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Mind-wandering (MW) has a negative impact on tasks requiring sustained and divided attention like driving. During MW, drivers experience perceptual decoupling. As driving is mainly a visual activity, it would seem to be appropriate to evaluate stages of visual information processing impaired during MW, using event-related potential techniques. The aim of the present study was to investigate how the level of attention devoted to driving impacted visual information processing and reaction time. The findings showed reductions in visual N1 and P3 amplitudes while driving and longer reaction times during periods of self-reported MW. This suggests that drivers can become detached from their environment by redirecting their attention to their personal thoughts and some of their cognitive resources may be consumed to feed internal trains of thought. In the future, investigating off-task characteristics might be useful in better understanding the impact of MW in car crashes.

Driver internal state, including emotion, can have negative impacts on road safety. Studies have shown that an anger state can provoke aggressive behavior and impair driving performance. Apart from driving, anger can also influence attentional processing and increase the benefits taken from auditory alerts. However, to our knowledge, no prior event-related potentials study assesses this impact on attention during simulated driving. Therefore, the aim of this study was to investigate the impact of anger on attentional processing and its consequences on driving performance. For this purpose, 33 participants completed a simulated driving scenario once in an anger state and once during a control session. Results indicated that anger impacted driving performance and attention, provoking an increase in lateral variations while reducing the amplitude of the visual N1 peak. The observed effects were discussed as a result of high arousal and mind-wandering associated with anger. This kind of physiological data may be used to monitor a driver's internal state and provide specific assistance corresponding to their current needs.; Impact de la colère sur les potentiels évoqués durant une tâche de conduite

Emerging automation technologies could have a strong impact on the allocation of drivers' attentional resources. The first objective of this pilot study is to investigate the hemodynamic responses evoked to relevant visual stimuli in manual and autonomous driving. The second aim is to examine how the inclusion of a secondary task (attentive listening to a broadcast) modulates these hemodynamic responses in both driving situations. Frontal, temporo-parietal and occipital activations were recorded using a functional Near-InfraRed Spectroscopy (fNIRS) system. Event-related analysis was used to determine whether visual cue processing (specifically, the lighting of a lead vehicle's brake-lights) could induce different brain responses depending on the driving mode and on the presence or absence of a competing task. Mind-wandering as reported by the participants was more pronounced during autonomous compared to manual driving. Our results showed an increase in the OxyHb concentration in the right temporo-parietal and occipital areas during manual compared to autonomous driving, suggesting greater allocation of attentional resources for processing visual cues in the first condition. Finally, an event-related decrease in right frontal activity during autonomous driving when listening was observed, suggesting that attentional resources were more focused on the secondary task than on monitoring the driving scene.

En 2013, on estime que 40 à 50% des accidents corporels seraient dus à des défauts d'attention de la part du conducteur. Des études récentes ont mis en évidence la possibilité de détecter des états attentionnels dégradés afin de pouvoir mieux assister le conducteur ; ce thème de recherche représente donc un nouveau gisement de sécurité routière. Cette étude se concentre sur la détection de l'effort cognitif fournit par les conducteurs et cherche, par l'étude de la variation du rythme cardiaque, à identifier un indicateur d'effort sensible sur de courtes fenêtres temporelles.Chacun des 18 participants a passé 8 conditions expérimentales sur simulateur de conduite : la moitié où seule une tâche de comptage était demandée et l'autre moitié en réalisant une tâche supplémentaire de conduite sur simulateur. Il a été demandé aux participants soit d'effectuer la tâche cognitive soit de se relaxer et de ne pas prêter attention aux stimuli présentés (Effort Vs. Relaxation). Afin de réaliser la tâche de comptage, deux types de stimuli auditifs ont été présentés aux participants. Les participants ont effectué les conditions expérimentales dans des ordres partiellement contrebalancés. Le rythme cardiaque et la respiration ont été collectés.Les résultats de différents auteurs ont été répliqués y compris en conduite automobile. Dans les secondes qui suivent un effort cognitif, une légère décélération du rythme cardiaque puis une forte accélération ont été mises en évidence. A l'inverse, en condition de relaxation, une simple décélération cardiaque a été observée. Au terme de notre étude, il s'avère qu'il est possible de distinguer des patterns cardiaques d'effort et de relaxation sur de courtes fenêtre temporelle en observant la variation du rythme cardiaque moyenné sur un nombre conséquent d'épisodes. Toutefois, dans l'objectif de développer des systèmes capables de détecter en temps réel un effort cognitif important, ces dispositifs devront être capables de visualiser l'effort sur un unique évènement. Une piste intéressante consisterait à explorer la faisabilité de la suppression de l'influence de la respiration sur la variation du rythme cardiaque. Si cela s'avère efficace, des assistances pourraient ainsi permettre d'alerter le conducteur ou de pallier ses erreurs lorsque celui-ci ne peut plus assurer la tâche de conduite en raison d'un effort cognitif important.

Le desapprentissage est le plus souvent analyse comme un phenomene managerial delibere. Nous interessant au processus qui conduit certains managers a abandonner leur carriere pour devenir coach nous avons recueilli le recit de seize d’entre eux a propos de leur rupture d’avec le modele managerial dominant. Cette rupture constitue une forme de desapprentissage. Nous nous appuyons sur le concept lacanien du plus de jouir pour interpreter nos donnees ce qui nous conduit a analyser la formation au coaching comme un espace transitionnel favorisant le desapprentissage individuel.