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Motor cortex stimulation via surgically implanted electrodes has been used as an off-label treatment for chronic neuropathic pain, but its efficacy has not been fully established. We aimed to objectively study the efficacy of motor cortex stimulation and characterize potential predictors of response. In this randomized, double-blind, sham-controlled, single centre trial, we recruited 18 patients with chronic neuropathic pain who did not adequately respond to conventional treatment and had a numerical pain rating scale (NRS) score ≥6. Patients were initially assigned to receive 3 months of active ('on') or sham ('off') stimulation in a double-blind cross-over phase. This was followed by a 3-month single-blind phase, and 6 months of open-label follow-up. A meaningful response in our trial was defined as a ≥30% or 2-point reduction in NRS scores during active stimulation. Using Bayesian statistics, we found a 41.4% probability of response towards on versus off motor cortex stimulation. The probability of improvement during active stimulation (double-blind, single-blind and open-label phases) compared to baseline was 47.2-68.5%. Thirty nine per cent of the patients were considered long-term responders, 71.4% of whom had facial pain, phantom limb pain or complex regional pain syndrome. In contrast, 72.7% of non-responders had either post-stroke pain or pain associated with brachial plexus avulsion. Thirty-nine per cent of patients had a substantial postoperative analgesic effect after electrode insertion in the absence of stimulation. Individuals with diagnoses associated with a good postoperative outcome or those who developed an insertional effect had a near 100% probability of response to motor cortex stimulation. In summary, we found that ∼40% of patients responded to motor cortex stimulation, particularly those who developed an insertional effect or had specific clinical conditions that seemed to predict an appropriate postoperative response. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le cortex cérébral est la cible qui a été la plus récemment évaluée pour le traitement des douleurs neuropathiques par neuromodulation. Au début des années 1990, les premiers succès de la stimulation épidurale du cortex moteur implantée chirurgicalement (EMCS) ont été publiés. Quelques années plus tard a été développée la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS), une technique de stimulation non invasive. Puis la stimulation électrique transcrânienne à courant continu (tDCS) a été proposée. Pour toutes ces approches de neuromodulation corticale, invasives ou non-invasives, la principale cible étudiée et validée a été le cortex moteur (gyrus précentral), mais d’autres cibles corticales sont en cours d’évaluation, comme le cortex préfrontal dorsolatéral. Les mécanismes d’action de ces techniques présentent certaines similitudes, en particulier entre l’EMCS et la rTMS, mais aussi des différences qui pourraient justifier des indications et des applications spécifiques, en particulier entre la rTMS et la tDCS. Il est donc important de connaître les principes de ces techniques et de réaliser une évaluation rigoureuse des résultats obtenus, afin d’éviter tout effet de mode. Différents types de syndromes douloureux, notamment la douleur neuropathique chronique réfractaire, peuvent être significativement améliorés par l’implantation d’un stimulateur cortical (EMCS) ou la répétition de séances quotidiennes de rTMS à haute fréquence (5 à 20 Hz) ou de tDCS anodique, notamment pour des douleurs latéralisées, si la stimulation est appliquée sur le cortex moteur controlatéral à la douleur. Cependant, les stratégies thérapeutiques de stimulation corticale restent à optimiser, notamment sur le plan de la conception des électrodes de stimulation épidurale, le ciblage de la rTMS ou le montage des électrodes de tDCS. Ceci devrait permettre de réduire le taux encore élevé de patients non-répondeurs, qui ne bénéficient pas d’effets cliniquement pertinents de l’application de ces techniques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]