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International audience; Cette communication analyse le processus de construction d’un patrimoine culturel immatériel dédié aux champs maritime et littoral, puis la mobilisation de cette catégorie par les collectifs. Elle s’intéresse à quatre terrains précis : l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon (FR), l’ouest de la France (FR), la mer des Wadden (DE/NL/DK), et le Golfe de Riga (LV/EE), peuplés par des communautés de pêcheurs au fort caractère identitaire. Au sein de ces territoires, les communautés côtières présentes sont toutes engagées, à des degrés divers, dans des processus de valorisation de leur PCI basés sur la mobilisation de leurs savoirs écologiques liés à l’environnement marin et côtier. La communication s’intéresse tout d’abord à cette mobilisation de connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers en contexte littoral. Elle expose ensuite les temporalités et les acteurs investis dans le processus émergent de « fabrique » d’un PCI, puis analyse les trajectoires territoriales de ce patrimoine à travers le temps et l’espace. Ainsi, ce PCI peut parfois devenir source de tensions plus ou moins fortes, tout en aidant des économies locales à la peine, mais aussi faire face à des changements socio-économiques, politiques et environnementaux. Elle s’interroge enfin sur les dispositifs de gouvernance locaux de ce PCI, et sur leur soutenabilité.Elle s’appuie dans une forte perspective comparative, qui permet l’observation de traits communs comme de différences au sein des quatre collectifs enquêtés : genèse émanant d’acteurs différents, recherche de cohérence à des échelles supranationales via un programme INTERREG, érection de l’activité de pêche comme symbolique identitaire historique et contemporaine, etc. Les matériaux exposés sont issues d’enquêtes de terrain ethnographiques menées auprès des acteurs locaux et nationaux depuis 2014.

Cette communication analyse le processus de construction d’un patrimoine culturel immatériel dédié aux champs maritime et littoral, puis la mobilisation de cette catégorie par les collectifs. Elle s’intéresse à quatre terrains précis : l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon (FR), l’ouest de la France (FR), la mer des Wadden (DE/NL/DK), et le Golfe de Riga (LV/EE), peuplés par des communautés de pêcheurs au fort caractère identitaire. Au sein de ces territoires, les communautés côtières présentes sont toutes engagées, à des degrés divers, dans des processus de valorisation de leur PCI basés sur la mobilisation de leurs savoirs écologiques liés à l’environnement marin et côtier. La communication s’intéresse tout d’abord à cette mobilisation de connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers en contexte littoral. Elle expose ensuite les temporalités et les acteurs investis dans le processus émergent de « fabrique » d’un PCI, puis analyse les trajectoires territoriales de ce patrimoine à travers le temps et l’espace. Ainsi, ce PCI peut parfois devenir source de tensions plus ou moins fortes, tout en aidant des économies locales à la peine, mais aussi faire face à des changements socio-économiques, politiques et environnementaux. Elle s’interroge enfin sur les dispositifs de gouvernance locaux de ce PCI, et sur leur soutenabilité.Elle s’appuie dans une forte perspective comparative, qui permet l’observation de traits communs comme de différences au sein des quatre collectifs enquêtés : genèse émanant d’acteurs différents, recherche de cohérence à des échelles supranationales via un programme INTERREG, érection de l’activité de pêche comme symbolique identitaire historique et contemporaine, etc. Les matériaux exposés sont issues d’enquêtes de terrain ethnographiques menées auprès des acteurs locaux et nationaux depuis 2014.

La "morgate", nom local de la seiche (Sepia officinalis), est pêchée par les pêcheurs professionnels embarqués du Golfe du Morbihan depuis les années 1930. D'abord capturée au chalut à perche, elle est désormais prise grâce à des casiers en métal, des filets trémails, ou des chaluts. La pêche s'est intensifiée après guerre, et la morgate est devenue un met de choix des tables morbihannaises. Malgré une baisse du nombre de pêcheurs, cette pêche est encore pratiquée par les professionnels, lors de la migration de la seiche, qui vient du large pour se reproduire dans le Golfe durant le printemps. Cette fiche d'inventaire présente le patrimoine culturel immatériel de la pêche professionnelle à la morgate. Les données sont issues d'une enquête d'ethnomalacologie de quatre mois auprès de la communauté de pêcheurs.