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This monograph results from co-operation between the UNESCAP CGPRT Centre in Bogor, Indonesia and Cirad-Amis-Ecopol, in France. It presents the situation of three groups of food crops, namely coarse grains, pulses, and root and tuber crops (CGPRT crops), in 26 countries of Asia and the Pacific, from a macro economic and aggregated viewpoint. CGPRT crops constitute a major source of food besides rice in Asia and the Pacific. These crops represent a growing alternative to rice and are also increasingly being utilized in industrial processes for the elaboration of manufactured food, animal feed and other industrial non-food uses. However, compared to rice, CGPRT crops are little known, their importance is seldom recognized and their evolution rarely analyzed in a systematic way. The generic name of "CGPRT crops" does not always ring a bell in the scientific community, however, behind it hide some key crops: maize, potato, soybean and cassava.

Cette introduction aborde les résultats attendus du colloque sur le plan des orientations des recherches à mener, sur le plan de l'information et de la mise en relation, sur le plan de l'articulation recherche / formation / développement à travers les thèmes du colloque (le rôle de réseaux d'acteurs locaux dans l'innovation agroalimentaire, les processu locaux de qualification de produits, les savoirs, les savoir-faire et la formation de compétence, la patrimonialisation, l'évolution des politiques publiques)

Cette communication traite du lien entre dynamiques locales de production dans le secteur agroalimentaire et multifonctionnalité. Elle précise les enjeux qui en découlent à la fois au plan du développement agroalimentaire local, des politiques agricoles et des alliances Nord-Sud qui peuvent être nouées autour de la multifonctionnalité. Elle soutient que toutes les agricultures ne sont pas multifonctionnelles et que la transformation agroalimentaire doit être prise en compte dans la mesure où la multifonctionnalité est liée aux caractéristiques de qualité des produits. Elle montre le caractère multifonctionnel de nombreux systèmes agroalimentaires localisés qui contribuent à la production de biens publics, actifs environnementaux mais aussi caractéristiques de qualité et actifs spécifiques produits ou mobilisés par l'action collective. Elle s'interroge sur les conséquences que l'on peut en tirer pour les débats de politique agricole et alimentaire, notamment en ce qui concerne la rémunération de la multifonctionnalité et les alliances possibles Nord-Sud autour de sa reconnaissance.

Le projet Alisa a pour objectif principal l'étude des relations entre l'évolution de la consommation et l'évolution des savoir-faire dans la transformation des produits agricoles. Dans la plupart des pays africains, la majeure partie de la demande alimentaire est satisfaite par des entreprises de transformation de petite taille. L'urbanisation s'accélérant, celles-ci ont à répondre à une demande croissante, qui varie également qualitativement, notamment de par la concurrence des produits importés. Un appui à ces entreprises se révèle nécessaire pour les aider à améliorer leur offre, tout en promouvant les produits locaux. Afin de pouvoir leur fournir l'appui le plus adapté possible, il importe d'assurer un suivi des évolutions des habitudes alimentaires des consommateurs, et d'identifier les meilleurs canaux de diffusion des nouveaux savoirs dont ces entreprises ont besoin. Les recherches réalisées ont permis de procéder à des analyses fines des comportements alimentaires, qui mettent en évidence les grandes voies d'évolution. Une tendance à la diversification de l'alimentation apparaÎt très nettement, notamment en milieu urbain, favorisée par le brassage ethnique. Consommateurs et pouvoirs publics sont de plus en plus attentifs à la qualité des produits. Les petites entreprises agroalimentaires doivent donc fournir une offre de plus en plus diversifiée. On constate "l'importation" de produits et de plats d'autres pays, avec éventuellement une adaptation locale. De nouveaux produits, ou de nouvelles techniques sont également créés par ces entreprises, quelquefois en liaison avec des instituts de recherche. Ces processus d'innovation apparaissent comme "localisés", dans le sens où les innovations apportées à la technique de transformation d'un produit ne s'étendent pas à l'ensemble des zones de production de ce produit. Plusieurs études montrent le rôle des institutions et des organisations locales dans ces processus d'innovation, et les relations entre les produits et les territoires. Les résultats du projet incitent à poursuivre des actions de recherche-développement dans trois domaines prioritaires: (i) la qualification des produits locaux (via les organisations socioprofessionnelles); (ii) l'organisation "d'écoles pratiques" basées sur la transmission et la diffusion des savoir-faire pour la promotion des petites entreprises agroalimentaires; (iii) la mise en place de systèmes d'information opérationnels pour le suivi de l'évolution des styles alimentaires.

Comment analyser les processus de transmission / diffusion des savoir-faire ? Comment ces processus participent à la localisation des activités sociales et économiques? Les auteurs commencent dans un premier temps par une approche historique (sur la longue période) de quelques processus de diffusion où savoir-faire et produits ont tour à tour voyagé, été appropriés, modifiés, personnalisés, acculturés. Ils traitent ensuite les expériences et connaissances apportées par les projets AVAL et ALISA pour tirer des leçons du terrain. Ils proposent ensuite un cadre analytique, une "anthropologie appliquée", qui pourrait orienter les actions de chercheurs, techniciens et institutions censés intervenir sur " le temps d'un projet " dans des processus d'innovation localisés

En cours de libéralisation, l'industrie cannière sud-africaine est à la recherche d'efficacité pour conserver sa compétitivité sur le marché mondial. L'un des moyens consiste à dégager de la valeur à l'interface entre acteurs de la filière. La démarche de simulation de scénarios d'approvisionnements, déjà appliquée à La Réunion, a été utilisée dans le bassin cannier de Sezela. Celle-ci a initié la thématique en Afrique du Sud, identifiant le fonctionnement du bassin de collecte et les acteurs présents. Ce présent travail évalue la pertinence et la faisabilité de nouvelles organisations des approvisionnements dans le bassin de collecte de Sezela. La démarche suivie a débuté par l'analyse des profils de qualité livrée à l'usine pour l'ensemble des planteurs du bassin, s'appuyant sur un zonage des exploitations effectué par E. Guilleman. Elle a montré l'origine structurelle des différences de profils de qualité entre zones, donc la possibilité de tirer un meilleur profit de la qualité du bassin cannier. Une étude des capacités le long de la chaîne d'approvisionnement a été effectuée au moyen d'entretiens avec planteurs, transporteurs, et responsables d'usine. Elle a conclu à la faisabilité de nouvelles organisations requerrant une augmentation de livraisons hebdomadaires. Ces deux analyses ont abouti à la formulation de déterminants de nouveaux scénarios d'approvisionnement. La simulation de ceux-ci a montré qu'un gain de 13 millions de rands était envisageable dans le bassin cannier de Sezela, suffisamment conséquent pour inciter les acteurs du bassin à poursuivre la démarche engagée. Des implications d'ordre agronomique, économique (système de paiement) et logistique restent à approfondir pour affiner les scénarios et aider les gestionnaires du bassin cannier à prendre des décisions stratégiques.

What do the export markets and local demand represent in terms of product, relative importance and quality and price requirements? The products can be classified according to the following typology: dual market products (rice, maritime products, etc.); export products (coffee, tea, rubber, etc.); and little-exported products (fruits and vegetables, meat, etc.). The localisation and nature of the companies according to the outlets are outlined. Comparing markets, in terms of value and tonnage, places the importance of exports into context with regard to the domestic market: agricultural exports represent about 10% of total production and half as much as the domestic market in value. After 1990, agricultural exports increased considerably but since 1997, slowing growth has been followed by a fail. The share of rice is failing whereas that of maritime products is rising (each product represents about 30% of exports). The volatility of international markets is illustrated by the evolution of rice and pork exports. At the same time, imports are experiencing an increase which could result from the freedom of trade in the ASEAN framework. The opportunities for domestic and foreign markets are finally compared in terms of quality and price demands for both rice and pork. The domestic markets can constitute a pre-exportation test, even if the quality demands are not always similar.

L'atelier, qui s'est tenu au Jardin tropical de Paris le 18 mars 2003, était composé de 5 sessions : 1) le tableau général de la coopération franco-indienne en sciences sociales ; 2) l'agriculture indienne ; 3) l'Inde sur le marché mondial et dans les négociations internationales ; 4) projets de recherche sur l'innovation et les facteurs de production ; 5) les projets de recherche en gestion des ressources naturelles. 20 communications ont été présentées

De 1999 à 2002, des études des principales filières (cacao, café, aliments de base, fruits) ont été mises en oeuvre à l'initiative du CIAT-STP; elles ont permis d'aboutir: - d'une part, à un projet expérimental de cacao biologique (2000-02: financement FIDA, acheteur KAOKA), dans un bassin de production limité, avec transformation communautaire (séchage solaire) et bénéficiant d'une prime de 40% sur le cours local, basée sur la qualité. - d'autre part, pour les aliments de base, à des études des bassins de production, du marché régional et de faisabilité globale, visant structurer les filières bananes -macabo, grâce à la transformation partielle en chips (unité industrielle de gestion collective), afin de garantir la qualité pour le marché régional (Gabon et Angola). Concernant le café et les fruits, le marché intérieur reste encore très déficitaire, avec des prix très rémunérateurs. Les réseaux des différents acteurs sont analysés pour ces deux filières prioritaires, qui correspondent à la principale production d'exportation (cacao) et aux aliments de base (banane à cuire et plantain, macabo et fruit à pain), produits à plus de 90% par la petite agriculture familiale. La mutation des structures productives et les financements des projets ont engendré la création : - d'un réseau d'associations communautaires (110), regroupées au sein d'une fédération (FENAPA) au rôle syndical et d'intermédiaire pour certains financements de subvention. - d'un réseau de moyennes entreprises agricoles cacaoyères (5), ayant eu le monopole de la transformation du cacao, avec une concentration de l'exportation: 80% par 1/3 exportateurs. - d'un réseau informel d'entités d'appui (5 ONG et le centre de recherche agronomique-CIAT) qui a eu le plus d'impact sur l'innovation agroalimentaire (organisationnelle et technique, notamment pour la transformation), - d'un réseau de partenaires acheteurs régionaux pour ces nouveaux produits de qualité Gabon (macabo) et Europe (transformateurs et chocolatiers français pour le cacao). Néanmoins le moteur du réseau est l'exportateur ou l'acheteur pour chacune de ces deux filières; ce qui s'explique par la faiblesse du réseau émergent des acteurs locaux, sans réelle structuration ni coordination. D'autre part, pour le cacao, il y a encore une réelle contradiction entre la stratégie du principal acheteur de cacao gomme / transformateur / exportateur local qui privilégie le beurre et non un cacao de qualité, du fait d'une stratégie d'import (ciment)-export (cacao) et d'une situation de quasi monopole. Néanmoins, la dynamique de qualité, impulsée récemment par les bailleurs et quelques entités d'appui, en partenariat avec quelques acheteurs de produits de niche, est la seule alternative viable, afin que la bonification bénéficie réellement aux petits agriculteurs familiaux en situation insulaire. Dans ce sens, les innovations agroalimentaires permettent de respecter le cahier des charges de la qualité des produits exportés, et avec en plus, le label d'origine géographique (Sao Tomé).

En Inde, la contamination des aliments par des mycotoxines est devenue une préoccupation depuis une dizaine d'années, notamment au niveau de l'industrie de l'alimentation animale, suite aux décès d'un nombre important de poules ayant consommé une nourriture contaminée. Utilisant des testes immunochimiques, les auteurs ont analysé des échantillons d'épices disponibles sur les marchés locaux et d'ingrédients utilisés dans la production industrielle d'alimentation de volaille. La contamination par l'aflatoxine s'est avérée particulièrement élevée pour les piments de basse qualité (essentiellement consommés par les pauvres) ainsi que la poudre de piment vendue sous le label "qualité supérieure" au supermarché. Un niveau élevé de contamination a également été détectée dans le maïs et l'arachide utilisés dans la fabrication d'aliments pour volailles. Ce dernier résultat a conduit certains industriels à adopter les méthodes d'analyse utilisées pour faire des tests de routine sur les ingrédients. De manière générale, le suivi périodique des aliments à risque est nécessaire, ainsi que la mise en place de politiques pour décourager la vente de produits contaminés, afin de limiter les risques pour la santé humaine et animale.

L'analyse économique des problèmes environnementaux dans les industries agroalimentaires (IAA) ne se limite pas aux seuls coûts du contrôle de la pollution, bien que ces derniers constituent un élément important de la décision. Elle peut, en effet, aller jusqu'au changement radical des perspectives de production qu'à l'entrepreneur. Ajoutons à cela que les éléments impliqués dans le contexte de la décision de l'entrepreneur sont nombreux (technologie, législation, coûts, contraintes de marché, aspects sociaux liés à la sensibilité environnementale et aux connaissances du sujet de la part tant des consommateurs que des producteurs, réseau institutionnel, etc). C'est pourquoi, loin de prétendre à l'exhaustivité dans un chapitre aussi bref sur un sujet complexe et souvent controversé, nous avons essayé de définir un cadre logique à l'interprétation des critères qui déterminent les choix de gestion des problèmes environnementaux dans les IAA. Le raisonnement se fera donc en termes de système. Plus précisément, nous allons considérer que les choix du contrôle de la pollution dans les IAA se font dans un contexte où agissent les trois catégories d'acteurs suivantes : les producteurs essayent de maximiser leur profit tout en considérant leurs contraintes, la société détermine les choix des producteurs avec ses changements et ses dynamiques, les institutions jouent le rôle de régulateurs et utilisent à cette fin les lois et les règlements, mais aussi investissent les fonds publics en recherche et en développement. Les producteurs agissent dans un contexte dynamique et leur activité est fortement orientée par l'organisation et l'évolution de la filière d'innovation sous l'influence de ses acteurs en matière de recherche, de développement et de changement technologique. Nous allons montrer la façon dont ces acteurs interagissent face à la sensibilité croissante de la société aux problèmes environnementaux et nous nous intéresserons, en particulier, aux choix de gestion environnementale dans les IAA. Compte tenu de l'importance jouée par les institutions publiques dans l'orientation de ce choix de la méthode de dépollution et dans le changement technologique, nous présentons un outil d'aide à la décision publique dans ce secteur. Notre objectif consiste également à mettre en évidence l'importance des différents facteurs qui interviennent dans le processus de choix du contrôle de la pollution dans les IAA et de montrer que les aspects purement financiers (coûts-avantages) résultent du croisement complexe de facteurs endogènes et exogènes à l'entreprise et, de plus, variables dans le temps.

Ce rapport fait suite à un stage encadré par R. Bourgeois et F. Jésus, qui s'est déroulé au Centre CGPRT de Bogor (Indonésie) de mai à décembre 2002

L'accroissement de la concurrence et des exigences des consommateurs, liées pour partie aux récentes crises sanitaires, conduisent les opérateurs de l'aval des filières agroalimentaires (industriels transformateurs ou distributeurs) à développer de nouveaux schémas d'approvisionnement afin de (i) mieux maîtriser les coûts et les flux de matière (stocks, délais de livraison, taux de service), (ii) mettre en place de stratégies de segmentation et de différenciation des produits. Ces démarches induisent l'apparition de nouvelles relations entre les producteurs agricoles et leurs clients industriels ou distributeurs, basées sur des dispositifs de coordination verticale renforcée. Cependant, si ces nouvelles relations entre les producteurs agricoles et l'aval des filières sont potentiellement fructueuses pour les opérateurs, leur mise en place bute sur de nombreuses difficultés, concernant en particulier la définition de schémas d'organisation adaptés et la tension entre engagement et risques contractuels. [...] Dans ce cadre général, cette thèse a pour objectifs (i) la caractérisation de l'impact de ces nouveaux schémas d'approvisionnement sur les modes de coordination entre les producteurs agricoles et leurs clients en aval des filières agroalimentaires, (ii) l'analyse des difficultés que rencontre leur mise en place. Il s'agit alors de discuter les réponses possibles et les conditions de leur implémentation dans une perspective d'aide à la décision. Nous avons mobilisé pour cela une démarche associant études empiriques, modélisation et intervention au travers de l'analyse de trois cas concrets : - les relations planteurs - industriels dans l'approvisionnement de sucreries de canne à la Réunion et à l'île Maurice, - les relations vignerons - négociants dans les filières viti-vinicoles d'AOC, - les relations éleveurs - distributeurs dans les " accords de filière " en viande bovine [...].

Food processing is considered to be one of the most water demanding and polluting industries in South Africa (SA), however not very much has been done to examine more cost effective options for wastewater management within this important sector. Among the measures proposed in the National Water Act for pollution management in general and wastewater in particular are market-based instruments and incentives. Those include the use of pollution charges, quotas and tradable permits. While market-based instruments have several advantages over command and control measures they require careful application based on proper modelling and measurement of processes involved. One of the most challenging tasks in the use of such policy measures is the determination of an optimal charge or permits schemes. Experiences from France and Italy are here illustrated in order to provide useful information and valuable lessons for SA to learn from about how best to apply economic incentives to manage food industry wastewater.

In an overall context of public sector resource constraints and an agri-food industry dominated by micro- and small-scale enterprises, there has been a growing role for the use of research laboratories as a quality promotion tool in Burkina Faso. These laboratories, which receive scientific and financial support from a range of bilateral and international partners, have become the local partner of choice for many private sector food processors and various government services. The public-private partnership involves staff training in Good Practices and HACCP, the training of enterprise quality supervisors, the analysis and quality control of foodstuffs, and the carrying out of incompany tests and experiments for research purposes. This process is favorable to technology transfer, and is helping to spread a “quality culture” in the food processing sector. However, constraints remain. In particular, links between the research laboratories and other government services remain weak. From the private sector's point of view, the research laboratories still charge too much for their services and do not respond quickly enough either for producing results or for solving specific operational problems.

Este trabalho analisa a organização de um Sistema Agroalimentar Localizado Sial -, vinculado à pecuária leiteira no Nordeste. Sials são "organizações de produtores e de serviços (unidades de produção agrícolas, empresas agroalimentares, comerciais, de serviços de restauração) vinculadas, por suas características e seu funcionamento, a um território específico" (Cirad-Sar, 1996). Depois de caracterizar o perfil geográfico em que as observações de campo foram realizadas, descreve-se o funcionamento do Sial, pondo em evidência o papel estimulante e regulador do sistema de intermediação, particularmente o das pequenas fábricas de queijo, e destacando as características emergentes desse sistema.

Le marché de l'huile de palme est en hausse depuis le début de 2001 et devrait rester sur une tendance modérée à la hausse pour 2002 en signalant trois facteurs principaux de cette tendance : la libéralisation du marché domestique indien (réduction des droits d'importation sur l'huile de palme brute), la libéralisation progressive des importations chinoises et l'augmentation des volumes importés, enfin le facteur climatique ; de grandes sécheresses et la menace d'un retour d'El Nino sur l'Ouest du Pacifique qui pèseront sur les rendements et la production totale ne pourraient qu'avoir un effet haussier sur les cours

Ce document, rédigé pour le compte du Ministère de l'agriculture et de l'élevage du Salvador dans le cadre de son projet de reconversion agro-entrepreneurial, est la synthèse de l'étude de la durabilité institutionnelle et financière à long terme du SINALIT (Sistema nacional de alianzas para la innovacion tecnologica). Le rapport est divisé en 2 parties : 1) résumé-synthèse de l'étude ; 2) rapport final de l'expertise reprenant en détail les principes fondateurs du Sinalit, les actions des différentes institutions impliquées dans le projet, les budgets prévisionnels, les aspects juridiques

En analysant les territoires construits par la production agroalimentaire artisanale au Bénin, cette thèse identifie de nouvelles formes d'appui à ce secteur, principale source de revenus des femmes en milieu rural. L'étude des innovations techniques et des interactions entre artisanes montre l'existence de systèmes agroalimentaires localises (Syal), dans lesquels des processus de spécification de la production ont eu lieu et se sont largement diffuses. Pour englober toutes les interactions entre acteurs, ces Syal doivent être conçus comme "multi-produits". Les différentes filières sont très imbriquées, de par la pluiractivité des artisanes et la nature de leurs réseaux (ceux-ci se basant beaucoup plus sur la proximité socio-culturelle, qui crée davantage de confiance, que sur l'activité de l'artisane). Les interactions constatées entre les productrices ont pour but de gérer les risques liés à une production à petite échelle, et ne permettent pas la pérennisation des processus collectifs d'innovation. En comparant des Syal anciens et récents, nous mettons en évidence différentes phases dans le cycle de vie de ces systèmes. Lors de l'émergence de productions innovantes, leur développement est assuré par des organisations de type professionnel (créées entre artisanes spécialisées). La faible durabilité de celles-ci durant la phase d'expansion (rapide, de par la faiblesse des barrières à l'entrée) apparaît comme un handicap majeur pour les Syal au Bénin, qui sont ainsi fortement confrontés à des risques de surproduction. Cette thèse démontre le caractère non-automatique, et éventuellement partiel, des processus endogènes de territorialisation. Les réseaux sociaux rapprochent certains acteurs, en les éloignant d'autres, avec lesquels ils pourraient développer des complémentarités. La durabilité d'un dispositif organisationnel territorial, coordonnant les stratégies d'acteurs proches géographiquement et organisationnellement, demande l'intervention d'organismes d'appui.

Tirer parti de l'opportunité qu'offrent les marchés urbains signifie pouvoir adapter l'offre en aliments aux conditions de vie et aux demandes de consommateurs citadins. C'est ainsi que la région Nord connaît, depuis la croissance rapide de ses villes, un développement d'activités, en très grande majorité artisanale, de transformation agroalimentaire des produits locaux pour les marchés urbains : mouture mécanisée des céréales, production commerciale de bière de mil, de viande séchée, de produits laitiers, de jus de fruits et boissons, etc. Au total, plus de 4600 unités artisanales de transformation ont ainsi été recensées en 1999 dans les trois principales villes de la région. La principale caractéristique du secteur agroalimentaire au Nord-Cameroun est donc la très faible représentation du secteur industriel et le rôle majeure des micro-entreprises et du secteur artisanal. Il est aujourd'hui reconnu que sa capacité d'innovation et d'adaptation contribue à éviter le scénario souvent prédit d'importations alimentaires et stimule la valorisation des productions agricoles locale. Cependant le caractère informel de la majorité de ces unités de transformation explique la rareté de données statistiques fiables. Ce secteur est généralement peu connu et faiblement appuyé par les programmes de développement. L'importance du secteur artisanal dans les villes africaines s'explique par les conditions de la demande en produits transformés et par des caractéristiques qui lui sont propres.

After a century of major technical advance, essentially achieved by and for the industrialised countries, the evolution of the food sector in southern countries should no longer be thought of in terms of a "headlong pursuit". In the present context of demographic growth, urbanisation, increasing poverty and disparities, environmental degradation, and increasing remoteness in Man's relationship to his food, new priorities have emerged, and new ethical questions have been raised, mainly related to sustainability and equity. This paper analyses these ethical concerns in the following terms: can the model of food sector development initiated by the industrialised countries be applied to the entire world on a sustainable and equitable basis, given the effects of this development with regard to the energy consumed, the changes in dietary behaviour and the development of new food-related diseases in industrialised or urbanised contexts, the new demands in terms of food safety, the growing loss of consumer confidence in food products, and the questions of biodiversity and disparities.

Internationaliser son activité est présenté comme une modalité stratégique du processus de croissance des entreprises agroalimentaires. Si ce phénomène est aisément envisageable et profitable pour les grandes entreprises, la question se pose pour les plus petites d'entre elles. Ces entreprises et leur dirigeant seraient limités dans ce type d'opération pour des raisons de taille, de compétences, de ressources suffisantes. Dans cette communication, nous expliquons deux grandes variables a priori liées en [aux] petites entreprises : le fait d'exporter et la compétitivité perçue par le dirigeant d'entreprise quant à la qualité de ses produits. Pour ce faire, nous testons un certain nombre d'hypothèses que l'on retrouve, pour certaines, dans la littérature. En se basant sur un échantillon de 335 petites entreprises agroalimentaires, il permet notamment de déterminer si les décisions d'exporter et la compétitivité perçue sont liées statistiquement.

En 2025, plus des deux tiers de la population mondiale vivra dans les villes. Alors que la population d'Afrique sub-saharienne aura été multipliée par dix, celle des villes aura, elle, été multipliée par cent. Afin de clarifier l'impact de cette croissance sur le secteur de la transformation des fruits et légumes en Afrique centrale, on peut s'interroger sur l'impact de l'urbanisation sur la demande de produits transformés, son impact sur les conditions d'émergence des entreprises de transformation et la façon d'améliorer la gestion des approvisionnements en matières premières des entreprises.

Au Costa Rica, le secteur agroalimentaire est d'importance primordiale, en matière d'emplois, de revenus et de rentrées en devises. Depuis 1997, sous pression des agences de sécurité des aliments aux USA, marché principal pour les exportations costaricaines, l'Etat ainsi que les grandes entreprises exportatrices ont entrepris un effort majeur pour répondre aux nouvelles normes américaines, plus strictes, sur les produits frais. Si ces efforts ont été couronnés de succès, beaucoup reste à faire pour assurer une meilleure qualité sanitaire des aliments sur le marché local. La plupart des fournisseurs sont des petites et moyennes entreprises, qui ont le plus souvent des systèmes de gestion et des technologies peu performants, et qui n'ont pas les moyens d'investir dans les systèmes de contrôle de la qualité sophistiqués comme le HACCP. Néanmoins, trois exemples récents dans les filières fruits et légumes frais montrent comment un effort de collaboration entre les secteurs public et privé et l'université peuvent augmenter la qualité des produits sur le marché local.

Public and industrial interest in mycotoxin contamination has grown in India following significant deaths of poultry fed with contaminated feed in the 1990s. Using low-cost immunochemical tests, the research team analyzed samples of spices available at local markets and of ingredients used for industrial production of chicken feed. Aflatoxin contamination was particularly high for low-grade chillies (mainly purchased by the poor) and chilli powder sold as superior grade in supermarkets. High levels of contamination also occurred in maize and groundnut used for feed, a result which has prompted the feed industry to use the developed technologies for the routine testing of various ingredients. Monitoring of hazardous foods and feeds needs to take place more generally, and the marketing of contaminated products discouraged, to limit human and animal health risks.

En 2001, après un démarrage lent à 550 £/tonne, le marché du cacao s'est repris au cours du premier semestre qui s'est terminé sur des cours de 800-850 £, grâce à une diminution de la production pour la saison 2000/2001. Après un déclin au début du second semestre, l'année 2001 s'est terminée sur le retour des cours à un haut niveau (avoisinant les 1000 £ en novembre 2001). A côté de la détérioration constante de la qualité des fèves, le problème principal depuis la libéralisation reste l'incidence de l'instabilité du marché sur la gestion du risque pour les producteurs et la question de comment garantir les prix donc le revenu de ces producteurs. En Côte d'Ivoire, où l'Etat a suscité la création de trois organes de régulation distincts, on espère améliorer la régulation de la filière. Ce schéma peut-il fonctionner ? L'auteur cite un extrait d'une analyse,faite par P. Chalmin en mai 2001, des propositions de réforme de la filière cacao par la banque HSBC au gouvernement Ivoirien

Le mantecoso et le queso andino sont des fromages typiques de Cajamarca ayant une réputation nationale au Pérou. Ils sont fabriqués dans des petites fromageries rurales concentrées dans le sud de ce département. Des savoir-faire spécifiques et localisés, une concentration spatiale de petites entreprises reliées entre elles par des liens de complémentarité et de concurrence et des formes de coordination des acteurs en lien avec la qualité des produits caractérisent ce système de production fromager. Ce dossier montre dans une première partie comment s'est construit le territoire fromager de Cajamarca; ensuite sont évaluées ses ressources spécifiques, comme des atouts importants pour les acteurs qui s'articulent autour d'elles; enfin, dans la troisième partie, on s'interroge sur la pertinence d'une stratégie collective de mobilisation des ressources spécifiques liées à la qualité pour améliorer le niveau de compétitivité du territoire fromager de Cajamarca. La tentative de mise en place d'une telle stratégie par une association de fromagers ayant obtenu un label de marque collective rencontre aujourd'hui de grandes difficultés, mais permet aussi d'en voir les bien-fondés.

De plus en plus, les Etats reconnaissent que l'approche traditionnelle de contrôle de la salubrité des aliments, qui met l'accent sur l'échantillonnage des produits finis et les mesures répressives contre le non-respect de règlements, n'est en mesure ni d'assurer la santé publique ni de favoriser les échanges de produits de qualité. Un système de contrôle moderne, basé sur une collaboration entre secteurs public et privé, place l'attention sur les mesures préventives et l'auto-contrôle par les industriels. Ceci exige une amélioration des connaissances dans le domaine de contrôle de qualité par le personnel des services d'inspection et par l'industrie. Pour être efficace, les services étatiques doivent également harmoniser leurs efforts, afin d'éviter la confusion due à la multiplicité d'agences impliquées. Les organisations de consommateurs doivent également jouer un rôle plus important dans la définition de normes. Cet article décrit l'expérience récente au Maroc dans la modernisation de son système de contrôle sanitaire, partant de ces principes.

In recent years, there has been a marked evolution in private sector approaches to managing product quality. The food industry has been moving away from the traditional, largely reactive approach, focusing on end-product testing and “fire-fighting” to deal with quality problems, to a total quality approach emphasizing prevention and involvement of all personnel in providing customer satisfaction. A major quality objective is that of food safety. The set of tools for establishing food safety management systems include the “Good Practices” guidelines, “Hazard Analysis and Critical Control Point” (HACCP) principles, and various guidelines for total quality management, such as the International Standards Organization (ISO) 9000-2000 set of standards. These can be seen as successive steps in implementing a food safety management system. Increasingly, these principles – and particularly the HACCP approach – are being taken into account by regulatory agencies, and incorporated into food safety legislation. This trend is relevant for developing country food suppliers, as they aim to satisfy customer requirements of food safety for local and export markets.

Quasi un percorso guidato all'interno dei problemi gestionali del territorio, questo lavoro si candida a vademecum scientifico dei fenomeni ambientali connessi alla produzione del cibo. Agroindustria, ambiente e territorio, sono i tre concetti che gli autori hanno coniugato in risposta al bisogno d'informazione di amministratori pubblici e imprenditori. Attraverso un chiaro approccio metodologico di tipo sistemico il lettore viene guidato passo dopo passo all'interno della problematica ambientale. Vengono discussi fra gli altri i più aggiornati concetti di territorio, esternatità, tecnologie pulite, ponendo attenzione ai vincoli decisionali (normativi, territoriali, settoriali, economici, ecc.) nel-l'obiettivo di fornire adeguati strumenti di interpretazione dei fenomeni osservati. Il caso di studio condotto sul distretto agroalimentare romagnolo, costituisce il banco di prova di questo lavoro. Qui le teorie economiche sull'ambiente lasciano spazio alla quotidianità della gestione, della programmazione, del controllo, trovando nella scarsa dotazione d'informazioni il principale elemento di debolezza. Mediante l'approccio sistemico, attraverso l'analisi critica delle teorie e grazie all'applicazione metodologica sui dati raccolti, viene disegnato il quadro complessivo di un settore in chiara evoluzione, sia sul piano economico sia su quello ambientale, suggerendo adattamenti e soluzioni che investono tutti i soggetti economici coinvolti. Massimo Brusaporci, PhD, è analista e progettista ambientale. Già docente a contratto presso l'Università di Bologna, imprenditore, consulente, collabora con organizzazioni nazionali e internazionali all'analisi degli aspetti socio-economici e ambientali dei sistemi produttivi e territoriali. Stefano Farolfi, MSc, PhD, è economista presso il CIRAD di Montpellier (Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement), Research Fellow al CEEPA (Center for Environmental Economics and Policy for Africa) ed insegna Economia dell'Ambiente all'Università di Pretoria.

Dans le cadre d'un partenariat scientifique entre le Département "Cultures Perennes" du CIRAD et le LESOR (Laboratoire d'Economie et de Sociologie Rurales) de l'Université de Bouaké, le programme intitulé: "Face aux contraintes de la privatisation: incertitudes et recompositions dans la filière palmier à huile en Côte d'Ivoire" a pris forme. Ce programme démarré en 2000 avec un financement du CIRAD se poursuit grâce au crédit obtenu suite à la réponse à l'appel à proposition en sciences sociales lancée par le Codesria et l'IRD. L'objectif du présent rapport est de présenter un état d'avancement de ce programme qui, dans le contrat entre l'Equipe de recherche et le CODESRIA, s'étend du 28 février 2001 au 28 février 2003. Le présent rapport rappelle (i) la problématique de recherche ainsi que les hypothèses de travail, (ii) l'évolution des travaux de recherche et des résultats obtenus et scientifiquement valorisés par rapport aux objectifs initialement fixés ainsi que les opérations à couvrir, (iii) Les acquis du programme en termes de formation, d'échanges et de renforcement des capacités, (iv) le rapport financier.

L'émergence et l'organisation, dans le nord-est du Brésil, d'un système agroalimentaire localisé lié à l'élevage bovin laitier sont analysées. Il s'agit d'un réseau d'unités de production et d'entreprises de transformation et de services, associé, par son fonctionnement et ses caractéristiques, à un territoire particulier. La recherche a porté sur le développement, au cours des trente dernières années, d'un réseau d'entreprises dans le bassin laitier de Gloria, s'appuyant en particulier sur des fromageries rurales connectées aux marchés urbains du littoral. La capacité de ce réseau à valoriser des savoir-faire locaux, mais aussi à innover et à absorber des chocs externes, est mise en évidence. Ses limitations techniques et légales sont évoquées. On examine comment la coordination horizontale entre acteurs dans un territoire peut contribuer à la construction d'avantages compétitifs localisés. La conclusion porte sur le rôle des politiques publiques dans l'appui au secteur.

Beaucoup de planteurs s'interrogent sur la possibilité de transférer le mode de production agro-industriel sur la culture du plantain tel qu'il se pratique sur la banane. Pour répondre à cette préoccupation, M. Ludovic Temple, chercheur au Centre Africain de Recherches sur Bananiers et Plantains (CARBAP) et à I'lRAD présente ici les éléments issus d'une longue recherche sur trois modes de production possibles à savoir extensif, agro-industriel et semi-intensif. Ces éléments permettront aux entrepreneurs ruraux de faire eux-mêmes leurs calculs économiques avant de se décider.

As globalization pushes rural agribusiness towards ever higher competitiveness. Consequently, Latin America has seen the emergence of rural agribusinesses in areas where they make up local food production systems, i.e. special types of production systems and clusters. Our paper explores such systems' ability to put available resources to work in order to sharpen their businesses' competitive edge. The resources involved in our case study include the local territory, i.e. the grazelands and tourist attractions, segments of local stakeholders, and the typical mantecoso cheese, a symbol of local identity, to mention but a few. An additional local resource however can be found in mantecoso cheese quality, if initiatives from local stakeholders and the milk producers' associaton, combined with the creation of a collective trademark, are successful. Still, the simultaneous presence of several disparate groups of players, and the complex web of vertical and horizontal relations among them, strongly favor a coordinated approach before a "quality pact" can be reached as the key to market success.

Between 1996 and 2000, within the framework of a European project "Food, techniques and agro-food innovations in West Africa" (ALISA), interviews were conducted in Benin, Burkina Faso and Senegal, The economic crisis has had a deep impact of behaviour in the urban areas. There have been modifications in products consumed as well as in the frequencies and modes of consumption, There ore still uncertainties as far as quality is concerned, Production techniques were modified, partially due to migrations, Agro-food systems settled locally.

In Costa Rica, the agri-food sector is a major provider of jobs, income and export earnings. Since 1997, under pressure from food safety agencies in the United States of America, Costa Rica's main export market, the government and the country's large-scale export-oriented industries have been undergoing major efforts to ensure compliance with new, stricter standards on fresh produce. While these efforts have been crowned with success, much remains to be done to ensure a safer food supply to the local market. Most of these suppliers are small and medium-scale enterprises, who have weak management systems and often poor technologies, and who cannot afford the investments required to introduce sophisticated quality control systems such as full-scale HACCP. Nevertheless, three recent examples from the fresh produce sector show how collaborative efforts between the public sector, the university and the private sector can raise quality for the local market.

Depuis maintenant quelques années, toute politique tend à se référer à un développement "propre" et "durable". Parmi les conventions internationales, seule la Convention Cadre sur les changements climatiques avec son Protocole de "Kyoto" essaye de mettre en oeuvre des mécanismes financiers originaux, basés sur une dynamique de marché, qui permettraient d'assumer les surcoûts de cette approche. La première partie de l'exposé présente l'état des négociations intéressants les modalités d'application du Mécanismes de Développement Propre, puis la seconde analyse, à titre d'exemple l'application des critères d'éligibilités à l'hévéaculture en prenant en considération le bilan de carbone de la filière de caoutchouc naturel en regard des filières de productions des caoutchoucs synthétiques. L'impact potentiel de la valorisation du carbone sur la dynamique économique de la filière caoutchouc naturel est enfin évalué.

Increasingly, governments are recognizing that the traditional approach to food safety regulation, relying on end-product sampling and repressive measures against regulatory violations, is inadequate to meet both public health and commercial goals for product quality. Modern control systems, based on public-private partnerships, shift the emphasis to preventive measures and industry self-monitoring. This requires both regulators and industry staff to gain a wider set of skills in quality control. To be more effective, regulatory systems should streamline their efforts to avoid confusion from overlapping jurisdictions. Consumer organizations also need to play a bigger role in standard setting. This article describes Morocco's recent efforts to modernize its regulatory system using these principles.

Dans le double contexte de contraintes budgétaires au niveau du secteur public et un secteur agroalimentaire dominé par l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, on constate un rôle grandissant des laboratoires de recherche comme outil de la promotion de la qualité au Burkina Faso. Ces laboratoires, qui reçoivent un appui financier et technique de plusieurs partenaires bilatéraux et internationaux, sont devenus le partenaire privilégié pour de nombreux opérateurs privés de l'agroalimentaire. Le partenariat public-privé comprend la formation du personnel dans les "Bonnes Pratiques" et le HACCP, la formation des responsables de qualité dans les entreprises, l'analyse et le contrôle de la qualité des produits alimentaires et la mise en place d'essais et de tests au sein des entreprises dans une optique de recherche. Ce processus favorise le transfert de technologie et facilite la vulgarisation d'une culture de qualité au sein du secteur agroalimentaire. Néanmoins, des contraintes subsistent. En particulier, les liens entre les laboratoires de recherche et les autres services de l'Etat demeurent trop faibles. Du point de vue du secteur privé, les laboratoires de recherche facturent encore trop cher leurs services, et ne répondent pas assez rapidement, ni pour produire des résultats, ni pour résoudre des problèmes opérationnels spécifiques.

The purpose of this paper is to establish the links between competition perceived by the small firm manager and the decision to export. Using as a basis to our study a sampling of 335 small agro-food firms, the statistical model presented shows that a negative connection is observed between the high perceived quality competitiveness and the fact that a firm exports.