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The presence of lymphovascular space invasion (LVSI) is not yet included in international recommendations neither as a prognostic factor nor as a parameter for the decision to use adjuvant chemotherapy in FIGO stage I/IIa ovarian cancer (OC).This study set out to evaluate the impact of LVSI on Overall Survival (OS) and Recurrence-Free Survival (RFS) in patients managed for epithelial OC.Retrospective multicenter study by the research group FRANCOGYN between January 2001 and December 2018. All patients managed for epithelial OC surgery and for whom histological slides for the review of LVSI were available, were included. The characteristics of patients with LVSI (LVSI group) were compared to those without LVSI (No-LVSI group). A Cox analysis for OS and RFS analysis was performed in all the populations.French multicenter tertiary care centers RESULTS: Over the study period, 852 patients were included in the 13 institutions. Among them, 289 patients had LVSI (33.9%). There was a significant difference in the distribution of LVSI between early and advanced stages (p 0.001). LVSI was an independent predictive factor for poorer Overall and Recurrence-Free Survival. LVSI affected OS (p 0.001) and RFS (p 0.001), LVSI affected OS and RFS for early stages (p = 0.001; p = 0.001, respectively) and also for advanced stages (p = 0.01; p = 0.009, respectively).The presence of LVSI in epithelial ovarian epithelial tumors has an impact on OS and RFS and should be included in the routine pathology examination to adapt therapeutic management, especially for women in the early stages of the disease.

Resume Objectifs Le but de ce travail etait d’evaluer l’impact clinique du ratio de la dissemination metastatique ganglionnaire inguinale (LNR) chez les patientes prises en charge pour un cancer vulvaire de type epidermoide. Materiel et methodes La cohorte de l’etude etait representee par des patientes prises en charge pour un carcinome epidermoide vulvaire, entre janvier 2005 et decembre 2015, dans 5 institutions francaises avec bases de donnees prospectives. Population Au toal, 636 femmes, parmi lesquelles 508 (79,9 %) ont eu une chirurgie ganglionnaire inguinale. Le seuil significatif du LNR a ete determine par la methode du minimal valeur de p. Critere de jugement principal Comparaison de la survie globale et sans recidive selon le LNR. Resultats Au total, 176 femmes (34,6 %) avaient au moins un ganglion atteint. Il existait une difference significative de survie globale et de survie sans recidive selon que le LNR, soit > 0,2 ou non. Conclusion L’evaluation, dans notre etude, du ratio de ganglions positifs, semble demontrer que celui-ci pourrait etre considere comme un facteur pronostique a part entiere.

International audience; BACKGROUND: The aim of this study was to evaluate the impact of lymphovascular space invasion (LVSI) on overall survival (OS) and recurrence-free survival (RFS) in patients managed for stage I-IIa clear cell carcinoma, mucinous, low-grade serous and low-grade endometrioid ovarian cancer MATERIAL AND METHODS: Retrospective multicentre study of the research group FRANCOGYN between January 2001 and December 2018. All patients managed for stage I-IIa clear cell carcinoma, mucinous /low grade serous and endometrioid ovarian cancer and for whom the presence of histological slides for the review of LVSI was available, were included. Patient’s characteristics with LVSI (LVSI group) were compared to those without LVSI (No LVSI group). A cox analysis for OS and RFS analysis were performed in all population. RESULTS: Over the study period, 133 patients were included in the thirteen institutions. Among them, 12 patients had LVSI (9%). LVSI was an independent predictive factor for poorer Overall and recurrence free survivals. LVSI affected OS (p

International audience; BACKGROUND: The aim of this study was to evaluate the impact of Lymphovascular Space Invasion (LVSI) on Overall Survival (OS) and Recurrence-Free Survival (RFS) in patients managed for high-grade serous epithelial ovarian cancer (HGSOC). MATERIALS AND METHODS: Retrospective multicenter study by the FRANCOGYN research group between January 2001 and December 2018. All patients managed for HGSOC and for whom histological slides for the review of LVSI were available, were included. The characteristics of patients with LVSI (LVSI group) were compared to those without LVSI (No LVSI group). A Cox analysis for OS and RFS analysis was performed in all populations. RESULTS: Over the study period, 410 patients were included in the thirteen institutions. Among them, 289 patients had LVSI (33.9%). LVSI was an independent predictive factor for poorer Overall and Recurrence-Free Survival. LVSI affected OS (p

Resume Objectif Les cancers du sein triple negatifs, definis par l’absence d’expression des recepteurs hormonaux et de la proteine HER2, sont consideres comme des tumeurs agressives et de mauvais pronostic en comparaison aux tumeurs hormonosensibles. L’objectif de l’etude etait d’evaluer les associations entre les facteurs hormonaux et les facteurs influencant le pronostic chez les patientes prises en charge pour tumeurs triple negatives. Methodes Toutes les femmes operees d’un cancer du sein triple negatif entre janvier 2009 et decembre 2013 ont ete incluses. Pour chaque patiente, les facteurs recueillis ont ete les donnees cliniques, anatomopathologiques, la prise en charge therapeutique, ainsi que les donnees de survie. Resultats Sur la periode de l’etude, 1682 femmes ont ete operees d’un cancer du sein, dont 1444 presentaient au moins une tumeur infiltrante. Cent cinquante-cinq patientes (10,7 %) avaient une tumeur triple negative. L’âge moyen au diagnostic pour les tumeurs triple negatives etait de 56,4 ans, soit significativement plus jeune que pour les autres types de tumeurs, p = 0,0001. Chez les patientes avec une tumeur triple negative, la parite etait le seul facteur hormonal identifie comme un facteur independant d’atteinte ganglionnaire axillaire (OR = 1,53 ; IC95 % [1,10–2,25] p = 0,02) et l’antecedent de THM comme facteur independant protecteur de recidive locoregionale (OR = 0,13 [0,005–0,64] p = 0,001). Nous n’avons pas trouve de facteur hormonal identifie comme predictif de metastase a distance. Nous n’avons pas retrouve de difference de survie en fonction de la parite (p = 0,72), de la categorie d’IMC (p = 0,62), de la prise ou non de THM (p = 0,49). Conclusion Les facteurs hormonaux semblent egalement avoir une implication pronostique pour les tumeurs triples negatives malgre l’absence d’expression des recepteurs hormonaux.

Resume Introduction L’objectif de ce travail est d’evaluer l’existence de facteurs predictifs de concordance entre les tailles mesurees a l’IRM mammaire et les tailles histologiques dans les cancers mammaires infiltrants de type lobulaire. Methodes Les patientes incluses dans l’etude ont ete traitees entre le 1er janvier 2007 et le 31 decembre 2016 pour un cancer mammaire lobulaire infiltrant isole ou associe a un contingent de carcinome canalaire infiltrant. Une analyse univariee puis multivariee a ete realisee pour determiner l’association entre differents facteurs clinico-histologiques et la discordance entre les tailles IRM et les tailles histologiques (seuil 5 mm). Resultats Durant la periode de l’etude, 384 patientes avec un cancer mammaire lobulaire infiltrant ont ete incluses. Nous disposions des donnees IRM de 246 patientes. Pour une discordance > 5 mm), en analyse univariee, les facteurs eligibles pour une analyse multivariee etaient le statut menopausique (OR 1,93[1,01–3,71], p = 0,04), la taille histologique (OR 0,97 [0,96–0,99], p Conclusion Ce travail nous a permis d’identifier des facteurs predictifs independants de discordance entre les tailles mesurees a l’IRM mammaire et la taille histologique de lesions de carcinome lobulaire infiltrant.

Vulvar intraepithelial neoplasia (VIN) is classified into two entities: differentiated (dVIN) and vulvar high-grade squamous intraepithelial lesions (vH-SIL). dVIN is a premalignant lesion that develops on an existing vulvar lesion such as lichen sclerosus, while vH-SIL is associated with HPV infection. The two entities differ in terms of pathophysiology, background, prognosis, and management. The incidence of VIN in young women is rising and recurrence is common, even after radical surgery, which can cause significant disfigurement. Alternative strategies include topical treatments, ablation, and a watch-and-wait approach. There is currently no consensus on how these lesions should be managed. We review the literature in this field.

Resume Objectif L’objectif de notre etude etait d’evaluer l’impact du jeune âge sur la presentation et le pronostic du cancer du sein. Methodes Il s’agit d’une etude descriptive retrospective monocentrique realisee au CHRU de Tours du 1er janvier 2007 au 31 decembre 2013. L’etude concernait toutes les patientes atteintes de cancer du sein infiltrant. La population a ete divisee en deux groupes en fonction de l’âge : ≤ 40 ans et > 40 ans. Nous avons etudie les differences de caracteristiques anatomopathologiques, de prise en charge, et de donnees de survie. Resultats Deux milles et quatre vingt trois patientes avec un cancer du sein infiltrant ont ete incluses. Cent cinquante cinq dans le groupe ≤ 40 ans et 1928 dans le groupe > 40 ans. Les caracteristiques histologiques et biologiques des cancers du sein infiltrant de ce groupe etaient de plus mauvais pronostic : grade 3, recepteurs hormonaux negatifs, Her 2 positif, triple negatif comparativement au reste de la population (p Conclusion Notre etude a retrouve une association significative entre le jeune âge et la presentation du cancer du sein. Les cancers du sein diagnostiques chez les femmes jeunes ont des caracteristiques differentes et apparaissent souvent plus agressifs par leurs caracteristiques histologiques. L’âge jeune etait egalement un facteur independant pejoratif de survie sans recidive.

We present the case of a young woman with abnormal vaginal bleeding two weeks after an abdominal myomectomy. The intervention was initially considered uncomplicated. Transvaginal sonography detected a pulsatile cystic area, just above the endometrium in the anterior wall of the lower uterine segment. Color Doppler analysis revealed the communication between an artery and a vein. Although, the ultrasound was completely sufficient for diagnosis, computed tomographic angiography was performed and confirmed the diagnosis of uterine pseudoanevrysm within the uterine myometrium. Selective arterial embolization was performed with complete recovery.

Resume Objectifs L’objectif de ce travail etait d’evaluer l’existence de facteurs predictifs de traitement conservateur apres chimiotherapie neo-adjuvante (CNA) dans les cancers mammaires infiltrants. Methodes Les patientes incluses dans l’etude ont ete traitees par une CNA, puis une chirurgie mammaire entre le 1er janvier 2007 et le 31 decembre 2013 pour un cancer mammaire infiltrant. Une analyse univariee, puis multivariee a ete realisee pour determiner l’association entre differents facteurs clinicohistologiques de la population et le traitement conservateur (TC) apres CNA. Resultats Durant la periode de l’etude, 229 patientes avec un cancer mammaire infiltrant ont beneficie d’une CNA, puis 73 ont eu un TC (32 %). En analyse univariee, les facteurs eligibles pour une analyse multivariee etaient l’âge (OR 0,97 [IC 95 % 0,95–0,99], p = 0,02), la taille radiologique (OR 0,97 [IC 95 % 0,96–0,99], p Conclusion Ce travail nous a permis d’identifier des facteurs predictifs independants de TC apres CNA qui vont etre integres dans un score qui sera evalue de facon prospective permettant d’apporter une aide pour le chirurgien et la patiente dans le choix du traitement chirurgical.

Resume Objectif Le but de ce travail etait d’evaluer les caracteristiques operatoires, histologiques ainsi que le pronostic des patientes traitees pour cancer du sein en fonction de leur indice de masse corporelle (IMC). Methodes Nous avons repris les donnees de toutes les patientes prises en charge pour carcinome du sein dans notre centre entre janvier 2009 et septembre 2013. l’IMC des patientes a ete categorise en : maigre, normal, surpoids et obese. Resultats Un total de 1599 patientes a ete evalue. Le recul moyen etait de 36,4 mois (1–265). Le nombre de patientes par categorie d’IMC etait de 66, 779, 463 et 291 pour les patientes maigres, de poids normal, en surpoids et obeses respectivement. Comme attendu les patientes en surpoids et obese avaient plus souvent de l’hypertension (18, 21, 35 et 47 % respectivement, p p p = 0,006), une plus grande taille tumorale histologique ( p = 0,038) ; une proportion plus importante de patientes avec atteinte ganglionnaire axillaire ( p = 0,03) avec un nombre de ganglions positifs plus important ( p = 0,02) par rapport aux autres categories d’IMC. Les patientes avaient les memes protocoles de traitements (notamment adjuvant). Il n’y avait pas de difference de la survie globale a 5 ans entre les differents groupes ( p = 0,30). Conclusions Notre etude montre une presentation clinique et histologique plus agressive pour les patientes obeses.

About 6% of women with breast cancer present with synchronous metastases. Treatment remains palliative in international recommendations but the impact of loco-regional surgery remains controversial.We conducted a multicentre, cohort study to evaluate the impact of axillary lymph node (ALN) surgery on overall survival in stage IV breast cancer at diagnosis.Patients presenting with breast cancer and synchronous metastases between 2005 and 2014 were included. Follow up was conducted up to 1st June 2018. The only exclusion criterion was a history of previous malignancies. Breast surgery was defined as lumpectomy or mastectomy. Axillary surgery included full ALN dissection, and sentinel lymph node biopsy (SLNB). If the SLN was invaded on the frozen section, full axillary dissection was performed.152 patients were included. 71 women had no surgery, 81 had primary site surgery of which 64 (79%) had breast and axillary surgery and 17 (21%) breast surgery only. 5-year overall survival was 59.8% (95% CI=[49.5; 69.5]) for women with breast and axillary surgery, 23.5% (95% CI=[15.6; 33]) for women with breast surgery only and 9.8% (95% CI=[4.7; 17.5]) for women without any surgery, p 0.001. Combined with breast surgery, axillary surgery significantly added a mean of 33 months to patient overall survival.ALN surgery combined with breast surgery in metastatic breast cancer significantly increased overall survival. Thus surgical indications should not differ from those in women with breast cancer without metastases.

Resume Objectif Evaluer les delais d’acces aux traitements de radiotherapie adjuvante du cancer du sein et etudier l’impact sur le pronostic des patientes. Methodes Etude descriptive retrospective au centre hospitalo-universitaire de Tours entre le 1er janvier 2007 et le 31 decembre 2013. L’ensemble des patientes operees pour un cancer du sein sur cette periode ont ete incluses. Les patientes avec chimiotherapie (neo-adjuvante, adjuvante) ont ete exclues. Les delais d’acces a la radiotherapie adjuvante ont ete releves. La survie globale, la survie sans rechute et la survie sans recidive (loco-regionale ou metastatique a distance) ont ete utilisees pour etudier l’impact sur le pronostic. Resultats Sur les 1855 patientes presentant un cancer du sein de type infiltrant, les patientes justifiant d’une radiotherapie adjuvante etaient au nombre de 904 (48,7 %). En population globale, on retrouvait un lien significatif entre la survie sans recidive et un delai chirurgie-radiotherapie superieur a 90 jours avec en analyse multivariee (HR = 2,12 [1,03–46] p = 0,04). Ainsi, la realisation de la radiotherapie a plus de 90 jours de la date de la chirurgie apparaissait donc comme un facteur independant impactant la survie sans rechute dans la population globale. Chez les patientes beneficiant d’un traitement conservateur, la radiotherapie realisee a plus de 65 jours du traitement chirurgical conservateur, etait un facteur independant impactant negativement la survie sans recidive : HR = 2,29 [1,16–4,54], p = 0,02. La radiotherapie realisee a plus de 70 jours du traitement chirurgical conservateur, etait un facteur independant impactant negativement la survie globale : HR = 3,41 [1,005–112], p = 0,04. Conclusion Le delai d’acces aux traitements adjuvants du cancer du sein impacte la survie des patientes, notamment en cas de cas de chirurgie mammaire conservatrice.

Stage IV breast cancer was considered to be an incurable disease. Primary site surgery used to be reserved to control local complications. In the present study, we compared the survival of women who received therapeutic breast surgery for stage IV breast cancer at initial diagnosis to the survival of those who did not.Two French hospitals databases were retrospectively screened from 2005 to 2012. We identified all women with metastatic breast cancer at diagnosis. Patients' data were obtained by a review of their medical history. Data were analyzed according the four breast cancer subtypes (luminal A, luminal B, her 2 and triple negative).One hundred thirty nine women were included, of whom 69 had primary site surgery. TNM stage and phenotypes of breast cancer were comparable in the two groups but operated women were younger than women who did not (p0.0001). Average follow-up was 31±23.3 months [1-97]. Through logistic regression, we observed that tumor resection decreased death hazard ratio vs no surgery: HR 0.33, 95% CI [0.16-0.66] p=0.001. In the surgery group, there was no survival difference if women received chemotherapy (p=0.23). There were more patients with only one metastatic site in the surgery group (p=0.002) and they had been more treated with systemic therapy. When we compared tumor phenotypes individually, surgery increased survival on luminal A breast cancer patients (p.0001).Women with luminal A breast cancer and synchronous metastasis seemed to benefit from surgery. The development of a national reporting system or registers for outcomes would facilitate the investigation of the disease across a multitude of aspects of stage IV breast cancer.

Hormone receptors (estrogen receptor ER and progesterone receptor PR) are prognostic and predictive factors of outcome for invasive breast cancer. Some tumors only express one of these hormone receptors (ER or PR). ER negative/PR positive breast cancer is a rare subtype (1-4 %) and its existence still controversial. The aim of this study was to evaluate characteristics of this group of tumors.We collected data of all consecutive patients managed in our institution for invasive breast cancer between the 1st January 2007 and 31 December 2013. The aim of the study was to compare data of patients with ER-/PR+tumors with the three other subgroups.Of the 2071 patients included during the study period, 1.2 % were ER-/PR+. These patients were younger than those with the two ER+groups (p0.0001). The ER-/PR+tumors differed from the ER+groups for several histological prognostic factors: greater histological size (p=0.0004), higher histological grade, more HER2 overexpression/amplification, more association with ductal carcinoma in situ, more lymphovascular invasion, more nodal metastasis (p0.0001). Chemotherapy was more often used as an adjuvant treatment in addition of endocrine therapy. Survival was equivalent for patients with ER-/PR+tumors and ER+tumors and significantly higher than patients with ER-/PR- tumors (p0.0001).Women with ER-/PR+breast cancer have worse prognostic factors than women with ER+cancers but have better overall survival than women with ER-/PR- tumors. We may think that the more frequent association of chemotherapy and endocrine therapy is responsible for this better outcome.

The incidence of vulvar intra-epithelial neoplasia (VIN) is increasing in the developed countries especially in young women. There is little consensus regarding the optimal management. Surgery used to be the gold standard. Alternatives to surgery are now needed for the treatment of VIN. Many studies investigated the effectiveness of Imiquimod 5% cream in this pathology. We present a literature review of the results published on the subject.

Resume Objectif Etude comparative des complications per- et postoperatoires de deux methodes chirurgicales du traitement de l’endometriose digestive en chirurgie robot-assistee : la technique du « shaving » (exerese la plus complete possible du nodule au contact du tube digestif sans effraction de la muqueuse) et la resection colorectale. Methode Vingt-huit femmes operees en laparoscopie robot-assistee pour de l’endometriose sous-peritoneale profonde avec atteinte digestive confirmee a l’histologie ont ete incluses. Six femmes ont eu une resection digestive et vingt et une ont eu une procedure de shaving . La morbidite immediate, a deux mois et a un an ont ete comparees entre les deux groupes. Resultats Les durees d’intervention etaient plus courtes ( p = 0,0002) et les saignements etaient moins importants dans le groupe shaving (200 mL vs 560 mL ; p = 0,04) que dans le groupe resection. Nous avons observe un cas de conversion en laparotomie dans le groupe resection et une plaie de vessie dans le groupe shaving . Les durees d’hospitalisation etaient plus longues dans le groupe resection ( p = 0,0001) que dans le groupe shaving . A la reevaluation a deux mois, il n’y avait pas de difference significative entre les deux groupes pour le nombre de femmes en remission complete, pour les douleurs pelviennes, les symptomes urinaires ou digestifs ou les dyspareunies. Deux femmes du groupe resection ont rapporte des signes fonctionnels digestifs qui persistaient 24 mois apres l’intervention. Conclusion La morbidite operatoire immediate et tardive est plus importante en cas de resection digestive. La chirurgie de l’endometriose profonde, meme en laparoscopie robot-assistee, reste pourvoyeuse de complications operatoires importantes.

Resume Objectif L’apparition d’un serome post-operatoire constitue la principale complication de la mastectomie. En 2011, Ouldamer et al. ont choisi d’adapter une technique de capitonnage utilisee en chirurgie reconstructrice a la loge de mastectomie. Notre etude a pour but d’evaluer l’interet de cette technique de capitonnage dans la prevention des seromes post-operatoires. Patientes et methodes Il s’agit d’une etude prospective observationnelle, realisee au centre hospitalo-universitaire de Tours. Cent quarante-quatre patientes ayant beneficie d’une mastectomie entre le 1 er janvier 2011 et le 1 er octobre 2012 ont ete incluses. Les patientes ont ete reparties en 2 groupes, un beneficiant d’un drainage post-operatoire classique et le deuxieme beneficiant d’un capitonnage de la loge de mastectomie sans drainage. Resultats Le capitonnage de la loge de mastectomie reduit significativement l’apparition de serome post-operatoire (OR = 0,15 ; IC 95 % [0,06–0,39] ; p p p Conclusion Cette etude montre un benefice a la realisation du capitonnage de la loge de mastectomie non seulement sur l’incidence de survenue des seromes mais aussi sur la duree d’hospitalisation, sans augmentation des douleurs post-operatoires.

Journal de Gynecologie Obstetrique et Biologie de la Reproduction - Vol. 44 - N° 1 - p. 83-87

Purpose The aim of the study was to investigate the management and prognosis of axillary cancers from unknown primaries (CUPax). Methods We included all patients with lesions described as axillary nodal metastases from an unknown primary referred to four French tertiary breast cancer centres between January 1988 and December 2012. The inclusion criteria comprised: no sign of primary breast cancer on clinical examination nor on imaging (mammography, ultrasonography and breast MRI) and no primary tumour identified elsewhere. Results CUPax represented 1.8% of all metastatic axillary lymphadenopathies in our institutions. The overall survival rate was 71%, and 16.7% of patients had secondary inflammatory breast cancer signalling a posteriori that CUPax originated from the breast. Factors that favourably affected survival according to univariate analysis were: histological type of non specific adenocarcinoma (versus other types, p = 0.02), only one lymph node involved (versus several, p = 0.04), a normal CA153 serum-level (p = 0.02), no distant metastasis at initial assessment (p = 0.02), no secondary distant metastasis (p = 0.005) and radiotherapy to the ipsilateral breast/chest wall/lymph nodes (p = 0.04). On multivariate analysis including these factors, a histological type of non-specific adenocarcinoma (p = 0.03) and distant metastases (p = 0.03) were identified as independent factors affecting survival. Conclusion We believe that these results will shed light on current investigations and treatment of this rare entity.

We present a large institutional study to determine factors predictive of axillary lymph node (LN) metastasis in breast cancer according to molecular subtype.We conducted a retrospective analysis of our prospectively maintained breast cancer database study using data from of women managed from January 2009 through December 2013. Clinicopathologic characteristics were correlated with lymph node status and outcome according to breast cancer molecular subtyping.LN metastases were detected in 464 (32.1%) of 1444 women with breast cancer. By multivariate analysis, independent factors predictive of LN involvement were: for the luminal A subtype (n=776): tumour size: OR=1.05 [95% CI: 1.03-1.07] P0.0001; lymphovascular invasion: OR=3.06 [95% CI: 1.80-5.20] P0.0001 and tumour grade: OR=1.65 [95% CI: 1.07-2.58] P=0.026. For luminal B subtype (n=441): age: OR=0.97 [95% CI: 0.95-0.99] P=0.004; tumour size: OR=1.03 [95% CI: 1.01-1.05] P=0.002; lymphovascular invasion: OR=3.21 [95% CI: 1.92-5.44] P0.0001; inflammatory breast cancer: OR=12.36 [95% CI: 2.18-243.3] P=0.019. For the HER2 subtype (n=72): lymphovascular invasion: OR=7.87 [95% CI: 2.10-35.2] P=0.003. For the triple negative subtype (n=155): parity: OR=1.53 [95% CI: 1.10-2.25] P=0.02; tumour size: OR=1.03 [95% CI: 1.01-1.05] P=0.002 and lymphovascular invasion: OR=7.13 [95% CI: 2.46-22.8] P=0.00048.This retrospective study provides valuable insight into LN involvement of patients with primary breast cancer according to molecular subtyping.

To develop a risk scoring system (RSS) for predicting recurrence in women with borderline ovarian tumours (BOTs).Cohort study of women with BOTs.French multicentre tertiary care centres.A cohort of 360 women with BOTs who received primary surgical treatment between January 2000 and December 2013.Clinical and pathological factors affecting recurrence in women with BOTs.The development of a model for the prediction of recurrence in women with BOTs.Overall the recurrence rate was 20.0% (72/360). Recurrence was associated with five variables: age 45 years; preoperative serum tumour marker CA125 150 IU/mL; a serous histological subtype; International Federation of Gynecology and Obstetrics (FIGO) stage other than IA; and ovarian surgery other than bilateral salpingo-oophorectomy (BSO; i.e. cystectomy and unilateral salpingo-oophorectomy). These variables were included in the RSS and assigned scores ranging from 0 to 6. The discrimination of the RSS was 0.82 (95% confidence interval, 95% CI 0.79-0.85). A total score of 8 points corresponded to the optimal threshold of the RSS, with a rate of recurrence of 11.8% (35/297) and 58.7% (37/63) for women at low risk (8 points) and women at high risk (≥8 points), respectively. The diagnostic accuracy was 85.0%.This study shows that the risk of BOT recurrence can be accurately predicted so that women at high risk can benefit from adapted surgical treatment.Our RSS permitted women with BOTs at low risk to be distinguished from women with BOTs at high risk of recurrence.

Resume Objectif Le but de ce travail etait d’evaluer les caracteristiques operatoires, postoperatoires ainsi que le pronostic des patientes traitees pour cancer endometrial en fonction de leur indice de masse corporelle (IMC). Patientes et methodes Nous avons repris les donnees de toutes les patientes prises en charge pour carcinome endometrial dans notre centre entre janvier 2000 et septembre 2012. L’IMC des patientes a ete categorise en : maigre, normal, surpoids et obese. Resultats Un total de 192 patientes a ete evalue. Le recul moyen etait de 52,6 mois (1–153). L’IMC et les extremes dans chaque categorie etaient de : 16,97 kg/m 2 (14–18), 22,97 kg/m 2 (20–24,9), 27,61 kg/m 2 (25,7–29,4) et 37,34 kg/m 2 (30–71). Comme attendu, les patientes en surpoids et obese avaient plus souvent de l’hypertension (8,3 %, 31,43 %, 58,13 % et 59,7 % respectivement, p p = 0,0004). Les patientes avec IMC normal avaient plus souvent eu un traitement hormonal substitutif a la menopause par rapport aux autres categories ( p = 0,02). Le temps operatoire, la duree moyenne d’hospitalisation n’etaient pas differents dans les 4 groupes. Dans le groupe patientes obeses, il y’ avait plus de saignement peroperatoire ( p = 0,05), plus d’abces de paroi ( p = 0,05), plus d’eventration ( p = 0,02) et plus de re-interventions pour complications ( p = 0,03). Les patientes avaient les memes protocoles de traitements (que ce soit chirurgical ou adjuvant) et les tumeurs avaient des caracteristiques histologiques equivalentes entre les differents groupes sauf pour l’atteinte ganglionnaire pelvienne ou les patientes obeses avaient moins de ganglions pelviens atteints (positifs) ( p = 0,03). Il n’y avait pas de difference de la survie globale a 5 ans entre les differents groupes ( p = 0,54). Discussion et conclusion Notre etude montre une equivalence de survie entre les patientes obeses et non obeses malgre le fait que les patientes obeses presentaient significativement moins d’atteinte ganglionnaire pelvienne.

Resume Objectif Evaluer la rentabilite diagnostique du prelevement endocervical (PEC) fait dans le cadre des urgences gynecologiques en etudiant ses circonstances de realisation et ses resultats bacteriologiques. Patientes et methodes Nous avons inclut dans notre etude toutes les patientes qui ont eu un prelevement endocervical avec un examen gynecologique au cours d’une consultation au service des urgences gynecologiques du CHU de Tours entre le 1 er janvier 2012 et le 31 decembre 2012. Nous avons evalue la rentabilite diagnostique de realisation du prelevement endocervical (taux de positivite en cas de realisation du PEC, taux de correction diagnostique en cas d’IGH). Resultats Sur la periode de l’etude, 614 (12,4 %) femmes consultant aux urgences ont eu un prelevement endocervical. Le PEC etait positif chez 102 d’entre elles (16,6 %) avec un diagnostic retenu d’IGH chez 64 patientes. Le PEC avait une pertinence maximale en cas de douleurs pelviennes spontanees ou provoquees et quasi nulle chez les femmes enceintes chez qui la realisation des PEC doit etre restreinte. Il a malgre tout retabli le diagnostic d’IGH dans 46,8 % des cas d’IGH averes. Conclusion La rentabilite diagnostique du prelevement endocervical dans notre service d’urgences gynecologiques etait faible en considerant la population globale, mais il a permis de retablir le diagnostic d’IGH chez un peu moins de la moitie des IGH averees, et semble peu rentable parmi les femmes enceintes.

Resume Objectif Identifier les modes de diagnostic des cancers du sein bilateraux et synchrones (CSBS) et determiner la part de l’imagerie dans ce diagnostic. Patientes et methodes Entre janvier 2006 et juillet 2012, nous avons releve les cas de CSBS pris en charge au CHU de Tours, definis par des carcinomes invasifs ou les carcinomes canalaires in situ diagnostiques simultanement et jusqu’a trois mois suivant le premier diagnostic. Nous avons recueilli les donnees concernant la clinique (incluant les comorbidites et l’indice de masse corporelle en kg/m2) ainsi que les examens d’imagerie realises pour identifier l’apport de ces examens dans le diagnostic des CSBS. Resultats Sur les 2322 patientes avec cancer du sein pris en charge dans notre centre sur la periode de l’etude, 46 patientes ont ete incluses. Un antecedent familial de cancer du sein a ete retrouve chez 41,3 % des patientes. Au total, 56,52 % des patientes presentaient au moins un signe d’appel clinique. Le tableau diagnostique le plus frequent (32,6 %) etait l’association d’une lesion clinique et d’une anomalie radiologique. L’IRM mammaire a permis de diagnostiquer une lesion controlaterale occulte pour 19,6 % des patientes ayant un CSBS. Discussion et conclusions L’examen clinique et l’imagerie conventionnelle (mammographie/echographie mammaire) permettent le diagnostic de la majorite (76 %) des cancers mammaires controlateraux synchrones. L’histoire familiale, la presence d’une tumeur multifocale ou d’un carcinome lobulaire infiltrant doivent encourager a une exploration du sein controlateral, notamment par IRM afin d’eliminer un carcinome controlateral.

Resume Objectifs Evaluer pour le cancer de l’endometre, la valeur diagnostique en preoperatoire de l’echographie endovaginale, l’imagerie par resonance magnetique et scannographique. Patientes et methodes La cohorte de l’etude est constituee par toutes les patientes prises en charge dans notre etablissement pour un cancer de l’endometre quel que soit le stade, entre janvier 2000 et septembre 2012. Nous avons recueilli les donnees concernant la clinique (incluant les co-morbidites et l’indice de masse corporelle en kg/m2), l’imagerie preoperatoire, la prise en charge chirurgicale, la classification FIGO et l’anatomopathologie. Les resultats anatomopathologiques ont ete compares avec les donnees de l’imagerie preoperatoire. Resultats Deux cent quarante-quatre patientes ont ete incluses. Cent quatre-vingt-seize ont eu une echographie endovaginale, 56 un scanner abdominopelvien et 158 une IRM abdominopelvienne. En comparant les donnees de l’imagerie aux donnees de l’anatomopathologie, nous avons retrouve une sensibilite et une specificite meilleure pour l’IRM par rapport a l’echographie et au scanner sauf pour l’atteinte ganglionnaire ou le scanner retrouve des valeurs semblables a celles de l’IRM (IRM : Se = 45,45 %, Sp = 79,52 % ; TDM : Se = 50 %, Sp = 80 %). Discussion et conclusion Chez les patientes avec cancer endometrial, l’IRM, bien qu’etant l’examen le plus fiable en preoperatoire, ne peut diagnostiquer correctement l’etendue de l’invasion myometriale. Cette donnee doit etre prise en compte lorsqu’on selectionne des patientes jeunes pour un traitement conservateur.

Myoepithelial carcinoma of the breast is a rare and malignant tumor. Local recurrence and distant metastasis are common. Treatment is not consensual. Here, we report a case of a 61-year-old female who developed a myoepithelial carcinoma. Primary treatment was a local wide excision with clear pathological margins. Three years later, a local recurrence was treated by further wide excision. Neither recurrences nor distant metastasis were detected four years later. Regular following of patients with myoepithelial carcinoma is essential.

Journal de Gynecologie Obstetrique et Biologie de la Reproduction - Vol. 42 - N° 2 - p. 123-129

Resume Objectifs Examiner les caracteristiques tumorales, les traitements et la survie chez les patientes avec cancer de l’endometre âgees de 80 ans ou plus et de les comparer avec ceux des patientes âgees de 65 a 79 ans a facteurs pronostiques egaux. Patientes et methodes La cohorte de l’etude est constituee par toutes les patientes prise en charge pour un cancer de l’endometre, quel que soit le stade, dans notre etablissement entre janvier 2000 et octobre 2011. Seules les patientes de 65 ans ou plus ont ete incluses, subdivisees pour les analyses en deux groupes : 65–79 ans (groupe 1) et 80 ans ou plus (groupe 2). Ont ete recueillies les donnees cliniques (incluant les co-morbidites et l’indice de masse corporelle kg/m2), chirurgicales, la classification FIGO, les donnees pathologiques, ainsi que les traitements adjuvants. La survie globale et mortalite par cancer ont ete calculees. Resultats Tel qu’attendu, les patientes les plus âgees avaient davantage de co-morbidites et etaient plus souvent sous-traitees meme si elles etaient aux meme stades FIGO, avaient les memes grades histologiques que les patientes les plus jeunes. La survie globale a cinq ans est significativement plus importante dans le groupe 1 : 83,49 % IC 95 % [74,7–90,2] vs 64,5 % IC 95 % [54,3–73,8] p = 0,008, la mortalite specifique par cancer est egalement plus importante chez les patientes les plus âgees : 100 % vs 41,17 % (p = 0,005). Discussion et conclusion Les patientes âgees de 80 ans ou plus pour qui un cancer de l’endometre vient d’etre diagnostique, ont une probabilite de survie inferieure a celle des patientes de 65–79 ans en raison d’une prise en charge inadaptee (pas assez agressive) ou de moins bonne qualite. Des efforts cliniques doivent etre diriges vers les patientes les plus âgees avec un stade precoce de cancer de l’endometre pour maximiser le ratio therapeutique, notamment chirurgical.

Study question Can a nomogram be used to predict the individual probability of live birth (LB) in women with borderline ovarian tumours (BOTs) receiving primary fertility-sparing surgery? Summary answer A nomogram built according to the woman's age, histological subtype (serous versus mucinous), type of ovarian surgical treatment and FIGO stage can accurately predict the probability of LB in women with BOT. What is known already Current prediction models determine the probability of pregnancy after medically assisted reproduction (MAR) and form the basis of patient counselling to guide the decision as to whether to consider in vitro fertilization but do not take into account prediction of the LB rate. Study design, size, duration This was a retrospective multi-centre study including 187 women with fertility-sparing surgery for BOT diagnosed between January 1980 and December 2013. Participants/materials, setting, methods A multivariate logistic regression analysis of selected factors and a nomogram to predict the subsequent LB rate was constructed. A bootstrapping technique was used for internal validation. Main results and the role of chance Fifty-one women had LB (27.3%). Taking into account multiple pregnancies, the overall LB rate was 40.1% (75/187). Federation International of Gynaecology and Obstetric (FIGO) stage, age at diagnosis, histological subtype and surgery type were included in the nomogram. The predictive model had an AUC of 0.742 (95% CI, 0.644-0.825) and 0.72 (95% CI, 0.621-0.805) before and after the 200 repetitions of bootstrap sample corrections, respectively, and showed a good calibration. Limitations, reasons for caution The retrospective nature of the study cannot exclude all biases. Our nomogram is based on simple criteria, but did not take into account the evaluation of ovarian reserve. It demonstrates a fair relevance, but requires external validation before routine use. Wider implications of the findings Clinicians are increasingly interested in such tools to support the patient in making an informed decision about treatment options. This nomogram contributes to the decision-making by defining simple risk factors of poor LB probability that can help identify good candidates for MAR. Study funding/competing interests No external funding was used for this study. There are no conflicts of interest to declare. Trial registration number N/A.

Patients with early stage cervical cancer routinely undergo pelvic lymphadenectomy. A para-aortic lymphadenectomy is only performed in the setting of grossly enlarged lymph nodes. In patients with locally advanced disease, a para-aortic lymphadenectomy is indicated particularly when pelvic nodes are suspicious for disease on preoperative imaging. There is no consensus about the extent of para-aortic lymph node dissection in these patients. We reviewed relevant literature to determine the extension of para-aortic lymphadenectomy in patients with cervical cancer in order to establish whether lymph node dissection up to the inferior mesenteric artery or higher to the level of renal vessels should be performed. We performed a systematic search (PubMed; up to June 2011) to review systematic complete para-aortic lymphadenectomy. According to our search, eight women (1.09%) had isolated para-aortic node metastases, of which two had only lymph node metastases above the inferior mesenteric artery.

Resume Objectif Determiner la frequence des localisations extra-pelviennes du ganglion sentinelle dans le cancer du col. Materiel et methodes Apres avoir passe en revue toutes les etudes avec recherche de ganglion sentinelle dans le cancer du col (periode anterieure a avril 2010), nous avons retenu celles en precisant la localisation exact. Le recueil des donnees s’est fait sur Medline et Pubmed. Resultats Deux virgule cinquante et un pourcent des ganglions sentinelles dans le cancer du col sont de localisation extra-pelvienne : 2 % au niveau inguinal et 98 % en region para-aortique infra-mesenterique. Discussion et conclusion Les localisations « inhabituelles » imposent aux chirurgiens gynecologues-oncologues d’etre aguerris aux prelevements ganglionnaires de tous les territoires pouvant potentiellement etre atteints.

Resume Objectif La prise en charge du cancer du sein devant etre suivie d’une surveillance ulterieure du sein controlateral, particulierement dans le contexte de la reconstruction mammaire ou celui-ci est souvent l’objet d’une chirurgie de symetrisation, nous avons voulu determiner l’incidence du cancer du sein controlateral apres une reconstruction mammaire au cours de la surveillance ulterieure. Patientes et methodes Etude de cohorte retrospective menee au centre hospitalier regional universitaire de Tours. Elle a concerne 273 reconstructions mammaires et l’incidence cumulee de survenue d’un cancer sequentiel a ete evaluee. Resultats Pour un suivi moyen de 6,6 annees, la prevalence etait de 1,8 % avec un taux d’incidence de 4,6 ‰ personnes-annees. Discussion et conclusion La probabilite de la localisation au sein controlateral apres une reconstruction mammaire est elevee. Le diagnostic d’une recidive ne doit pas etre retarde par les remaniements cicatriciels des plasties mammaires.

Bartholin gland carcinoma is a rare tumor. Treatment is not consensual due to the absence of prospective and randomized controlled trials. Bartholin gland carcinoma is actually treated similarly to primary median squamous cell carcinoma of the vulva. Here we report two cases of 42- and 67-year-old females who developed respectively an adenoid cystic carcinoma, and a squamous carcinoma of Bartholin gland.

Resume Objectifs L’objectif de cette etude est de rapporter le taux et le type de complication des patientes presentant des fibromes uterins au cours de la grossesse, en pre-, per- et post-partum. Patientes et methode Nous avons realise une etude retrospective sur dix ans de type expose /non expose, comparant le devenir des grossesses chez les femmes porteuses de fibromes uterins d’au moins deux centimetres, uniques ou multiples et quelle que soit leur localisation, versus deux fois le nombre de patientes sans fibrome appariees par l’âge, la date d’accouchement et la parite. Des analyses uni- et multivariees ont ete realisees concernant les complications pendant et apres la grossesse. Resultats Cent dix-sept femmes avec au moins un fibrome ont accouche dans notre unite parmi les 30,805 naissances (0,38 %) ces dix dernieres annees. En analyse multivariee, la presence de fibrome etait significativement liee a des femmes plus âgees (> 35 ans) odds ratio ajuste (ORA)=2,48, intervalle de confiance a 95 % [1,31–4,67], et par rapport aux femmes non exposees au fibrome, au tabac (ORA = 4,3, [1,82–10,13], aux infections urinaires (ORA = 6,55, [2,12–20,16], a l’hydramnios (ORA = 5,12, [1,57–16,65], a la menace d’accouchement premature (ORA = 3,99, [1,66–9,56] sans que pour autant le taux de prematurite soit statistiquement augmente, aux saignements du premier trimestre (ORA = 3,92, [1,62–13,26], a l’anemie pendant la grossesse (ORA = 2,97, [1,30–6,78], a la dystocie dynamique (ORA = 11,79, [2,80–49,56], a la retention placentaire (ORA = 4,25, [1,49–12,11] et au passage en reanimation neonatale (ORA = 4,44, [1,19–16,60]. Concernant le taux de cesarienne, le risque d’avoir une cesarienne etait 8,48 fois plus important en presence d’uterus polymyomateux qu‘en presence d’un seul fibrome (p = 0,001). Discussion et conclusion Notre etude illustre l’importance des fibromes sur le taux de complication pendant la grossesse et lors de l’accouchement. Si les complications ne sont pas majeures, ces femmes enceintes necessitent une prise en charge particuliere pendant la grossesse. Ce retentissement relance la question du traitement des fibromes avant la grossesse avec le developpement de techniques peu agressives.

Resume Objectifs Les mucoceles du sein sont des lesions rares, dans lesquelles des kystes et/ou des canaux distendus sont accompagnes d’extravasation de mucine dans le tissu conjonctif avoisinant. Le but de cette etude est d’evaluer la frequence des lesions associees, leurs sous-estimation par les microbiopsies, et les implications sur la prise en charge des patientes. Patientes et methodes Il s’agit d’une etude retrospective, reprenant les cas de mucoceles mammaires diagnostiques par micro ou macrobiopsie, sur la region centre (CHR d’Orleans, CHU Tours) de janvier 1997 a fin decembre 2007. Les donnees cliniques, radiologiques, anatomopathologiques ainsi que les types de traitement ont ete repris. Resultats Huit cas ont ete identifies, dont trois par macrobiopsie. Toutes les lesions etaient infracliniques, les microbiopsies evoquaient des lesions de mucoceles isolees dans quatre cas sur cinq, et avec association a de l’hyperplasie canalaire atypique dans le cinquieme cas. Une histologie secondaire a toujours ete obtenue par macrobiopsie et/ou chirurgie revelant l’association a de l’hyperplasie canalaire atypique dans deux cas (avec pour l’un des deux un foyer de carcinome mucineux). Pour les trois lesions diagnostiquees directement par macrobiopsie, l’histologie definitive retrouvait des lesions au maximum similaires. Discussion et conclusion La grande incidence des lesions associees, notamment l’hyperplasie canalaire atypique, fait toujours conseiller l’exerese chirurgicale complementaire apres un diagnostic de mucocele par prelevement. Les macrobiopsies pourraient avoir leur place comme methode curative pour les lesions de mucocele isolees.

Resume Objectif Les formes cliniques de l’actinomycose pelvienne sont multiples et severes ; souvent l’actinomycose prend l’aspect d’une pelviperitonite, d’une occlusion febrile ou d’un tableau tumoral (tumeur de l’ovaire ou du colon). Notre objectif a ete de retrouver les patientes porteuses de tableaux chirurgicaux d’actinomycose pour definir des criteres evocateurs en preoperatoire. Patientes et methodes Onze cas d’actinomycose abdominopelvienne d’origine gynecologique ont ete recenses de 1994 a 2008 ; nous les avons rapportes et compares a 58 cas issues de la litterature. Resultats Sept patientes presentaient un tableau septique severe avec ou sans occlusion necessitant une prise en charge chirurgicale, quatre patientes ont ete operees avec le diagnostic suspecte de cancer de l’ovaire. Nous avons compare nos resultats a 58 cas de la litterature. Le point commun est l’existence d’un sterilet present depuis huit ans en moyenne. Le scanner pelvien et l’echographie sont les deux elements du diagnostic, mais ils sont peu specifiques, l’IRM peut aider au diagnostic. Le diagnostic preoperatoire par frottis cervicovaginal, culture du sterilet, ponctions d’abces profonds sous echographie ou scanner n’a ete fait qu’une fois dans notre serie et il est rare dans la litterature. En cours d’intervention, il faut demander un examen extemporane, qui permettra de limiter les dissections difficiles et dangereuses, les chirurgies larges et delabrantes : 45 % de chirurgies extrapelviennes, 45 % d’annexectomies et 27 % d’hysterectomies pour notre experience. L’antibiotherapie pendant au moins deux mois est indispensable et permet la guerison dans 100 % des cas mais le recours a la chirurgie est frequent soit devant l’absence de diagnostic de certitude, soit pour optimiser l’antibiotherapie en accelerant la guerison. Discussion et conclusion Tout syndrome septique pelvien et/ou abdominal dans un contexte de sterilet doit faire penser a l’actinomycose ; en l’absence de fievre, sur une intervention pour tumeur de l’ovaire atypique, une analyse extemporanee doit etre demandee.

Resume Cette etude retrospective, portant sur 517 patientes ayant un cancer infiltrant du sein classe pT1, evalue la pertinence de la scintigraphie osseuse dans le depistage des metastases au moment du bilan initial de la maladie, ainsi que les couts engendres par un tel depistage. La realisation systematique d’une scintigraphie en postoperatoire n’a pas permis de depister les deux seuls cas de metastases osseuses synchrones de cette population. Aucune metastase osseuse n’a ete depistee dans les sous-groupes ayant le plus grand risque metastatique (rentabilite faible pour l’ensemble des pT1). Le taux de faux-positif de la scintigraphie est eleve (17 %). Le surcout global est evalue a 110 770 euros, soit 215 euros par patiente (208 a 232 euros dans les groupes a risque).

We present the case of a 53-year-old menopaused woman who developed an invasive persistent trophoblastic uterine disease with several lung metastasis. Patient case was listed in a highly risked group in the WHO classification. As the patient refused primary hysterectomy she received polychemotherapy alone. Monitoring of the treatment and vascularity evolution of the tumor was followed through pelvic endovaginal ultrasound using 3D and contrast enhancement as well as HCG decrease in the context of uterus conservation that was wished by the patient.

Resume Objectifs Le but de cette etude est d'evaluer la quantification vasculaire numerisee afin de pouvoir discriminer dans l'ovaire les tumeurs malignes des tumeurs benignes. Patientes et methode Le doppler energie, utilise de facon qualitative et quantitative, a ete applique a deux series consecutives de masses ovariennes de 101 et 82 patientes. La mesure de l'index de vascularisation, ou Power Doppler Index (PDI), est pratiquee a partir d'une region d'interet choisie par l'operateur sur un cliche comportant toute la tumeur. Il est calcule a partir du nombre de pixels colores sur le nombre total de pixels en soustrayant la partie avasculaire. La premiere etude monocentrique avait pour but de tester le parametre PDI et de le comparer a l'index de resistance, et a un score subjectif de vascularisation en mesurant les coefficients de reproductibilite inter- et intraobservateur et la seconde de le valider sur une serie multicentrique. L'analyse statistique a ete conduite par la realisation de courbes ROC et d'une analyse en regression logistique afin d'etudier les parametres Doppler. Resultats L'histologie a confirme 23 tumeurs malignes ou frontieres (TFO) et 78 masses benignes dans la premiere etude et 34 malignes et 48 benignes dans la seconde. Le PDI est un parametre discriminant entre les tumeurs malignes et benignes (0,34 ± 0,04 versus 0,12 ± 0,06 [p Discussion et conclusion Le PDI obtenu grâce a notre logiciel de quantification couleur a une valeur de discrimination des masses ovariennes. L'appreciation visuelle de l'operateur donne neanmoins les meilleurs resultats.

Objective To assess the performance of a power Doppler vascularity index in the preoperative diagnosis of ovarian malignancy. Methods Adnexal masses (n = 101) were examined prospectively with power Doppler ultrasonography before surgical treatment. The tumor vascularity index (power Doppler index, PDI) was determined by quantification of the number of pixels in a defined region of interest according to the formula: number of colored pixels/(total number of pixels minus the number of pixels in the fluid or avascular areas). It was estimated on selected frames of the tumors using an in-house color-quantifying program added to MATLAB 6.0™ software. Inter- and intraobserver reproducibilities of PDI assessment were evaluated. Intratumoral blood flow velocity waveforms were obtained to determine the lowest resistance index (RI). A subjective visual score of power Doppler signals in the tumor was used to classify it as having low, moderate or high vascularity. The discriminatory ability of this score was compared to that of RI and PDI measurement. Results Histology identified 23 malignant and 78 benign lesions. The PDI was considerably higher in malignant than in benign lesions (0.34 ± 0.04 vs. 0.12 ± 0.06; P < 0.001). The intra- and interobserver variabilities of PDI were low (intraclass correlation coefficients of 0.99 and 0.97, respectively). The PDI cut-off value to differentiate malignant from benign tumors was set at 0.265 (26.5% of the tumor being colored). Using this cut-off, sensitivity and specificity were 100% (95% CI, 87.8–100.0) and 97.4% (95% CI, 91.0–99.7) compared to 78.3% (95% CI, 56.3–92.5) and 83.1% (95% CI, 72.9–90.7) for RI (cut-off value of 0.53) and 78.3% (95% CI, 56.3–92.5) and 94.9% (95% CI, 87.4–98.6) for visual scoring. Logistic regression demonstrated that PDI was the best parameter for differentiating between malignant and benign tumors. Conclusion The power Doppler vascularity index obtained using customized color quantifying software has high diagnostic value in discriminating between benign and malignant adnexal masses. Copyright © 2005 ISUOG. Published by John Wiley & Sons, Ltd.

Objectives To assess clinical failure and symptom recurrence after uterine artery embolisation (UAE) and to define predictive factors. Design Prospective study of a case series. Setting Gynaecology and radiology departments of a French University Hospital. Population Eighty-five women who underwent embolisation for the treatment of uterine fibroids. Method Vascular access was obtained via the right common femoral artery. Free-flow embolisation was performed using 150–250 μm polyvinyl alcohol particles and an absorbable particle sponge. Main outcome measures Clinical failure was defined as persistence of symptoms at three months of follow up and recurrence as return of symptoms. The main outcome measure was the need for further treatment after UAE. Results Results are available for 81 patients. Median follow up was 30 months. There were 15 clinical failures and recurrences requiring further treatment (eight hysterectomies, five hysteroscopic resections for submucous fibroids, one second embolisation and one woman refusing further treatment). Recurrence-free survival rate at 30 months (no clinical failure, no recurrence) was 82.8% (95% CI 73.7–91.8%). Multivariate analysis identified two predictive factors: dominant fibroid size on ultrasound imaging (each 1 cm increase: HR = 1.68, 95% CI 1.10–2.69) and number of fibroids (each additional fibroid: HR = 1.34, 95% CI 1.08–1.66). Conclusions Symptom recurrence rate 30 months after fibroid embolisation was 17.2%. Fibroid size and number were predictive factors for recurrence. As most recurrences occurred after two years, we recommend that patients be monitored clinically and that imaging be for more than two years after UAE.

Resume Le lymphocele est la complication la plus frequemment rencontree apres un curage axillaire realise pour un cancer du sein (15–81 %). Cette etude compare l’efficacite d’un combipatch lympho-hemostatique TachoSil® versus drainage aspiratif sur le taux d’incidence et la gravite des lymphoceles. Il s’agit une etude observationnelle de type cas (groupe TachoSil® n = 20) – temoins (groupe redon n = 40). Il est mis en evidence une augmentation du taux de complications postoperatoires (

Objective : To emphasize the factors involved in early cessation of breastfeeding among patients who have given birth in a high-tech maternity hospital, both during the stay on the maternity ward and before their infants reach the age of 4 months. Study design : Prospective study involving all patients who gave birth during the first 2 months of 2002 in the maternity department of Tours University Hospital, France. Exclusion criteria were preterm delivery before 35 weeks of pregnancy, twin birth and any condition in the newborns that required intensive or long-term hospitalization. The methodology suggested by the World Health Organization in the report “Indicators for Assessing Breastfeeding Practices” was strictly followed, and the breastfeeding status was assessed on the day of discharge from hospital and then in personal telephone conversations with each patient held 1, 2, 3, and 4 months after the date of delivery. The data were analyzed with the Chi-square test or Fisher’s Exact Test for the dichotomous variables, and the populations were compared for the continuous variables with the Student test. Results : We studied 115 breastfeeding patients (=57% of the patients who gave birth in the study period). At the time of discharge from hospital, 95% of the 115 were still breastfeeding; the corresponding proportions 1, 2, 3, and 4 months after the birth were 78, 66, 44, and 17%. For patients who were breastfeeding exclusively, the corresponding proportions were: 95, 69, 47, 17, and 6% at discharge from hospital and 1, 2, 3, and 4 months after the birth. We found differences between multiparous and primiparous women only in the timing of the first breastfeeding session and the use of formula supplement while on the maternity ward. There were no differences between the group whose babies were born by cesarean section and those who had vaginal deliveries. The only factor found to be linked with early cessation of breastfeeding during the hospital stay was the lack of previous experience in a multipara who decided to breastfeed for the first time (OR=35.33; 95% CI=2.4531 Conclusion : Among the women discharged from the maternity ward with a healthy baby, for a multipara the lack of any previous experience of breastfeeding with earlier babies is the greatest risk factor in early definitive cessation of breastfeeding. Targeting such women would make it possible to provide more support for them when they start breastfeeding and thus hopefully to avoid early cessation.

Resume Objectifs . – Evaluer les resultats de l’embolisation arterielle pour fibromes uterins symptomatiques. Patientes et methodes . – Quatre-vingt-cinq femmes porteuses de fibromyomes uterins symptomatiques ont eu un traitement par embolisation des arteres uterines entre janvier 1997 et juin 2000. L’efficacite du traitement a ete jugee sur la disparition clinique du symptome principal et echographiquement par la diminution de taille de l’uterus et du myome le plus volumineux. Resultats . – Le recul moyen etait de 18,9 mois. Nous avons eu 10 echecs. Les echecs immediats ( n = 5) comprenaient un echec de la technique, un cancer de l’endometre, une adenomyose, un myome volumineux sous-sereux, un myome du ligament large. Les echecs differes ( n = 5) etaient des recidives de la pathologie myomateuse : 4 nouveaux fibromes (1 interstitiel et 3 sous-muqueux) et une reprise evolutive d’un fibrome preexistant. Le volume de l’uterus et du fibrome principal a diminue en moyenne de 51 et 65 % respectivement la 1 re annee. Le taux global des incidents survenant le mois suivant l’embolisation etait de 5 %. Le taux de menopause definitive post-embolisation etait de 3,75 %. Nous n’avons retrouve aucun facteur predictif de succes de l’embolisation. Discussion et conclusion . – L’embolisation constitue une alternative a la chirurgie des fibromes uterins symptomatiques avec un taux d’echecs de 12,5 % un an et demi apres l’embolisation.

Spontaneous abortions of first trimester pregnancy is a frequent pathology in gynecology (more than 10% of clinical pregnancy). Since the mid of twentieth century, the gold standard of evacuation of spontaneous abortion is manual vacuum aspiration most of the time under general anesthesia. This method is used in France for all miscarriages after 7 weeks' gestation at the sonography (about 40,000 women in 1999) but complications are not rare. The vaginal sonography and new medical management changes the view. We can now use expectative management or medical management with misoprostol and/or mifepristone. We summarise the current literature and propose a randomised multicentric control trial.

Purpose : To evaluate the sonohysterography (SHG) for the diagnosis of intrauterine abnormalities and describe complications and failure rate. Study design : A prospective survey on 81 patients, (44 patients with menometrorrhagia, 30 with postmenopausal bleeding and 7 with infertility) was conducted. Histopathology and clinical survey, if sonohysterography was normal, were the gold standards. Results : Pathology has been performed in 55 cases. There were four failures (cervical stenosis), one severe complication (endometritis), one pelvic pain. Sensitivity and specificity of sonography were 56 and 83%; for sonohysterography 88 and 98%; and for hysteroscopy 78 and 97%. Sonohysterography was accurate for the diagnosis of the submucous myoma component. Conclusion : Sonohysterography is available in uterine pathology, easy, safe and cheap, but sonographists and patients should be informed of the little risks of such examination technique.

Objectives To evaluate sonographic features following uterine artery embolization and to assess using ultrasound the efficacy of embolization as the primary treatment of fibroids. Design Fifty-eight women (mean age, 44.5 years; range, 33–65 years) suffering from symptoms due to fibroids (menometrorrhagia, bulk-related symptoms, pelvic pain) were followed-up after uterine artery embolization by ultrasound examination at 3 months, 6 months, 1 year and 2 years with assessment of volume and vascularization of fibroids as well as uterine vascularization. Results Fifty-eight patients were examined at 3 months, 46 at 6 months, 36 at 1 year and 19 at 2 years. Most patients were improved or free of symptoms at 3 months (90%), 6 months (92%) and 1 year (87%) and all monitored patients were free of symptoms at 2 years. Clinical failure of treatment occurred in only two cases (3%). Progressive significant reduction in fibroid size with reference to the baseline was demonstrated during follow-up from 3 months (−29%) to 24 months (−86%). Absence of intrafibroid vessels was observed in all except three cases as early as 3 months, whereas perifibroid vessels persisted in 21 cases. No changes in uterine vascularization or uterine artery resistance were noted. Conclusions Uterine artery embolization is a valuable endovascular method for the treatment of fibroids, resulting in marked reduction in fibroid size and disappearance of intrafibroid vessels without reduction in uterine vascularization which is well depicted by sonography. Copyright © 2002 ISUOG

Ovarian metastasis are frequently encountered during the course of breast cancer, concerning one woman in five among those suffering from the disease. These secondary ovarian lesions are usually small and bilateral with a non-cystic pattern and are more likely to be from primary infiltrating lobular carcinoma of the breast. Distinction between ovarian metastasis and primary ovarian cancer may sometimes be difficult and require immunohistochemical stains with various monoclonal antibodies. Primary ovarian cancer remains preponderant however, even in a woman with breast cancer. From a clinical point of view, ovarian metastasis are frequently unknown except in case of peritoneal dissemination. Trans-vaginal ultrasonography scan is the best examination when clinical signs give cause to suspect ovarian tumour. Although, systematic ultrasonography screening, as well as blood screening program using CA 125 and CA 15-3, should not be recommended because they lack sensibility and are too expensive. The development of ovarian metastasis during the course of a breast primary carcinoma is a negative prognostic factor with regards to the presence or absence of peritoneal dissemination.

We present a case of a fetal dyshormonogenetic goiter diagnosed by ultrasound examination at 24 weeks of gestation, in a woman with no past history of thyroid disease or goitrogen treatment and with normal thyroid tests, including absence of auto-antibodies. In this situation, fetal goiter may only be associated with fetal hypothyroidism, therefore cord blood sampling was not performed but early treatment was initiated. Amniotic fluid instillation of thyroid hormone led to a rapid decrease in amniotic fluid volume and a clear reduction in thyroid goiter. However, fetal thyroid volume did not totally normalise, and cord blood analysis at birth showed elevated fetal TSH level. As prenatal treatment of fetal hypothyroidism remains controversial in euthyroid mothers, the main objective is to prevent obstetrical complications of large goiters. Therefore, in some selected cases with no maternal history of thyroid disease and normal thyroid function tests, cordocentesis is not necessary to confirm fetal thyroid status or to adjust fetal treatment.