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Background: The Covid-19 pandemic, which is an infection due to the SARS Cov-2 virus, mainly causes severe damage to the respiratory system, but several studies have reported neurological damage with different manifestations including headaches, seizures, encephalopathies, and stroke. We report a series of 10 patients infected with Covid-19 who had an ischemic stroke at the Yaounde General Hospital, Cameroon. Patients and Methods: We carried out a prospective study for 12 months between April 2020 and March 2021 by collecting data from patients admitted for Covid-19 at the Yaounde general hospital. Were included all patients with a diagnosis of stroke confirmed by brain imaging (CT/MRI) following a focal neurological deficit of sudden onset and whose test (nasopharyngeal swab confirmed by PCR) for Covid-19 was positive. Patients diagnosed with a stroke more than 2 weeks (14 days) after the positive Covid-19 PCR test were excluded. Results: The prevalence of ischemic stroke in this hospital-based series was 1.46%. These were six men and four women. The mean NIHSS score was 13.57. The average age of our patients was 58 years. Brain imaging was performed in each patient revealing hypodense lesion in a large arterial territory in 8 of them, for two patients we found multilacunar infarcts. All patients had negative HIV serology and D-dimers greater than 500 μg/L. Conclusion: This work on strokes in Covid-19 infected patients shows that it is a fairly frequent neurological complication, which can occur even in young subjects without known risk factors, the symptoms of viral infection are not systematically present before the onset of stroke.

In 2018, WHO issued guidelines for the diagnosis, prevention, and management of HIV-related cryptococcal disease. Two strategies are recommended to reduce the high mortality associated with HIV-related cryptococcal meningitis in low-income and middle-income countries (LMICs): optimised combination therapies for confirmed meningitis cases and cryptococcal antigen screening programmes for ambulatory people living with HIV who access care. WHO's preferred therapy for the treatment of HIV-related cryptococcal meningitis in LMICs is 1 week of amphotericin B plus flucytosine, and the alternative therapy is 2 weeks of fluconazole plus flucytosine. In the ACTA trial, 1-week (short course) amphotericin B plus flucytosine resulted in a 10-week mortality of 24% (95% CI -16 to 32) and 2 weeks of fluconazole and flucytosine resulted in a 10-week mortality of 35% (95% CI -29 to 41). However, with widely used fluconazole monotherapy, mortality because of HIV-related cryptococcal meningitis is approximately 70% in many African LMIC settings. Therefore, the potential to transform the management of HIV-related cryptococcal meningitis in resource-limited settings is substantial. Sustainable access to essential medicines, including flucytosine and amphotericin B, in LMICs is paramount and the focus of this Personal View.

Introduction : le Groupe de Travail Europeen sur la Sarcopenie chez les Personnes Agees ladefinit comme un syndrome lie a l’âge, caracterise par une perte progressive, generalisee de la masse et la force musculaires avec comme risques de retentissement: invalidite, mauvaise qualite de vie ou la mort. Sa prevalence augmente avec l’âge comme celle du diabete. Des etudes sont menees pour rechercher une association entre diabete ou ses caracteristiques d’une part et sarcopenie ou les elements qui la definissent d’autre part, dont la notre qui avait pour objectif principal de determiner la prevalence de la sarcopenie chez les patients diabetiques. Methodes : il s’agissait d’une etude transversale, menee de Juin a Septembre 2014 au Centre National d’Obesite. La taille d’echantillon obtenue etait de 50 patients avec 17 ayant un bon controle glycemique, 19 ayant un mauvais controle et 14 temoins non diabetiques. Nous avons evalue leur masse musculaire par la bioimpedancemetrie, leur force musculaire par le protocole de Takai; et leurs performances fonctionnelles par le Short Physical Performance Battery. Nous avons aussi recueilli les donnees portant sur les antecedents et parametres cliniques et anthropometriques des patients. Le traitement des donnees et les analyses statistiques ont ete faits grâce au logiciel SPSS. Resultats : nous avons eu une prevalence de 0% de sarcopenie. La masse musculaire squelettique appendiculaire n’etait influencee ni par la qualite de l’equilibre glycemique au long cours, ni par la duree d’evolution du diabete. Les performances fonctionnelles, elles, etaient significativement correlees a l’etat nutritionnel des patients. Conclusion : Les differences de nos criteres diagnostiques de la sarcopenie avec les autres etudes, la petite taille d’echantillon et la masse musculaire du sujet Noir plus elevee que celle du Caucasien peuvent expliquer cette prevalence nulle. Des etudes a plus grande echelle sont necessaires.

Introduction : la polyneuropathie distale symetrique est l’une des complications chroniques du diabete sucre. Les douleurs associees a cette polyneuropathie sont souvent invalidantes. L’objectif etait d’evaluer l’impact de la polyneuropathie distale douloureuse (PNDD) sur la qualite de vie des patients diabetiques. Methodes : nous avons effectue une etude transversale descriptive au centre national d’obesite et au service d’endocrinologie et maladies metaboliques de l’Hopital Central de Yaounde, dans laquelle 89 patients ont ete inclus. Le Toronto Clinical Scoring System a ete utilise pour le diagnostic de polyneuropathie. Le questionnaire DN4 a ete utilise pour determiner la nature neuropathique des douleurs. Le Short Form-12 et les questionnaires NeuroQol (anxiety, depresion, stigmatisation and sleep disturbance) ont ete utilises pour evaluer la qualite de vie des patients.

Introduction : les neuropathies diabetiques sont des complications degeneratives les plus frequentes liees au diabete. L’objectif etait de decrire les aspects epidemiologiques et cliniques de la polyneuropathie distale (PND) chez les patients diabetiques. Methodes : nous avons effectue une etude transversale descriptive au centre national de reference de Yaounde au Cameroun. Les patients diabetiques âges d’au moins 18 ans ont ete inclus. Le profil sociodemographique, les antecedents medicaux, les parametres anthropometriques, les caracteristiques cliniques et le traitement du diabete ont ete recueillies a l’aide d’une fiche technique pretestee. La PND a ete diagnostiquee et evaluee en utilisant les criteres du Toronto Clinical Scoring System (TCSS). La douleur neuropathique a ete diagnostiquee a l’aide du DN-4 et son intensite evaluee par le Neuropathic Pain Scale (NPS). Resultats : 200 patients ont ete inclus. L’âge moyen etait de 57±14 ans. 96% avaient un diabete de type 2. Les femmes representaient 51%. La PND a ete retrouvee chez 89/200 patients avec une prevalence de 44,5%. La duree moyenne du diabete de type 2 etait de 6 ± 2,8 ans. La gravite de la PND au TCSS etait legere chez 53,9%. La forme symptomatique a ete retrouvee chez 67/89 sujets, soit une prevalence de 33,5%, avec une intensite de la douleur evaluee a 6/10 par la NPS. Les facteurs cliniques associes a la PND etaient l’hyperglycemie a jeun (p Conclusion : la PND est frequente. Souvent douloureuse, elle est associee a la duree du diabete et au desequilibre hyperglycemique.

International audience; Although HIV/AIDS has been anything but neglected over the last decade, opportunistic infections (OIs) are increasingly overlooked as large-scale donors shift their focus from acute care to prevention and earlier antiretroviral treatment (ART) initiation. Of these OIs, cryptococcal meningitis, a deadly invasive fungal infection, continues to affect hundreds of thousands of HIV patients with advanced disease each year and is responsible for an estimated 15%–20% of all AIDS-related deaths [1, 2]. Yet cryptococcal meningitis ranks amongst the most poorly funded “neglected” diseases in the world, receiving 0.2% of available relevant research and development (R&D) funding, according to Policy Cures’ 2016 Global Funding of Innovation for Neglected Diseases (G-Finder) Report [3, 4].

Le Syndrome de Miller Fisher est caracterise par l'association d'une ophtalmoplegie, d'une ataxie et d'une areflexie osteo-tendineuse. Une infection virale est le plus souvent retrouvee dans les jours ou semaines qui precedent la symptomatologie. Nous rapportons un cas de syndrome de Miller Fisher survenu chez une femme de 75 ans, et ce au decours d'une infection pulmonaire a Mycoplasma pneumoniae . Les serologies virales habituelles etaient negatives. Les anticorps anti GQ1b etaient absents. Il n'y avait pas de lesion du tronc cerebral a l'imagerie par resonnance magnetique. L'evolution clinique etait favorable apres perfusion d'immunoglobulines humaines polyvalentes et des macrolides en comprimes. La serologie Mycoplasma pneumoniae doit etre systematiquement recherchee dans le bilan du syndrome de Miller Fisher. Key words: Syndrome de Miller Fisher, Mycoplasma pneumoniae , ganglioside GQ1b

Multiple myeloma is a malignant plasma cell disorder occurring mostly in people above 60 years old. The authors describe a case of multiple myeloma in a 36-year-old patient revealed by spinal cord compression and Herpes zoster with a rapidly unfavourable outcome.

Introduction : Cette etude dont le but etait d'evaluer la contribution de l'electroencephalogramme (EEG) en neurologie pediatrique et de determiner les indications pertinentes chez l'enfant de 0 a 15ans. Methodes : Il s'agit d'une etude retrospective et descriptive realisee au laboratoire d'electroencephalographie de l'Hopital Gyneco-Obstetrique et Pediatrique de Yaounde du 1er novembre 2011 au 15 mars 2012. Resultats : L'âge moyen des patients etait de 70.2 mois avec des extremes de 0 et 180 mois. Le sexe ratio etait de 1.04. Cent quatre vingt treize des 500 traces de veille etaient anormaux 41 des 114 traces de sommeil etaient anormaux et 78 des 500 traces realises presentaient un rythme de fond ralenti pour l'âge. Cent cinquante traces presentaient des anomalies epileptiques dont 81 focales, 35 multifocales et 34 des anomalies generalisees. Sur les 137 patients dont l'EEG etait compatible avec une epilepsie, le lobe temporal etait le plus souvent le siege d'anomalies epileptiques avec des epilepsies temporales et des epilepsies a pointes centro-temporales, venaient ensuite le lobe frontal, les epilepsies generalisees, les epilepsies du lobe occipital et l'hypsarythmie. Chez 13 des 150 patients avec des anomalies epileptiques a l'EEG, les anomalies retrouvees ne rentraient pas dans le cadre d'un syndrome epileptique particulier. Lorsque l'epilepsie etait connue, la probabilite d'avoir un trace EEG anormal etait 1,44 fois plus elevee (OR=1.44 (0.83-2.52) meme si la correlation n'etait pas statistiquement significative (p=0.1). En revanche lorsque l'epilepsie etait suspectee, il y avait 3.43 fois plus de risques d'avoir un trace anormal (OR=3.43 (2.27-5.18) avec une correlation statistiquement significative (p< ;0.05). Les convulsions febriles, les mouvements anormaux, le retard psychomoteur, les troubles deficitaires de l'attention avec hyperinesie, la perte de connaissance et les troubles du langage n'etaient pas significativement correles avec un risque accru d'avoir un EEG anormal. Conclusion : L'EEG a un role aussi bien dans la confirmation et la caracterisation de divers syndromes epileptiques et suspicions d'epilepsie que dans la discrimination des manifestations paroxystiques non epileptiques chez l'enfant. Les renseignements cliniques sont indispensables pour une lecture optimale du trace. Key words: Enfants, epilepsies, electro-encephalogramme, Cameroun

Background Skin disorders are generally considered to be more prevalent in the rural areas of Cameroon. This study was carried out to verify this assumption by describing the spectrum of skin disorders in a rural setting of Cameroon. Methods We carried out a community-based clinical skin examination of 400 consenting subjects from 4 villages of Cameroon: Nyamanga (27%), Yebekolo (24%), Mbangassina (23%) and Bilomo (26%). Results The overall prevalence of skin diseases in our sample was 62% {95% CI: 57.2%, 66.8%} (248/400). The commonest skin disorders were: fungal infections (25.4%), parasitic infestations (21.4%), atrophic skin disorders (11.7%), hypertrophic skin disorders (9.7%), disorders of skin appendages {acne} (8.9%), benign neoplasm (6.5%), bacterial skin infections (5.2%), pigmentation disorders (4.8%), and dermatitis/eczema (4.0%). Skin infections and infestations constituted 52.82% of all skin disorders. The overall prevalence of infectious and parasitic infestation was 32.75% {95%CI: 28.17%, 37.59%} (131/400) as against 29.25% {95%CI: 24.83%, 33.98%} (117/400) for non-infectious disorders. Among people with skin infections/parasitic infestations, those with fungal infections and onchocercal skin lesions were the most prevalent, accounting for 48.1% (63/131) and 35.1% (46/131); and an overall prevalence of 15.75% {95%CI: 12.3%, 19.7%} (63/400) and 11.5% {95%CI: 8.5%, 15.0%} (46/400) respectively. There was secondary bacterial infection in 12.1% {95%CI: 8.31%, 16.82%} (30/248) of subjects with skin diseases. Hypertrophic and atrophic disorders of the skin were mainly keloids (9.68%), scarification marks (6.05%) and burn scars (5.65%). Skin diseases like dermatitis and eczema (4.03%), malignant tumours and pigmentation disorders were rare in our sample. The proportion of subjects diagnosed with skin disorders after examination (62.8%) was significantly higher than the proportion of 40.8% that declared having skin diseases (p Conclusion The prevalence of skin diseases in the rural Mbam valley is alarming, dominated by easily treatable or preventable skin infections and their magnitude is highly neglected by the community, contrasting with findings in the urban setting. Similar studies are needed in other ecological/demographic settings of the country in order to construct a better understanding of the epidemiology of skin disorders. This would lead to the development of national policies to improve skin care.

Introduction An epileptic area with very high endemicity has been described in Bilomo, a village near Yaounde, the capital city of Cameroon. Purpose This study was carried out to determine some of the risk and precipitating factors associated with epilepsy in Bilomo. Patients and Methods This was part of a community-based door-to-door survey in 1999, using the survey instrument developed by the Institute of Neurological Epidemiology and Tropical Neurology of Limoges, the Pan-African Association of Neurological Sciences and the International League Against Epilepsy. Neurological evaluation and confirmation of epilepsy was done by consultant neurologists. Results 93 cases of epilepsy were confirmed in the study population of 1898 subjects, giving a prevalence rate of epilepsy in Bilomo of 4.9%. The main risk factor for epilepsy was a positive family history (63.44%). The neurological examination was abnormal in 22.6% of patients. Mental retardation was found in 17.2%, psychological disorders in 16.1%, a pyramidal syndrome (unilateral or bilateral weakness with spasticity and Babinski sign) in 6.4%, language disorders in 4.3%, and a cerebellar syndrome in 1.1% of the patients. Subcutaneous nodules were observed in 13 patients (14%). Pruriginous dermatoses were found in 23 patients (24.7%). A possible aetiologic factor was found in 66 patients (71%). The other risk factors included prenatal (8.6%) and perinatal (19.4%) factors, central nervous system infections (9.7%) and head injury (5.4%). Conclusion The data from this preliminary study suggests that in Bilomo village, the risk factors associated with epilepsy include both hereditary and acquired factors and we postulate that there may be a complex interplay of these factors in the aetiogenesis of epilepsy in this area. These results call for more studies in an attempt to determine the aetiologic factors and more importantly, the interplay between these factors that is responsible for making epilepsy endemic in this area. Such information is vital for an effective national epilepsy control programme. Introduction Une zone de forte endemicite epileptique a ete decrite dans le village de Bilomo, non loin de Yaounde, la capitale du Cameroun. But Cette etude avait pour but de decrire les facteurs de risque et de precipitation de l\'epilepsie dans le village de Bilomo. Patients et Methodes Notre etude fait partie d\'une etude communautaire basee sur une enquete porte-a-porte effectuee en 1999, utilisant le questionnaire developpee par l\'Institut d\'Epidemiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale (IENT) a Limoges, l\'Association Pan Africaine des Sciences Neurologiques et la Ligue Internationale contre l\'Epilepsie. L\'evaluation neurologique et la confirmation de l\'epilepsie ont ete faites par les neurologues consultants. Resultats 93 cas d\'epilepsie ont ete confirmes dans une population de 1898 sujets dans le village, ce qui donne une prevalence de l\'epilepsie dans ce village de 4,9%. Le facteur de risque le plus frequent etait une histoire familiale positive de l\'epilepsie (63,4%). L\'examen neurologique etait anormal dans 22,6% des patients. Le retard mental etait retrouve dans 17,2%, les troubles psychologiques dans 16,1%, un syndrome pyramidal dans 6,4%, les troubles du langage dans 4,3%, et un syndrome cerebelleux dans 1,1% des patients. Ces troubles ont ete rapportes par 12 patients comme existant depuis au moins un an avant la date de l\'examen. Les nodules sous-cutanes etaient retrouves chez 13 patients (14,0%). Les dermatoses prurigineuses etaient presentes chez 23 patients (24,7%). Un facteur etiologique possible etait retrouve chez 66 patients (71,0%). D\'autres facteurs de risque etaient: les facteurs prenataux (8,6%), perinataux (19,4%), les infections du systeme nerveux central (9,7%) et le traumatisme crânien (5,4%). Conclusion Nos resultats suggerent qu\'a Bilomo, les facteurs de risque de l\'epilepsie comprennent une association des facteurs hereditaires (a prouver) et des facteurs acquis. Ceci nous amene a suggerer qu\'il doit avoir une interaction complexe entre ces differents facteurs de risque dans l\'etiogenese de l\'epilepsie dans cette region. Il est necessaire d\'effectuer les d\'autres etudes pour mieux comprendre ces interactions, responsables de l\'endemicite de l\'epilepsie dans cette zone pour la reussite d\'un programme national de lutte contre l\'epilepsie au Cameroun. Keywords : Africa, Cameroun, Epilepsy, Risk factors, Rural area African Journal of Neurological Sciences Vol. 26 (2) 2007: pp. 18-26