1. Taux de complications et de récidives après chirurgie des prolapsus des organes pelviens : résultats à moyen terme d’une étude prospective chez 2341 patientes (Registre VIGI-MESH)
- Author
-
S. Campagne-Loiseau, C. Carlier, R. Ramanah, Michel Cosson, R. de Tayrac, Laurent Wagner, A.C. Pizzoferrato, Christian Saussine, P.O. Bosset, L. Panel, J.-P. Lucot, T. Charles, Thibault Thubert, Arnaud Fauconnier, L. Bressler, X. Deffieux, P. De Bodinance, Xavier Fritel, E. Nkounkou, P. Ferry, Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes (CHU Nîmes), CHU Estaing [Clermont-Ferrand], CHU Clermont-Ferrand, Hopital saint louis (LA ROCHELLE - Hôpital Saint Louis), CH La Rochelle, Service de réanimation chirurgicale [Béclère], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-AP-HP - Hôpital Antoine Béclère [Clamart], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Groupe Hospitalier de l'Institut Catholique de Lille (GHICL), CHI Poissy-Saint-Germain, CH de Dunkerque, CHU Strasbourg, Service d'Urologie [CHU Caen], Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Caen, Normandie Université (NU)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN), CH de Châtellerault, Centre hospitalier universitaire de Nantes (CHU Nantes), Institut Languedoc mutualité, Hôpital Foch [Suresnes], Centre hospitalier de Béthune, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon (CHRU Besançon), Centre hospitalier universitaire de Poitiers (CHU Poitiers), Centre Hospitalier Universitaire de Nancy (CHU Nancy), and CHU Lille
- Subjects
Gynecology ,medicine.medical_specialty ,Prolapsus d'organe pelvien ,business.industry ,Urology ,030232 urology & nephrology ,[SDV.MHEP.CHI]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Surgery ,[SDV.MHEP.UN]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Urology and Nephrology ,Promontofixation ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,030220 oncology & carcinogenesis ,medicine ,business - Abstract
International audience; Objectifs : le prolapsus des organes pelviens (POP) de la femme est une situation fréquente qui mène dans 19 % des cas à un traitement chirurgical. Le registre VIGI-MESH a permis de collecter les interventions chirurgicales de POP dans 19 centres et à surveiller les complications et les révisions chirurgicales. Nous présentons ici les premiers résultats à moyen terme de notre registre.Méthodes : l’analyse comprend 2 341 patientes dont la chirurgie prévue était une promontofixation par laparoscopie avec prothèse (n = 1 143), une chirurgie transvaginale avec prothèse (n = 694) ou sans prothèse (n = 504). La promontofixation a été converti dix fois (0,9 %) : 5 par laparotomie, 2 fixations latérales par laparoscopie, 3 voies transvaginale dont 2 avec prothèse. Les patientes étaient plus jeunes, avec moins de comorbidités dans le groupe promontofixation, et avec plus d’antécédents chirurgicaux chez les patients opérés par voie vaginale. Il y a une majorité de chirurgie avec prothèse en cas de prolapsus antérieur ou apical.Résultats : avec 15 mois de suivi médian, nous avons observé des complications Clavien–Dindo grade III ou plus chez 48 patientes (2,05 %). L’incidence de complications graves à 12 mois est significativement supérieure pour la réparation vaginale prothétique soit 3,71 % [2,28–5,13] versus 1,27 pour la réparation vaginale non prothétique [0,25–2,29] et 1,44 pour la promontofixation [0,71–2,167] avec p = 0,005 (Fig. 1). Il y a 29 réinterventions (1,24 %) en raison d’échec ou de récidive du prolapsus : 11 après promontofixation (0,96 %), 6 après prothèse vaginale (0,86 %) et 12 après réparation vaginale autologue (2,38 %). La réparation vaginale native comporte un risque de reprise chirurgicale pour prolapsus récidivé trois fois plus élevé qu’en cas de promontofixation (RR 0,34 [0,15–0,77]) ou de prothèse vaginale (RR = 0,29 [0,11–0,76]) .Conclusion : dans notre registre, la promontofixation présente le meilleur ratio bénéfice/risque par rapport à la réparation vaginale. Cette dernière expose à un faible risque de complications en cas de réparation autologue mais avec un risque de récidive 3 fois plus élevé et à l’inverse à un faible risque de récidive en cas de chirurgie prothétique mais avec un risque de complication grave 3 fois plus élevé.
- Published
- 2020