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Cette recherche porte sur les représentations de l’espèce humaine d’élèves en fin de cycle 3 et en fin de cycle 4. Initiée au cours d’un master MEEF SVT et mis en place lors d’un stage de pratique accompagnée cette étude porte sur les représentations de l’espèce humaine en lien avec les concepts d’évolution et de classification et dans une moindre mesure d’écosystème. Cette étude vise à déterminer si l’enseignement du cycle 4 modifie les représentations des élèves. Celle-ci repose sur l’hypothèse que l’enseignement du cycle 4 permet d’une part de déconstruire les représentations où l’espèce humaine apparait supérieure et plus évoluée que les autres espèces ; et d’autre part de donner aux élèves les moyens de juger de la fausseté de certaines désinformations véhiculées dans nos sociétés. Pour cela, une étude comparative des représentations d’élèves de 6ème et de 3ème a été réalisée. Un questionnaire identique a permis le recueil de représentations de 90 élèves de 6ème et de 122 élèves de 3ème. L’analyse des résultats montre que les représentations des élèves de 3ème ne sont pas significativement différentes de celles observées chez des élèves de 6ème. L’enseignement des concepts d’évolution et de classification font face à des obstacles multifactoriels (milieu socioculturel, développement cognitif de l’enfant, situations vécues…) qui sont encore très présents chez les élèves de 3ème. Cette conclusion invite à se questionner sur sa pratique pédagogique, et éventuellement à repenser certains contenus d’activités pour permettre aux élèves de surmonter ces obstacles.

Ce mémoire présente une étude sur les représentations de l’espèce humaine dans la biodiversité par les élèves, selon les enseignements suivis en cycle 4 en collège. Dans le cadre théorique, il est d’abord étudié ce qu’est une espèce puis, les objectifs éducatifs et notionnels attendus par les programmes ainsi que leurs obstacles ; cela en lien avec l’espèce humaine. Il est ensuite étudié ce qu’est une représentation et comment celle-ci peut être influencée par les programmes scolaires. Le problème est donc le suivant : comment les représentations des élèves sur la place de l’espèce humaine parmi les autres espèces varient-elles selon les enseignements suivis ? Une des hypothèses est que des élèves suivant des enseignements supplémentaires avec les mêmes objectifs éducatifs n’auront pas nécessairement les mêmes représentations que les élèves ne suivant pas ces enseignements. Dans la partie expérimentale, l’objectif est de comparer les représentations d’élèves suivant le tronc commun en 4ème avec des 4ème suivant une option supplémentaire dite « option environnement ». Par un questionnaire avec des affirmations et des choix multiples de réponses, sont analysées les représentations des élèves. Ces données ont permis de conclure que, selon les enseignements suivis, les représentations peuvent être différentes sur certains points mais aussi identiques. Enfin il est à noter que l’école n’est pas le seul lieu qui influence les représentations des élèves, d’autres facteurs interviennent, tel que l’environnement familial.

Ce mémoire présente mon travail de recherche, mené au cours de mon master MEEF, sur le thème de l’inclusion des élèves dans les cours d’éducation à la sexualité. Le but de cette étude était de savoir si le fait de laisser aux élèves le choix des sujets et supports de cours en lien avec l’éducation à la sexualité, entrainait un plus fort intérêt et une plus grande motivation de leur part. L’ensemble des données recueillies ne permettent pas de conclure sur une différence significative entre les élèves ayant eu le choix ou non, mais l’étude ouvre des perspectives de recherche sur le sujet.

Ce mémoire présente deux études ayant pour objectif d’évaluer l’impact des stéréotypes de genre dans l’orientation des élèves de lycée. La première, une étude de tendance via un questionnaire qui a récolté 402 réponses, permet d’évaluer les orientations des élèves et leurs plans d’orientation dans le supérieur. La seconde, une étude de cas menée sur deux classes de seconde du lycée Charles Nodier de Dole, permet d’évaluer les considérations des élèves sur ces questions de genres et de stéréotypes. Pour cela, nous comparons l’ensemble des données récoltées avec un cadre théorique, constitué notamment d’études statistiques récentes (2017) menées par le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse. Les études montrent que même si nous pouvons mettre en évidence un réel intérêt de la part des élèves du lycée Charles Nodier sur ces problématiques sociétales, les différentes orientations considérées comme ‘’masculine’’ et ‘’féminine’’ ne dérogent pas à la règle. Ainsi, les filières scientifiques sont principalement choisies par les hommes, tandis que les filières littéraires et artistiques par les femmes. Cette étude montre que l’influence des stéréotypes de genre dans l’orientation reste marquée, mais qu’en établissant, au plus tôt, des sessions de discussions entre élèves, nous pouvons lutter contre ces stéréotypes. L’objectif est que l’orientation devienne un cheminement construit à partir du vécu personnel et du panel de compétences individuelles de chacun.

Ce mémoire explicite la mise en place de supports diversifiés en classe de PSE afin d’observer leur impact sur l’attention des élèves. La comparaison de deux groupes d’élèves utilisant, pour le premier un support conventionnel sur papier et pour le second des supports diversifiés (vidéos, kahoot, brain-storming) s’intéresse à l’impact qu’un tel dispositif peut avoir sur les différentes dimensions de l’engagement chez les élèves. Il porte sur l’observation de leurs résultats et de leurs comportements. Les résultats montrent une meilleure réussite aux évaluations malgré un comportement sensiblement identique durant les séances de cours. Mais ces résultats doivent être considérés avec un certain recul compte tenu du faible panel d’expérimentations.