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The coronavirus disease 2019 (COVID-19) caused by the severe acute respiratory syndrome coronavirus-2 (SARS-CoV-2) has been affecting the world since January 2020 and has caused millions of deaths. To gain a better insight into molecular changes underlying the COVID-19 disease, we investigated here the N-glycosylation of three immunoglobulin G (IgG) fractions isolated from plasma of 35 severe COVID-19 patients, namely total IgG(1), total IgG(2), and anti-Spike IgG, by means of MALDI-TOF-MS. All analyses were performed at the glycopeptide level to assure subclass- and site-specific information. For each COVID-19 patient, the analyses included three blood withdrawals at different time-points of hospitalization, which allowed profiling longitudinal alterations in IgG glycosylation. The COVID-19 patients presented altered IgG N-glycosylation profiles in all investigated IgG fractions. The most pronounced COVID-19-related changes were observed in the glycosylation profiles of antigen-specific anti-Spike IgG(1). Anti-Spike IgG(1) fucosylation and galactosylation showed the strongest variation during the disease course, with the difference in anti-Spike IgG(1) fucosylation being significantly correlated with patients' age. Decreases in anti-Spike IgG(1) galactosylation and sialylation in the course of the disease were found to be significantly correlated with the difference in anti-Spike IgG plasma concentration. The present findings suggest that patients' age and anti-S IgG abundance might influence IgG N-glycosylation alterations occurring in COVID-19.

Ovarian cancer (OC) is a gynecological malignancy characterized by high morbidity and mortalities due to late-stage diagnosis because accurate early diagnostic biomarkers are lacking. Testing of Hepatitis B virus (HBV), Hepatitis C virus (HCV), and Human immunodeficiency virus (HIV) infections in OC patients is pertinent in light of the emerging evidence of their contribution to poor prognosis. We, for the first time, investigated the prevalence of HBV, HCV, and HIV infections in a Kenyan cohort of OC to inform optimal management. We recruited a cohort of women above 18 years of age, comprising 86 OC patients and 50 healthy controls. Participants' blood samples were serologically screened for HBV, HCV, and HIV. We found seroprevalence rates of 29.1%, 26.7%, and 1.2% for HBV, HIV, and HCV, respectively, in OC patients. The healthy control group had HBV and HIV seroprevalence rates of 3.9% for each with no positive HCV case. HBV/HIV coinfection was noted only in the OC group with a positivity rate of 17.4%. In summary, we found higher HBV and HIV seroprevalence in Kenyan OC patients compared to the healthy control group, whereas HCV prevalence was reflective of the general population. Hence, we recommend screening for HBV and HIV among OC patients destined for anticancer treatment.

Les annales du crime sont formelles : le plus jeune auteur d’une tentative d’homicide est de sexe féminin. Dans les Bouches-du-Rhône, en 1896, une petite fille de deux ans, grondée par sa sœur aînée, profite de la posture accroupie qui la met à la portée de sa vengeance. Pendant que la petite mère nettoyait le plancher, pour réparer l’oubli de sa jeune sœur, cette dernière prend un couteau sur une table et, avec ses deux menottes réunies, lui en porte un coup de toute sa force dans la région ...

Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d’historiens, juristes, crimino­logues, historiens de l’art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires. Des figures de femmes criminelles contemporaines - Jeanne Weber, l’ogresse de la Goutte d’or, Violette Nozière, l’empoisonneuse, les sœurs Papin - aux figures archétypales « intemporelles » - Eve, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l’humanité -, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l’imaginaire occidental. Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n’accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd’hui encore, les historiens n’arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?