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Ces dernières décennies, l’intensification de la production animale a été favorisée par l’usage des médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques. Dans ce contexte, cette étude a été menée afin de rechercher la présence de résidus d’antibiotiques dans les denrées alimentaires d’origine animale comme la viande de bovins et les œufs de poules. Des échantillons ont étés prélevés (166 issus de viande bovine et 227 d’œufs) dans différents points d’abattage et de commerce des villes de N’Djaména et Moundou au Tchad. Les résultats ont montré la présence de résidus d’antibiotiques dans 72 des 166 échantillons de viande, soit une prévalence de 43,3 %, et dans 60 des 227 échantillons d’œufs, soit une prévalence de 26,4 %. Ces pourcentages élevés de résidus d’antibiotiques dans les denrées alimentaires fréquemment consommées constituent un problème de santé publique. Des études avec des méthodes quantitatives plus poussées devraient être conduites pour identifier la nature des antibiotiques présents dans ces denrées, ainsi que pour en quantifier les teneurs.

Les pédiatres francophones constatent, depuis quelques années, une augmentation inquiétante des cas d'allergies alimentaires et d'anaphylaxies chez des enfants de plus en plus jeunes avec polyallergies et polysensibilisations, portant sur des allergènes à haut potentiel anaphylactique comme l'arachide et les fruits à coques et impactant grandement la qualité de vie et le futur de ces enfants. En partant des données épidémiologiques actuelles, nous reprenons les principales causes de l'augmentation des allergies alimentaires ainsi que les données des études sur la barrière cutanée et son rôle fondamental sur l'apparition de sensibilisation(s) puis d'allergie(s) alimentaire(s). Les données concernant la voie digestive tolérogène, sont également rapportées, constituant une voie de prévention majeure. Nous avons également souhaité proposer des pistes sur la prévention de l'allergie aux protéines du lait de vache à partir des études observationnelles existantes. À la lumière de ces études, nous faisons des propositions de prévention, axées sur le nourrisson et concernant l'introduction du lait de vache, la prise en charge active de tout eczéma et la mise en place d'une diversification alimentaire précoce et large incluant les allergènes alimentaires à haut risque anaphylactique tels l'arachide et les fruits à coque, tout en prenant compte les habitudes familiales de consommation alimentaire. In recent years, pediatric allergists have observed a worrying increase in cases of food allergies and anaphylaxis in younger and younger children with polyallergies and polysensitizations, involving allergens with high anaphylactic potential, such as peanuts and nuts, greatly impacting the quality of life and the future of these children. After reviewing the current epidemiological data, we discuss the main causes of food allergies increase (including the hygienic hypothesis, the role of the intestinal microbiota and epigenetic modifications), data from studies on the skin barrier and its fundamental role in the development of sensitization and food allergies, data concerning the tolerogenic digestive tract applied in particular to eggs and peanuts, but also data concerning the prevention of allergy to cow's milk proteins. In the light of these studies, we make practical propositions focused on infants. They concern the date of the introduction of cow's milk, the early treatment of eczema and a broad food diversification, from 4 months, including food allergens with high allergic risk such as peanuts and nuts if consumed by family. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Pediatricians and allergists have noted a recent increase in cases of food allergy and anaphylaxis to peanuts and nuts, affecting very young children with worrying consequences in terms of quality of life. Children suffering from persistent cow's milk protein allergies that do not heal spontaneously are at very high risk of a fatal accident. Based on the findings of these studies, recommendations for primary prevention are made., (Copyright © 2024 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)

L'ITO n'en est encore qu'à ses balbutiements. Elle est parfois présentée par les centres experts en allergie alimentaire comme une pratique régulière pour toutes les formes d'allergies, y compris pour des aliments à haut risque anaphylactique, comme l'arachide ou les fruits à coques. Ceci peut laisser croire que l'ITO peut être envisagée par tous les médecins prenant en charge des patients avec une allergie alimentaire. De notre point de vue, l'ITO aux aliments pose encore beaucoup de questions qui ne sont pas résolues. Nous proposons des éléments de réflexion pour une pratique raisonnée de l'ITO à ce jour. OIT is still in its infancy. It is occasionally presented by expert food allergy centers as a routine practice for all forms of allergies, and for foods carrying a high risk of anaphylaxis, such as peanuts or nuts. This seems to suggest that OIT may be considered by all physicians treating patients with food allergy. From our viewpoint, OIT to foods still poses many questions that remain unanswered. We propose elements for reflection to ensure reasoned practice as regards ITO at present. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L’alimentation des cailles (Coturnix coturnix japonica) dans les fermes ivoiriennes est basée principalement sur les aliments commerciaux de poules pondeuses. Cependant, cette pratique pourrait nuire à la qualité nutritionnelle des œufs. L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact de cet aliment (régime témoin) ou de sa supplémentation avec 5 % de graines d’euphorbe (Euphorbia heterophylla) (régime R5) sur le profil en acides gras des jaunes d’œufs de 30 cailles de 172 ± 2 g durant 15 jours. Les résultats ont montré que le régime R5 ne modifiait pas les teneurs en acides gras saturés, en acides gras mono-insaturés et en acides gras polyinsaturés oméga-6 (AGPI n-6) (p > 0,05). Cependant, il a induit une amélioration de la teneur en acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI n-3) (p

Résumé Introduction L’objectif de ce travail était d’évaluer par deux méthodes diagnostiques, la sensibilisation à 3 trophallergènes courants chez des enfants suivis pour asthme et ou rhinite allergique en milieu noir africain du Bénin. Méthode Le prick-test cutané et le dosage d’IgEs par REAST test à 3 trophallergènes courants : blanc d’œuf, lait de vache et arachide ont été réalisés chez des enfants de 3 à 15 ans suivis pour asthme et ou rhinite allergique. Les résultats positifs des deux méthodes ont été comparés. Résultats Des 130 enfants inclus, 11 ont été exclus pour inéligibilité au prick-test. L’étude a porté sur 119 (91,5 %) qui ont bénéficié à la fois des 2 tests. L’âge moyen était de 7 ± 1 an ; le sex-ratio (M/F) était de 1,6. L’association rhinite et asthme était la plus fréquente dans 66 cas (55,5 %). Les fréquences de sensibilisation pour le prick-test et le dosage étaient respectivement : 4,2 % vs. 20 % pour le blanc d’œuf, 4,2 % vs. 16,2 % pour le lait et 3,4 % vs. 0,0 % pour l’arachide. Conclusion La sensibilisation au blanc d’œuf était plus fréquente suivie du lait et de l’arachide. Il existe un désaccord entre le prick-test et le dosage par REAST test pour l’évaluation de la sensibilisation des ces trophallergènes. Introduction The aim of this study was to assess sensitization to three food allergens in children followed for asthma and/or allergic rhinitis in African blacks in Benin. Methods Skin prick-tests and REAST tests for IgE using 3 common food allergens — egg white, cow's milk and peanut — were carried out in children aged 3 to 15 years followed for asthma and/or allergic rhinitis. Positive results for the two methods were compared. Results Of the 130 children initially included, 11 were excluded for ineligibility for the prick-test. The study was conducted in 119 (91.5%) children who underwent both tests. The mean age was 7 ± 1 years and the sex ratio (M/F) was 1.6. The most common association was rhinitis and asthma, seen in 66 (55.5%) children. The sensitization frequency with the prick-test and assay was 4.2% vs. 20% for egg white, 4.2% vs. 16.2% for milk and 3.4% vs. 0.0% for peanuts. Conclusion Sensitization to egg white was the most common, followed by milk and peanut sensitization. A divergence was noted between prick-tests and REAST assay in the evaluation of sensitization for these food allergens. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé L’allergie alimentaire au lait et à l’œuf est très fréquente et invalidante chez l’enfant. Elle n’évolue pas toujours spontanément favorablement. Dans les cas les plus sévères, il peut être intéressant de réintroduire d’abord les aliments cuits mélangés à la farine. L’introduction des aliments cuits est le plus souvent bien tolérée : 70 % des enfants allergiques au lait ou à l’œuf peuvent tolérer le lait ou l’œuf cuit. L’ingestion régulière d’aliments cuits va permettre d’accélérer la guérison de l’allergie alimentaire et d’améliorer la qualité de vie de l’enfant et de sa famille. Cette introduction d’aliments cuits est faite le plus souvent après un TPO hospitalier initial, mais parfois à domicile dans certaines formes d’APLV non IgE médiée ou d’allergie alimentaire à l’œuf modérée. Cow's milk and egg food allergies are very common and incapacitating in children and the outcome is not always spontaneously favourable. In the most severe cases, it may be useful to first reintroduce the cooked food mixed with flour. The introduction of cooked food is generally well tolerated: 70 % of children allergic to milk or eggs can tolerate cooked milk or egg. Regular ingestion of cooked food will accelerate the healing of food allergy and improve the quality of life of the child and his/her family. Cooked food is most often introduced after initial oral immunotherapy in a hospital environment, although this may sometimes be initiated at home in certain forms of non-IgE mediated cow's milk allergy or moderate egg allergy. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Les allergies alimentaires et les anaphylaxies sévères augmentent de façon préoccupante chez l'enfant. Les causes de cette augmentation sont mieux comprises et plusieurs études montrent l'importance de l'introduction précoce des aliments à risque allergique dans le régime du nourrisson à risque atopique. Se pose donc la question d'une prévention de ces allergies via la diversification voire une immunothérapie préventive pour les aliments les plus à risque d'allergies sévères. Abstract There has been a worrying rise in the incidence of food allergies and severe anaphylaxis in children. The causes of this increase are now better understood, and several studies have shown the importance of early introduction of foods with allergic risk into the diet of infants at risk of atopy. The question then arises of the prevention of such allergies through diversification or even preventive immunotherapy regarding foods associated with risk of the most severe allergies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les attributs les plus fréquents du Mercure gaulois sont le caducée, la bourse, le coq et le bouc (ou le bélier). L'analyse de ces attributs, qui sont occasionnellement associés à d'autres divinités, montre que leurs functions concernaient le cycle de la régénération: plutôt qu'être un symbole de la richesse dispensée par Mercure ou Rosmerta, la bourse contient les germes ou âmes prêtes à la réincarnation. Le même symbolisme est dénoté par le seau de la déesse. Le coq aussi, comme l'oeuf, est un symbole de régénération, tandis que le bouc - comme chaque animal cornu - et le caducée dénotent que toute nouvelle vie contient le double principe reproduisant tant la vie que la mort données par ces divinités.

Depuis quelques années, les cas d'allergies alimentaires et d'anaphylaxies augmentent de façon inquiétante et touchent des enfants de plus en plus jeunes avec polyallergies et polysensibilisations, concernant des allergènes à haut potentiel anaphylactique comme l'arachide et les fruits à coque. La prise en charge de ces allergies est complexe. La qualité de vie et le futur de ces enfants sont grandement impactés. Les allergies aux protéines de lait de vache persistantes sont également très préoccupantes (risque de létalité, le lait de vache étant un allergène ubiquitaire). Dans cet article, nous reprenons les recommandations actuelles de prévention primaire de l'allergie alimentaire chez le jeune enfant ainsi que les propositions d'un groupe de pédiatres francophones de la Société française d'allergologie, soulignant l'importance d'une diversification alimentaire précoce, large, avec introduction d'aliments à haut potentiel allergénique tels que l'œuf mais aussi l'arachide et les fruits à coque, selon les habitudes de consommation familiale. La prévention de l'allergie aux protéines de lait de vache est également abordée. Elle doit se faire également au niveau cutané (voie majeure de sensibilisation) avec la prise en charge active de la dermatite atopique, et une réduction de l'exposition aux allergènes alimentaires de l'environnement. In recent years, cases of food allergy and anaphylaxis have increased alarmingly, affecting younger and younger children with multiple food allergies and food sensitizations, involving allergens with a high anaphylactic potential such as peanut and tree nuts. The management of these allergies is complex. The quality of life and thee future of these children are greatly impacted. Persistent cow's milk protein allergies are also of a great concern (risk of death, cow's milk being a ubiquitous allergen). In this article, we review the current recommendations for the primary prevention of food allergy in young children as well as the proposals of a group of French-speaking pediatricians from the French Society of Allergology, emphasizing the importance of early, broad dietary diversification, with introduction of foods with a high allergenic potential, such as egg, but also peanut and nuts, depending on the family's consumption habits. The prevention of cow's milk allergy is also addressed. Prevention must also be carried out at the cutaneous level (major route of sensitization) with active management of atopic dermatitis, and limitation of exposure to food allergens in the home environment through the skin. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

It has been confirmed that mammalian sperm contain thousands of functional RNAs, and some of them have vital roles in fertilization and early embryonic development. Therefore, we attempted to characterize transcriptome of the sperm of fertile chickens using microarray analysis. Spermatozoal RNA was pooled from 10 fertile males and used for RNA preparation. Prior to performing the microarray, RNA quality was assessed using a bioanalyzer, and gDNA and somatic cell RNA contamination was assessed by CD4 and PTPRC gene amplification. The chicken sperm transcriptome was cross-examined by analysing sperm and testes RNA on a 4 × 44K chicken array, and results were verified by RT-PCR. Microarray analysis identified 21 639 predominantly nuclear-encoded transcripts in chicken sperm. The majority (66.55%) of the sperm transcripts were shared with the testes, while surprisingly, 33.45% transcripts were detected (raw signal intensity greater than 50) only in the sperm and not in the testes. The greatest proportion of up-regulated transcripts were responsible for signal transduction (63.20%) followed by embryonic development (56.76%) and cell structure (56.25%). Of the 20 most abundant transcripts, 18 remain uncharacterized, whereas the least abundant genes were mostly associated with the ribosome. These findings lay a foundation for more detailed investigations on sperm RNAs in chickens to identify sperm-based biomarkers for fertility. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Dans quelle mesure la nourriture reçue par les animaux induit-elle une modification (amélioration ou au contraire dégradation) de la valeur nutritionnelle des aliments qui en sont issus pour la nourriture de l’homme ? La réponse à cette question varie selon la nature des nutriments (vitamines, minéraux, acides gras poly-insaturés indispensables des graisses, acides aminés indispensables des protéines), et aussi de l’espèce considérée. Le problème est de rechercher l’impact réel des formulations des rations utilisées dans les élevages sur la valeur nutritionnelle des produits (viandes, lait et laitages, fromages et œufs, etc.), et donc leur influence sur la santé du consommateur, évidemment dans un sens favorable. Les acides gras poly-insaturés oméga-3 (ω3) bénéficient de deux grands axes de valorisation. Le premier réside dans leur importance quantitative et leurs rôles dans le cadre de la mise en place et du maintien de divers organes, le cerveau au premier chef. Le second se trouve dans la prévention de diverses pathologies, les maladies cardio-vasculaires occupant une place prépondérante \; avec, depuis peu, les maladies neuro-psychiatriques, stress, dépression et démence. Compte tenu des implications en termes de maladies, cardio-cérébro-vasculaires entre autres, le contrôle de la nature des acides gras constitutifs des graisses représente donc un enjeu considérable en ce qui concerne les viandes issues d’animaux terrestres, maritimes et aériens, du lait, des laitages, fromages et des œufs. Car la qualité des graisses données en nourriture animale détermine fondamentalement la valeur nutritionnelle des aliments qui en sont dérivés, pour la consommation humaine. Bien évidemment, il est relativement difficile de modifier la composition en acides gras des phospholipides constitutifs des membranes biologiques intégrées dans la multitude de types cellulaires, dont la spécificité est largement sous contrôle génétique. En revanche, la nature des acides gras des triglycérides de réserve (trouvés en quantité plus ou moins importante selon les localisations anatomiques c’est-à-dire les morceaux de boucherie) peut varier notablement en fonction de la nourriture reçue par les animaux. En les contrôlant, il est possible de contribuer à un meilleur état sanitaire des consommateurs. Les conséquences (qualitatives et quantitatives) des modifications de la composition de l’alimentation animale sur la valeur des produits dérivés consommés par l’homme sont plus amples chez les mono-gastriques que chez les poly-gastriques. Car, par exemple, les bactéries intestinales hydrogénantes de ces derniers transforment en acides gras saturés une fraction notable des acides gras poly-insaturés présents dans leur alimentation, leur faisant par conséquent perdre leur intérêt biologique. Ainsi, dans les meilleures conditions, en nourrissant par exemple les animaux avec des graines de lin ou de colza, la teneur en acide alpha-linolénique est multipliée par environ 2 dans la viande de bœuf, par 6 dans celle de porc, par 10 dans le poulet, par 40 dans les œufs. En nourrissant les animaux avec des extraits de poissons ou d’algues (huiles), la quantité de DHA (acide cervonique, 22:6ω3) est multipliée par 2 dans la viande de bœuf, par 7 dans le poulet, par 6 dans les œufs, par 20 dans le poisson (saumon). Pour obtenir de tels résultats, il ne s’agit que de respecter la physiologie des animaux, ce qui était fréquemment le cas avec les méthodes traditionnelles. Il convient de mettre l’accent sur les poissons, dont la valeur nutritionnelle pour l’homme en termes de lipides (déterminée par la quantité d’acides gras oméga-3) peut varier considérablement selon la nature des graisses avec lesquelles les animaux sont alimentés. L’objectif de prévention de certains aspects des maladies cardio-vasculaires (et d’autres pathologies) peut être atteint ou au contraire contrarié selon la nature des acides gras présents dans la chair de poisson, conséquence directe de la nature des graisses avec lesquelles ils ont été nourris. Il en est de même pour les œufs, les œufs « oméga-3 » étant en fait voisins des œufs naturels \; point de valorisation considérable montrant leur intérêt : ils participent à la formulation de certains laits adaptés pour nourrissons, dont la composition est la plus proche de celle du lait de femme. Les glucides sont présents en quantités relativement faibles chez les animaux, sauf dans certains tissus, dans lesquels la teneur de glycogène n’est pas négligeable. De plus, les concentrations en glucides se modifient selon la qualité et la durée de la maturation après l’abattage, processus indispensable pour permettre de rendre la viande comestible. En tout état de cause, leur présence n’influe que sur les qualités organoleptiques, mais pas sur la valeur nutritionnelle glucidique. Bien que le muscle contienne des quantités importantes de protéines, leurs compositions, c’est-à-dire leurs profils en acides aminés, sont sous contrôle génétique. Pour une espèce donnée (et même une race), les modifications de l’alimentation des animaux peuvent induire des évolutions quantitatives au niveau des protéines, mais peu d’améliorations qualitatives. Une manipulation génétique susceptible d’enrichir en tel ou tel acide aminé indispensable est probablement illusoire, sauf pour le lait. Globalement, en ce qui concerne les mammifères, les oiseaux et les poissons, toutes inflexions importantes des minéraux et des vitamines dans la ration des animaux (par défaut ou par excès) peuvent perturber la physiologie des organes, et par conséquent les performances zootechniques, ce qui relève de l’examen vétérinaire \; exception faite de certaines vitamines lipo-solubles, en particulier de la vitamine E, et, dans une moindre mesure de la vitamine D. Les faibles variations susceptibles d’être éventuellement obtenues ne permettraient toutefois pas de participer significativement à l’amélioration de la couverture de besoins nutritionnels de l’homme. Les produits tripiers font exception, mais ils ne sont plus consommés que marginalement et ne peuvent concourir significativement à la couverture moyenne des besoins en nutriments de l’homme. Toutefois, concernant les poissons, de notables différences peuvent être observées selon les lieux de pêche et les saisons (entre autres), et, par voie de conséquence très probable, selon les élevages (pour les vitamines D et E, l’iode le fer et le sélénium). Pour les œufs, la composition varie beaucoup selon les formulations des aliments donnés aux poules pondeuses (principalement pour les vitamines A, D et E et plusieurs éléments, dont l’iode). Une nouvelle approche se dessine avec les micro-nutriments non indispensables pour l’homme trouvés dans les produits animaux destinés à la consommation humaine. Il s’agit, par exemple, des caroténoïdes liposolubles. Parmi ceux-ci, la lutéine et la zéaxanthine sont présentes dans le jaune de l’œuf, contribuant à sa coloration. Or, des travaux très récents montrent que ces molécules peuvent être quantitativement augmentées dans l’œuf par une alimentation appropriée des poules pondeuses. Point nouveau, la consommation d’œufs ainsi enrichis a permis d’accroître les concentrations des deux caroténoïdes dans le sang de volontaires humains, et par conséquent dans leur rétine. Par ailleurs, on sait que ces substances sont présentes dans l’œil, en particulier dans la rétine. Or, une augmentation de la prise alimentaire de lutéine et de zéaxanthine induit leur accroissement dans la rétine. D’autre part, il est bien connu que la cataracte comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge sont presque 2 fois moins fréquentes chez les sujets dont la teneur de ces substances est grande dans le sang, par rapport à ceux dont la teneur est basse. D’autres molécules peuvent être impliquées : les CLA, dont les intérêts sont multiples, en particulier avec leur effet d’augmentation de la masse maigre et de diminution de la masse grasse \; et même peut-être une nouvelle « vitamine » décrite récemment comme telle, la vitamine PQQ (pirroloquinoline quinone), qui relèverait du groupe des vitamines B. Quelle est l’incidence sur les prix payés par les consommateurs ? En fait, pour les acides gras oméga-3, le surcoût reste modeste par rapport au gain considérable de valeur nutritionnelle : ainsi, l’augmentation de 5 % du prix de l’œuf se traduit par une multiplication par 10 de son contenu en acides gras oméga-3, et par conséquent divise par presque autant le prix du gramme d’acide gras oméga-3. Pour le poisson il devrait en être de même [2]. L’acide alpha-linolénique est trouvé de manière très privilégiée dans l’huile de colza, où il est le moins onéreux. Etant donné le déficit considérable des acides oméga-3 dans l’alimentation des Français (moins de 50 % de apports recommandés pour l’acide alpha-linolénique), il convient de promouvoir les aliments qui apportent, quotidiennement dans une ration alimentaire usuelle, plusieurs décigrammes d’acide alpha-linolénique et\\ou quelques centaines de milligrammes d’EPA + DHA, tout en respectant un rapport oméga-6\\oméga-3 proche de 5 et en minimisant les quantités d’acides gras saturés. En alimentation usuelles il s’agit des huiles de colza et de noix (et, dans une moindre mesure, d’huile de soja), des poisson gras \; et, à condition que la nourriture animale ait été correcte, des œufs et des poissons d’élevage.

The performance of two crosses each including a line of Egyptian origin (Fayoumi x Leghorn and ISA x Mandarah) and a third utilizing an experimental line selected for low feed consumption during the laying phase (ISA x R-) were compared to those of a brown-egg-type commercial cross (ISA brown). The hens were kept in cages (three per cage) in a laying house equipped with windows and no specific isolation. During two periods, 20 to 35 and 45 to 50 weeks of age, the hens were fed a commercial diet. Only half of each cross were fed that diet from 36 to 44 weeks of age. In all cases, the performance of the two crosses with a local line (Fayoumi x Leghorn and ISA x Mandarah) was lower at all times compared to the other two crosses for egg laying rate, average egg weight and feed efficiency. Differences between the ISA x R- cross and the commercial Isabrown cross for the same variables were rather small, some in favor of the Isabrown (earlier age at point of lay, average egg weight, laying rate during the first weeks), others in favor of the experimental cross (laying rate after 35 weeks, and overall feed efficiency in spite of a higher body weight). The mortality rate measured at early stages or cumulated over time was always lowest for the ISA x R- cross, highest for the Isabrown cross, and intermediate for the other two crosses. In conclusion, the ISA x R- cross was overall the best in the conditions of this trial.

In birds, the duration of egg incubation (the time from incubation onset to hatching) can affect multiple components of nest success, but what affects incubation duration? Previous studies suggest that incubation duration is affected by both parental behavior and components of the egg, which have yet to be determined. One egg component that may be related to incubation behavior and the time until hatching is eggshell porosity, which affects the exchange of metabolic gasses and water vapor across the shell and, thus, the speed of embryonic development and incubation duration. We tested whether eggshell porosity was associated with the timing of incubation onset by female House Wrens ( Troglodytes aedon Vieillot, 1809), and whether porosity varied within clutches in a manner that might be associated with incubation periods and hatching patterns (i.e., synchronous vs. asynchronous hatching). Eggshell porosity was unrelated to the onset of maternal incubation and did not differ between early- and later-laid eggs within clutches, but differed significantly among females and covaried with egg size. We conclude that producing all eggshells of similar porosity within clutches, while adjusting incubation onset once most or all eggs are laid, provide facultative maternal control over variation in hatching patterns. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The article discusses a study to determine the effect of protein and methionine levels on jejunal and magnum molecular aspects, blood parameters, bone mechanical properties and performance of laying hens. Topics discussed include increase in egg production, egg weight, and egg mass with methionine level, effects on jejunal deoxyribonucleic acid concentration, blood parameters thyroxine, and low density lipoprotein by different levels of methionine and protein, and RNA:DNA ratio in jejunum.

Estimates of water vapor conductance for the eggs (i.e., diffusive capacity of eggshell; G h2 o, mg H2O·day−1·Torr−1) of extinct archosaur species have been used to infer their nest type (i.e., covered vs. open) because experimental G h2 o values for living archosaur species appear to reflect nest type. The methods used to derive G h2 o for fossil eggs (eggshell morphometrics) differs from that for extant eggs (experimental measurements), and it remains unknown if these two methods are comparable or if morphometric G h2 o values correspond to nest type. Although previous studies assumed that G h2 o values derived from the two methods were comparable, this assumption has not been statistically evaluated in a large sample size that includes both crocodiles and birds. Here, G h2 o values for over 100 species of living archosaurs for both morphometric and experimental methods were compiled and compared using statistical analyses. Results showed that although experimental and morphometric G h2 o values are significantly correlated, there is disagreement between the methods particularly apparent in small eggs, likely due to systematic errors. These results suggest that morphometric and experimental G h2 o of living species are not necessarily comparable, although the reason for the discrepancy remains uncertain. Thus, direct comparisons between morphometric G h2 o of dinosaurs and experimental G h2 o of living species should be avoided when inferring the nest type for dinosaurs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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The article discusses a research study on the Miracidium morphology and transmission pattern of Prosorhynchus Crucibulum. Collected were adult P. crucibulum worms from conger eels for observations and light microscopy (LM) to study miracidia morphology from artificially hatched eggs while those of F. hepatica were redrawn for comparing with other species. Results showed 6,760 eggs in every one of 8 P. crucibulum adult worms while those in F. hepatica were 1,459 for every one in two adult worms. Conclusions indicated the simplified morphology in the miracidium for P. crucibulum as compared with F. hepatica and a similar pattern was observed in the P. squamatus as related to the passive way of infection.

The article discusses a research study on Gyliauchen (G.) Volubilis Nagaty, 1956 infrapopulations to determine their survival, mating behavior and growth in Rabbitfish Siganus Rivulatus from the western Red Sea coast of Saudi Arabia. Seventy specimens of S. rivulatus were parasitized with internal trematode G. volubilis then the mean intensity were measured and used linear regression analyses for determining data relationships. Recorded were lengths of mature G. volubilis infrapopulations assigned in two group sizes, their mating behaviour and the number of uterine eggs. Results showed ascending order of excysted juveniles, mature and immature worm infrapopulations. Conclusions indicated G. volubilis sex allocation as size dependent.

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