Balanche, Fabrice, Environnement Ville Société (EVS), Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon), Jean-Claude David et Thierry Boissière (dir.), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Environnement, Ville, Société (EVS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), and Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
International audience; The slow decline of Ottoman Aleppo since the end of the 18th century intensified throughout the 20th century, seeing a reduction in the size of its territory as a result of the end of the Ottoman Empire and the formation of Syria. State centralisation and nationalisation adversely affected the city’s development with direct trade restrictions. In the early 1990s, the city’s situation improved thanks to economic liberalisation measures. From 2000 onwards, the acceleration of economic activity salvaged a city that would now seem irretrievably reclassified. The signing of a free trade agreement between Turkey and Syria in 2007 helped to revive its economic activity. In this context, Aleppo recovered its former territories and networks, although it was far from regaining its former status because the Middle East was no longer a meeting place between the East and the West. It started to seem possible that Aleppo might be central to a cross-border region between Syria and Turkey. Meanwhile new devolution plans were being drafted by both countries and the Greater Aleppo project was being conducted along with the launching of a long-distance train and road system. This process was interrupted by the Syrian political crisis of March 2011, although the recent opening of Iraq’s borders to Syrian goods boosted Aleppo by encouraging Iraqi traders to purchase their supplies there.; Le lent déclin d’Alep ottomane depuis la fin du XVIIIe siècle s’est accentué au cours du XXe siècle, avec la réduction de son territoire, conséquence de la fin de l’Empire ottoman et de la formation de la Syrie. Le centralisme d’État et les nationalisations ont contribué à bloquer le développement de la ville en limitant ses échanges directs. Au début des années 1990, elle a commencé à se réveiller grâce aux mesures de libéralisation économique. Après 2000, l’accélération du processus économique réactive une ville qui pouvait paraître définitivement déclassée. La signature d’un accord de libre-échange entre la Turquie et la Syrie en 2007 a contribué à relancer son activité. Dans ce contexte, Alep reconstitue encore une fois ses territoires et ses réseaux même si elle ne semble pas être en mesure de reconquérir la place qu’elle occupait autrefois, car le Proche-Orient n’est plus une interface entre l’Orient et l’Occident. Imaginer Alep au coeur d’un système transfrontalier à cheval sur la Syrie et la Turquie est redevenu possible ainsi que la réactivation d’une grande