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Les tumeurs intramedullaires sont rares. Le dernier rapport de la SNCLF remonte a 1994 sur une periode de 25 ans. Il exposait les progres de la chirurgie face a ces tumeurs. Dans le meme temps, les progres de l’imagerie etaient expose en particulier par IRM. Dans les recentes publications sur le sujet, la chirurgie reste essentielle, biopsie ou exerese. Aussi, au debut de ce siecle, peut-on eviter la chirurgie et proposer un suivi medical en l’absence de troubles neurologiques ? Patients et methode Nous rapportons notre experience sur 4 cas, suivi depuis plusieurs annees par la clinique et l’imagerie par IRM. Ces tumeurs ont ete decouvertes suite a une cervicalgie chez 3 patients et un cas de dorsalgie. L’IRM a mis en evidence des lesions tumorales non clivables intramedullaires. Le suivi medical sur 8 ans et plus montre une parfaite stabilite de l’examen clinique sans troubles neurologiques. Resultats Deux patients sont en retraite, l’un est en invalidite et le dernier travaille mais evite les efforts. Pour ce dernier patient, le diagnostic d’astrocytome de bas grade est le plus vraisemblable, pour les autres cas aucun diagnostic precis ne peut etre fourni. En l’absence d’evolution, faut-il continuer la surveillance, a quel rythme ? Dans toutes les series, les risques chirurgicaux restent importants, ce qu’il faut garder a l’esprit. Dans la litterature, aucun cas de suivi medical de tumeur intramedullaire n’est rapporte. Nous sommes interpelles par des lesions etendues intramedullaires bien tolerees. L’un des patients, pompier professionnel a continue de travailler jusqu’a sa retraite sans probleme et son imagerie est toujours stable. Conclusion En l’absence de troubles neurologiques, sachant que chez tous ces patients aucun geste d’exerese complete ne peut-etre propose, il peut etre licite de proposer un suivi rigoureux annuel clinique et par imagerie chez ces patients pendant les 6 premieres annees puis tous les 2 ans jusqu’a 10 ans. Ensuite, je leur propose un suivi medical simple.

Background In gradient echo magnetic resonance imaging (MRI), intravascular thrombi (IT) can appear as vascular susceptibility artifacts, linked to local presence of intra-arterial deoxyhaemoglobin, and called susceptibility vessel signs (SVS). Aims Our objectives were to evaluate the sensitivity of susceptibility-weighted sequences, such as T2* weighted angiography (SWAN) in the visualization of SVS compared with T2*, to consider whether it enabled a better understanding of the importance of SVS, and to compare cerebral circulation regulation profiles according to the localization of the SVS (i.e. proximal or distal). Methods We prospectively studied the clinical and imaging data of 78 consecutive patients admitted for acute cerebral ischemia to the stroke unit of Besançon University Hospital between 1 April 2009 and 31 January 2010. Results An SVS was visualized in 44/78 (56%) patients using SWAN and in 13/78 (16%) patients using T2*. All the SVS visible using T2* were also visible on the SWAN. The interobserver kappa score was 0·72 [CI (0·53–0·91)] for T2*, 0·72 [CI (0·57–0·87)] for SWAN, and weighted kappa was 0·77 [CI (0·61–0·92)] for both T2* and SWAN. When an MCA occlusion was visible on MRA imaging (22/78 patients), a SVS was visualized in 7/22 cases (31·8%) using T2* and in 20/22 cases (91%) using SWAN. When the occlusion was visible in the M1 or M2 segments (17/78 patients), an SVS was visualized in 6/17 cases (35·3%) using T2* and in 15/17 cases (88·2%) using SWAN. When the occlusion was visible in the M3 segment (5/78 patients), an SVS was visualized in 1/5 cases (20%) using T2* and in 5/5 cases (100%) using SWAN. Presence of SVS was not associated with cardioembolic etiology of the stroke. Conclusions SWAN was more sensitive than T2* in the visualization of SVS in the intracranial arteries during the acute phase of ischemic stroke. Our study shows that the low number of SVS visualized using T2* in previous studies is probably related to a lack of sensitivity of the sequence, rather than to the nature or age of the thrombus. The greater sensitivity of SWAN seems to be linked to the visualization of SVS in cases of small thrombi.

Summary Background and purpose Transfontanellar contrast enhanced ultrasound (TCEUS) in infants with neurological diseases has not been previously reported. Thus, the objective of our study was to describe the imaging findings of transfontanellar contrast enhanced ultrasound (TCEUS) performed in various neurological conditions in infants and to compare the findings with non-enhanced transfontanellar ultrasound (TFUS) and MRI. Methods Local institutional review board approval was obtained and, because of the need to catheterize children for contrast media administration, written informed consent of parents was obtained prior to all performed TCEUS. Twelve infants who underwent 12 TCEUS were included in this study from June 2009 to June 2012. Second generation contrast material was used (Bracco). TCEUS imaging findings were compared with those of conventional transfontanellar ultrasound in each case and with MRI. Results In 10 out of the 12 performed examinations, TCEUS showed abnormalities which were not depicted on non-enhanced TFUS. Accurate diagnosis of TCEUS compared with MRI was found in 10 out of 12 initial TCEUS. No adverse events during or immediately after contrast media injection occurred. Conclusion TCEUS appears to be a potential bedside accessible non-ionizing alternative imaging modality in the assessment of neonatal brain injury. It provides additional information when compared to non-enhanced transfontanellar US, especially in the field of brain perfusion assessment. Moreover, the information provided seems to be accurate when compared with those of MRI.

Objectifs Le syndrome d’encephalopathie posterieure reversible (PRES) est une entite clinico-radiologique due a un desordre de l’auto regulation cerebrale. Les causes sont nombreuses. Notre observation rapporte un cas d’hypotension intracrânienne responsable d’un PRES syndrome. Patient et resultats Une patiente de 22 ans sans antecedents particuliers est admise initialement pour torticolis febrile. La ponction lombaire s’avere normale. Le bilan scanographique montre un phlegmon amygdalien retro-pharynge gauche qui est traite par chirurgie. Les suites immediates sont simples. A 48 h la patiente presente 2 crises comitiales tonicocloniques generalisees avec phase post-critique comateuse (Glasgow 6). La tension arterielle etait normale. Un scanner fait en urgence ne montre pas d’arguments pour une thrombose veineuse. L’IRM realisee immediatement apres, montre des lesions caracteristiques d’un PRES syndrome, associees a des ventricules de petite taille, des veines corticales tres dilatees et un elargissement du sinus coronaire inferieur, evoquant une hypotension intracrânienne associee. L’EEG etait normal. Trois tentatives de ponction lombaire apres l’IRM sans obtention de liquide cerebrospinal. L’IRM de controle a 72 h montrait une regression complete des signes de PRES. A j15 normalisation complete clinique et radiologique avec disparition des signes d’hypotension intracrânienne. Discussion Selon la litterature, deux mecanismes peuvent expliquer l’association PRES et hypotension intracrânienne : soit l’augmentation du volume sanguin cerebral par stagnation veineuse, soit l’attraction de l’ampoule de Galien et du sinus droit, entrainant un obstacle au retour veineux et, par consequence, une distension du systeme veineux, une extravasation et des lesions de PRES syndrome. Conclusion Une hypotension intracrânienne responsable d’un PRES syndrome est une observation tres rare avec peu de cas rapportes dans la litterature. Le diagnostic precoce est primordial car en traitant la cause, les lesions sont en general reversibles avec un bon pronostic.

Objectifs Evaluation prospective par sequence de diffusion en IRM 3T des ischemies cerebrales silencieuses apres catheterisme des vaisseaux a destinee cerebrale dans un but diagnostique ou therapeutique. Etudier le degre d’installation et la reversibilite de ces lesions et degager les facteurs de risques eventuels. Materiels et methodes Suivi par sequences de diffusion de 3 et 5 mm d’epaisseur en IRM 3Tesla et en sequences T2 FLAIR de 20 patients ayant beneficie d’un catheterisme cerebral a visee diagnostique ou therapeutique. Resultats Nous rapportons le nombre, la taille et la topographie des hypersignaux observes sur les sequences de diffusion 3 et 5 mm d’epaisseur en IRM 3 Tesla et nous les avons comparees avec la sequence T2 FLAIR pour juger de l’evolution a distance de ces hypersignaux. Les hypersignaux vus en sequence de diffusion ont ete confrontes aux donnees cliniques avant et apres la procedure de catheterisme. Conclusion L’etude par sequence de diffusion en IRM 3 Tesla des ischemies cerebrales silencieuses apres catheterisme cerebral semble tres utile pour determiner la frequence de ces ischemies silencieuses et envisager leur prevention.