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Introduction: Medial tibial stress syndrome is the running-related musculoskeletal disorder with the highest prevalence and incidence in the general population. Untreated, symptoms can last up to several months and affect the patients' sport practice. The literature highlights periosteal edema and a lack of bone remineralization at the site of pain, which implies a gradual return to running. Extracorporeal shock wave therapy is a technique that has been widely used in recent years for the treatment of many musculoskeletal disorders. The scientific literature indicates that beneficial effects on periosteal and bone cell proliferation have been observed. In this sense, this therapy could be effective in the management of this disorder. Objective: The objective of this review is to evaluate the efficiency of extracorporeal shock wave therapy in the management of medial tibial stress syndrome by studying its effect on pain, recovery time, and running.Method: Studies were included by searching five scientific databases. Populations of individuals diagnosed with MSTS without stress fractures were included. The intervention studied was extracorporeal shock wave therapy, with or without treatment strategies such as exercise programs. The primary outcome the authors were asked to examine in their study was the reduction in pain caused by the intervention. The other outcomes studied were running performance and recovery time. Results: Six studies were included as a result of the database search, including two randomized clinical trials. The overall results extracted seem to reflect the effectiveness of extracorporeal shock wave therapy on pain reduction and recovery time. However, some of the results were inconsistent and one of the studies showed no significant difference. There were also discrepancies in the improvement of running performance.Discussion: Extracorporeal shockwave therapy is an interesting alternative to the conventional treatment of medial tibial stress syndrome and would seem to accelerate recovery and exempt the athlete from stopping physical activity during treatment. However, the small size of the sample studied as well as the lack of randomized clinical trials on the subject do not allow us to put forward a real effectiveness. Further experiments of high methodological quality are needed to obtain solid evidence that this intervention plays an interesting role in the treatment of medial tibial stress syndrome.; Introduction : Le syndrome de stress tibial médial est le trouble musculosquelettique lié à la course à pied ayant la plus grande prévalence et la plus grande incidence dans la population générale. Non traité, ses symptômes peuvent perdurer jusqu’à plusieurs mois et affecter la pratique sportive des patients. La littérature met en avant un œdème périosté et un défaut de reminéralisation osseuse au site de la douleur ce qui implique une reprise de course progressive. La thérapie par ondes de choc extracorporelles est une technique très utilisée ces dernières années dans le traitement de nombreux troubles musculosquelettiques. La littérature scientifique indique que des effets bénéfiques sur la prolifération des cellules périostées et osseuses ont été constatés. En ce sens, cette thérapie pourrait se révéler efficace dans la prise en charge de ce trouble. Objectif : L’objectif de cette revue est d’évaluer l’efficacité de la thérapie par ondes de choc extracorporelles dans la prise en charge du syndrome de stress tibial médial en étudiant son effet sur la douleur, la durée de rétablissement et la course à pied.Méthode : L’inclusion des études s’est effectuée par une recherche sur cinq bases de données scientifiques. Étaient incluses les populations d’individus diagnostiqués de SSTM sans fracture de stress. L’intervention étudiée était la thérapie par ondes de choc extracorporelles, en association ou non avec des stratégies de traitement comme des programmes d’exercices. Le premier critère de jugement que devaient étudier les auteurs dans leur étude est la diminution de la douleur entrainée par l’intervention. Les autres critères de jugements étudiés étaient la performance de course et la durée de rétablissement. Résultats : Six études ont été incluses à la suite de la recherche sur les bases de données comprenant deux essais cliniques randomisés. L’ensemble des résultats extraits semble traduire une efficacité de la thérapie par ondes de choc extracorporelles sur la diminution de la douleur et sur la durée de rétablissement. Cependant, certains de ces résultats divergent et une des études ne met en avant aucune différence significative. L’amélioration de la performance de course fait également l’objet de divergences.Discussion : La thérapie par ondes de choc extracorporelles représente une alternative intéressante au traitement classique du syndrome de stress tibial médial, et semblerait accélérer la récupération et dispenser le sportif d’arrêter son activité physique pendant le traitement. Cependant, la taille réduite de l’échantillon étudié ainsi que le manque d’essais cliniques randomisés sur le sujet ne permettent pas de mettre en avant une efficacité réelle. D’autres expérimentations de qualité méthodologique élevées sont nécessaires afin d’obtenir des preuves solides que cette intervention joue un rôle intéressant dans le traitement du syndrome de stress tibial médial.

Introduction: The ankle sprain being the first trauma in France. It has a high recidivism rate in 70% of cases, with a risk of developing a residual physical disability that may be associated with the long-term of chronic ankle instability. The literature points out that dynamic postural control would have decreased following a first ankle sprain and would then have its full importance in patients with chronic ankle instability. Plyometrics is a jump-based reinforcement method, is indicated in the prevention of lower limb injuries. This combines dynamic balance, strength, speed, stability, and mobility; could improve dynamic postural control and other symptoms of chronic ankle instability. Objectives: The objective of this review is to study the effectiveness of performing plyometrics exercises on the dynamic postural control of patients that suffer chronic ankle instability.Method: Scientific research was conducted on five scientific databases. The selected studies should preferably be randomized controlled clinical trials. Included populations were to be individuals with chronic ankle instability. The intervention was to be the practice of plyometric exercise. The studies were initiated to study the impact of this reinforcement method on the dynamic postural control of patients. Studies were excluded if they did not include those criteria.Results: This research strategy allowed us to select five studies for this literature review. Nevertheless, the practice of plyometric exercise seems to highlight results converging towards an improvement in dynamic postural control, as well as the muscle activity of the ankle stabilizers despite the fact that the results are not statistically significant nor conclusive. Concerning the maximum range of joint movement of the ankle the results obtained do not allow us to carry out an accurate final interpretation.Discussion: The plyometric inducing a priori an improvement in the condition of patients regarding the dynamic postural control and muscle activation of the ankle stabilizers muscles, represents an encouraging lead for its use in patients with chronic ankle instability. However, there is a lack of evidence due to the relatively recent use of plyometrics, the heterogeneity of the studies, and the small sample sizes presented in these studies. Therefore, further studies are necessary to be able to assert that plyometrics is a real asset in the management of patients with chronic ankle instability.; Introduction : l’entorse de cheville étant le premier des traumatismes en France. Elle possède un taux de récidive élevé dans 70% des cas, avec un risque de développer une incapacité physique résiduelle pouvant être associée au développement d’une instabilité chronique de la cheville. La littérature met en avant que le contrôle postural dynamique aurait diminué suite à une première entorse de cheville et aurait alors toute son importance chez les patients présentant une instabilité chronique de cheville. La pliométrie qui est une méthode de renforcement à base de saut, est indiquée dans la prévention des blessures du membre inférieur. Celle-ci alliant l’équilibre dynamique, force, vitesse, stabilité et mobilité ; pourrait permettre d’améliorer le contrôle postural dynamique et d’autres symptômes de l’instabilité chronique de cheville. Objectif : l’objectif de cette revue est d’étudier l’efficacité de la réalisation d’exercices pliométriques sur le contrôle postural dynamique des patients présentant une instabilité chronique de cheville.Méthode : les recherches scientifiques ont été réalisée sur cinq bases de données scientifiques. Les études sélectionnées devaient de préférence être des essais cliniques contrôlés randomisés. Les populations incluses devaient être des personnes présentant une instabilité chronique de cheville. L’intervention devait être la pratique d’exercice pliométrique. Les études devaient dans un premier temps étudier l’impact de cette méthode de renforcement sur le contrôle postural dynamique des patients. Les études étaient exclues si elles ne comprenaient pas ces critères-là.Résultats : cette stratégie de recherche nous a permis de sélectionner cinq études pour la réalisation de cette revue de littérature. Néanmoins, la pratique d’exercice pliométrique semble mettre en évidence des résultats convergeant vers une amélioration du contrôle postural dynamique, ainsi que sur l’activité musculaires des muscles stabilisateurs de cheville malgré que les résultats ne soient pas statistiquement significatifs. Concernant l’amplitude de mouvement articulaire maximale de la cheville les résultats obtenus ne nous permettent pas de réaliser une interprétation précise. Discussion : la pliométrie induisant à priori une amélioration de la condition des patients concernant le contrôle postural dynamique et l’activation musculaire des muscles stabilisateurs de cheville, représente une piste encourageante pour son utilisation auprès des patients présentant une instabilité chronique de cheville. Cependant, il existe un manque de preuve causé par l’utilisation plutôt récente de la pliométrie, par l’hétérogénéité des études, et la faible taille des échantillons que présente ces études. Par conséquent d’autres études sont nécessaires afin de pouvoir affirmer que la pliométrie représente un réel atout dans la prise en charge des patients présentant une instabilité chronique de cheville.

Introduction: Adhesive capsulitis is a complex pathology raising many questions about its etiology, physiopathology and the most appropriate treatment. It generally evolves in three phases and is defined by a painful and progressive loss of shoulder mobility. There is no specific recommended treatment for this pathology and its reoccurring occurrence frequency leads us to study new ways of managing it. Objective: The aim of this review is to investigate the effectiveness of shockwaves in the management of patients with adhesive capsulitis.Research methodology : Three scientific databases were researched : Pubmed, PEDro and Cochrane Library. The patients included had to be suffering from adhesive capsulitis. These researches included five randomized clinical trials whose methodological quality was assessed by the PEDro scale. Two outcomes have been chosen : pain and shoulder range of motion.Results: Data analysis shows a beneficial effect of shockwaves on adhesive capsulitis. Short and long-term pain reduction was observed, and an improvement in range of motion in flexion, abduction and external rotation.Discussion: The low number of participants included and the different uses of shockwaves in our studies constitute significant biases. In addition, the high cost of this device can be a barrier to its use on adhesive capsulitis. However, combined with home exercises, this method remains a good complementary treatment and has good overall results.Conclusion: The improvement of pain and joint amplitude are encouraging wich leads in the use of shockwaves therapy on adhesive capsulitis. Additional and in-depth studies on larger populations samples seem necessary in order to prove their real applicability.; Introduction : la capsulite rétractile est une pathologie complexe suscitant de nombreuses interrogations que ce soit au niveau de son étiologie, de sa physiopathologie ou de son traitement le plus adapté. Elle évolue généralement en trois phases et se définie par une perte douloureuse et progressive de la mobilité de l’épaule. Il n’existe aucune recommandation de traitement pour cette pathologie et sa fréquence d’apparition nous conduit à étudier de nouvelles prises en charge. Objectif : l’objectif de cette revue est d’étudier l’efficacité des ondes de chocs dans la prise en charge des patients atteints de capsulite rétractile. Méthodologie de recherche : trois bases de données scientifiques ont été investiguées : Pubmed, PEDro et Cochrane Library. Les patients inclus devaient être atteints de capsulite rétractile. Ces recherches ont permis d’inclure cinq essais cliniques randomisés dont la qualité méthodologique a été évaluée par l’échelle PEDro. Les deux critères de jugement choisis étaient la douleur et l’amplitude articulaire d’épaule.Résultats : l’analyse des données montrent un effet bénéfique des ondes de chocs sur la capsulite rétractile. Il a été observé une réduction de la douleur à court et long terme, ainsi qu’une amélioration de l’amplitude articulaire en flexion, abduction et rotation externe. Discussion : le faible nombre de participants inclus ainsi que les différents modes d’utilisation d’ondes de chocs dans nos études constituent des biais non négligeables. De plus le coût important que représente cet appareil peut être un frein à son utilisation sur les capsulites rétractiles. Cependant, associée à des exercices à domicile, cette méthode reste une bonne méthode complémentaire et présente de bons résultats. Conclusion : l’amélioration de la douleur ainsi que de l’amplitude articulaire constituent des pistes encourageantes dans l’utilisation des ondes de chocs sur les capsulites rétractiles. Des études complémentaires portant sur des échantillons plus importants semblent nécessaires afin de prouver leurs réelles applicabilités.

Introduction: Lateral epicondylitis, as it is more commonly known as "tennis elbow", is a musculoskeletal disorder (MSD) of the upper extremity at the elbow and is one the most common tendinopathies. Numerous treatments have been developed to treat this condition, including extracorporeal shock waves. The aim of this literature review is to define whether the extracorporeal shock wave treatment has any positive value in the management of lateral epicondylitis.Methods: In this literature review, different documentary sources were used from the following databases (PubMed and PEDro) and it allowed the extraction of scientific studies of less than 10 years.Results: A total of five studies and a 239 patient sample size were included in this literature review. The various articles selected showed significant results in favor of extracorporeal shock waves but that other treatments would also be equally effective.Discussion: The results obtained in this literature review showed that extracorporeal shock waves significantly reduce pain and significantly increase grip strength, but that they do not stand out from other available treatments. There are biases in this work as well as in the results of the various studies selected. It would be interesting and enriching to carry out further new studies but this time with a precise protocol of shock wave application.; Introduction : l’épicondylite latérale, plus communément appelée “tennis-elbow”, fait partie des troubles musculo-squelettiques (TMS) du membre supérieur au niveau du coude et est la tendinopathie la plus fréquente. De nombreux traitements sont mis en place pour traiter cette pathologie et parmi eux se trouve les ondes de choc extracorporelles. Le but de cette revue de la littérature est de définir si le traitement par ondes de choc extracorporelles a un intérêt dans la prise en charge des épicondylites latérales.Méthodes : dans cette revue de littérature, différentes sources documentaires ont été utilisées (PubMed et PEDro) et ont permis d’extraire des études scientifiques datant de moins de 10 ans.Résultats : un total de cinq études et de 239 patients a été inclus dans cette revue de littérature. Les différents articles sélectionnés montrent des résultats significatifs en faveur des ondes de choc extracorporelles mais que d’autres traitement seraient tout aussi efficaces.Discussion : les résultats obtenus dans cette revue de littérature ont montré que les ondes de choc extracorporelles diminuent significativement la douleur et augmentent significativement la force de préhension mais qu’elles ne se démarquent pas des différents traitements. La réalisation de ce travail comporte des biais tout comme les résultats des différentes études sélectionnées. Il serait intéressant de réaliser de nouvelles études mais cette fois-ci avec une protocole précis d’application des ondes de choc.

The effect of the functional restoration program (FRP) is well established in the field of chronic low back pain, but in the case of lumbar disk herniation, his role is not clearly identified. The purpose of this study was to determine the interest of the FRP in the primary care treatment of lumbar disk herniation.; Les effets du programme de restauration fonctionnelle du rachis (RFR) sont bien connus pour les lombalgie chroniques, mais dans le cas de la hernie discale lombaire, ce rôle reste flou. Le but de cette étude est de déterminer l’intérêt de la RFR dans le traitement en première intention de la hernie discale lombaire.

Background: Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) is a chronic disease that affects more and more people worldwide. We know today that it is not only a respiratory disease but that there are also extrapulmonary alterations. So we need to find a way to manage these patients as a whole.Objective: The aim of this literature review is to determine whether respiratory rehabilitation has an effect on exercise capacity and tolerance, quality of life and dyspnea.Method: Three scientific databases were searched (Pubmed, Cochrane Library and LILACS) for randomized controlled trial studies.Results: Four studies were selected for analysis. The results were presented in narrative form and with the help of tables for better understanding. We found an improvement of the criteria of judgment in all the studies with however significant values in only two studies.Discussion: Respiratory rehabilitation seems to show positive effects on the improvement of capacity and tolerance to effort, quality of life and a reduction in dyspnea. However, there are still shadowy areas such as the intensity of exercise training, a reference protocol with a predefined duration adapted to the greatest number.; Contexte : La bronchopneumopathie chronique obstructive est une pathologie chronique qui touche de plus en plus de gens dans le monde. Nous savons aujourd’hui qu’elle n’est plus seulement une maladie respiratoire mais que l’on retrouve également des altérations extra-pulmonaires. Il faut donc trouver un moyen de prendre en charge ces patients dans leur globalité.Objectif : Le but de cette revue de littérature est de déterminer si la réhabilitation respiratoire a un effet sur la capacité et la tolérance à l’exercice, la qualité de vie et la dyspnée.Méthode : Trois bases de données scientifiques ont été investiguées (Pubmed, Cochrane Library et LILACS) pour l’obtention des études de type essai contrôlé randomisé.Résultats : Quatre études ont été sélectionnées pour être analysées. Les résultats ont été présentés sous forme narrative et à l’aide de tableau pour une meilleure compréhension. Nous retrouvons une amélioration des critères de jugement dans toutes les études avec cependant des valeurs significatives dans seulement deux études.Discussion : La réhabilitation respiratoire semble montrer des effets positifs sur l’amélioration de la capacité et la tolérance à l’effort, la qualité de vie et une diminution la dyspnée. Il reste tout de même des zones d’ombres telles que l’intensité d’entrainement à l’effort, un protocole de référence avec une durée prédéfinie adapté au plus grand nombre.

Background / Purpose: The shoulder is a high-risk joint for overhead athletes (basketball, volleyball, tennis, etc). The biomechanical results applied to the shoulder are very important, which can cause to pathologies. The internal rotation deficit of the glenohumeral (GIRD) is one of them. It’s therefore essential to have a joint ready to face the mechanical stress : stretching is one of the keys. Based on scientific studies, we will see if the use of stretching can improve the internal rotation of the shoulder of throwing athletes with GIRD.Methods: Searches were conducted on specialized sites such as PubMed, PEDro and Cochrane. Randomized clinical trials and controlled laboratory studies relevant to the topic were selected. The articles included deal with the effectiveness of stretching on shoulder joint amplitude, particularly in internal rotation and horizontal adduction, in the overhead athlete with GIRD.Results: 7 studies were included. Overall, significant results were obtained within the experimental groups for stretching of the posterior structures of the shoulder of the pitcher with GIRD. Furthermore, we must remain vigilant regarding the inter-article comparison, due to certain methodological variabilities.Conclusion: It’s recommended that MKDE clinician perform stretching to treat GIRD. Nevertheless, given the methodological criteria of each study, it is appropriate to take a step back from the effect of these stretches in clinical practice.; Introduction/Objectif : l’épaule est une articulation à haut risque chez les « overhead athlete » (basket-ball, volleyball, tennis, etc). Les contraintes biomécaniques appliquées sur l’épaule sont très importantes, ce qui peut entrainer des pathologies. Le déficit de rotation interne de la glénohumérale (GIRD) en est l’une d’entre-elles. Il est donc essentiel d’avoir une articulation prête à faire face à ce type de contraintes : les étirements sont l’une des clés. En nous appuyant sur des études scientifiques, nous allons voir si l’utilisation d’étirements peut améliorer la rotation interne de l’épaule des sportifs de lancer atteint de GIRD.Méthodologie : les recherches ont été effectuées sur des sites spécialisés tels que PubMed, PEDro ou encore Cochrane. Elles ont permis de sélectionner des essais cliniques randomisés et des « controlled laboratory studies » en accord avec le sujet. Les articles inclus traitent de l’efficacité des étirements sur l’amplitude articulaire de l’épaule, notamment en rotation interne et adduction horizontale, chez l’« overhead athlete » atteint de GIRD.Résultats : 7 études furent incluses. Globalement, on obtient au sein des groupes expérimentaux des résultats significatifs pour les étirements des structures postérieures de l’épaule du lanceur atteint de GIRD. Par ailleurs, Il faut rester vigilant quant au comparatif inter-articles, du fait de certaines variabilités méthodologiques.Discussion : il est recommandé aux praticiens MKDE d’effectuer des étirements pour traiter le GIRD. Néanmoins, au vu des critères méthodologiques de chacune des études, il est opportun de prendre du recul quant à l’effet de ces étirements dans la pratique clinique.

Introduction: IIiotibial band syndrome is one of the most common injuries among runners. This syndrome is the cause of lateral knee pain leading to the cessation of physical activity.Objective: The purpose of this revue of literature scientific is to analyse and study if a difference in the physiology at the muscular and articular level of the hip and the knee is a risk factor for the iliotibial band syndrome in the runner.Research methodology: Three databases were used: Pubmed, Cochrane library and Kinédoc. This research was carried out between August and October 2020 and covered all articles likely to analyze and highlight the risk of developing iliotibial band syndrome. Four articles were included for this review. The studies used are cohort and cross-sectional studies Results and analysis: After analysis of the four articles, several risk factors were identified. At the muscular level, we find a deficit of the external rotator muscles and at the articular level, we find increased internal rotation of the hip and increases internal rotation and adduction of the knee. Other factors have been found such as an increase in hip adduction but they need to be better analysed and studied because we find contradictory results. Discussion: All of these risk factors analysed have an important capital for the prevention and treatment of iliotibial band syndrome and should be taken into account. Nevertheless, it is necessary that future study the precise link between each of the risk factors and the onset of iliotibial band syndrome.; Introduction : le syndrome de l’Essuie-glace est l’une des blessures les plus fréquentes chez les coureurs de fond. Ce syndrome est souvent la cause de douleur latérale du genou amenant à l’arrêt de l’activité physique.Objectif : le but de cette revue de littérature scientifique est d’analyser et d’étudier si une différence dans la physiologie au niveau musculaire et articulaire de la hanche et du genou est un facteur de risque pour le syndrome de l’Essuie-glace chez les coureurs.Méthodologie de recherche : trois bases de données ont été utilisées : Pubmed, Cochrane Library et Kinédoc. Ces recherches ont été effectuées entre Août et Octobre 2020 et ont porté sur les articles susceptibles de mettre en évidence les facteurs de risque étudiés. Quatre articles ont été inclus pour cette revue. Les études utilisées sont les études de cohortes et les études transversales.Résultats et analyses : après l’analyse des quatre articles, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Au niveau musculaire on retrouve un déficit des muscles Rotateurs externes et au niveau articulaire on retrouve une augmentation de la Rotation interne de la hanche ainsi qu’une augmentation de la Rotation interne et de l’Adduction du genou. D’autres facteurs de risques ont été trouvé comme une augmentation de l’Adduction de la hanche mais ils doivent être mieux analysé et étudier car nous trouvons des résultats contradictoires.Discussion : tous ces facteurs de risque analysés ont une importance capitale quant à la prévention et au traitement du syndrome de l’Essuie-glace et devraient être pris en compte. Néanmoins, il est nécessaire que de futures études étudient le lien précis entre chacun des facteurs de risque et l’apparition du syndrome.

Introduction: Neck pain refers to any pain related to the neck area. About two thirds of the population will suffer from neck pain at some stage in their life. Stiff neck is the most common complaint with patients suffering from neck pain. Muligan’s Sustained Natural Apophyseal Glide (SNAGs), are glides performed on the joint whilst the patient performs the symptomatic movement with the aim at reducing the pain and increasing mobility.Objective: The aim of this literature review is to determine whether SNAGs can improve the mobility of the cervical vertebrae in patients suffering from neck pain.Research Method: The search for studies was carried out using multiple sources of data (PubMed, PEDro, Google Scholar, Science Direct, Kinedoc, Research Gate) as well as grey literature. In order to be selected, studies needed to compare SNAGs against another physiotherapy treatment as well as assessing neck mobility. The PEDro scale was used to rate the methodology quality as well as any study biases.Results and Analysis: Out of 517 articles identified, only 6 randomised controlled clinical trials with a PEDro score greater than 5 were included in the qualitative analysis. The 4 studies that compared SNAGs with a specific physiotherapy technique showed no superiority of the SNAGs. The 3 studies comparing SNAGs combined with exercises to the same exercises on their own, showed a benefit to using SNAGs.Discussion/Conclusion: No superiority of SNAGs over another physiotherapy technique can be concluded from this literature review. However, it does show that SNAGs can increase mobility of the cervical vertebrae. This improvement must be weighed against the bias found in the studies. Further studies with improved methodology and better protocols would provide more robust evidence.; Introduction : les cervicalgies regroupent l’ensemble des douleurs de la région cervicale. Environ deux tiers de la population sera confronté, au cours de sa vie, à des cervicalgies. La limitation de mouvement du rachis cervical est la plainte la plus souvent retrouvée chez les patients atteints de cervicalgies. Les glissements apophysaires naturels soutenus (SNAGs), issus du Concept Mulligan, sont des mobilisations passives accompagnées d’un mouvement actif du patient visant à diminuer la douleur et à augmenter la mobilité.Objectif : l’objectif de cette revue de littérature est de déterminer si les SNAGs peuvent améliorer la mobilité du rachis cervical chez des patients atteints de cervicalgies.Méthode de recherche : La recherche des études a été effectuée grâce à différentes bases de données (PubMed, PEDro, Google Scholar, Science direct, Kinédoc, Research Gate) mais aussi au travers de la littérature grise. Pour être éligibles, les études devaient comparer les SNAGs à un autre traitement kinésithérapique, mais aussi évaluer la mobilité cervicale. La qualité méthodologique ainsi que les biais des études ont été évalués grâce à l’échelle PEDro.Résultats et analyse : parmi les 517 articles identifiés, seuls six essais cliniques randomisés avec un score PEDro supérieur à 5 ont été retenus pour l’analyse qualitative. Les quatre études qui comparent les SNAGs à une technique spécifique de kinésithérapie, n’ont montré aucune supériorité des SNAGs par rapport à ces techniques. Les trois études qui comparent un traitement sans SNAGs et le même traitement avec SNAGs ont montré un bénéfice quant à l’utilisation des SNAGs.Discussion : cette revue de littérature ne permet pas d’établir de supériorité des SNAGs sur une autre technique de kinésithérapie. Cependant, elle montre que les SNAGs permettent d’augmenter la mobilité du rachis cervical. Cette amélioration est à pondérer avec les biais retrouvés dans les études. D’autres études avec une qualité méthodologique supérieure et de meilleurs protocoles permettraient d’obtenir un plus grand niveau de preuve.

Background and objective: Neck pain is frequently found in practice. They become chronic in more than 50% of cases and incite functional disabilities. Personal behaviors can be changed due of chronic pain. The objective of this review is to study the value of the biopsychosocial approach through the behavioral approach in the treatment aimed at improving the chronic functional disability for patients that have experienced whiplash.Search strategy: PubMed, PeDro and Cochrane database were used to find all relevant studies and select the randomised clinical trials that deal with our subject matter. The eligibility criteria were to compared the behavioral approach with a control group or exercise treatment. Data extraction and analysis have to be carried out according to the characteristics of the studies and the statistical results of the measurement tools.Results: 8 studies have been included. The effect’s size observed has demonstrated a reduction in disability over time in groups including the behavioral approach. However, the effectiveness of the treatment didn’t reach the statistical significance. Only two studies highlights a significant result.Discussion and conclusion: The behavioral approach seems to have a role to play but it’s current contribution is not clearly defined. We may have limited confidence in the estimation of the results. The recommendation grade of this review is moderate.; Introduction et objectif : les cervicalgies sont des pathologies fréquemment rencontrées dans la pratique. Elles deviennent chronique dans plus de 50 % des cas avec des incapacités fonctionnelles établies. Les comportements personnels peuvent donc être modifiés à cause de la douleur chronique. L’objectif de cette revue est d’étudier l’intérêt de la démarche biopsychosociale à travers l’approche comportementale dans le traitement visant à améliorer l’incapacité fonctionnelle chronique du patient atteint d’un « whiplash » cervical.Méthode : PubMed, PeDro et Cochrane ont permis de sélectionner des essais cliniques randomisés appropriés pour cette thématique. Les études devaient comparer l’approche comportementale avec un groupe contrôle ou un traitement par l’exercice. L’extraction des données et leurs analyses devaient être réalisées en fonction des caractéristiques des études et des résultats statistiques des outils de mesure. Résultats : 8 études ont été incluses. La taille de l’effet observée a démontré une réduction de l’incapacité au cours du temps dans les groupes intégrant la composante comportementale. Cependant, l’efficacité du traitement n’a pas atteint la signification statistique. Les zones d’incertitude sont encore trop grandes. Une seule étude met en avant un résultat significatif. Discussion et conclusion : l’approche comportementale semble avoir un rôle à jouer mais sa contribution n’est pas clairement établie. Nous pouvons avoir une confiance limitée dans l’estimation des résultats. Le grade de recommandation de cette revue est modéré.

Introduction: Ankle sprains are the cause of 7 to 10% of French hospital emergency room visits and 32 to 74% suffer from chronic symptoms at 7-year intervals. With high economic costs generated by this pathology and the disabling consequences, it is important to set up low-cost screening methods.Objective: Can a functional test predict the occurrence of an ankle sprain?Method: Pubmed, Cochrane, web of science and grey literature databases were consulted. No specific population was targeted, the intervention considered the use of a functional test (SEBT, YBT, hop test, FMS®) to characterize dynamic balance, the comparator was the occurrence of an ankle sprain, the outcome was the decrease in performance on the functional test and their predictive capacity defined by using ROC curves and likelihood ratio.Results: 12 studies were included. Only 6 studies provided the area under the curve of functional tests. The analysis showed that different screening tools can be predictive of ankle sprain: multiple hop test (AUC=0.71; 95%Ci=0.53-0.89), single leg hop test (AUC=0.77; 95%Ci= 0.60-0.95). The use of the SEBT and the YBT seems to depend on the sex of the individuals. The data point to the use of the anterior diagonal (AUC=0.674; 95%Ci= 0.564-0.72) for men and posteromedial for women (AUC=0.78; 95%Ci= 0.61-0.95). Finally, these functional tests seem to better predict non-contact ankle sprain.Conclusion: the data cannot be extrapolated to the whole population and remains sport-specific, anthropometric characteristic of the populations and cut-off defined by the studies. The predictive performance is limited to justify their use alone. The implementation of a predictive model including the use of functional tests, BMI, sports type and the injury mechanism seems more appropriate.; Introduction : pathologie banalisée, l’entorse de cheville est à l’origine de 7 à 10% de consultations d’urgence hospitalière française et 32 à 74% des individus souffrent de symptômes chroniques à 7 ans d’intervalle. Au vu des coûts engendré par cette pathologie et des conséquences invalidante, il est important de mettre en place des méthodes de dépistage à moindre coût.Objectif : un test fonctionnel peut-il prédire la survenue d’une entorse de cheville ?Méthode : les bases de données Pubmed, Cochrane, le web of science ainsi que la littérature grise ont été consultés. Aucune population cible n’a été définit, l’intervention considère l’utilisation d’un test fonctionnel (SEBT, YBT, hop test, FMS®) pour caractériser l’équilibre dynamique, le comparateur sera la survenue de l’entorse de cheville, les critères de jugements seront la diminution des performances au test fonctionnel et leur capacité prédictive définit à l’aide des courbes ROC et des ratios de vraisemblance.Résultats : 12 études ont été inclus. Seulement 6 études fournissent l’aire sous la courbe des tests fonctionnels. L'analyse a montré que différents outils de dépistage peuvent être prédictifs de l’entorse de cheville : le multiple hop test (AUC = 0,71 ; 95%CI=0,53-0,89), le single leg hop test (AUC=0,77 ;95%CI= 0,60-0,95). L’utilisation du SEBT et du YBT semble dépendant du sexe des individus. Les données nous orientent vers l’utilisation de la diagonale antérieure (AUC = 0,674 ; 95%CI = 0,564-0,72) pour les hommes et postéromédiale pour les femmes (AUC = 0,78 ; 95%CI = 0,61-0,95). Enfin, ces tests fonctionnels semblent mieux prédire les lésions de non contacte.Conclusion : les données ne peuvent pas être extrapolées à l’ensemble de la population et restent spécifiques au sports, caractéristiques anthropométriques des populations et cut-off définit par les études. Les performances prédictives sont limitées pour justifier de leur utilisation seule. D’autre étude sont nécessaires. La mise en place d’un modèle prédictif comprenant l’utilisation des tests fonctionnels, l’IMC, le type de sports et le mécanisme lésionnel semble plus judicieux.

Persistent heel pain is quite common and can be very diverse. Often individuals are affected by plantar fasciitis. Concerning plantar fasciitis, 10 to 15% of the population will have at least one episode in their lifetime (in average 45 to 64 years). Plantar fasciitis, although its etymology means "inflammation of the plantar fascia", corresponds to a degenerative attack of the sole of the foot that is accompanied by inflammation. The damage is often unilateral. It is experienced as a sensation of a nail in the shoe at the heel. It is aggravated by walking, prolonged standing, climbing and descending stairs and disappears at rest.; Les douleurs persistantes au talon sont assez courantes et peuvent être très diverses. Souvent, les individus sont touchés par la fasciite plantaire. En ce qui concerne la fasciite plantaire, 10 à 15% de la population aura au moins un épisode dans sa vie (en moyenne 45 à 64 ans). La fasciite plantaire, bien que son étymologie signifie " inflammation du fascia plantaire ", correspond à une atteinte dégénérative de la plante du pied qui s'accompagne d'une inflammation. L'atteinte est souvent unilatérale. Elle est ressentie comme une sensation de clou dans la chaussure au niveau du talon. Elle est aggravée par la marche, la station debout prolongée, la montée et la descente des escaliers et disparaît au repos.

La périostite tibiale est l’une des pathologies les plus fréquentes chez les adultes pratiquant la course à pied ; elle est souvent la cause de douleurs pouvant amener à l’arrêt de l’activité en cours.

Le conflit sous-acromial est l’une des principales causes de douleur d’épaule chez l’adulte. Il ne doit pas être minimisé car il peut amener à une rupture de la coiffe des rotateurs et entrainer une grande impotence fonctionnelle. La scapula étant au centre du complexe articulaire de l’épaule, nous nous intéressons à sa stabilité, rendu possible par la performance des muscles stabilisateurs de scapula et des muscles de la coiffe des rotateurs, qui assurent son bon positionnement sur le grill costal.

Les maladies auto-immunes arrivent actuellement en 3ème position des maladies les plus fréquentes après les cancers et les pathologies cardio-vasculaires. La douleur est un des symptômes les plus retrouvés dans ces pathologies. La réflexologie plantaire est une technique traduisant des manœuvres particulières de massage, dispensées au niveau des pieds sur des zones spécifiques, pouvant être cartographiées en lien avec différents organes du corps humain.

La tendinopathie de la coiffe des rotateurs entrainant des douleurs sousacromiales est un problème de santé majeur. Le renforcement musculaire est une option de traitement fondée mais l’utilisation d’un mode de renforcement en particulier est controversé.

La fibromyalgie est une affection musculo-squelettique chronique caractérisée par la présence de douleurs musculaires diffuses touchant le corps en général. Ces douleurs s’accompagnent de nombreux autres symptômes définis par les critères de diagnostic de l’ACR. Du fait de l’incertitude, encore présente, des mécanismes de la physiopathologie, une prise en charge pluridisciplinaire est recommandée, favorisant l’intervention du masso-kinésithérapeute. De son côté, la balnéothérapie, aux multiples effets bénéfiques, se développe de plus en plus, faisant partie intégrante de l’arsenal thérapeutique.

La Fibromyalgie est un syndrome qui associe des douleurs diffuses chroniques, une forte fatigabilité, ainsi que des troubles du sommeil et de l’humeur, mêlant dépression et anxiété. Cette pathologie est majoritairement présente dans les pays industrialisés, et touche principalement les femmes entre 30 et 50 ans. On la retrouve aussi sous le nom de Syndrome polyalgique idiopathique diffus, car ces manifestations n’ont à ce jour pas d’explications physiopathologiques connues. Seul l’exercice physique bénéficie d’un fort consensus concernant son efficacité, ce qui justifie sa place de choix dans le traitement de ce syndrome. L’Exergame, contraction d’Exercice et Game (jeu vidéo), offre une nouvelle approche de la pratique sportive, en combinant réalité virtuelle et exercices physiques.