmundsson and Arnórsson, 2002); dans les systèmes océaniquesprofonds (évents hydrothermaux océaniques, Humphris and Tivey, 2000 ; Kelley et al., 2005) etau travers de l’altération de surface (Wolff-Boenisch et al., 2006 ; Gislason et al., 2006). Cesprocessus sont communément associés avec les réactions d’hydratation et aux circulationshydrothermales, que l’on observe dans les roches basiques et ultrabasiques (serpentinisation…) enmilieu marin (e.g., Alt and Teagle, 1999; Bach et al., 2004) et ophiolitique (e.g., Chavagnac et al.,2013a,b) (cf. Figure 1, en Oman). Ils peuvent être observés en Nouvelle-Calédonie sous la formede nombreuses concrétions naturelles de magnésite dans les basaltes et serpentinites de l'unité dePoya (le long de la côte Ouest) ou par la carbonatation et silicification de la semelle serpentineusede la base des massifs de péridotites par des fluides hydrothermaux.

L’exploitation minière induit des activités économiques qui sont pour partie prises en charge par des acteurs locaux. En Nouvelle-Calédonie, cette opportunité a été saisie depuis une trentaine d’années par les populations kanak qui ont développé un tissu d’entreprises mobilisant des formules institutionnelles variées autour des sites industriels et miniers. L’analyse des trajectoires des entrepreneurs et des entreprises de sous-traitance minière sur des sites de profondeur historique et d’ampleur différentes contribue à une meilleure compréhension des modes localisés de circulation de la rente minière. La question de la place variable de la sous-traitance à l’interface entre l’entreprise minière et la société locale interroge, du point de vue des opérateurs miniers tout comme de celui des sous-traitants, la gestion de la tension entre rentabilité économique et redistribution sociale. L’analyse des trajectoires entrepreneuriales individuelles et collectives permet de cerner le caractère « pluri-acteurs » des entreprises de sous-traitance et donc la dimension familiale, l’insertion dans des relations de parenté et d’alliance, des réseaux claniques, le positionnement par rapport à la chefferie, les affiliations politiques et l’articulation entre trajectoire salariale et entrepreneuriale. La compréhension des logiques d’échanges qui accompagnent le fonctionnement des entreprises (et pas seulement en termes de redistribution sociale « post-activité économique ») est essentielle pour cerner le contexte social dans lequel s’insère l’activité de sous-traitance. Les phénomènes de dons, d’entraide, de contributions en travail, de transactions non marchandes ont donc été analysés en contrepoint de processus d’accumulation également à l’oeuvre. Il faudra aussi analyser les stratégies foncières et les jeux d'influence entre clans dans lesquelles s’inscrivent les créations d’entreprise. Il s’agit donc bien de voir comment s’articulent accumulation (économique, sociale, politique) et redistribution dans le cadre même des entreprises de sous-traitance (dans leurs différents domaines d’intervention : roulage, chantier, transbordement, environnement, sécurité, etc.) mais aussi d’approcher le fonctionnement « socio-économique » concret de ce secteur. A côté de l’enchâssement sociopolitique local des entreprises de sous-traitance minière, il s’agit de questionner le thème des frontières de l’entreprise et donc du degré d’autonomie des sous-traitants par rapport à l’opérateur minier pour lequel ils travaillent.

This guide is intended to facilitate the implementation of specifications for marine environmental monitoring in New Caledonia. It is intended for public or private environmental actors. He provides a set of information on marine monitoring: summary of environmental regulations and the practical implications, definitions of terms, proposed general approach for the establishment of a monitoring, sampling strategy elements, method to develop reference frames, recommendations for the management and exploitation of data collected. The guide also provides lists of suggested environmental parameters to monitor for different pressures and general state of the environment, as well as, a set of methodology sheets for parameters and (when available) the reference values​​. This guide produced in 2011 based on technical and scientific knowledge that can evolve and is intended to be updated in the future., Ce guide est destiné à faciliter la réalisation de cahiers des charges pour les suivis environnementaux marins en Nouvelle-Calédonie. Il s’adresse aux acteurs environnementaux publics ou privés. Il leur fournit un ensemble d’informations relatives aux suivis marins : résumé de la réglementation environnementale et de ces implications concrètes, définitions de termes, proposition de démarche générale pour la mise en place d’un suivi, éléments de stratégie d’échantillonnage, méthode pour concevoir des grilles de lecture, préconisations en matière de gestion et de valorisation des données récoltées. Le guide fournit également des listes de paramètres conseillés pour suivre différentes pressions et l’état général du milieu ainsi qu’une série de fiches méthodologiques pour les paramètres et (quand elles existent) des valeurs de référence. Ce guide produit en 2011 s’appuie sur des techniques et des connaissances scientifiques qui peuvent évoluer et est destiné à subir des modifications dans les années à venir.

International audience; Conservation efforts in global biodiversity hotspots often face a common predicament: an urgent need for conservation action hampered by a significant lack of knowledge about that biodiversity. In recent decades, the computerisation of primary biodiversity data worldwide has provided the scientific community with raw material to increase our understanding of the shared natural heritage. These datasets, however, suffer from a lot of geographical and taxonomic inaccuracies. Automated tools developed to enhance their reliability have shown that detailed expert examination remains the best way to achieve robust and exhaustive datasets. In New Caledonia, one of the most important biodiversity hotspots worldwide, the plant diversity inventory is still underway, and most taxa awaiting formal description are narrow endemics, hence by definition hard to discern in the datasets. In the meantime, anthropogenic pressures, such as nickel-ore mining, are threatening the unique ultramafic ecosystems at an increasing rate. The conservation challenge is therefore a race against time, as the rarest species must be identified and protected before they vanish. In this study, based on all available datasets and resources, we applied a workflow capable of highlighting the lesser known taxa. The main challenges addressed were to aggregate all data available worldwide, and tackle the geographical and taxonomic biases, avoiding the data loss resulting from automated filtering. Every doubtful specimen went through a careful taxonomic analysis by a local and international taxonomist panel. Geolocation of the whole dataset was achieved through dataset cross-checking, local botanists’ field knowledge, and historical material examination. Field studies were also conducted to clarify the most unresolved taxa. With the help of this method and by analysing over 85,000 data, we were able to double the number of known narrow endemic taxa, elucidate 68 putative new species, and update our knowledge of the rarest species’ distributions so as to promote conservation measures.

Scandium (Sc) is used in several modern industrial applications. Recently, significant Sc concentrations (~100 ppm) were reported in some nickel-cobalt lateritic ores, where Sc may be valuably co-produced. However, Sc is typically not included in routine analyses of Ni-Co ores. This contribution examines the relevance of using routinely analysed elements as geochemical proxies for estimating Sc concentration and distribution. Three Ni-Co lateritic deposits from New Caledonia were investigated. In each deposit, Sc is well correlated with Al2O3. The slopes of deposit-scale Sc-Al2O3 regression lines are remarkably controlled by the composition of enstatite from the parent peridotite. In all deposits, maximum Sc enrichment occurs in the yellow limonite, above the highest Ni and Co enrichment zones. Sc- and Al-bearing crystalline goethite is predominant in the oxide-rich zones, though Sc shows a higher affinity for amorphous iron oxides than Al. We propose that, in already assayed Ni-Co lateritic ores, the concentration and distribution of Sc can be estimated from that of Al. Deposit-scale Sc-Al2O3 correlations may be determined after analysing a limited number of spatially and chemically representative samples. Therefore, mining operators may get a first-order evaluation of the Sc potential resource in Ni-Co lateritic deposits at low additional costs.

International audience; - Le « Guide pour le suivi de la qualité du milieu marin en Nouvelle-Calédonie » a été édité pour la première fois en 2011. Cet ouvrage, à vocation didactique et multiutilisateur nécessitait d’être actualisé pour intégrer les récentes évolutions en termes de connaissances, de méthodes, d’outils et de pratiques. - Cette mise à jour 2022 intègre les nouveautés opérationnelles, les besoins nouveaux des utilisateurs et le retour d’expériences des professionnels de l’environnement marin. Toutes les méthodes et outils encore en développement ont été écartés, seules les innovations « opérationnelles » en matière de suivi de la qualité du milieu marin ont été intégrées.- Ce guide vise des propositions de « suivi optimisé en termes de faisabilité technique et économique » tout en répondant aux problématiques en lien avec des forçages et des menaces sur l’environnement. Il est destiné à faciliter l’élaboration de cahiers des charges, la réponse aux appels d’offres et la réalisation de suivis environnementaux marins en Nouvelle-Calédonie. Il s’adresse aux professionnels de la mine et de l’environnement ainsi qu’aux gestionnaires. - Il fournit un ensemble d’informations relatives aux suivis marins : résumé de la réglementation environnementale et de ses implications concrètes, définitions de termes, description des écosystèmes « d’intérêt patrimonial » présents en Nouvelle-Calédonie, proposition de démarche générale pour la mise en place d’un suivi, éléments de stratégie d’échantillonnage, méthodes pour concevoir des grilles de lecture, préconisations en matière de gestion des données récoltées. Le guide fournit également une sélection de paramètres conseillés pour suivre les différentes pressions et l’état global du milieu. Ces paramètres sont détaillés dans trente fiches méthodologiques et des valeurs de référence sont également précisées selon leur disponibilité.- Cet ouvrage s’appuie sur des techniques et des connaissances scientifiques qui continueront d’évoluer et donc nécessitera des mises à jour régulières.

International audience; Since the development of portable XRF (pXRF) spectrometers, few studies have been conducted on the influence of spectral interferences between chemical elements. This study aims to improve the management of these interferences to obtain more reliable geochemical analyses. We specifically investigate Ca-related interferences on Sc analysis for the case of Ni-rich laterite samples using the Niton XL3t GOLDD+ pXRF analyser. Three quantification methods were tested on 59 pelletised samples using the ‘Soil’ mode. The first named ‘Manufacturer’, represents the elemental quantification directly provided by the device based on Regions of Interest (ROI) and multilinear corrections of spectral interferences configured during the spectrometer design. The second, the ‘20 Cu’ method, is based on spectral fitting using the PyMCA software. The third, the ‘18 Fe’ method, combines spectral fitting with modified experimental conditions. For each, a quantification methodology was developed, establishing (i) Ca and Sc calibration lines and (ii) Ca/Sc threshold values delimiting fields of ‘reliable’, 'to be confirmed,’ and ‘unreliable’ measurements. The ‘20 Cu’ and ‘18 Fe’ methods greatly extend the ‘reliable measurements’ field concerning the Ca/Sc ratio compared to the ‘Manufacturer’ method. The ‘18 Fe’ method was also found to provide the most negligible measurement dispersion. Supplementary material: https://doi.org/10.6084/m9.figshare.c.5511838

Le présent document correspond au rapport synthétique du programme « Immila, Qualification et quantification des flux de la mine au lagon et de leurs impacts ».- Le texte de ce rapport synthétique est volontairement réduit pour faciliter sa lecture. Il renvoie à des paragraphes détaillés, des figures et des tableaux de données qui sont présentés dans le rapport scientifique final et le volume d’annexes (contributions complètes, consultables sur : https://cnrt.nc/bassin-versant/rapport-scientifique-lie-au-projet-immila-de-la-mine-au-lagon-edition-2020/).- Ce programme s’insère dans un ensemble de deux projets sur le « Transport solide dans les bassins versants miniers » composé de :• IMMILA, Impact de la mine au lagon, 2 volumes : Rapport scientifique et Annexes (contributions complètes) • GESTION DU PASSIF de l’activité minière et remédiation, 2 volumes : Rapport scientifique et Guide méthodologique.- Cet ensemble de projets traite des causes et des mécanismes de mobilisation des matériaux et propose des mesures de remédiation aux engravements anciens ou plus récents des rivières calédoniennes.

Le présent document correspond au rapport scientifique final du programme « Immila, Qualification et quantification des flux de la mine au lagon et de leurs impacts ». - Le programme s’est attaché à caractériser les impacts des activités minières (passées et actuelles) selon une approche systémique étudiant les ensembles bassins versants (en aval des mines), hydrosystèmes et système côtier. Ces impacts, qui modifient les caractéristiques des différents compartiments (versant, rivière, estuaire, lagon), génèrent également des effets sur la société. Ils peuvent amplifier les risques (sanitaires, naturels…) et la pression sur les ressources liées aux écosystèmes, et entraîner l’altération des paysages. Pour discriminer le rôle des activités minières sur d’autres sources de dégradation, la situation d’un bassin versant exploité a été comparée à celle d’un bassin versant témoin, non exploité. - L’étude des phénomènes s’est réalisée à trois échelles temporelles (temps long – quelques siècles, période récente – 50 dernières années, actuel), ce qui a permis de replacer les dynamiques actuelles dans leur trajectoire évolutive. La spatialisation croisée des informations physiques, biophysiques et sociales a été proposée pour constituer un outil innovant d’aide à la décision.- Ce programme s’insère dans un ensemble de deux projets sur le « Transport solide dans les bassins versants miniers » composé de :• IMMILA, Impact de la mine au lagon, 2 volumes : Rapport scientifique et Annexes (contributions complètes, consultables sur : https://cnrt.nc/bassin-versant/rapport-scientifique-lie-au-projet-immila-de-la-mine-au-lagon-edition-2020/) • GESTION DU PASSIF de l’activité minière et remédiation, 2 volumes : Rapport scientifique et Guide méthodologique.- Cet ensemble de projets traite des causes et des mécanismes de mobilisation des matériaux et propose des mesures de remédiation aux engravements anciens ou plus récents des rivières calédoniennes.

Les objectifs du programme « Mine du Futur, Automatisation de la mine et mutualisation des moyens » sont d’explorer les voies possibles d’automatisation par intégration de technologies innovantes dans le processus minier, et d’étudier les possibilités de mutualisation de moyens entre les compagnies minières opérant en Nouvelle-Calédonie. Le terme d’automatisation doit s’entendre dans un sens très large comme une approche technologique permettant un meilleur contrôle des opérations minières.- Dans ce cadre, il a semblé utile et nécessaire de mieux connaitre les compétences numériques des personnels travaillant dans les différentes mines de Nouvelle-Calédonie pour, d’une part savoir quelle est leur maîtrise de certains outils numériques, avoir leur perception sur leur capacité à les utiliser, etd’autre part identifier les attentes et les craintes légitimes des personnels vis-à-vis du développement d’outils numériques dans leur corps d’emploi. - Ce portrait des compétences numériques des employés représente une étape incontournable pour bien choisir les formations à offrir et les outils adaptés àdéployer en réponse aux attentes et aux besoins.

International audience; - Le présent guide méthodologique fait suite au rapport final du programme « Ophiostruct, Connaissance de l’ophiolite, structure et géophysique aéroportée en Nouvelle-Calédonie ».- Il est constitué de 12 fiches thématiques qui synthétisent les aspects techniques et les retours d’expérience de la campagne d’acquisition des données de géophysique aéroportée.

Programme ADNe NC. [Tome Nickel et Environnement]CNRT Nickel et son environnement; International audience; - Ce document a été réalisé dans le cadre du programme de recherche « ADNe NC, Adaptation de la méthode ADN environnemental en Nouvelle-Calédonie » visant à étudier la faisabilité de l’application de la méthode ADN environnemental en Nouvelle-Calédonie.- Le projet ciblait les poissons dulçaquicoles des cours d’eau de Nouvelle-Calédonie. Il a permis de constituer la première base de références génétiques et de réaliser des tests d’échantillonnages et d’analyses ADNe (porosité des membranes, nombre de réplicats, nombre de stations et fréquence des échantillonnages).- Le présent guide méthodologique a ainsi pour objectif de présenter l’ADNe, les exigences qualité associées et les recommandations pour sa mise en œuvre (échantillonnage et analyse) pour l’inventaire des populations de poissons dulçaquicoles des cours d’eau de Nouvelle-Calédonie.

Le programme « ADNe NC, Adaptation de la méthode ADN environnemental en Nouvelle-Calédonie » a proposé de valider scientifiquement la faisabilité d’utilisation de l’ADNe pour effectuer des inventaires de la biodiversité piscicole des eaux douces des massifs miniers de Nouvelle-Calédonie. L’objectif était de mettre au point un premier outil d’évaluation de la biodiversité piscicole de ces milieux.- Le projet était structuré de manière à lever tous les verrous méthodologiques et à établir un protocole de prélèvement et d’analyse adapté au contexte calédonien.- Les données acquises ont été interprétées et ont permis d’établir les préconisations pour faire de cette méthode moléculaire un outil de veille de la biodiversité aquatique en Nouvelle-Calédonie à l’usage des gestionnaires et des industriels.

Le programme « Transloc-pétrels, Faisabilité du déplacement de colonies de pétrels sur massifs miniers » s’est intéressé à deux espèces de pétrels qui comportent chacune une sous espèce endémique à la Nouvelle-Calédonie : le pétrel de Tahiti et le pétrel de Gould.- L’objectif général se place dans le cadre d’une analyse bibliographique / étude de faisabilité. Il s’agit de proposer une méthode de dernier recours (séquence ERC « éviter, réduire, compenser » ) permettant de compenser les impacts de l’activité minière sur les pétrels, affectés à la fois par la destruction de l’habitat (sites de nidification) et par les impacts indirects de l’activité humaine sur les massifs miniers, tels que la prolifération de prédateurs introduits (rats et chats harets). Dans le cadre de l’ERC, le développement d’opérations de déplacement d’individus et de création de sites favorables à l’installation de nouvelles colonies est envisagé.- In fine, l’objectif de ce projet est de doter les opérateurs (exploitants miniers, bureaux d’étude, opérateurs de la conservation) des moyens et connaissances nécessaires à la mise en œuvre d’une opération pilote de déplacement d’individus de pétrels susceptibles de fonder de nouveaux sites de nidification (colonies) en dehors des zones impactées.- Le projet a également permis de compléter les connaissances sur l’écologie et la biologie des deux espèces cibles.- Ce rapport est accompagné d'une synthèse et complété par le document technique suivant : « Plan d’action et éléments pour la rédaction d’un cahier des charges d’une opération de création de colonies de pétrels sur massifs miniers ».

Ce rapport constitue la synthèse du rapport final du programme « Transloc-pétrels, Faisabilité du déplacement de colonies de pétrels sur massifs miniers », qui s'est intéressé à deux espèces de pétrels comportant chacune une sous espèce endémique à la Nouvelle-Calédonie : le pétrel de Tahiti et le pétrel de Gould.- La synthèse et le rapport final sont complétés par le document technique suivant : « Plan d’action et éléments pour la rédaction d’un cahier des charges d’une opération de création de colonies de pétrels sur massifs miniers ».

Ce document complète les éléments présentés dans le rapport final du programme « Transloc-pétrels, Faisabilité du déplacement de colonies de pétrels sur massifs miniers », qui s'est intéressé à deux espèces de pétrels comportant chacune une sous espèce endémique à la Nouvelle-Calédonie : le pétrel de Tahiti et le pétrel de Gould.- Le plan d’action proposé vise à mettre en place au sein d’emprises minières des sites et des dispositifs et actions artificiels destinés à fixer des pétrels non-reproducteurs et à permettre leur reproduction au sein de colonies artificielles sécurisées.

Le programme « PME Minières en Nouvelle-Calédonie, histoire, identités, enjeux » complète l’analyse du paysage minier calédonien en s’intéressant aux acteurs de l’extraction du nickel autres que les groupes métallurgistes, et analyse leurs relations avec les sociétés locales et leur rôle social, politique et économique dans la Nouvelle-Calédonie contemporaine.

International audience; Mineralization is a CO2 utilization solution that can possibly meet all the CO2 mitigation criteria stated by the International Energy Agency, namely CO2 emissions reduction, economic self-sufficiency and scalability. Considered as a global niche markets solution, mineralization process development is particularly challenging, as its scope is territory dependent and combines feedstock selection, mineralization technology and undisruptive product valorization through local materials supply chains. Identification of potential mineralization pathways is a definite challenge. This paper argues that geochemical modelling is an indispensable guiding tool for mineralization process development. Owing to its capacity to predict product speciation for complex mineralization systems, the paper discusses a number of issues that illustrate and confirm the value of geochemical modelling for feedstock selection, product valorization and process engineering. Supporting arguments are provided in the context of the valorization of Ni-slags from the New Caledonian metallurgical industry. It is concluded that geochemical modelling is an undisputed building block for developing and modelling any mineralization process. Moreover, the paper argues that the full potential of geochemical modelling for mineralization process design requires its merging with high-level decision-making frameworks, such as regionalized life cycle assessment.

Le programme « Ophiostruct, Connaissance de l’ophiolite, structure et géophysique aéroportée en Nouvelle-Calédonie » visait à mettre en œuvre une méthodologie multi-échelles incluant en amont une reconnaissance géophysique héliportée (par magnétisme et électromagnétisme) des grandes discontinuités litho-structurales, et en aval une acquisition de données pétrostructurales de terrain, couplées à un volet de caractérisation géochimique à chaque échelle d’investigation.- L’interprétation croisée et itérative des données géophysiques et géologiques a permis de mieux connaitre l’interprétation des données géophysiques à partir des observations géologiques au sol, et d’extrapoler les structures géologiques remarquables à partir de l’interprétation géophysique dans les zones où les observations de terrain sont faibles et/ou inexistantes et pour des contextes supposés analogues à ceux pour lesquels des contraintes existent.

Le programme « Gestion du passif de l’activité minière et remédiation (engravement et sédimentation) » s’est intéressé aux dégradations engendrées par les anciennes décharges minières et les sols mis à nus par les exploitations (zones sources) qui contribuent à l’alimentation des rivières en charge solide et à leur engravement. - Le projet a proposé de comparer et de croiser les données bio-géophysiques avec les données sociétales (perception et représentations de la population locale des changements environnementaux). L’analyse de tous les contextes de sur-engravement observables sur la Thio et ses affluents a permis de définir une typologie qui prend en compte des critères physiques identifiés au préalable. Une analyse des actions de remédiation déjà tentées sur le territoire a été réalisée afin d’en déterminer l’efficacité, les limites, les contraintes et d’en identifier les éventuelles défaillances à la lumière de la typologie établie. Une réflexion a été alors engagée afin que pour chaque contexte, une ou plusieurs solutions de remédiation soient proposées tenant compte des contraintes spécifiques de chaque contexte y compris les aspects sanitaires liés à la présence de matériaux amiantifères. - Ce programme s’insère dans un ensemble de deux projets sur le « Transport solide dans les bassins versants miniers » composé de :• IMMILA, Impact de la mine au lagon, 2 volumes : Rapport scientifique et Annexes (contributions complètes), • GESTION DU PASSIF de l’activité minière et remédiation, 2 volumes : Rapport scientifique et Guide méthodologique.- Cet ensemble de projets traite des causes et des mécanismes de mobilisation des matériaux et propose des mesures de remédiation aux engravements anciens ou plus récents des rivières calédoniennes.

Le champ d’application de ce rapport est limité à l’engravement dans les creeks et lesrivières. Il n’a pas vocation à traiter du transport en suspension des particules fines ni de laproblématique de l’hypersédimentation dans les zones estuariennes.Il est accompagné d’un guide pour la gestion du passif minier en cours de rédaction.

International audience

New Caledonia, tropical archipelago of Oceania located in the Pacific Ocean, 17 000 km far from metropolitan France, consists of very specific natural environments whose biological communities have a high rate of endemism, that gives them a strong heritage value worldwide. Local anthropogenic pressures (urbanization, nickel mining activities, agricultural activities, settlement of tribes ...) lead to risks of alteration of the concerned natural environments. Due to its sui generis status, the WFD does not apply in New Caledonia. However, the Deliberations of the North Province and the South Province have settled-up specific monitoring and protection systems for natural environments, which require the implementation of monitoring tools adapted to the local conditions and the specific biological processes that occur there. It is in such a context that EIL and CNRT "Nickel and its Environment" set up a research and development program aimed at the development and transfer of a new diatomic index adapted to the evaluation of ecological status of the "Grande Terre" watercourses, the New Caledonia Diatom Index (IDNC). This program, supported by the ASCONIT-Irstea consortium, benefited from the support of a CIFRE PhD thesis from the ANRT and from important logistical and technical support from the local BIOEKO consultant. Its implementation, phased from October 2012 to mid-2017, relied on 4 field campaigns covering 2 different seasons, which finally allowed to collect 210 complete doublets of data associating chemical analyzes of water to diatom inventories, on 74 different field sites covering an assortment of local natural conditions (reference sites) and anthropized (trophic pollution, mining alterations). As a result of extensive taxonomic work on globally unknown flora, 466 different diatom species have been identified, of which 217 freshwater taxa actually contribute to the calculation of the IDNC. The bio-statistical part of the program first included exploratory analyzes of abiotic data (description of data and gradients covered by the study dataset) and biotypological analyses (typical diatom communities associated with specific environmental conditions). Then the TITAN tool was mobilized to select alert taxa for 7 anthropogenic descriptors, 4 of which representing a nutrient enrichment (BOD5, NH4, PO4, NO3) and 3 other ones more dedicated to typical mining alterations (nickel and dissolved chromium, lateritic clogging). The notes of each individual metric were re-normed in EQR (scale ranging from 0 to 1) in order to take into account the appropriate reference level for the natural area considered ("adapted" HER frame). The IDNC, which is a resolutely multimetric diatom index, uses the aggregation of these 7 metrics into 2 integrative metrics, a trophic metric and a metric of mining alterations. According to the One Out - All Out principle, the final index result is the one given by the most altered metric of both. The development of a new hydrobiological index in a so specific biogeographic zone (biological communities little described and economic and very specific societal issues, including nickel mining) was a risky project in terms of initial feasibility. Depending on the good range of skills covered and prior experience capitalized on comparable overseas sites, the consortium in charge of the implementation of this program successfully overcame the difficulties encountered at different levels. At the end, the IDNC is a both innovative and operational tool: in addition to taxonomic decoding of neo-Caledonian species previously unrecognized worldwide, as well as their ecology, that is to our knowledge the world's first diatom index, built on a multimetric basis, which uses the detailed composition of communities at the specific level to assess an integrated ecological status taking into account trophic, physical and toxic alterations. In addition, the present program largely took into account the methodological transfer of this new method with the elaboration of a methodological guide IDNC, of a taxonomic atlas of New Caledonia integrating the chorology and the self-ecology of taxa, and a project of on-site training session dedicated to interested local private consultants, managers and decision-makers. Following this program, it would still be useful, later on, to develop an index calculation application allowing the automatic calculation of the regionalized diatomic status (in EQR) based on IDNC, according to the geographic coordinates of the field sites.; Objectifs : - Découvrir et identifier les diatomées des cours d'eau de Nlle-Calédonie, dénombrer les communautés des relevés diatomiques des sites d'étude, - Analyser leur autoécologie (préférences naturelles, réponse aux pollutions anthropiques), - Mettre au point un nouvel indice diatomique pour l'évaluation de la pollution des cours d'eau de Nouvelle-Calédonie, ainsi que ses documents de transfert-utilisateur.

Le programme « ABP, Amiante et bonnes pratiques », a proposé une étude intégrée et pluridisciplinaire depuis l’identification jusqu’au caractère pathogène des fibres issues des minéraux amiantifères présents en secteur minier néo-calédonien.- Au travers d’un échantillonnage d’un panel représentatif des asbestes présents (famille des serpentinites et des amphiboles), les minéralogies, les propriétés physico-chimiques et toxicologiques de ces minéraux amiantifères ont été caractérisées.- À noter que le programme ABP a apporté les premières données toxicologiques sur les fibres d’amiante néo-calédoniennes. Un intérêt particulier est porté sur l’antigorite, minéral fibreux très présent sur le territoire calédonien, notamment en secteur minier, mais non répertorié comme amiante dans la législation hors territoire.

La partie rédigée par Christine Demmer, approfondit la réflexion sur la manière dont se construisent et se croisent les critères déterminant l'appartenance à la catégorie des « petits mineurs » ainsi que les éléments pratiques qui peuvent les mettre à l'épreuve, et enfin comment l'émergence de revendications pour l'accès au statut de mineur questionne l'actualité de la catégorie « petit mineur ».

Le présent document « Synthèse et recommandations » résume dans une première partie les travaux et les principaux enseignements issus du programme Recosynth ainsi que la démarche qui a abouti à la proposition d’un indicateur global de réussite d’une opération de restauration écologique.- Il propose dans une seconde partie des recommandations pour le suivi de la réussite de la restauration écologique, basées sur les résultats du programme Recosynth et sur les connaissances « à dire d’experts » des membres de l’équipe scientifique.- Le programme « Recosynth, analyse et synthèse des expérimentations et actions de restauration écologique réalisées sur sites miniers en Nouvelle-Calédonie depuis 30 ans » avait pour objectifs de mettre en évidence les pratiques, techniques et conditions favorables à une bonne restauration écologique de ces milieux, d'émettre des recommandations pour optimiser les possibilités d’évolution vers un état de maquis équilibré et d'orienter les recherches restant à mener pour compléter les connaissances dans ce domaine. Il visait également la mise au point d’indicateurs de réussite de la restauration écologique basés sur les résultats obtenus. - Les nombreuses informations et données produites dans le cadre de ce programme ont été intégrées dans une base spécialement dédiée (BDD Recosynth) avant d’être traitées par diverses méthodes statistiques complétées par des comparaisons directes. Un indicateur synthétique de réussite de la restauration écologique, associé à une interface web : IndicRest (indicateur de restauration), est proposé pour l’évaluation des opérations de restauration écologique.

Le guide méthodologique « Gestion du passif de l’activité minière en Nouvelle-Calédonie »est produit dans le cadre du programme éponyme financé par le CNRT « Nickel et sonenvironnement » de 2015 à 2018.Ce programme s’insère dans un ensemble de deux projets sur le ’Transport solide dans les bassinsversants miniers’ composé de : IMMILA Impact de la mine au lagon, coordonné par Michel ALLENBACH, UNC (2015-2019) GESTION DU PASSIF de l’activité minière et REMEDIATION, coordonné par ManuelGARCIN, BRGM (2015-2018)Cet ensemble de projets traite des causes et des mécanismes de mobilisation des matériaux etpropose des mesures de remédiation aux engravements anciens ou plus récents des rivièrescalédoniennes.Le champ d’application de ce guide méthodologique « GESTION DU PASSIF DE L’ACTIVITÉMINIÈRE EN NOUVELLE-CALÉDONIE » est limité à l’engravement dans les creeks et les rivières.Il n’a pas vocation à traiter du transport en suspension des particules fines ni de la problématiquede l’hypersédimentation dans les zones estuariennes.

Le programme « POC NC, Potentiel de l’outil hyperspectral Corescan™ appliqué en Nouvelle-Calédonie, caractérisation des dépôts nickélifères de Nouvelle-Calédonie par imagerie hyperspectrale » a proposé d’évaluer les potentialités d’utilisation d’un système automatisé et objectif fondé sur l’imagerie hyperspectrale (spectroscopie en réflectance) dans le cadre de l’industrie minière du nickel en Nouvelle-Calédonie.- Une campagne test a été réalisée sur des carottes et boudins sélectionnés par les compagnies minières partenaires afin d’éprouver la pertinence de cette méthode sur les différents faciès du régolite des massifs miniers. Les résultats hyperspectraux ont été également validés par de la chimie à fluorescence X classique et automatisé à fluorescence X Minalyze™, ainsi que par des analyses minéralogiques. - L’objectif final était de prédire de manière objective la minéralogie et la typologie des gisements de Nouvelle-Calédonie.

Le programme « Recosynth, analyse et synthèse des expérimentations et actions de restauration écologique réalisées sur sites miniers en Nouvelle-Calédonie depuis 30 ans » avait pour objectifs de mettre en évidence les pratiques, techniques et conditions favorables à une bonne restauration écologique de ces milieux, d'émettre des recommandations pour optimiser les possibilités d’évolution vers un état de maquis équilibré et d'orienter les recherches restant à mener pour compléter les connaissances dans ce domaine. Il visait également la mise au point d’indicateurs de réussite de la restauration écologique basés sur les résultats obtenus. - Les nombreuses informations et données produites dans le cadre de ce programme ont été intégrées dans une base spécialement dédiée (BDD Recosynth) avant d’être traitées par diverses méthodes statistiques complétées par des comparaisons directes. Un indicateur synthétique de réussite de la restauration écologique, associé à une interface web : IndicRest (indicateur de restauration), est proposé pour l’évaluation des opérations de restauration écologique.

Environ un tiers de la superficie de la Nouvelle-Calédonie est recouverte de formationsgéologiques riches en métaux d’intérêt tels que le nickel (Ni) et le cobalt (Co), maiségalement le chrome (Cr) et le manganèse (Mn).- La présence de ces formations constitue une source potentielle d’exposition des populationscalédoniennes à ces éléments traces métalliques (ETM), notamment à proximité des zonesoù le couvert végétal est dégradé voire absent.- Au droit de ces zones, les processus d’érosion chimique et mécanique sont particulièrementactifs et conduisent à la libération des ETM qui sont ensuite dispersés dans l’environnementpar voie aérienne (vent) ou par les écoulements d’eau de surface.- Ces ETM sont donc susceptibles de se retrouver dans :- l’eau des creeks et rivières, contaminant les captages d’eau destinée à laconsommation humaine, mais également certains produits de la pêche (crevettesde creek et poissons),- l’eau du lagon contaminant les produits de la pêche lagonaire (coquillages,poissons et crustacés),- les sols alluvionnaires cultivés contaminant les cultures qui y sont produites,- les poussières qui se déposent dans les habitations ou à proximité susceptiblesd’être inhalées ou avalées.- Toutes ces voies sont susceptibles de contribuer à l’exposition à ces ETM des populationscalédoniennes. Et ce d’autant plus que l’intégrité du couvert végétal des massifsultramafiques calédoniens subit depuis plusieurs décennies différents types de pressions quicontribuent à sa dégradation. Les trois principales pressions à l’origine de ces dégradationssont les feux de brousse, les ongulés envahissants (cerfs et cochons sauvages), ainsi quel’activité minière. Cette dernière pression, outre le fait qu’elle participe à l’accentuation desprocessus d’érosion, est également susceptible d’amplifier les émissions aériennes depoussières chargées en ETM via les travaux d’excavation, le roulage des engins miniers, lesactivités de concassage et criblage effectuées sur site ou au travers les émissionsatmosphériques des usines métallurgiques.- A ce jour aucune étude n’avait été menée pour évaluer le risque potentiel d’exposition despopulations calédoniennes aux ETM. Il n’existe a priori aucune donnée quant aux niveauxd’imprégnation de la population générale néo-calédonienne à ces quatre métaux.

The present document is Volume 2 of the IDNC Final Development Report (New Multi-Metric Index dedicated to the Ecological Assessment of New Caledonian watercourses from the species composition of the benthic diatom communities). Volume 2 constitutes a collation of useful annexes in addition to the content of the IDNC final report (reference cited above). It provides additional information on the study sites and their environmental conditions at the date of each sampling, on the methods of chemical analysis of water used by the laboratories, on the taxonomy and enumeration of the diatomic inventories of the study, on the biotypology of the local diatom communities, on the selection of alert taxa and their assignment to the IDNC alteration parameters, and finally on the IDNC assessment provided by each diatom sampling collected at one of the 74 study sites.; Le présent document est le Tome 2 du rapport final d'élaboration de l'IDNC (nouvel indice multimétrique dédié à l'évaluation écologique des cours d'eau de Nouvelle-Calédonie à partir de la composition des communautés de diatomées benthiques déterminée à l'espèce). Il contient un recueil des annexes utiles en complément du contenu du corps du rapport final IDNC (cf. référence pré-citée). Il donne des informations complémentaires sur les sites d'étude et leurs conditions mésologiques à la date de chaque prélèvement, sur les méthodes d'analyse chimique des eaux employées par les laboratoires, sur la taxonomie et les dénombrements des inventaires diatomiques de l'étude, sur la biotypologie des assemblages diatomiques locaux, sur la sélection des taxons d'alerte et leur affectation par paramètre d'altération de l'IDNC et enfin, sur l'évaluation produite par l'IDNC pour chaque relevé diatomique individuel collecté sur l'un des 74 sites d'étude.

New Caledonia, tropical archipelago of Oceania located in the Pacific Ocean, 17 000 km far from metropolitan France, consists of very specific natural environments whose biological communities have a high rate of endemism, that gives them a strong heritage value worldwide. Local anthropogenic pressures (urbanization, nickel mining activities, agricultural activities, settlement of tribes ...) lead to risks of alteration of the concerned natural environments. Due to its sui generis status, the WFD does not apply in New Caledonia. However, the Deliberations of the North Province and the South Province have settled-up specific monitoring and protection systems for natural environments, which require the implementation of monitoring tools adapted to the local conditions and the specific biological processes that occur there. It is in such a context that EIL and CNRT "Nickel and its Environment" set up a research and development program aimed at the development and transfer of a new diatomic index adapted to the evaluation of ecological status of the "Grande Terre" watercourses, the New Caledonia Diatom Index (IDNC). This program, supported by the ASCONIT-Irstea consortium, benefited from the support of a CIFRE PhD thesis from the ANRT and from important logistical and technical support from the local BIOEKO consultant. Its implementation, phased from October 2012 to mid-2017, relied on 4 field campaigns covering 2 different seasons, which finally allowed to collect 210 complete doublets of data associating chemical analyzes of water to diatom inventories, on 74 different field sites covering an assortment of local natural conditions (reference sites) and anthropized (trophic pollution, mining alterations). As a result of extensive taxonomic work on globally unknown flora, 466 different diatom species have been identified, of which 217 freshwater taxa actually contribute to the calculation of the IDNC. The bio-statistical part of the program first included exploratory analyzes of abiotic data (description of data and gradients covered by the study dataset) and biotypological analyses (typical diatom communities associated with specific environmental conditions). Then the TITAN tool was mobilized to select alert taxa for 7 anthropogenic descriptors, 4 of which representing a nutrient enrichment (BOD5, NH4, PO4, NO3) and 3 other ones more dedicated to typical mining alterations (nickel and dissolved chromium, lateritic clogging). The notes of each individual metric were re-normed in EQR (scale ranging from 0 to 1) in order to take into account the appropriate reference level for the natural area considered ("adapted" HER frame). The IDNC, which is a resolutely multimetric diatom index, uses the aggregation of these 7 metrics into 2 integrative metrics, a trophic metric and a metric of mining alterations. According to the One Out - All Out principle, the final index result is the one given by the most altered metric of both. The development of a new hydrobiological index in a so specific biogeographic zone (biological communities little described and economic and very specific societal issues, including nickel mining) was a risky project in terms of initial feasibility. Depending on the good range of skills covered and prior experience capitalized on comparable overseas sites, the consortium in charge of the implementation of this program successfully overcame the difficulties encountered at different levels. At the end, the IDNC is a both innovative and operational tool: in addition to taxonomic decoding of neo-Caledonian species previously unrecognized worldwide, as well as their ecology, that is to our knowledge the world's first diatom index, built on a multimetric basis, which uses the detailed composition of communities at the specific level to assess an integrated ecological status taking into account trophic, physical and toxic alterations. In addition, the present program largely took into account the methodological transfer of this new method with the elaboration of a methodological guide IDNC, of a taxonomic atlas of New Caledonia integrating the chorology and the self-ecology of taxa, and a project of on-site training session dedicated to interested local private consultants, managers and decision-makers. Following this program, it would still be useful, later on, to develop an index calculation application allowing the automatic calculation of the regionalized diatomic status (in EQR) based on IDNC, according to the geographic coordinates of the field sites.; Objectifs : - Découvrir et identifier les diatomées des cours d'eau de Nlle-Calédonie, dénombrer les communautés des relevés diatomiques des sites d'étude, - Analyser leur autoécologie (préférences naturelles, réponse aux pollutions anthropiques), - Mettre au point un nouvel indice diatomique pour l'évaluation de la pollution des cours d'eau de Nouvelle-Calédonie, ainsi que ses documents de transfert-utilisateur.

Le programme Dolines « Diagnose des dolines, indicateurs de qualité des milieux » avait pour objectifs :1/ d'acquérir des connaissances nécessaires à la compréhension du fonctionnement général de l’écosystème « doline » dans les milieux ultramafiques, d’un point de vue hydrogéologique, physico-chimique et biologique. 2/ de définir des indicateurs pertinents et émettre des recommandations pour qualifier et suivre la qualité écologique des plans d’eau de type doline, et notamment les effets potentiels de l’activité minière sur ces systèmes.- L'étude réalisée propose également une série de fiches techniques pour le suivi de la qualité physico-chimique et biologique (caractérisation des communautés planctoniques et benthiques) des dolines.

Le projet « Amiante et Bonnes Pratiques » (ABP) propose une étude intégrée depuisl’identification jusqu’au caractère pathogène des fibres issues des minéraux amiantifèresprésents en secteur minier néo-calédonien. Au travers d’un échantillonnage d’un panelreprésentatif des asbestes présents (famille des serpentinites et des amphiboles), il s’agit decaractériser les minéralogies, les propriétés physico-chimiques et toxicologiques de cesminéraux amiantifères. Ces résultats permettront de décrypter le comportement de chaquetypologie minérale d’asbeste face aux « attaques » supergènes susceptibles de déclencherl’émission de fibres pathogènes. À noter que le projet ABP apporte les premières donnéestoxicologiques sur les fibres d’amiante néo-calédoniennes. Un intérêt particulier est porté surl’antigorite, minéral fibreux très présent sur le territoire calédonien, notamment en secteurminier, mais non répertorié comme amiante dans la législation hors territoire.

International audience; - Guide méthodologique produit dans le cadre du programme « Gestion du passif de l’activité minière et remédiation (engravement et sédimentation) », qui s’est intéressé aux dégradations engendrées par les anciennes décharges minières et les sols mis à nus par les exploitations (zones sources) contribuant à l’alimentation des rivières en charge solide et à leur engravement.- Le champ d’application de ce guide se limite à l’engravement dans les creeks et les rivières.- Le guide vise à aider la mise en place de remédiations au phénomène de sur-engravement qui soient adaptées à chaque contexte local. La remédiation du fait de son interaction avec la société et les populations ne saurait être abordée, pour être efficace, que sous ses aspects techniques. C’est pourquoi une approche conjointe mobilisant des sciences physiques et humaines a été mise en œuvre.- Ce programme s’insère dans un ensemble de deux projets sur le « Transport solide dans les bassins versants miniers » composé de :• IMMILA, Impact de la mine au lagon, 2 volumes : Rapport scientifique et Annexes (contributions complètes) • GESTION DU PASSIF de l’activité minière et remédiation, 2 volumes : Rapport scientifique et Guide méthodologique.- Cet ensemble de projets traite des causes et des mécanismes de mobilisation des matériaux et propose des mesures de remédiation aux engravements anciens ou plus récents des rivières calédoniennes.

International audience; - Le programme « Hyperk - Hydrologie des péridotites karstifiées de Nouvelle-Calédonie » a abordé le système aquifère multicouches (socle de péridotites et différents niveaux d’altération) avec une prise en compte du rôle de la fracturation profonde. Ce programme a porté sur des modèles conceptuels généralistes adaptables à la variabilité des massifs miniers de Nouvelle-Calédonie. - Une synthèse des connaissances acquises est présentée sous la forme d'un guide méthodologique spécifiquement dédié à l’accompagnement des exploitants pour la gestion des eaux souterraines sur sites miniers. Ce guide méthodologique propose des fiches d’actions potentielles à mettre en œuvre pour une meilleure gestion des eaux souterraines dans les secteurs exploités.